| | Mardi 12 juillet 2022 - Lettre n°1995 |
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| | | ESE Décrypte : Retour sur la présidence française de l'UE | | La rédaction d'Espace Social Européen, accompagnée par son correspondant permanent à Bruxelles, Henri Lewalle, dresse le bilan santé/social du semestre de présidence française de l'Union Européenne qui s'est clôturé le 30 juin dernier. Au menu :
- Une feuille de route Française durement impacté par le contexte international.
- HERA, Data Act... les premiers pas d'un renforcement des compétences de l'UE en matière de santé ?
- Instauration d'un salaire minimum dans les pays Membres. Effet d'annonce ou véritable progrès social ?
- Qu'attendre du semestre de présidence tchèque ?
Pour écouter l'émission, cliquez sur le lien ci-dessous : Écouter le podcast ESE Décrypte
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| | Crise sanitaire : retour sur les conditions de travail des hospitaliers (Drees) | | Dans une récente étude, la Drees passe au crible les conditions de travail à l’hôpital pendant la crise sanitaire. Elle s’appuie sur le troisième volet de l'enquête Épidémiologie et conditions de vie (EpiCov) réalisée conjointement avec l’Inserm. Plus d'un salarié du secteur hospitalier sur deux a travaillé dans des «services Covid» entre mars 2020, début de la crise sanitaire, et l'été 2021. Parmi eux, un sur six y a exercé de façon continue, et un sur trois à certaines périodes. «Les changements de service pour faire face à la crise sanitaire ont été nombreux, touchant 22 % des personnels (33 % parmi les infirmières)», souligne la Drees.
Au sein de ces unités, 68% des personnes mobilisées ont connu des périodes inhabituelles de surcharge de travail. Dans le secteur public, la part est de 70% et de 58% dans les cliniques privées.
Par ailleurs, 19 % des personnels hospitaliers déclarent avoir été incités à se rendre sur leur lieu de travail alors qu'ils étaient cas contact ou avaient des symptômes du Covid-19 (23 % du personnel ayant travaillé dans des «services Covid» ). Et 7 % auraient même été encouragés à ne pas prendre ou ne pas prolonger un arrêt maladie pour travailler, cette part grimpe à 9 % dans des services Covid.
Les tensions avec les collègues et les supérieurs hiérarchiques ont été plus fréquentes dans les «services Covid», où ils ont concerné 18% des personnels (19% à l’hôpital public et 15% dans les cliniques privées). Les frictions avec les supérieurs ont été plus nombreuses, particulièrement chez les infirmières et sages-femmes (42 %), les professions paramédicales (42 %), les agentes d’entretien (40 %) et les aides-soignantes (38 %).
Enfin, les trois quarts du personnel du secteur hospitalier déclarent ne pas ressentir de différence en matière de reconnaissance de leur travail par rapport à l’avant-crise. Et seulement un salarié sur deux se sent capable de poursuivre son travail jusqu’à sa retraite (52% vs 48%).
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| | Harmonie Mutuelle se dote d’une stratégie climat | | Lors de son assemblée générale, qui se tenait le 28 juin dernier, Harmonie Mutuelle s’est dotée d’une stratégie climat et d’une feuille de route opérationnelle pour les 5 ans à venir. Elle a également acté la réélection de Thomas Blanchette à la présidence, pour un mandat de trois ans. Dans le cadre de sa stratégie climat, la mutuelle se fixe pour objectif principal de réduire de 48,2% ses émissions à effet de serre à horizon 2030. Elle prévoit d’agir sur plusieurs leviers : réduction de l’empreinte carbone de son portefeuille d’investissements, politique d’achats de produits et services par un dialogue avec ses fournisseurs, conception de nouveaux produits et services éco-incitatifs pour ses adhérents et entreprises clientes, etc.
«Fidèle à notre identité mutualiste et entrepreneuriale, nous testons sans cesse de nouvelles solutions et approches pour répondre aux enjeux de nos adhérents et entreprises clientes : urgence climatique, quête de sens dans le travail, équilibre entre la vie personnelle et professionnelle, santé mentale, question du pouvoir d’achat ou encore accès aux soins… La santé est avant tout un défi collectif, social et environnemental, que nous avons l’ambition de relever, en qualité d’Entreprise Mutualiste à Mission et à l’appui de notre nouvelle stratégie climat», souligne Catherine Touvrey, directrice générale d’Harmonie Mutuelle et directrice Assurance Protection Sociale du groupe VYV.
Également adoptée lors de cette AG, la feuille de route IMPACT(S) 26 vise à concrétiser la raison d’être de la mutuelle, adoptée l’année dernière. Elle repose sur 7 défis opérationnels articulés autour de trois grands principes. En tant que «mutuelle responsable», Harmonie devra notamment répondre aux enjeux d’attractivité et de santé au travail, et permettre à ses adhérents d’accéder à des soins de qualité à des tarifs maîtrisés en s’appuyant sur les réseaux de professionnels de santé. Deuxième principe, être une «mutuelle performante», qui accélère son développement à travers une approche couplée santé-prévoyance, en développant de nouveaux partenariats, et en poursuivant l’amélioration de l’expérience client. L’objectif est d’atteindre 92% de taux de satisfaction d’ici 2026 (contre 86,5% en 2021). Enfin, être une «mutuelle humaine», en favorisant notamment «le sens, l’attention et l’autonomie pour ses salariés», en consolidant son ancrage territorial, en généralisant le télétravail, ou encore «en renforçant le partage de la valeur avec les salariés, par le biais d’un nouvel accord d’intéressement».
«Ces différents chantiers opérationnels sont conformes à notre ambition de faire vivre un modèle viable et puissant de mutuelle responsable, qui ajoute l’impératif environnemental à notre mission, de toujours, de favoriser l’accès aux soins. Pour relever collectivement ce défi, il nous revient désormais de mettre en œuvre notre plan stratégique, pensé en cohérence avec celui du Groupe VYV, en restant toujours au plus près des besoins exprimés dans les territoires, par nos adhérents et entreprises clientes», observe Thomas Blanchette, président d’Harmonie Mutuelle et vice-président du Groupe VYV, référent Santé, Prévention et Parcours de Soins. |
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| | Mon Espace Santé, les critères de référencement dans le catalogue publiés | | L’arrêté relatif aux critères applicables au référencement des services et outils numériques dans le catalogue de Mon Espace Santé, a été publié la semaine dernière au Journal Officiel (lien). Pour être référencées, les solutions développées par des éditeurs publics ou privés doivent ainsi respecter les différents éléments définis par le référentiel d’une cinquantaine de pages annexé à l’arrêté. Ces critères recouvrent quatre domaines : l’urbanisation, la sécurité, l’interopérabilité, et l’éthique. Ils portent notamment sur la qualité des contenus proposés et la transparence sur le traitement des données, et sur les engagements en faveur de l’accessibilité des personnes aux outils informatiques ainsi que du développement durable. «Le référentiel définit certains seuils d’exigence, requis pour l’obtention du référencement d’un outil ou service numérique dans Mon Espace Santé, qui sont mentionnés dans l’annexe au présent arrêté, avec la mention "Obligatoire"», précise l’arrêté. D’autres critères (minoritaires) sont quant à eux optionnels.
L’urbanisation concerne notamment l’identification des professionnels et des patients, ou encore la compatibilité de la solution aux services socles DMP et E-prescription. Les conditions à remplir sur le plan éthique portent notamment sur l’accessibilité, «le système doit être développé dans l'intention de n'exclure aucun public (diversité culturelle, handicap, littératie, etc.)», précise le référentiel. Autre condition sine qua none «être intuitif, c’est-à-dire simple d’usage pour tous les publics».
Lancé en début d’année, Mon Espace Santé comprendra à terme quatre briques : le dossier médical partagé (DMP) et une messagerie sécurisée (déjà mis en place), auxquels s’ajouteront «courant 2022» un agenda électronique et le catalogue d’applications. |
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