Nora ANSELL-SALLES

Affichage des articles dont le libellé est Niger. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Niger. Afficher tous les articles

vendredi 10 mai 2024

Jeudi 30 mai à 10 h, l’Assemblée nationale accueille la XIIIe Conférence des Ambassadeurs Africains de Paris

Rendez-vous JEUDI 30 MAI 2024
Accueil dès 09 h 30 - Conférence
de 10 h à 12 h puis
cocktail jusqu’à 13 h
* * *
Jeudi 30 mai à 10 h, l’Assemblée nationale accueille la XIIIe Conférence des Ambassadeurs Africains de Paris : « Comment dérisquer investissements et entreprises dans les pays frontaliers du Sahel en crise ? » Inscriptions ouvertes

Trois pays du Sahel – Mali, Burkina Faso et Niger – ont subi des coups d’État depuis 2020, et l’activisme djihadiste continue d’y sévir, débordant parfois les frontières des pays voisins au sud du Sahel. Comment ceux-ci s’organisent-ils pour contenir la poussée terroriste ? Cette situation obère-t-elle leur attractivité pour les investisseurs internationaux ?
Tel est le sujet de notre XIIIe Conférence des Ambassadeurs Africains de Paris :

« Comment dérisquer investissements et entreprises dans les pays frontaliers du Sahel en crise ? »
Le jeudi 30 mai 2024, en présentiel
à la Salle Colbert de l’Assemblée nationale
126, rue de l’Université - 75007 Paris
Métro : Assemblée nationale

ACCUEIL dès 09 h 30, CONFÉRENCE de 10 h à 12 h,
puis cocktail jusqu’à 13 h - Pensez à vous munir d’une pièce d’identité, indispensable pour accéder à l’Assemblée nationale.

◊ ◊ ◊

> Billets VIP Early Bird : 50 €, disponibles jusqu’au dimanche 19 mai, 24 h 00.
> Billets VIP standard : 70 €, du lundi 20 au jeudi 23 mai à 12 h 00.
> Clôture impérative des inscriptions exigée par l’Assemblée nationale : jeudi 23 mai, 12 h 00.
NB - Tous les billets VIP donnent accès à l’apéritif suivant la conférence.

◊ ◊ ◊


PANÉLISTES ET SPONSORS

> Vous voulez participer au panel d’une Conférence des Ambassadeurs afin de témoigner de votre expertise ? Faites-vous connaître auprès de : alfred.mignot@africapresse.paris

> Vous voulez sponsoriser une ou plusieurs Conférences des Ambassadeurs afin de consolider votre notoriété en l’élargissant à nos 62 000 contacts CSP+ pro, qualifiés pour leur implication d’affaires Afrique-France ? Faites-vous connaître auprès de : nathanael.ramos@africapresse.paris

◊ ◊ ◊

ACCRÉDITATIONS POUR LES JOURNALISTES
Adressez votre demande en joignant une copie de votre carte de presse à : contact@africapresse.paris

◊ ◊ ◊

UN PANEL PRESTIGIEUX en cours de finalisation
avec ambassadeurs et experts, et déjà la participation confirmée de :

- Son Excellence Madame Corinne AMORI BRUNET, Ambassadeur du Bénin ;

M. le Député Bruno FUCHS, Délégué général de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie ;

- M. Emmanuel DUPUY, Président de l’IPSE (Institut de Prospective et sécurité en Europe) ;

- M. Ioan PLESCA, PDG de Prætorian Trajan, entreprise de sécurisation des sites de production et des personnels, notamment active au Burkina Faso ;

- M. Alfred MIGNOT, modérateur, Président-fondateur de AfricaPresse.Paris (APP) ; Éditeur des Conférences mensuelles des Ambassadeurs Africains à Paris (CMAAP) ; Président du Club Afrique de la Presse parisienne (CAPP).

> Notre public : Diplomates, entrepreneurs, cadres dirigeants, avocats d’affaires, consultants, responsables de CCI, hauts fonctionnaires, journalistes… impliqués dans une relation professionnelle avec l’Afrique.

◊ ◊ ◊
Retrouvez ici tous nos Replays et articles sur les précédentes Conférences des Ambassadeurs Africains de Paris

◊ ◊ ◊
 

L’actualité économique africaine à Paris


lundi 25 décembre 2023

🟥 EXCUSIF: LA VÉRITÉ SUR LES ÉLECTIONS EN CÔTE D’IVOIRE...


On observe une grande tolérance, et souvent une grande 
méconnaissance, de la part des observateurs étrangers quant à la validité des « élections » en Afrique subsaharienne, particulièrement en Côte d'Ivoire. 
C'est pourtant l'étude minutieuse de ces processus qui détermine la nature des régimes et devrait fonder les alliances à établir pour assurer à terme la 
démocratie et non son contraire..
 🎬 VidéoTiktok


La Côte d'Ivoire est un cas bien particulier : on y dénombre environ 23% 
d’étrangers, ce qui parfois ne favorise pas une démocratie apaisée. Leur coexistence avec les Ivoiriens, résiliente dans la quotidienneté, découle historiquement de la volonté de Félix Houphouët-Boigny, le « père fondateur », de faire des différentes communautés présentes sur le sol ivoirien une « poussière d’ethnies » parfaitement maillée.

Cependant, en réponse aux « Chartes du Nord », documents propagandistes et apocryphes attribués à certains intellectuels issus du nord 
en 1989 et 1991, puis réactualisés en 2002 (et qui ne sont pas sans rappeler la « charte Hutu »), la politique de 
« l'ivoirité » du PDCI-RDA, appuyant dès 1994 une vision suprématiste du pouvoir en faveur d’un sud animiste et chrétien, a fragilisé cette harmonie. Après la guerre civile internationalisée 
de 2010-2011, suivie d’une politique de réconciliation indécise, l’approche dite du 
« rattrapage ethnique » d’Alassane Ouattara, l’actuel président, a 
utilisé le même type de ressorts identitaires en faveur cette fois des 
populations musulmanes issues du Nord. Celui-ci n’a cependant, jamais de 
façon explicite, inscrit ce lexème comme fondement d’une 
« idéologie politique ». 

Sur le plan économique, la monnaie du pays est le Franc CFA. Là s’arrête la ressemblances avec les ex-colonies francophones. Car le pays, premier exportateur mondial de cacao et de noix de cajou, enregistre une 
croissance moyenne du PIB réel de 8,2 % sur la période 2012-2019. En 2022, malgré des tourbillons militaro-politiques tant mondiaux que sous-régionaux, cette croissance s’est maintenue à 6,7 %, avec 5.2% de taux d’inflation.

L’ambiance qui environne la dynamique économie libérale ivoirienne 
dégage cependant un venteux parfum de corruption : souventes fois en effet demeurent impunis des 
« spécialistes en intermédiation » ou d’indélicats agents étatiques. Et si d’importantes réformes ont vu le jour (réduction des délais de paiement des créances de l’État, création d’une Plateforme 
nationale du Système de Détection et de Prévention des Actes de Corruption 
et Infractions assimilées, le SPACIA.CI, création d’un Tribunal du 
commerce, d’un ministère de la Promotion de la Bonne Gouvernance et de 
la Lutte contre
la Corruption…), force est de constater une certaine inefficacité de ces structures. 

Inscrites dans un pseudo conformisme aux dispositions internationales, 
elles n’aboutissent trop souvent qu’à prolonger la corruption dans un dédale de procédures administratives additionnelles. La pensée du « père fondateur » selon laquelle « On ne regarde pas dans la bouche de celui qui 
grille les arachides » a ainsi conservé toute sa vigueur dans les habitus du pays, 38e pays le plus corrompu d'Afrique en 2022, selon l’Indice de 
Perception de la Corruption (IPC) de Transparency International. Et 159° 
selon son Indice de Développement Humain (IDH). 

Comme nous le confirmait un ministre en exercice : 
« La démocratie serait un luxe pour l’Afrique. » Et la corruption, au contraire, son élément de stabilité? Sur le plan politique justement, aucun incident de forte intensité ne s’est plus produit depuis une décennie, les scories de la guerre civile étant 
suffisamment catalyseurs. Sauf en 2020, où briguant un troisième mandat 
présidentiel très discutable, Alassane Ouattara, répondant aux violentes manifestations, conduit une répression occasionnant un peu plus d’une cinquantaine de morts civils. Il est important de souligner que la tragédie en question n’est pas mentionnée dans le Rapport annuel 2021 des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire. 

Le Gouvernement ivoirien a quelques difficultés avec les libertés civiles. En témoignent les dernières élections locales et nationales 
organisées en septembre 2023 : l’opulente « vague orange » constatée, 
trahit, pour l’observateur « d’en bas », une problématique de légitimité. 

Dans une véritable démocratie, il est pratiquement impossible qu'un seul parti politique remporte près de 90% des voix à chaque élection. Un tel scénario indiquerait généralement un manque de pluralisme politique, ce qui est contraire aux principes démocratiques de libre choix et de concurrence 
équitable. Cependant, il existe des exceptions notables, comme en Corée du Nord, où un seul parti domine largement le paysage politique. Néanmoins,
la situation en Corée du Nord est généralement considérée comme une 
anomalie plutôt que comme la norme dans le monde entier.

Même en Finlande, où vivent les « personnes les plus heureuses du 
monde », on ne peut observer dans une démocratie libérale de tels plébiscites. Ce recul démocratique est assumé et non condamné par la 
« communauté internationale », comme l’étaient en leur temps les partis uniques. 

Dans un même mouvement, on peut dire qu'il existe unecontinuité 
structurée dans la défense d'un parti unique au nom de la lutte contre le communisme et l'acceptation d'une absence de démocratie en raison d'une recherche de stabilité. En effet, dans les deux cas, les libertés sont bafouées, le fruit de la croissance est inégalement réparti, la corruption est une 
institution de la gouvernance et l'exploitation ignominieuse des êtres 
humains se poursuit. Cette situation entraîne une diminution constante des libertés et une augmentation du risque de violences. Ainsi, malgré les différences apparentes, ces deux situations partagent une structure commune basée sur la restriction des libertés individuelles et la perpétuation de l'inégalité.

La démocratie est fondée sur le pluralisme politique et la liberté de 
choix, qui sont tous deux compromis dans un système à parti unique. On a ainsi simplement remplacé depuis 1990 le Parti unique par un quasi parti unique aujourd’hui en Côte d’Ivoire. De plus, bien que la stabilité puisse être une préoccupation légitime, il est important de noter que la stabilité obtenue 
au détriment des libertés fondamentales peut conduire à des tensions sociales et politiques. Ainsi, il y a un paradoxe à soutenir un régime autocratique au nom de la stabilité et des libertés, paradoxe qui souligne la complexité et les défis inhérents à la gouvernance politique.

Si on comprend qu’un tel soutien décidé au ommet d’États commerçants provient du statut de stabilité conféré au pays dans la sous-région, le classement des pays africains les plus démocratiques établi par Economist Intelligence Unit (EIU) qui positionne la Côte d’Ivoire comme 
« régime hybride », à mi-chemin entre une démocratie « imparfaite » et un régime autoritaire, doit aussi attirer l’attention. Comme cela aurait dû être le cas pour les situations du Mali, du Burkina-Faso, de la Guinée et du Niger. 

L’indépendance de la justice en Côte d’Ivoire est d’ailleurs un sujet 
d’intérêt. L’indépendance du pouvoir judiciaires dans les affaires pénales ordinaires et les affaires civiles est assurée par la Constitution ivoirienne, 
mais les magistrats ont-ils réellement le moyen d’éviter la séduction 
perverse de l’argent et le diktat de l’exécutif ? On se rappellera comment le
Conseil Constitutionnel, assimilant une modification constitutionnelle 
survenue en 2016 à la création d’une nouvelle Loi fondamentale, permettait à Alassane Ouattara de demander un troisième mandat en 2021, après deux mandats consécutifs. Et un quatrième mandat en 2025, tout comme 
l’indéboulonnable Poutine ? Le Président sortant remportera au premier tour ce « premier mandat de la Troisième République », avec 95 % des voix...

De manière plus générale, la progression sociale verticale des cadres de justice s’accommode trop souvent de tensions propres à un système 
judiciaire qui ne soutient plus l’inamovibilité du magistrat du siège, accentue la tutelle exercée par la chancellerie sur le Procureur Général et le Procureur de la République et engendre une division de la classe politique sur la perception de son intégrité.

La CEI, Commission Electorale 
« Indépendante », organe des élections, présente également un inventaire peu élogieux de ses activités. 

En septembre 2023, le calendrier politique de l’exécutif ivoirien l’a 
amené à coupler élections locales et élections sénatoriales nationales. Afin 
de renforcer sa main mise sur le Sénat, cet exécutif va user de deux leviers : 
la dissolution du Gouvernement juste avant l’élection sénatoriale, puis la 
nomination de Madame Kandia Camara, Député, Maire et tout juste ex-
Ministre, comme sénateur – un tiers des Sénateurs étant nommé par le Président de la République -, enfin l’élection de cette dernière comme 
présidente du Sénat. 

La question soulevée est celle-ci : la CEI pouvait-elle organiser les élections sénatoriales en ce moment ? En principe non. Ces élections 
sénatoriales se sont en effet tenues à cette date uniquement du fait du prince, alors même que les conseillers municipaux et régionaux nouvellement élus 
(et chargés en principe d’élire les candidats aux sénatoriales) n’avaient point encore effectué leur entrée en fonction. Quelle aura alors été la légitimité de ces grands électeurs, et partant, de celle des membres élus du Sénat ?

Une nouvelle question émerge : Mme le Député Kandia Camara 
pouvait-elle être nommée Sénateur ? En théorie la réponse est négative. En 
effet, celle-ci détient un mandat de député, suspendu en raison de 
l’incompatibilité avec sa fonction de membre du gouvernement. Elle est 
aujourd’hui nommée Sénateur, une autre fonction incompatible avec son poste de Député, une personne ne pouvant en même temps siéger dans les deux Chambres. Institution bruyamment silencieuse, la CEI a vu Mme Kandia détenir désormais deux mandats parlementaires, exerçant par elle-même celui de Présidente du Sénat, et via son suppléant, celui de Député. Il 
aurait fallu à cette dernière formellement démissionner au préalable de son 
poste de Député. Ainsi, en 1980, Monsieur Philippe Grégoire Yacé 
démissionnait de l’Assemblée nationale, avant d’être nommé Président du Conseil Economique et Social (CES) par Félix Houphouët Boigny. Mme 
Kandia, par sa position, attire donc le regard sur une double violation de la constitution : d’abord un exercice incompatible de deux mandats 
parlementaires. Et de surcroit la continuation par un tiers d’un mandat de député éteint, puisque l’arrivée au Sénat équivaut de fait à une démission de 
l’Assemblée nationale. 

L’exécutif dispose de moyens opérationnels considérables dans ce 
système où le pouvoir est concentré. De fait, malgré des irrégularités 
persistantes et décriées de toutes parts, la CEI a entériné les résultats des élections municipales du 2 septembre 2023 remportées par le RHDP, parti au pouvoir. 

En Côte d'Ivoire, une élection libre, démocratique, inclusive et pacifique se caractérise en résumé par les éléments suivants : des obstacles au vote, des actes de violence et de fraude, l'incapacité pour les candidats ou leurs 
représentants d'accéder à certains centres ou bureaux de vote, des attaques perpétrées par des voyous, l'expulsion d'électeurs des centres de vote, des intimidations, l'enrôlement et le vote de demandeurs non-inscrits, la falsification des listes électorales, l'absence d'affichage des listes électorales, le déplacement d'électeurs, la destruction de procès-verbaux, le non-respect 
des heures d'ouverture et de fermeture des bureaux de vote, et la compilation des résultats en l'absence des représentants de l'opposition.

S’il existe plusieurs techniques qui peuvent être utilisées pour truquer une élection, la plupart figurent dans cette nomenclature, ce qui permet d’interroger la légitimité du processus démocratique ivoirien. 

La majorité des conflits politiques en Afrique débutent comme 
affrontements post-électoraux avant de devenir tribaux/religieux (le 25 août 
2020 par exemple, des manifestations ont dégénéré en violences 
interethniques, pendant trois jours, faisant six morts, une centaine de blessés et 1.500 déplacés, au cours des manifestations contre le troisième mandat 
d’Alassane Ouattara). On est donc surpris par la difficulté à appréhender la notion d’État démocratique chez maints dirigeants africains.

Il y a, en Occident, ceux qui prétendent que la démocratie serait un luxe en Afrique et que l’on devrait se contenter de dictateurs corrompus sous contrôle. Contre ceux-là je prétends que le temps passé en débats 
démocratiques est davantage prometteur que celui dédié à la reconstruction après-coup de pays déchirés par des guerres atroces.

Et je rappelle la fragilité de leur approche. Les exaltations flatteuses de 
populations en faveur de certains putschistes et les énoncés subits de 
ressentiments à l’encontre de partenaires traditionnels de l’Afrique, 
démontrent le risque de fragmentation rapide de ces pays en cas de crise 
institutionnelle inattendue.

Pourquoi donc ne pas voir la démocratie comme une qualité ? Pourquoi ne pas recommander une approche innovante ? On pourrait commencer, 
simplement, par favoriser le développement d’une réelle société civile, à la 
manière du Sénégal, par renforcer l’État de droit, confondre les trafiquants 
de drogue et combattre l’enrichissement illégal, la mauvaise gouvernance et le déni de liberté. La démocratie nous paraît être une des conditions 
atmosphériques objectives pour la continuité des pays africains et leur 
intégration au monde moderne. 

Propos recueillis par Nora Ansell-Salles  auprès de  Michel Gbagbo

🔎ZOOM SUR
Michel GBAGBO

Michel GBAGBO, Maitre de Conférences en Psychopathologie, Université FHB de Côte d’Ivoire, Député à 
l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire (PPA-CI)

vendredi 4 août 2023

C'est à lire 📚 "Mali-Sahel: notre Afghanistan à nous ?" de Seidik Abba

#VendrediLecture📖

"Mali-Sahel: notre Afghanistan à nous ?"


Résumé
Pour la première fois, un livre décrypte une histoire qui a commencé dans l'enthousiasme pour s'achever dans un fiasco. Quand François Hollande engage l'armée française au Mali, en 2013, pour lutter contre le terrorisme, la décision fait l'unanimité de Paris à Bamako en passant par Bruxelles ou Washington. Près de neuf ans après, nous assistons à un retrait piteux : manifestations antifrançaises : ambassadeur français-expulsé sans ménagement le 31 janvier 2022...
Au coeur de cet échec : l'incapacité d'avoir anéanti le terrorisme qui s'est développé de manière exponentielle, y compris dans les paye voisins, l'aveuglement politique, le soutien à des pouvoirs corrompus... Journaliste nigérien, Seidik Abba dresse un tableau sans concession mais riche en informations sur toutes les erreurs qui ont conduit à cette impasse.



Suivre Seidik Abba  sur Twitter @abbaseidik



🔎Zoom sur l'auteur
Analyste reconnu de l'actualité africaine sur plusieurs médias (France 24, TV 5 Monde, RFI, Africa N° 1), Seidik Abba a été rédacteur en chef central de l'hebdomadaire panafricain Jeune-Afrique, chef du bureau parisien de l'agence Panapress et Chroniqueur au Monde Afrique. 

Auteur
Pour comprendre Boko Haram, Nouvelle édition revue et augmentée
Pour comprendre Boko Haram, Nouvelle édition revue et augmentée
Seidik Abba, Abdoulkader Abba
L'Harmattan
 14,50
 
Rébellion touarègue au Niger, Qui a tué le rebelle Mano Dayak ?
Rébellion touarègue au Niger, Qui a tué le rebelle Mano Dayak ?
Seidik Abba
L'Harmattan
 12,00
 
Pour comprendre Boko Haram
Pour comprendre Boko Haram
Seidik Abba, Abdoulkader Abba
L'Harmattan
 
Voyage au coeur de Boko Haram, Enquête sur le djihad en Afrique subsaharienne
Voyage au coeur de Boko Haram, Enquête sur le djihad en Afrique subsaharienne
Seidik Abba
L'Harmattan
 13,00
 
Entretiens avec Boubakar Ba, Un Nigérien au destin exceptionnel - Nouvelle édition revue et augmentée
Entretiens avec Boubakar Ba, Un Nigérien au destin exceptionnel - Nouvelle édition revue et augmentée
Seidik Abba
L'Harmattan
 15,50
 
Entretiens avec Boubakar Ba, Un Nigérien au destin exceptionnel
Entretiens avec Boubakar Ba, Un Nigérien au destin exceptionnel
Seidik Abba
L'Harmattan
 
Niger : la junte militaire et ses dix affaires secrètes (2010-2011), 2010-2011
Niger : la junte militaire et ses dix affaires secrètes (2010-2011), 2010-2011
Seidik Abba
L'Harmattan
 13,50
 
La presse au Niger, Etat des lieux et perspectives
La presse au Niger, Etat des lieux et perspectives
Seidik Abba
L'Harmattan
 15,00
Voir tout (9)

lundi 20 février 2023

Le 2ème Tournoi douanier de football SAID BELQOLA se tiendra à Genève du 6 au 8 septembre 2023


Bonjour
Le 2ème Tournoi douanier de football SAID BELQOLA qui se tiendra à Genève du 6 au 8 septembre 2023 a reçu les inscriptions suivantes :
Tournoi féminin, 5 équipes sont inscrites:
Suisse, RDC,  Cameroun, Mali et Côte d'Ivoire. 
Sauf désistement d'une équipe,  le tournoi féminin est complet. 
Tournoi masculin, 10 équipes sont inscrites :
RDC,  Bénin, RCA,  Cameroun,  Burkina Faso,  Suisse,  Tunisie,  Mali et Côte d'Ivoire, Niger.
Il reste 2 équipes à inscrire au maximum. 
Vous pouvez devenir sponsor de cette compétition douanière en écrivant à aidf@sfr.fr 
Bien cordialement 
Luc Doumont 
Président AIDF

vendredi 3 juin 2016

Atelier sur l’articulation entre mutuelles et Couverture Maladie Universelle à Abidjan du 25 au 27 mai 2016

Voir la version en ligne


 

 
etienne_caniard-300x300  

Etienne Caniard

Etienne Caniard est né le 24 juillet 1952 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de- Seine). Président de la Mutualité Française (FNMF) depuis le 14 décembre 2010, il a parrainé la naissance de la mutualité Ivoirienne le 2 février 2016 à Abidjan. ...  Lire plus

 
DSC_0951  

Atelier sur l’articulation entre mutuelles et Couverture Maladie Universelle à Abidjan du 25 au 27 mai 2016

Du 25 au 27 mai 2016, s’est tenu à Abidjan un atelier de réflexion sur « l’articulation des mutuelles sociales avec les stratégies de mise en œuvre de la Couverture maladie universelle » ...  Lire plus

 
logo-uemoa  

Ateliers sur l’articulation entre mutuelles et Couverture Maladie Universelle au Niger, au Burkina Faso et au Mali

Les ateliers sur l’articulation des mutuelles sociales avec la CMU dans les Etats de l’UEMOA sont des ateliers initiés et financièrement soutenus par la Commission de l’UEMOA, dans le cadre du PACRM et de son Plan de travail 2016 ...  Lire plus

 
sante1  

Couverture maladie «Santé Eco» la formule des artisans

Le Pass vous propose un article du Journaliste ivoirien Jean Baptiste KOUDOU, qui a suivi les artisans de la commune de Youpougon, dans leur démarche pour se doter d’une couverture santé ...  Lire plus

 
DSC_0040B  

Fusion de trois mutuelles pour donner naissance à la mutuelle unique des retraités et des travailleurs du privé de Côte d’Ivoire

C’est en Décembre 2014, que les responsables de trois mutuelles professionnelles du secteur privé avaient décidé de conjuguer leurs efforts par la fusion de leurs portefeuilles santé au sein d’une seule mutuelle ...  Lire plus

 
drapeau-du-cameroun-16  

Cameroun : Vers la création d’une faîtière nationale des mutuelles

Les mutuelles du Cameroun auront bientôt leur faitière. C’est la volonté exprimée d’environ 13 mutuelles qui se sont réunies pour mettre en place le Réseau National des Mutuelles Sociales du Cameroun (RENAMUSCAM) ...  Lire plus

 
bon  

Cameroun : « Promotion des coopératives de santé en Afrique, une stratégie pour l’atteinte du troisième objectif de l’agenda du développement durable» du 30 au 31 mai 2016

Du 30 au 31 mai, Yaoundé (Cameroun) va accueillir une rencontre organisée par la Conférence Panafricaine Coopérative (CPC) avec ses partenaires Canadien (Sommet international des Coopératives) et Suisse (Geneva Heath Forum) ...  Lire plus

 
 
 

Assemblée Générale de l’AIM le 1 er juin 2016 à la Haye (Pays-Bas)

Le 1er Juin 2016 se tiendra à la Haye (Pays-Bas), l’Assemblée générale de l’Association Internationale de la Mutualité (AIM). Cette rencontre sera l’occasion, notamment pour les acteurs de la région Afrique et Moyen-Orient de l’AIM, d’échanger sur les défis que ces continents ont déjà relevés et qui restent encore à franchir. Ces assises se tiendront à l’Hôtel Marriott (Johan de Wittlaan 30 – La Haye – Pays-Bas)

 
Niger  

Zoom sur l’agence de régulation de la mutualité sociale du Niger (2ème agence de la Zone UEMOA)

L’article 23 du règlement communautaire de l’UEMOA sur les mutuelles sociales prévoit la création d’un organe administratif de la mutualité sociale chargé de la régulation et du contrôle des mutuelles sociales, en plus de délivrer les agréments, dans chaque Etat membre de la zone ...Lire plus

Axa  

Axa « en 2015 le chiffre d’affaire des activités d’AXA en Afrique s’est élevé à 676 millions d’Euro »

C’est un signal fort pour le marché de l’assurance. Pour l’année 2015, AXA a élevé son chiffre d’affaire en Afrique à plus de 600 millions d’euro ... Lire plus

XVM15e35cd2-9dd5-11e5-8a23-82623267be8c (1)  

Interview du Directeur d’Expertise France

Le Pass, programme géré par expertise France, vous propose de revenir sur l’interview du Directeur Général d’Expertise France, Sebastien Mosneron-Dupin à l’occasion de son déplacement en Afrique ... Lire plus

DSC_0013C  

Burkina Faso : A la rencontre de la Mutuelle des agents de la chambre de Commerce et d’Industrie

De passage à Abidjan (du 15 au 20 Mai 2016) pour des sessions de formation et de partage d’expérience, des membres de l’équipe dirigeante de la mutuelle des travailleurs de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso (MT/CCI-BF) ont rencontré le programme PASS ... Lire plus
 
 

  • 30 mai – 11 juin 2016, Genève (Suisse)
    105ème conférence de l’Organisation Internationale du Travail (OIT)
  • 01 Juin 2016, la Haye (Pays-Bas)
    Assemblée générale de l’Association Internationale de la Mutualité (AIM)
  • 11 - 13 Octobre 2016, Quebec (Canada)
    3e Sommet international des coopératives
  • 14 – 18 Novembre 2016, Panama
    Forum mondial de la Sécurité Sociale par l’Association Internationale de la Sécurité Sociale
    (AISS)

 
 
PASS est le programme d’appui aux stratégies mutualistes de santé. Il accompagne les acteurs mutualistes des pays de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine. L’objectif ? Renforcer le mouvement mutualiste dans la région afin qu’il prenne une place prépondérante dans les développements actuels des socles de protection sociale. Véritable assistance à maîtrise d’ouvrage, PASS permet l’établissement de partenariats techniques, économiques et financiers entre acteurs mutualistes africains et français. Il participe également à la mise en place du premier bureau de liaison de l’Union Africaine de la Mutualité.

Ce programme est initié, financé et conduit par : Fnmf, Mgen, Mgefi, Mnt, Matmut, Casden, Harmonie, Egamo, Ofi. Il est soutenu au plan international par l’AISS, l’AIM et l’ICMIF, et au plan français par la MSA.
Pour plus d’informations :
www.pass-mut.org

Immeuble « Les Arcades »
Avenue Franchet d’Esperey, le Plateau

01 BP 4080 Abidjan 01 - Abidjan – Côte d’Ivoire

Fixe : 00 225 20 25 74 96

Mail : mutualite.pass@gmail.com
 




 

« Accédez directement aux rubriques de notre site internet »
 

Accueil Présentation Activités Actualités Médiathèque Partenaires Contact

lundi 12 octobre 2015

BENIN : Avis de recherche



 TRÈS URGENT
Jean-Philippe Huchet Directeur du PASS souhaite interviewer une autorité béninoise exerçant des responsabilités dans le secteur des mutuelles. 

Jean-Philippe HUCHET actuellement en mission en Côte d'Ivoire contact mail : jph.pass@gmail.com

Je serais moi-même au Bénin du 15 novembre au 8 décembre prochains. Joignable par mail : nansellsalles@mgefi.fr
Merci d'avance de relayer cette demande  auprès des  responsables béninois susceptibles d'apporter une suite favorable à cette demande.

Jean-Philippe HUCHET et moi-même restons à votre disposition pour tout complément d'information.




 PRÉSENTATION DU PASS
 

Le PASS (Programme d’Appui aux Stratégies mutualistes de Santé) est une assistance à maîtrise d’ouvrage qui intervient dans les 08 pays de la zone UEMOA qui sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal, et le Togo. Voulu par les organisations mutualistes internationales, conçu et financé par les mutuelles françaises le PASS travaille à :
}  La création et le développement de mutuelles,
}  La structuration du mouvement mutualiste dans chaque pays et au niveau sous-régional,
}  Les actions de plaidoyer, de sensibilisation et de communication,
}  Le développement d’outils de gestion de prestations et d’outils de gestion d’offres de santé mutualistes.


Après une phase de préfiguration de 4 mois allant de Septembre à Décembre 2014, le PASS a officiellement lancé ses activités le 1er janvier 2015, depuis la Côte d’Ivoire où le programme a installé son siège. 

Le programme inscrit prioritairement son action dans le cadre du Bureau régional de l’Union Africaine de la Mutualité en Afrique de l’Ouest (UAM-AFRO) créé le 16 décembre 2014. Plus concrètement, parmi les nombreuses activités déjà engagée, on peut noter :
}  La participation au Comité Consultatif de la Mutualité Sociale (CCMS) de l’UEMOA comme invité permanent.

}  L’appui au fonctionnement du bureau UAM-AFRO,
}  La participation aux travaux de rapprochement entre mutuelles,
}  La participation aux travaux concernant l’adaptation des mutuelles aux Couvertures Santé Universelles (pour une douzaine de mutuelles environ),
}  L’appui à la création et au fonctionnement de faîtières sous régionales avec l’UAM AFRO,
}  L’appui à la création de la première faîtière mutualiste en Côte d’Ivoire,
}  L’organisation de formation sur la protection sociale (journalistes, enseignants,…),
}  L’organisation de visites de responsables mutualistes français visant à créer des collaborations avec leurs homologues de la sous-région,
}  Participation aux travaux de mise en place de structures dédiées à la gestion de centres de santé mutualiste,

Le PASS s’inscrit dans la durée avec une viabilité:

}  Institutionnelle d’une part : le programme sera pris en main progressivement par les acteurs mutualistes de la sous-région. A terme, le PASS vise à se transformer en une plateforme technique, autofinancée, qui pourra être intégrée à l’UAM.

}  Politique d’autre part : il veillera à l’articulation de ses activités avec les dynamiques nationales et régionales de développement de la protection sociale.

Le programme PASS, c’est une équipe de 4 quatre personnes dirigée par Jean-Philippe HUCHET, qui a notamment occupé les fonctions de Secrétaire Général de la Mutualité française (FNMF) et de Président de l’Association Internationale de la Mutualité (AIM).

Lien vers le N° d'octobre 2015 de la Newsletter PASS :http://pressentinelle2.blogspot.fr/2015/10/issa-sissouma-directeur-general-de.html


Nora ANSELL-SALLES
Responsable des Relations publiques  de la MGEFI
nansellsalles@mgefi.fr/ 06 70 74 15 42  

LISTE DES PARTENAIRES DU PROGRAMME PASS