sous la présidence de Jean Pierre Jouyet. Ils sont tous les deux issus de la célèbre promotion
Voltaire. Y-a-t-il eu favoritisme ?
Reportez-vous à l'ouvrage Le Roman de la Promotion Voltaire écrit par Martin Leprince sorti il y a une dizaine de jours aux Éditions Jacob-Duvernet. En s’appuyant sur les témoignages d’une centaine de voltairiens et d’une dizaine d’autres témoins de l’époque, le journaliste retrace l’aventure collective et les destins croisés de ceux qui composent la plus célèbre promotion de toute l’histoire de l’ENA.
«
Parmi les énarques, vous aviez des gens brillants et très cultivés, des gens
brillants avec
une
culture médiocre, des gens cultivés mais pas très brillants, et des gens qui n’étaient
ni
brillants
ni cultivés. »
Un voltairien
Si la prestigieuse
École nationale d’administration a accueilli depuis sa création son lot de
futurs dirigeants
politiques, aucune promotion de l’ENA n’a atteint une renommée équivalente
à celle des
voltairiens.
François Hollande,
Ségolène Royal, Dominique de Villepin, Renaud Donnedieu de Vabres,
Michel Sapin,
Frédérique Bredin, ou encore Henri de Castries et Jean-Pierre Jouyet composent
notamment cette
promo qui s’est retrouvée dans les locaux de la rue de l’Université
entre 1978 et
1980. Leur jeunesse, comme celle de leurs camarades, fut marquée par une
concurrence
exacerbée pour obtenir les grands corps de l’État, par un engagement politique
principalement
marqué à gauche ou par une contestation du fonctionnement de l’école.
La promotion
Voltaire est issue d’une génération qui était adolescente en mai 68 et qui a
été
diplômée à l’aube
de l’alternance socialiste de 1981. Elle était composée de gamins trop
sérieux qui se
sont hissés au sommet de l’État ou du CAC 40, qui ont hanté les cabinets
ministériels ou
qui sont restés fidèles au service de la République. Depuis plusieurs années,
et plus encore
depuis l’élection de François Hollande en mai dernier, cette promotion fait
l’objet de
multiples articles de presse et engendre tous les fantasmes. Mais
leur véritable
histoire
n’avait jamais été racontée.
En s’appuyant sur
les témoignages d’une centaine de voltairiens et d’une dizaine d’autres
témoins de l’époque,
le journaliste Martin Leprince retrace l’aventure collective et les destins
croisés de ceux
qui composent la plus célèbre
promotion de toute
l’histoire de l’ENA.
EXTRAIT
“ Dominique de
Villepin n’est pas non plus très porté sur
la convivialité. «
Galouzeau », comme la plupart l’appellent, arrive juste avant le début des
cours et repart
aussitôt après. Le jeune homme n’est pas du genre à s’attarder dans
les couloirs pour discuter.”
NDLR / MGEFI et ENA
A lire : un dossier sur, les énarques dans le monde de l'Assurance
, à sortir dans le N° Avril 2013 de « La Tribune de l’Assurance »sous la signature de
Vincent Buissière.
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