Une satisfaction globale des progrès réalisés dans la
lutte contre le cancer mais des attentes très fortes en termes d’accessibilité
aux nouveaux traitements
Quelles avancées dans la recherche contre le cancer ont été fructueuses ces vingt dernières années ? Combien coûte le développement d’un produit innovant en oncologie ? Quel est le délai requis pour sa commercialisation ? Une vaste enquête d’opinion appelée PACE1 (Patient Access and Cancer Care Excellence) a été menée dans 6 pays – Allemagne, Italie, Royaume-Uni, Japon, Etats-Unis et France – par les laboratoires Lilly avec GfK1 pour déterminer le niveau de connaissances de la population générale, des patients et du personnel soignant sur les traitements et les soins en cancérologie, sur le système de santé de leur pays et l’implication des malades.
Quelles avancées dans la recherche contre le cancer ont été fructueuses ces vingt dernières années ? Combien coûte le développement d’un produit innovant en oncologie ? Quel est le délai requis pour sa commercialisation ? Une vaste enquête d’opinion appelée PACE1 (Patient Access and Cancer Care Excellence) a été menée dans 6 pays – Allemagne, Italie, Royaume-Uni, Japon, Etats-Unis et France – par les laboratoires Lilly avec GfK1 pour déterminer le niveau de connaissances de la population générale, des patients et du personnel soignant sur les traitements et les soins en cancérologie, sur le système de santé de leur pays et l’implication des malades.
En France,
les principaux résultats de l’enquête révèlent que 59% de la population sont
satisfaits des avancées effectuées ces vingt dernières années dans la lutte
contre le cancer¹. En revanche, 60% regrettent la lenteur de la mise à
disposition des molécules innovantes aux patients¹. Deux perceptions partagées
par l’ensemble des personnes auditées dans le monde.
Le cancer
est à l’origine de 7,6 millions de morts en 2008, soit environ13% de la
mortalité mondiale2. En France, le nombre de décès par cancer est
estimé en 2011 à 147 5003.
Une
bonne connaissance générale en oncologie mais des idées reçues persistantes
Les résultats
de l’enquête PACE soulignent la bonne compréhension en oncologie de la
population générale. A l’image des 5 autres pays interrogés, près d’1 Français
sur 2 (48%)¹ considère que l’annonce du diagnostic n’est plus synonyme de mort
assurée (contre 65% des Américains)¹. Cet optimisme relatif est partagé par les
patients (67%)¹ et les personnels soignants (56%)¹.
34% des
Français estiment également que le taux de mortalité par cancer a diminué¹. En
effet, le taux de décès attribué au cancer a baissé de 22 % chez l'homme et de
14 % chez la femme, en vingt ans, en France¹.
Cependant,
certains clichés persistent chez les Français interrogés :
® 46% pensent que le cancer est une seule et même pathologie¹ sévissant dans toutes les parties du corps. Les chercheurs ont pourtant recensé plus de 200 types de cancers d’origines différentes (environnementales, génétiques ou biologiques)¹
® 70% estiment que la Recherche est menée par le secteur public¹ tandis que 58% voient les laboratoires comme un acteur majeur de la Recherche en France¹.
® 46% pensent que le cancer est une seule et même pathologie¹ sévissant dans toutes les parties du corps. Les chercheurs ont pourtant recensé plus de 200 types de cancers d’origines différentes (environnementales, génétiques ou biologiques)¹
® 70% estiment que la Recherche est menée par le secteur public¹ tandis que 58% voient les laboratoires comme un acteur majeur de la Recherche en France¹.
« Le
niveau de connaissance est relativement faible car on est en face d’un paradoxe.
On a une maladie qui tue près de 150 000 personnes par an en France, et nos
concitoyens veulent à la fois qu’on les guérisse mais ne veulent pas trop en
savoir et surtout ne pas savoir s’ils ont eux-mêmes une conduite à risque »
explique le Professeur Philippe Rougier, ex-Chef de service Oncologie
Digestive à Hôpital Européen Georges Pompidou. « Le niveau de connaissance
varie en fonction des niveaux socio-économiques, des expériences personnelles
et des âges : il augmente brutalement quand l’individu ou un de ses proches est
atteint d’un cancer » affirme-t-il.
« Au-delà
de l’envie du malade d’en savoir plus ou non et de son niveau socioculturel, le
niveau de connaissance sur la maladie dépend aussi de la qualité de l’information
disponible » ajoute Bernard Delcour,
Président de l’Association Française des Malades du Myélome Multiple (AF3M).
60% des Français pointent du doigt le délai d’attente trop
long pour l’accessibilité des patients aux molécules innovantes¹
59% de la population estiment
que les progrès en oncologie ont été remarquables ces vingt dernières années¹ ;
la moitié des Français interrogés se dit d’ailleurs satisfaite du
financement de la lutte contre le cancer¹. Un point de vue que ne partagent
pas les 74% des patients¹ et 81 % des personnels soignants¹ qui attendent
davantage de financement. Ce manque d’investissement est aussi dénoncé par une
bonne majorité de la population des cinq autres pays participant à l’enquête
PACE¹.
Autre point important soulevé
par 60% de la population française¹ : le temps d’attente beaucoup trop long des
patients pour accéder aux produits innovants. En effet, les patients sont
86% à se plaindre de ce délai¹ contre 65% des personnels soignants¹. Pour
la recherche et le développement de nouveaux produits innovants, 77% des Français
attendent plus de coopérations au niveau international¹. Et 3 personnes sur
4 souhaitent une meilleure collaboration entre les différents acteurs de la
lutte contre le cancer¹, à savoir les pouvoirs publics, les ONG, les
institutions académiques et les entreprises du médicament, afin d’accélérer les
progrès en oncologie.
« Avant d’être
autorisées sur le marché français, toutes les molécules innovantes sont souvent
autorisées bien avant aux Etats-Unis. En France, le volet réglementaire a pris
le dessus. On cherche avant tout à se couvrir des risques d’image, financiers
et sanitaires. Une telle approche très réglementée est antinomique avec une
démarche d’innovation. La prise d’initiative doit être primordiale. Il faut
viser une démarche plus globale qui prenne mieux en compte la qualité de vie
des malades, développer des approches projets qui garantissent un haut niveau
de sécurité sanitaire tout en simplifiant les processus et en réduisant les délais.
Tout cela convergera vers une meilleure maîtrise des coûts » souligne Bernard Delcour.
« Le
public n’a pas conscience de la rigidité des critères qui s’appliquent à l’industrie
et de la notion de « service médical rendu », c’est-à-dire du fait qu’un
produit est jugé à la fois sur son efficacité et sur sa tolérance » ajoute le Professeur Philippe
Rougier
Optimiser l’accès des patients aux essais cliniques pour
leur faire bénéficier des traitements innovants et faire avancer la recherche
Les résultats de l’enquête PACE
mettent en avant que 72% des Français souhaitent que les patients puissent
participer à des essais cliniques¹. En effet, 56% de la population générale¹
considèrent que les essais cliniques offrent aux patients l’opportunité de
faire progresser la recherche mais aussi de recevoir un traitement meilleur.
Actuellement, seulement 15% des patients en France ont déjà participé à un
essai clinique¹ ; 68% des patients affirment n’avoir jamais abordé ce sujet
avec leur médecin¹.
« Le rôle
des médecins pour optimiser l’accès des patients aux essais cliniques est très
important. Cela demande une certaine discipline parce qu’il existe beaucoup d’essais
de types différents : les essais cliniques peuvent être menés par les industriels, en particulier pour évaluer
les nouveaux produits, ces essais ne
pouvant inclure qu’un nombre limité de patients ; ceux qui sont soutenus par le
gouvernement à travers les programmes
hospitaliers de recherche clinique (PHRC) et ceux menés par les sociétés
savantes » précise le Professeur Rougier.
Enfin, 89%
de la population française ne verraient aucune objection à ce que les médecins
et les chercheurs exploitent leurs données médicales pour améliorer la
recherche en oncologie¹. Près de 9 patients sur 10 en feraient de même pour aider
les autres malades¹.
« Le cancer n’attend pas, les
malades non plus ! »
Références
[1] Etude PACE (Patient Access
and Cancer Care Excellence) réalisée par les laboratoires Lilly auprès de la
population, de patients atteints de cancer et de personnels soignants le cancer
en Allemagne, en France, en Italie, au Royaume-Uni, au Japon et aux Etats-Unis –
août/octobre 2012. En France, 500 personnes issues de la population générale,
100 patients et 102 personnels soignants ont été interrogés du 24 août au 4
octobre 2012.
[2] Une des plus grandes entreprises mondiales d’études, de sondages
[3] Globocan 2008, IARC, 2010. http://globocan.iarc.fr/factsheets/populations/factsheet.asp?uno=900
[4] « La situation du cancer en France en 2012 » Collection état des lieux et des connaissances, ouvrage collectif édité par l’INCa, Boulogne-Billancourt, décembre 2012. http://www.e-cancer.fr/publications/69-epidemiologie/629-la-situation-du-cancer-en-france-en-2012
[5] Dynamique d'évolution des taux de mortal- Collection Rapports & synthèses, ouvrage collectif édité par l’INCa, Boulogne-Billancourt, novembre 2010.
[6] Cancer Research UK, “Can cancer be prevented?”, http://www.cancerresearchuk.org/cancer-info/healthyliving/introducingcancerprevention http://www.cancerresearchuk.org/cancer-info/healthyliving/introducingcancerpreventionAccessed January 11, 2013.FRCPR00110 - Mai 2013
[2] Une des plus grandes entreprises mondiales d’études, de sondages
[3] Globocan 2008, IARC, 2010. http://globocan.iarc.fr/factsheets/populations/factsheet.asp?uno=900
[4] « La situation du cancer en France en 2012 » Collection état des lieux et des connaissances, ouvrage collectif édité par l’INCa, Boulogne-Billancourt, décembre 2012. http://www.e-cancer.fr/publications/69-epidemiologie/629-la-situation-du-cancer-en-france-en-2012
[5] Dynamique d'évolution des taux de mortal- Collection Rapports & synthèses, ouvrage collectif édité par l’INCa, Boulogne-Billancourt, novembre 2010.
[6] Cancer Research UK, “Can cancer be prevented?”, http://www.cancerresearchuk.org/cancer-info/healthyliving/introducingcancerprevention http://www.cancerresearchuk.org/cancer-info/healthyliving/introducingcancerpreventionAccessed January 11, 2013.FRCPR00110 - Mai 2013
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