Interview/portrait de Gilles MARINO animateur de CHERIE FM

AVANT PROPOS 

Animateur radio sur CHERIE FM, Gilles MARINO qui a plus d'une corde à son arc est également :
Comédien "voix off" de profession.
Et écrivain  depuis 2022
date de la publication de son 1er roman  
«MAINTENANT,
TU SAIS! ».
Il récidive aujourd'hui avec un second roman
« PALIMPSESTE 351 »






🔹️Si vous deviez faire votre autoportrait que diriez-vous de vous ?

Je suis plutôt quelqu’un de joyeux, de sociable mais aussi de rêveur. 
Je peux tout aussi bien me retrouver seul dans ma bulle et mon monde imaginaire qu’au milieu d’une foule et me sentir tout à fait à l’aise. Je pense j’ai la faculté de m’adapter à tous types de situation. Mais la simplicité et l’honnêteté sont ce qui me caractérise le mieux. Je n’aime pas les faux-semblants et les apparences. J’agis et je vis selon mon instinct et mes envies sans me préoccuper du qu’en-dira-t-on, mais dans le respect des autres, bien entendu. J’ai conscience d’avoir un métier privilégié, que j’ai choisi par passion, qui me permet de gérer mon temps et de profiter de la vie sans céder au stress.


🔹️Quelle profession vous attirait ado ?

Je n’avais pas vraiment d’idée mais j’ai toujours été attiré par le milieu du
spectacle. Dès mon plus jeune âge, pour Noël, je demandais des costumes de clowns ou des mallettes de magicien. J’avais déjà envie de partager des choses avec les gens, les faire rire, les impressionner. D’avoir un public finalement,même si cela peut sembler à l’encontre d’être une personne simple. Jusqu’à mon
baccalauréat, je ne savais toujours pas vers quelle branche j’allais me diriger et j’ai choisi de faire un BTS Informatique car, dans les années 80, c’était le métier de l’avenir et un secteur qui explosait. Mais la vie en a décidé autrement.


🔹️Dans quelle circonstance le monde de la radio a-t-il croisé votre route ?

J’aimais la musique. Dans les années 70, les radios libres n’existaient pas et j’écoutais les radios des grandes ondes. Je guettais et j’enregistrais toutes les
chansons que j’aimais avec mon radio-cassette, outil indispensable de l’époque que je trimbalais dans toutes les pièces de la maison. La musique était omniprésente. Lorsque j’étais en terminale, les radios libres ont commencé à émerger. 
J’ai eu la chance d’avoir un camarade de classe qui présentait une
émission sur une radio locale associative qui recherchait des animateurs. J’ai donc fait mes premiers pas (ou plutôt mes premières interventions) derrière un
micro les samedis après-midi, tout en poursuivant mes études. Dès le lundi, j’avais hâte d’atteindre le week-end pour faire mon émission. Cette activité était.bien évidemment bénévole.




🔹️Vous avez doublé de nombreux acteurs. 
Il existe une passerelle naturelle entre la radio et le cinéma ?

Lorsque l’on est animateur, on joue avec sa voix, on séduit l’auditeur, on essaie
de capter son attention. C’est un travail de comédien finalement, on raconte une histoire, on jongle avec les mots. L’auditeur doit avoir le sentiment qu’on s’adresse à lui personnellement. Il s’agit de faire passer des émotions. C’est la même chose lorsqu’un comédien enregistre une publicité ou prête sa voix à un personnage de série ou de film. J’ai donc tout naturellement postulé dans des sociétés de production pour diversifier mes activités et exploiter ma voix au
maximum. Pour ma part, je dirais que c’est une extension, le prolongement logique de mon métier d’animateur, l’utilisation de « la voix » au sens large.




🔹️À quels acteurs avez-vous déjà prêté votre voix ?

J’ai notamment doublé l’acteur Wesley Snipes, Deezer D Thompson
(l’infirmier Malik dans la série URGENCES) pendant près de 10 ans, Richard Lewis qui interprète son propre rôle dans la série « Larry et son nombril » pendant 12 saisons, ou encore Mark Derwin qui interprétait Nichols dans la série « 24 heures chrono », mais aussi beaucoup d’acteurs méconnus dans des seconds rôles.




🔹️Quel est votre meilleur souvenir de radio ? et de doublage ?

Il y en a beaucoup. Pour la radio, j’ai un très bon souvenir d’une semaine
particulière, lorsque j’étais animateur sur RFM, où l’équipe d’une radio de San Antonio, au Texas, était venue pour faire une émission quotidienne sur notre
antenne. On découvrait alors le show à l’américaine, avec toute l’énergie et la bonne humeur que le duo d’animateurs dégageait sur les ondes. C’était magique ! Concernant le doublage, j’ai un excellent souvenir d’URGENCES. C’est une série que je regardais et que j’adorais. J’ai été très touché et très heureux de rejoindre le casting des doubleurs. Il régnait une très bonne ambiance sur le plateau, nous nous connaissions tous, c’était un peu comme une famille. J’ai eu un vrai pincement au cœur lorsque la série s’est arrêtée.


🔹️ Quel a été l'élément déclencheur de votre jeune carrière d'auteur ?

Je pense que l’écriture se rapproche du métier d’animateur ou de comédien. C’est l’envie de raconter des histoires, de partager des choses que l’on aime avec les autres, le support est juste différent. Pour l’écriture, l’élément
déclencheur a été la découverte de Boris VIAN avec « L’Écume des jours » en classe de seconde. J’ai adoré ce roman, le style, la poésie, la folie de Vian. Le professeur de français nous avait demandé comme devoir d’imaginer une nouvelle fin à l’histoire en écrivant un ultime chapitre. Je me suis régalé et totalement lâché. J’ai obtenu la meilleure note, un 19/20, et le prof a lu mon texte devant toute la classe. 
Je ne dis pas ça pour me vanter mais pour expliquer que j’avais peut-être une prédisposition à donner vie à des récits et c’est ce qui m’a donné cette envie d’écrire, plus tard, mon propre roman. J’avais d’ailleurs
entamé à cette époque l’écriture d’un récit en m’inspirant du style de Boris VIAN sur un cahier que je possède toujours chez moi.


🔹️Le parcours pour trouver un éditeur est loin d'être simple. Est-il plus aisé pour un  homme  de radio ?

Absolument pas en ce qui me concerne. Cela peut effectivement être un atout pour les
« personnalités publiques ». Les éditeurs peuvent surfer sur leur notoriété ou leur actualité du moment pour vouloir les publier, mais ce n’est pas du tout mon cas. J’ai suivi le parcours logique d’envoyer mon manuscrit à un certain nombre d’éditeurs. La sélection est rude. Si l’histoire, le style, l’intrigue et les personnages n’ont pas retenu l’attention du comité de lecture, le manuscrit part dans les oubliettes.


🔹️Il n'y a pas qu'une vie dans la vie, avez-vous déjà pensé à la prochaine étape ?

Oui, je suis déjà plongé dans le troisième. L’avantage avec l’écriture, c’est qu’on est totalement libre. Pas d’horaires ou d’impératifs, on travaille à son rythme. Chaque auteur à ses habitudes, ses manies et sa manière de faire. Contrairement à la plupart des métiers, on peut écrire jusqu’à la fin de sa vie, devant son ordinateur, dans un bureau, un café ou sur sa terrasse. D’ailleurs, comme la radio, je considère que l’écriture est davantage une passion, une affaire d’envie, qu’un travail. Le jour où je n’ai pas d’inspiration ou que j’ai une autre activité de prévu, je laisse reposer mon texte et je le reprends quand je le
décide. Je n’ai aucune obligation. Mais je m’astreins tout de même à une certaine discipline, notamment écrire quotidiennement si j’en ai la possibilité, ne serait-ce que pour ne pas perdre le fil de l’histoire.



🔹️Quel rapport entretenez-vous avec les réseaux sociaux ? 

Je vous avoue qu’avant de sortir mon premier roman, je n’étais pas présent sur les réseaux sociaux. Je ne trouvais aucun intérêt à exposer ma vie aux autres,
surtout en constatant tous les débordements qu’on peut y voir. Mais mon éditeur m’a fait comprendre que c’était grâce aux réseaux, aux critiques des blogueurs
et chroniqueurs littéraires, au bouche-à-oreille, que mon roman pouvait toucher un large public. J’ai donc cédé. Bien utilisés, il est vrai que les réseaux sont un
formidable outil de promotion et de communication. Il faut savoir les employer
à bon escient.


🔹️Avez-vous réalisé vos rêves d'enfant ?

Je pense que oui. J’ai eu la chance de faire le métier que j’aimais.Après avoir obtenu mon BTS, j’ai finalement enchaîné la radio à la suite d’une proposition en tant qu’animateur quotidien dans une radio locale avec un salaire (ce qui
n’était pas le cas jusqu’ici). Ma passion est devenue mon métier tout naturellement, sans avoir à chercher. J’ai ensuite postulé dans des radios nationales et j’ai officié entre autres sur RFM et RTL2 avant d’intégrer CHÉRIE FM. Achever l’écriture de mon premier roman a déjà été une première satisfaction. Le voir édité, c’était un immense bonheur, le deuxième effet Kiss Cool, la cerise sur le gâteau ! Quand on sait le nombre de manuscrits qui
finissent à la poubelle par rapport au nombre de livres publiés, c’était un rêve qui se réalisait. Mais le principe des rêves, c’est qu’ils sont illimités. On en a toujours dans la tête.


🔹️Si vous aviez la possibilité de faire vous-même les questions/réponses
laquelle vous seriez-vous posée et quelle réponse y auriez-vous apportée ?

🤔 Ma Question :



🫠 Ma réponse

Non, je n’y pensais même pas. Je suis quelqu’un qui vit au jour le jour et qui profite de l’instant présent. J’ai du mal à me projeter dans l’avenir et je ne regarde jamais en arrière. Carpe Diem !


📚 C'EST À LIRE 

Résumé 
Maxime Leroy se réveille dans un lit d’hôpital, totalement amnésique,
après avoir subi une lourde intervention chirurgicale. Seuls ses
papiers confirment son identité. Il a été retrouvé inanimé dans le jardin de l’Hôtel de Ville aux côtés du corps d’une femme tuée d’une balle dans la tête. 
Cette situation fait de lui un suspect tout autant
que le principal témoin du drame.
Que s’est-il passé ?
Qui est la victime ?
Une jeune femme prénommée Samantha va réussir à extraire Maxime de sa chambre, lui affirmant qu’il est en grand danger. Dans leur
fuite, ils vont alors entrer en possession d’un tableau énigmatique,
convoité par un obscur groupuscule et qui semble être à la source de cette histoire. Quel secret renferme-t-il ?

Leur quête de vérité va entraîner les deux jeunes gens dans les dédales d’un immense jeu de piste dont l’issue donnera lieu à une
formidable découverte et d’incroyables révélations. Des réponses qui les éclaireront sur eux-mêmes et lèveront le voile sur l’un des plus
grands mystères de tous les temps.



Isabelle CHENEAU, est une fidèle auditrice de CHERIE FM 

🖋 "J'ai rencontré Gilles MARINO, en 2009, à  l'occasion d'une « Garden Party » organisée par CHERIE FM à l’Ile de la Jatte.

Il  faisait  parti de l'équipe  d'animateurs aux côtés  de : Cyrille LAPORTE, Marc CHOQUET, Emmanuel ROUSSEAU, Didier BONICEL, Sébastien ROBLIN. Je garde  un super souvenir de ce spectacle  qui avait réuni : Florent PAGNY, Emmanuel MOIRE, Natasha ST PIER, Eros RAMAZZOTTI, Patrick FIORI, RIDAN, et Tina ARENA.

Je n’ai pas eu l’occasion de le rencontrer depuis, mais nous sommes amis sur Facebook. Nous echangeons de temps à autres.

Je lui ai envoyé récemment un poème que composé à l’occasion de la fête des mamans, auquel il m’a répondu avec beaucoup de gentillesse : « il faut écrire un recueil ».

La voix de Gilles MARINO laisse transparaître beaucoup d’empathie. Il a  toujours un mot adorable pour les auditeurs. 

Sa voix apporte beaucoup de "soleil sur les ondes" de CHERIE FM, chaque week-end."

Il est dans le cœur de tous les auditeurs de CHERIE FM, qui lui sont fidèles depuis de nombreuses années. 


Propos recueillis par  Nora ANSELL-SALLES LEGRAND 

Commentaires

Articles les plus consultés