Cet article à l'allure paradoxale témoigne en réalité d'une vérité profonde ; on sait que, lorsque les blessés reviennent de la guerre et ont survécu au terrible affrontement dans des conditions indicibles, il se produit un vieillissement du corps et du visage qui ne laisse pas l'entourage indifférent. Dans ces conditions il n'est pas rare d'entendre les critiques des enfants ou des proches, ou subir des regards un peu apitoyés qui font mal au cœur. C'est pourquoi le chirurgien plasticien est proche des événements pendant et après une guerre barbare d'attrition. Il y a vraiment 3 étapes pendant lesquelles le chirurgien peut-être amener à intervenir : 1) pendant les combats, le chirurgien plasticien est celui qui va réparer les plaies et sauver des membres par des méthodes de lambeaux sophistiquées, qu'on ne peut pas pratiquer directement sur le front parce que là on ne fait que sauver des vies. 2) dans une 2nd temps le chirurgien plasticien peut être amené à devenir un chirurgien esthétique pour essayer d'améliorer l'apparence aussi bien au niveau du visage, au niveau du corps, s'il existe des déformations au niveau de la main ou des membres mais aussi au niveau du nez ,des paupières, ou d'une partie du visage qui aurait été le siège d'une plaie délabrante. 3) dans un dernier temps le chirurgien esthétique peut être amené à répondre à une demande de correction purement esthétique visant à rajeunir un patient qui a passé 3 années à la guerre et dont les paupières se sont flétries, dont les traits se sont affaissés ou qui présente des rides profondes qui justifient des injections volumatrices de médecine esthétique pour les atténuer. ... |
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