L’édition 2011 du rapport d’analyse
des ventes de médicaments en France amplifie les observations de ces dernières
années sur le ralentissement de la progression de la consommation
pharmaceutique.
Bien qu’elle
reste importante, la consommation pharmaceutique augmente moins vite en France
que dans d’autres pays européens qui avaient parfois une consommation basse.
En moyenne, en 2011, chaque
habitant a consommé en France 48 boîtes de médicaments et un médicament acheté
sur 5 était un médicament générique.
Chaque année, l’agence publie un rapport d’analyse des
ventes de médicaments, remboursables ou non, réalisées en officines et dans les
hôpitaux, à partir des informations envoyées par les laboratoires.
Les données pour 2011 font apparaitre un ralentissement de
la progression de la consommation pharmaceutique, en valeur ou en quantité. Ce
ralentissement peut notamment être expliqué par plusieurs phénomènes :
· un rythme de progression de la consommation pharmaceutique
qui tend à diminuer pour certaines classes thérapeutiques,
· le retrait de certaines spécialités en 2011,
· la réévaluation par l’ANSM du rapport bénéfice/risque de
nombreuses spécialités, voire de classes thérapeutiques entières.
Parmi les autres grandes tendances de 2011, on peut noter :
· en valeur les ventes de médicaments représentent environ
27,6 milliards d’euros (21,7 M€ dans les officines et environ 5,9 M€ à l’hôpital).
· 85 % des ventes réalisées en pharmacie d’officine
concernent des médicaments remboursables
· 10 500 médicaments différents sont disponibles, ce qui
correspond à 3 000 substances actives et à 14 600 présentations
(conditionnements)
· en ville, les formes orales sèches[1]
représentent les deux tiers du marché tandis qu’à l’hôpital cette place est
tenue par les médicaments injectables
Le rapport 2011 d’analyse des ventes de médicaments en
France est disponible sur le site internet de l’ANSM (www.ansm.sante.fr).
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