La Ville de Paris note avec
satisfaction l’annonce d’une augmentation sensible du nombre de places d’hébergement provisoire qui seront ouvertes à Paris pendant la période hivernale par les
services de l’Etat.
Pour la première fois, le gouvernement affirme également qu’une attention
particulière sera portée aux sorties du dispositif à la fin de l’hiver, ce qui était
une demande récurrente de la Ville et des associations. Le dispositif d'hébergement
étant saturé, la Ville sera très vigilante sur la création de places pérennes à
l’échelle métropolitaine, afin d’éviter les remises à la rue des personnes sans
abri.
Comme chaque hiver, bien qu’il s’agisse
d’une compétence de l’Etat, la collectivité parisienne se mobilisera
fortement pour protéger les personnes sans abri.
Aussi cet hiver, la Ville de
Paris :
· peut mobiliser jusqu’à 950
places de mise à l’abri durant les phases de grands froids dans 12 gymnases et dans les mairies
des 1er, 3e, 4e, 11e et 15e
arrondissements. Dans les gymnases, l’accueil sera assuré par des agents
volontaires du Centre d’action sociale de la Ville de Paris avec l’appui de bénévoles.
Un coordinateur social sera présent dans chaque gymnase pour faciliter l’évaluation
sociale des personnes accueillies et les orienter vers l’offre d’hébergement de
droit commun ;
· propose la mise à disposition de
20 appartements rue de Gergovie
(14e) pour permettre l’accueil de familles ;
· assure une veille renforcée dans
les bois de Vincennes et Boulogne en lien avec les associations et renforce les
maraudes du Samu Social avec quatre équipes véhiculées mobilisables ;
· élargit les horaires des
accueils de jour en cas de grand froid dans les espaces solidarité insertion (ESI) de la
Ville (dans les 14e et 16e).
En cas de crise, la Ville se
tient prête à ouvrir des places de mise à l’abri pour les mineurs étrangers
isolés, en lien avec l’Etat.
Cependant, en dépit des moyens
accrus qui seront consacrés à la prise en charge des personnes sans abri, la
collectivité parisienne reste très inquiète sur l’hébergement des familles,
constatant dès aujourd’hui l’incapacité du Samu Social de Paris à répondre
chaque jour à des centaines de demandes, du fait de la saturation de l’offre hôtelière.
L’Etat devra renforcer sans attendre les moyens du Samu Social pour qu’aucune
famille ne soit contrainte de dormir dans la rue.
A noter : Olga Trostiansky, adjointe chargée de la solidarité, de
la famille et de la lutte contre l’exclusion se rendra ce mercredi 24
octobre à 18h au Centre d'hébergement d'urgence Mouzaïa (66, rue de Mouzaïa
– Paris 19e), avec les ministres Cécile Duflot et Marie-Arlette
Carlotti.
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