pour informer sur les risques
de dérives sectaires dans le domaine de la santé
Thérapies complémentaires : un fort
développement, une nécessaire vigilance
sur le risque de dérives sectaires avéré
Il
existe de nombreux termes pour qualifier les médecines non conventionnelles,
qui peuvent présenter des ambigüités et reflètent des conceptions bien
différentes : médecines douces, médecines naturelles, médecines parallèles,
médecines alternatives, médecines complémentaires …
L’Académie
de Médecine préconise celui de « thérapies complémentaires » car « il évite
l’appellation tout à fait injustifiée de "médecines" et implique que
ces pratiques ne sont que de possibles compléments aux moyens de traitement
qu’offre la médecine proprement dite, à laquelle elles ne sauraient se comparer
ni se substituer ».
Risque
de dérives sectaires en santé
La
Miviludes indique, dans son guide « Santé et dérives sectaires » publié en
2012, que « les dérives sectaires dans le domaine de la santé représentent près
de 25% de l’ensemble des signalements [qu’elle reçoit] ». Ce chiffre est en
constante augmentation.
Elle
identifie notamment ce type de risque pour certaines thérapies complémentaires.
Leur nombre très important (plusieurs centaines) ne facilite pas l’évaluation
de ces pratiques.
Profil
des personnes ayant recours aux thérapies complémentaires
Selon un
sondage de l’IFOP réalisé en novembre 2007, « Les Français et les médecines
naturelles » :
Près de
4 des Français sur 10 se tournent vers les médecines non conventionnelles.
Le
profil type serait une femme de 30 ans, de catégorie socioprofessionnelle
moyenne ou supérieure, résidant dans une commune urbaine.
Toutefois,
dans sa note d’octobre 2012, le Centre d’Analyse Stratégique estime que le
profil des usagers se diversifie et que cela concerne tous les profils, quels
que soient l’âge, le genre ou le niveau socioculturel.
Le choix du praticien se fait 3
fois sur 4 par bouche à oreille. On peut toutefois noter une certaine
complémentarité entre la médecine allopathique et les médecines non
conventionnelles : dans un tiers des cas, le nom du praticien est indiqué par
le médecin traitant.
Recevoir
les éléments par mail : nansellsalles@mgefi.fr
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