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Stagnation des revenus nets des médecins libéraux en 2013 selon la CARMF
21/04/15 - Selon les données provisoires de la caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF), le revenu net annuel moyen (avant impôt) des médecins est resté quasiment bloqué à 84 835 euros entre 2012 et 2013 (79 962 euros pour le secteur 1 et 101 955 euros pour le secteur 2). La hausse en euros constants atteint à peine 0,39 %, ce qui équivaut à une baisse de 0,35 % de leur pouvoir d'achat compte tenu de l'inflation.
Contrairement aux idées reçues, les médecins généralistes s'en sortent le mieux. Dans le secteur 1, ils voient leurs revenus augmenter de 1,81 %, à 73 276 euros conséquence de la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP), mais aussi de la diminution du nombre de praticiens. Les spécialistes, en revanche, encaissent une baisse de 0,81 %, à 100 357 euros tous secteurs (- 0,26 % en secteur 1 et - 1,66 en secteur 2). De grandes disparités subsistent entre spécialités et secteurs. Les gériatres de même que les biologistes accusent une chute à deux chiffres tandis que les cancérologues de secteur 1 profitent d'une augmentation de 6,31 % de leurs revenus, à 194 726 euros (le record).
> Bénéfices non commerciaux (BNC) des médecins libéraux 2013
12e enquête du Conseil national de l'Ordre des médecins sur la permanence des soins (PDS)
22/04/15 - La régulation médicale stagne. Même chose du côté du volontariat où l'on ne constate aucune amélioration, la baisse se stabilise. Rien de bien nouveau du côté de la permanence des soins en 2014, mais justement pour le CNOM c'est bien là le problème...
L'Ordre des médecins manifeste donc son inquiétude sur le manque de mesures d'adaptation qui menace l'avenir de cette mission de service public. Il juge que le système de gouvernance actuel, chapeauté par les ARS, a atteint ses limites. Patrick Bouet, le président de l'Ordre, cité dans Le Parisien, rappelle que les agences régionales de santé ont supprimé la prime de nuit profonde de minuit à 8 heures. Elles "envisagent même de supprimer la prime de soirée" perçue de 20 heures à minuit, ajoute-t-il, "toujours par économie et parce que l'hôpital est là au cas où… C'est un mécanisme à contresens qui contribue à saturer les urgences à l'hôpital et à démobiliser les volontaires".
> Bilan PDS 2014 : de fortes inquiétudes pour les années à venir
Les programmes de coaching en santé en ligne de la CNAMTS menacés à cause d'un contentieux financier
21/04/15 - La CNAMTS avait annoncé le 6 novembre dernier le déploiement d'un grand programme de coaching en ligne "Santé active" pour favoriser la prévention et améliorer le parcours de soins. Expérimenté depuis dix ans par la CPAM de la Sarthe, le service Santé active consiste en un échange personnalisé - relevant de la prévention et de l'éducation thérapeutique - entre les assurés et des conseillers au sein d'espaces dédiés et lors d'ateliers organisés au sein des caisses. Dans le contexte économique actuel, l'Etat avait demandé à la CNAMTS de renoncer à son ambition de généraliser ce service sous cette forme " présentielle " pour ne le déployer qu'en ligne. En expérimentation en Seine-Saint-Denis, en Loire-Atlantique, en Pyrénées-Orientales et à Paris, les programmes de e-coaching de la caisse nationale devaient être proposés aux 15 millions d'assurés inscrits sur AMELI à la fin du premier trimestre 2015. Mais voilà, le mois d'avril est déjà bien entamé, et du côté de la CNAMTS, on fait profil bas, rapporte Economie Matin.
On parle de "tensions internes qui ont conduit à ralentir, pour ne pas dire bloquer, le lancement officiel des programmes" ou encore de "difficultés chez les prestataires chargés de développer et déployer ces outils de prévention..., prestataires qui se retrouvent au bord du dépôt de bilan, obligés de licencier massivement les développeurs, la CNAMTS n'ayant pas respecté ses engagements".
Le contentieux ouvert avec les prestataires pourrait coûter plus de 10 millions d'euros à l'Etat. "Axelle Lemaire, secrétaire d'Etat chargée du Numérique, s'est saisie du dossier, puisque les prestataires en péril à cause des défaillances de la CNAMTS sont... des start-up françaises, que le gouvernement s'est engagé à soutenir ! Emmanuel Macron tranchera...", évoque Economie Matin.
> Economie Matin 21 avril 2015
> L'espace Coaching Santé active
Keldoc, la plate-forme en ligne de rendez-vous médical
16/04/15 - Keldoc est une plate-forme en ligne de rendez-vous médical il faut bien le dire encore balbutiante (surtout active sur Paris). Selon les résultats d'une enquête réalisée par Keldoc et publiée dans Le Parisien, les délais d'attente pour obtenir un rendez-vous chez un médecin spécialiste varient fortement d'une région à l'autre et peuvent parfois réserver de bonnes surprises. Décrocher un rendez-vous chez un ophtalmologue, un gynécologue ou un oto-rhino-laryngologiste s'avère parfois un véritable parcours du combattant, avec des délais d'attente qui peuvent varier de plusieurs semaines à parfois deux ans dans certaines régions touchées par la désertification médicale. Voir le dossier du Parisien.
KelDoc n'est pas la seule start-up sur ce créneau. Plusieurs sites internet proposent désormais un accès à l'agenda de rendez-vous des médecins en France tels que MonDocteur, DocMii, Doctolib, Imediasanté ou encore RDVmedicaux. Ils permettent notamment à leurs utilisateurs de connaître les désistements de patients en temps réel et ainsi de réserver le créneau libéré. Ces sites sont eux aussi en phase de montée en charge. Pour l'instant, c'est largement anecdotique.
Selon l'étude, 12 % des ophtalmologues peuvent proposer un rendez-vous à moins de dix jours (25 % à Paris). Les gynécos seraient 29 % dans ce cas. A en croire le docteur Jean-Bernard Rottier, ophtalmologue au Mans (Sarthe), interrogé par Le Parisien, le pire est à venir...
> Consulter un spécialiste rapidement, c'est possible - Le Parisien
> Les sites de rendez-vous en ligne se multiplient -
> " Pas de place avant janvier 2016 " - Jean-Bernard Rottier, ophtalmologue au Mans (Sarthe)
Pourbienvieillir.fr, le nouveau site d'information et de prévention des caisses de retraite
23/04/15 - L'Assurance retraite, la MSA et le RSI ont regroupé sur le site Pourbienvieillir.fr leurs actions et leurs aides communes pour nous aider à bien vieillir.
On y trouve des conseils pour faciliter son quotidien, les ateliers de prévention proposés près de chez soi et les lieux de vie collectifs (logements-foyers, Marpa,...) existant sur le territoire. De nombreux guides pratiques et brochures fournissent toutes les clés pour avancer en âge avec sérénité. En partenariat avec l'Inpes, les régimes de retraite ont lancé une websérie, " l'Agence des réponses Bien vieillir ". Cette dernière compte 15 épisodes de quatre minutes déclinant l'ensemble des thématiques du bien vieillir (alimentation, activité physique, activité cérébrale, vie affective, santé, utilité sociale, rythmes et sommeil, estime de soi).
> Le site pourbienvieillir.fr
- Antibiorésistance : plus d'un million de morts en Europe d'ici à 2025
C'est la terrifiante prédiction de la Société européenne pour la microbiologie clinique et les maladies infectieuses (ESCMID) qui tire le signal d'alarme à la veille du Congrès européen de la spécialité, à Copenhague. La France ne sera pas épargnée. Dans l'Hexagone, "nous avons un problème important de résistance aux antibiotiques, étant donné que les bactéries résistantes venues de pays étrangers se propagent de plus en plus ici – notamment du fait de nos relations particulières de population avec l'Afrique du Nord, réservoir important de multirésistantes aux antibiotiques", indique Patrice Nordmann, spécialiste ESCMID pour la France.- "La position internationale est encore plus critique et, d'ici à 2050, le nombre annuel de décès pourrait atteindre les 10 millions, surpassant les plus grands tueurs tels que le cancer, le diabète et les accidents de la route", s'inquiète l'ESCMID. Continuons à utiliser les antibiotiques de façon irresponsable comme aujourd'hui dans l'alimentation et le traitement préventif des animaux de batterie et la prédiction sera encore pire. Source : Doctissimo 2 avril 2015
- La campagne "Ne lui tournez pas le dos" passée à la moulinette du Formindep - Décryptage d'une campagne publicitaire déguisée.
“Ne lui tournez pas le dos”. C'est le nom d'une campagne d'information médicale (re)lancée en ce mois d'avril 2015 et en grande pompe, dans tous les médias. L'objectif officiel est de vous informer sur l'origine de votre mal de dos pour " réduire le délai du diagnostic " d'une éventuelle maladie grave.- Le moyen : un site internet dédié et un “questionnaire de dépistage” accessible en ligne. Attention ! Il ne s'agit ni plus ni moins que d'une campagne de publicité destinée, selon le Formindep, à vous sensibiliser à une maladie inflammatoire, et à accroître la demande pour l'un de ses traitements : un médicament très cher (plus de 13 000 € par an et par patient), fabriqué par la firme pharmaceutique qui orchestre cette "publi-information". Les techniques employées étant communes à toutes les campagnes dites de "disease awareness", l'association vous livre une méthode pour décrypter celles-ci.
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