Discours d’Annick Girardin
Colloque sur la valorisation
de la mobilité européenne et internationale
Jeudi 9 Juin 2016
Monsieur le Secrétaire d’Etat
du Ministère de l’Intérieur de la République fédérale d’Allemagne, (Hans-Georg
Engelke)
Monsieur le Directeur général
de l’administration du Ministère des affaires étrangères d’Allemagne, (Wolfgang
Dold)
Madame la Dirigeante Principale
des ressources humaines, du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada (Sally
Thornton)
Monsieur le Directeur général
de l’Administration et de la Fonction publique, (Thierry Le Goff)
Mesdames et messieurs les
directeurs généraux, directeurs et responsables de services,
Mesdames et Messieurs,
Quelle joie pour moi d’ouvrir cette journée de colloque
consacrée à un sujet qui me tient particulièrement à coeur: celui de la
mobilité européenne et internationale des agents publics. Cet événement est
l’occasion de réaffirmer les grands principes de la mobilité mais aussi
d’insister sur l’attachement du gouvernement à mieux accompagner les agents de
la fonction publique dans leur démarche.
En effet,
lorsqu’elle est voulue, la mobilité constitue une formidable opportunité pour
les agents en soif de nouvelles expériences professionnelles. La mobilité,
c’est aller à la rencontre de nouveaux défis, c’est sortir de sa zone de
confort pour s’enrichir de nouvelles approches, c’est partir pour mieux revenir
fort de nouvelles compétences et être en mesure de les valoriser auprès de son
employeur d’origine ou d’un nouvel employeur.
Cette journée
qui nous rassemble se veut un espace d’échange entre les différents acteurs de
la mobilité. Le fil conducteur de ce colloque est de pouvoir confronter le
regard des employeurs publics, des gestionnaires des carrières mais aussi des
agents expatriés qui pourront nous faire part de leurs expériences à
l’étranger, des compétences nouvelles qu’ils ont pu acquérir, et des modalités,
heureuses ou moins réussies, de leur retour.
Je suis persuadée que la diversité de ces regards permettra
d’établir le constat le plus juste autour de cette problématique. J’ai tenu
également à associer le secteur privé à cette réflexion car je suis convaincue
que nous avons beaucoup à gagner à partager nos expériences et comparer nos
pratiques sur ces sujets de ressources humaines.
Enfin, il
m’est paru plus que jamais pertinent de convier à cet événement nos collègues
allemands et canadiens pour bénéficier de leur expérience et progresser
ensemble sur ces questions de mobilité. Je souhaite que ces échanges
nourrissent une réflexion aiguisée permettant de valoriser la mobilité dans le
parcours de nos agents.
Quels que soit
leur périmètre et leur champ d’action, nos administrations respectives évoluent
dans un paysage institutionnel en pleine mutation. Ces dernières décennies,
elles ont dû faire face à de nombreux bouleversements qui les ont profondément
ébranlées dans leur organisation interne mais aussi dans leurs relations avec
les usagers.
Quels sont-ils ces bouleversements ? J’en distingue quatre.
- Tout
d’abord, les processus conjoints de déconcentration et de décentralisation qui
ont redéfini le partage des compétences entre les différents niveaux de
collectivités publiques et posé un nouveau partenariat entre elles. Ce double
mouvement exige de nos services une plus grande coordination pour permettre aux
agents d’assurer leurs missions quotidiennes de service public.
- Ensuite,
l’entrée dans une nouvelle ère technologique. En prenant ce tournant, les
administrations ont modifié la relation qu’elles entretenaient avec les citoyens.
Elles ont dû également s’adapter aux nouveaux modes de travail comme le
télétravail ou le travail en télécentre. Elles ont dû faire évoluer
l’organisation interne du travail, les positionnements des structures chargées
des ressources humaines mais aussi le rôle des managers.
- Troisième
bouleversement, la construction européenne qui a conduit notre fonction
publique à se réformer, en particulier pour s’ouvrir aux ressortissants
communautaires.
- Enfin, l’internationalisation et la rapidité des échanges
inscrivent l’action publique dans une conjoncture de plus en plus complexe et
interconnectée. Ces nouveaux enjeux dépassent souvent nos frontières et
demandent de nouvelles formes de coopération.
Dans ce
contexte mouvant, la mobilité européenne et internationale de nos agents
apparait comme un enjeu de taille. Sa valorisation est un impératif pour
renforcer les administrations publiques du monde entier afin d’échanger sur nos
pratiques respectives et de mutualiser nos savoir-faire. Ces mobilités
contribuent, en ce sens, à garantir les principes d’adaptabilité et de
continuité qui guident notre service public.
Si la plupart
des freins statutaires et financiers à l’expatriation des agents ont déjà été
levés ou atténués, des difficultés liées aux conditions de retour et à la
reconnaissance de la mobilité subsistent. C’est la raison pour laquelle j’ai
souhaité organiser ce colloque : l’occasion de recenser ces freins au retour et
de déterminer les moyens de les résoudre.
Ouvrir les administrations aux enjeux européens et
internationaux
Défendre nos
spécificités françaises : évidemment. Vivre et se retrancher dans notre tour
d’ivoire: certainement pas. C’est pourquoi il me parait crucial d’ouvrir
davantage nos administrations à l’international. Nous ne pouvons plus continuer
à travailler de façon isolée dans un monde dans lequel les enjeux sont de plus
en plus transnationaux et où la notion de réseau ne cesse de prendre de
l’ampleur. Il est impératif que nos fonctionnaires puissent échanger avec leurs
homologues étrangers sur des problématiques communes. Pour cela, les mentalités
doivent évoluer vers une collaboration plus étroite favorisant une approche
comparative de nos méthodes et de nos pratiques.
Dans un
contexte de restriction budgétaire généralisé, il me paraît d’autant plus
nécessaire de mutualiser nos bonnes pratiques et de faire converger nos efforts
pour répondre au mieux aux défis actuels et à venir.
Faire de la mobilité un levier pour le management et
la performance des structures
L’adaptation
du service public aux nouveaux enjeux de son époque entraîne souvent une
réorganisation du cadre de travail mais contribue également à créer de nouveaux
besoins en termes d’expertise et de compétences.
Les agents
publics doivent aujourd’hui faire preuve de volontarisme dans le développement
de leurs compétences pour accompagner les évolutions techniques et managériales
de leur environnement professionnel. Pour les managers, l’adaptabilité et la capacité
d’innovation sont devenues des compétences primordiales dans la conduite du
changement. Ils doivent être choisis aussi pour leurs compétences managériales
et évalués sur ce critère.
Dans ce
contexte, la mobilité est un atout qui permet aux agents d’effectuer des
carrières à la fois plus riches et plus variées et assurer le renouveau des
compétences au sein des administrations. A ce titre, la mobilité européenne et
internationale constitue un outil majeur pour renforcer la dimension
managériale des futurs cadres dirigeants.
L’expérience à l’international leur permet de parfaire leurs
compétences linguistiques et de développer leur capacité d’écoute et
d’intégration. Elle leur permet surtout de se projeter en immersion dans un
autre système et d’appréhender différemment les problèmes qui leur sont posés.
La mobilité
internationale contribue ainsi au développement d’un management innovant, plus
ouvert aux partenaires et plus à même de trouver des solutions pour renouveler
l’organisation du travail. Ce management doit permettre aux administrations
d’être plus réactives face aux transformations sociétales et aux attentes de
nos concitoyens, dans un souci constant d’efficacité et de continuité du
service public.
La mobilité
des cadres s’est donc imposée comme un levier pour un meilleur management et
une meilleure performance de nos organisations.
C’est pourquoi
je souhaite que les cadres, et plus particulièrement les cadres supérieurs de
nos fonctions publiques, connaissent au moins une expérience de mobilité
internationale dans leur carrière.
Je propose que pour les nominations de cadres dirigeants,
l’expérience d’une expatriation et la pratique des langues étrangères soient
plus systématiquement prises en compte. De façon générale, je souhaite que des
périodes d’emploi dans des administrations à l’étranger ou au sein des
organisations internationales puissent être davantage proposées, reconnues et
valorisées dans le déroulement des carrières.
Inscrire la
mobilité dans les parcours professionnels
Toutefois, ces
échanges n’auraient pas de sens sans une plus grande valorisation de la
mobilité dans les parcours professionnels des agents.
En effet,
l’administration doit pouvoir leur offrir les moyens d’accomplir leurs projets
de mobilité, en leur garantissant notamment un meilleur suivi durant
l’expatriation, un accompagnement au retour et, surtout, une plus grande prise
en compte de la plus-value de cette expérience dans l’évolution de leur
carrière.
Je souhaite
que la mobilité soit véritablement inscrite dans les parcours professionnels
des fonctionnaires. Elle doit être un facteur de motivation et un gage
d’employabilité pour nos agents.
Elle doit aussi, à terme, devenir un enjeu stratégique. Elle
est censée permettre à nos administrations de disposer plus facilement des
ressources humaines répondant à leurs besoins et de mieux allouer ces
ressources sur le terrain en fonction des orientations prises.
Je suis
consciente que cela demande une nouvelle approche de la gestion des ressources
humaines et je mesure les défis que cela représente en termes de management à
distance, de gestion prévisionnelle des emplois et compétences,
d’accompagnement individualisé des parcours, voire même d’évolution de notre
cadre statutaire. C’est pour cette raison que je travaille en ce moment à la
création d’une direction des ressources humaines de l’Etat, qui impulse,
pilote, suive et évalue les politiques en matière de ressources humaines dans
la Fonction publique.
Je suis
convaincue qu’une plus grande valorisation de la mobilité dans les parcours
individuels constitue un levier majeur pour renforcer l’agilité de nos
organisations et pour l’épanouissement professionnel de nos agents. En tant que
Ministre de la Fonction publique, je souhaite envoyer un signal fort à ce
sujet. -
Ce colloque sera l’un de ces premiers signaux. Je suis
certaine que les échanges qui suivront seront passionnants. Espérons qu’ils
soient fructueux et que nous pourrons rapidement avancer sur ce chantier
prioritaire.
Je souhaite
également remercier les personnalités de l’OCDE qui ont accepté de nous aider
pour l’organisation de ce colloque en acceptant de jouer le rôle de modérateur
tout au long de la journée.
Je vous remercie.
Ouverture
par Annick GIRARDIN du Colloque international sur la
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« Valorisation
de la mobilité européenne et internationale des agents
publics »
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Jeudi
9 juin 2016 à Paris
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Annick
GIRARDIN, ministre de la Fonction publique, ouvrira jeudi 9 juin le colloque sur
la « Valorisation de la mobilité européenne et internationale des agents
publics » organisé par la Direction générale de l’administration et de la
fonction publique (DGAFP).
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Ce
colloque a pour objectif de mettre au jour des pistes et propositions pour mieux
valoriser la mobilité européenne et internationale dans la fonction
publique.
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Des
représentants de l’administration allemande et canadienne, des responsables des
administrations de l’Etat et territoriales, ainsi que des dirigeants de grandes
entreprises, échangeront sur la valorisation de la mobilité internationale.
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Cet
évènement animé par des représentants de l’OCDE sera rythmé par plusieurs tables
rondes de haut niveau consacrées à la valorisation des expériences à l’étranger
dans les parcours professionnels.
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Pour
Annick GIRARDIN, la mobilité est un enjeu essentiel pour la diversité des
parcours des agents et un véritable atout pour leurs carrières.
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Colloque
international sur la
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« Valorisation
de la mobilité européenne et internationale des agents
publics »
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Jeudi
9 juin 2016 de 9h à 17h
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Centre
Pierre Mendès France, 139 rue de Bercy, Paris
12ème
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PROGRAMME PRESSE :
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9h30 –
9h45 Ouverture par Mme Annick GIRARDIN, Ministre de la Fonction publique
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9h45 -
10h05 Interventions de :
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M.
Hans-Georg ENGELKE, Secrétaire d’Etat au Ministère de l’Intérieur de la
République Fédérale d’Allemagne
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Mme Sally
THORNTON, Sous-Ministre adjointe, Dirigeante Principale des ressources
humaines au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
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10h05 –
11h15 Table ronde : Constat et enjeux de la valorisation des expériences
européenne et internationale dans la fonction publique
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M. Jean
Christophe DONNELLIER, Président du conseil d’administration d’Expertise France,
Délégué Interministériel à la Coopération Technique
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Mme Carine
SOULAY, Directrice, Adjointe au Directeur Général de l’Administration et de la
Fonction Publique
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Mme
Caroline FERRARI, Directrice des Ressources Humaines au Ministères des Affaires
étrangères et du Développement international
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Mme
Nathalie LOISEAU, Directrice de l’Ecole Nationale
d’Administration
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Mme Astride MILSAN, Secrétaire Générale de la Direction Général
du Trésor
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Mme
Elisabeth MOISY, Directrice Générale des Services, Communauté de Commune de
Lisières de l’Oise
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11h30 –
12h30 Témoignages : les expériences de mobilité internationale vues par les
agents publics
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M.
Emmanuel LAURENT, Chef de Division, Service Social de la Ville de Lausanne
(Suisse)
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Mme
Laurence MATRINGE, Adjointe à la Sous-Directrice des Activités Maritimes,
Ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer et Ancienne experte
nationale détachée
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M. Andreas
UEBLER, Directeur Général de l’Administration du district d’Emmendingen et Ancien Directeur des Relations Européennes et
internationales de Strasbourg
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Mme Marie
BRUNEAU, Administrateur-adjoint à la Direction du secrétaire du bureau, du
protocole et des relations internationales du Sénat – MEGA
8
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14h00-14h45 Quelles expériences à
l’étranger : l’exemple du Canada et de l’Allemagne
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Mme Sally
THORNTON, Sous-Ministre adjointe, Dirigeante Principale des ressources humaines
au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
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M.
Christian MAIWALD, Directeur des Affaires Européennes et internationales au
Ministère de l’Intérieur de la République Fédérale d’Allemagne
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14h45 –
15h30 Quelles expériences dans le secteur privé : l’exemple de Danone et de
Ladurée
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Mme
Dorothy EWING, Directrice de la Mobilité Internationale du groupe
Danone
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Mme
Isabelle ABA, Directrice des Richesses Humaines chez Ladurée
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15h30-16h30 Table ronde finale :
pistes et propositions pour mieux valoriser la mobilité européenne et
internationales dans la fonction publique
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M.
Wolfgang DOLD, Directeur Général de l’Administration du Ministère des Affaires
étrangères de la République Fédérale d’Allemagne
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Mme Sally
THORNTON, Sous-Ministre adjointe, Dirigeante Principale des ressources humaines
au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
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M.
Philippe LEGLISE COSTA, Secrétaire Général aux Affaires
Européennes
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M.
Frédéric VALLIER, Secrétaire Général du Conseil des communes et des régions
d’Europe
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Mme
Isabelle JEGOUZO, Cheffe de la Représentation de la Commission Européenne en
France
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M. Thierry
LE GOFF, Directeur Général de l’Administration et de la Fonction
Publique
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16h30 –
17h00 Conclusion des travaux par M. Thierry LE GOFF, Directeur Général de
l’Administration et de la Fonction Publique
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Annick
GIRARDIN installe la commission « Laïcité et Fonction
publique »
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