Nora ANSELL-SALLES

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mardi 8 septembre 2015

Le combat des messageries sécurisées de santé


Le combat des messageries sécurisées de santé

31/08/15 - L'utilisation des messageries sécurisées par les professionnels de santé est appelée à se généraliser, pour répondre aux objectifs législatifs et réglementaires de sécurisation des échanges d'informations de santé. Outre le gros chantier du tiers payant généralisé, les services informatiques de la CNAMTS planchent sur le système d'information du futur Dossier Médical Partagé (DMP) et son composant clé, à savoir le système de messagerie sécurisée de santé MSSanté, héritage de l'ASIP Santé dont l'administration doit leur être transférée par convention (loi de modernisation du système de santé). Mais voilà, les médecins libéraux s'équipent déjà avec Apicrypt, une messagerie sécurisée créée à Dunkerque par des médecins, pour les médecins, il y a presque vingt ans, rapporte le quotidien Les Echos.

Cette messagerie cryptée de l'association Apicem a bien prospéré depuis 1996 par le bouche à oreille. Aujourd'hui, "57 000 professionnels de soins dans tout le pays utilisent ce canal de communication sécurisé, qui vient nourrir de façon fluide les dossiers patients informatisés des médecins, infirmiers, sages-femmes, pharmaciens - en tout, 133 spécialités - via leurs logiciels métiers", précise le quotidien. Certains hôpitaux sont également abonnés à la messagerie comme l'AP-HP à Paris ou le CHU de Reims. Apicrypt continue à croître au rythme de 600 nouveaux utilisateurs par mois. L'espoir du Docteur Alain Caron, médecin généraliste qui a créé cette messagerie médicale, c'est que l'Assurance maladie laisse tomber son propre outil et s'adosse sur Apicrypt. "Elle pourrait nous rémunérer au flux, afin de baisser la cotisation des médecins&
Pour le déploiement de MSSanté, construit par l'ASIP en concertation avec les Ordres professionnels, il est prévu que les établissements hospitaliers soient moteurs des échanges car producteurs massifs de comptes rendus… Ces comptes rendus dont les professionnels libéraux déplorent régulièrement les délais de transmission importants. Une phase pilote de déploiement a donc préparé le terrain avec une quinzaine d'hôpitaux permettant de valider les diverses configurations et les modalités organisationnelles qui s'offrent aux établissements. Mais les limites sont atteintes pour les hôpitaux les plus en pointe, à l'instar du CH de Compiègne-Noyon, qui aimeraient bien maintenant que tous leurs correspondants de ville soient prêts à recevoir leurs e-mails sécurisés, souligne le Quotidien du médecin. La deuxième phase de déploiement des usages du côté des libéraux va s'amorcer avec un accompagnement de l'ASIP Santé prévu à l'automne. Elle sera facilitée par l'intégration de MSSanté dans les logiciels en ambulatoire. Les éditeurs de la FEIMA ont engagé les travaux de développement nécessaires à l'intégration de la MSSanté dans leurs logiciels. Les deux principaux éditeurs de logiciels de gestion de cabinet, Cegedim Logiciels Médicaux (CLM) et CompuGroup (62 % du marché des médecins à eux deux) ont achevé l'intégration et les déploiements sont en cours, au fil des mises à jour. Quant aux autres systèmes existants de messagerie santé, et bien ils devront se rendre compatibles en se mettant en conformité avec les spécifications de l'ASIP Santé. La messe semble dite.
> La messagerie Apicrypt conquiert les médecins - Les Echos 31 août 2015
> Échanges sécurisés : la MSSanté se concrétise - Le Quotidien du médecin
> Le déploiement MSSanté - Présentation ASIP Santé juillet 2015

Santé connectée : Sanofi et Google s'allient dans la lutte contre le diabète

01/09/15 - Le "marché du diabète" est l'un des plus profitables du secteur pharmaceutique mondial. C'est aussi l'un des plus compétitifs. La multinationale pharmaceutique française Sanofi noue un partenariat stratégique avec la division "Sciences de la vie" de Google, le colosse du Web, annonce la presse économique. En unissant leurs forces respectives, les deux groupes espèrent être en mesure de lutter bien plus efficacement contre le diabète. Fléau mondial touchant déjà près de 400 millions de personnes, cette maladie chronique aux conséquences potentiellement dramatiques progresse rapidement dans les pays en voie de développement et pourrait affecter 600 millions de personnes d'ici à 2035. Cette affection représente déjà 10 % de l'ensemble des dépenses de santé aux États-Unis. C'est aussi un marché économique colossal estimé à 60 milliards dès 2020. En inventant de nouveaux capteurs, dispositifs médicaux pour injecter l'insuline ou logiciels d'analyse de données, Sanofi et Google espèrent obtenir des résultats concrets d'ici à un ou deux ans afin de faciliter la gestion du diabète par les patients et les professionnels de santé. La branche Google Life Sciences a déjà noué d'autres alliances avec des groupes pharmaceutiques, mais n'avait pas encore conclu de partenariat aussi ambitieux. Par exemple, le premier laboratoire mondial, le Suisse Novartis, a déjà un accord avec le géant du Net pour suivre en continu la glycémie de certains patients via des lentilles connectées. Sanofi réalise plus de 20 % de son chiffre d'affaires via ses activités " diabète ". Le Lantus produit par le groupe est l'insuline la plus vendue au monde avec 6,3 milliards d'euros de chiffre d'affaires, mais il vient de tomber dans le domaine public. Comme pour Google, cette alliance est stratégique : ne pas rater le grand virage de la médecine 3.0. "Avec l'arrivée de nouvelles technologies permettant de suivre en continu et en temps réel l'état de santé des patients, nous pouvons envisager des méthodes plus proactives et efficaces de contrôle du diabète", résume Andy Conrad, directeur général de la division sciences de la vie de Google. Les enjeux sont surtout commerciaux. Avec ce partenariat inédit, le laboratoire peut espérer desserrer l'étau de la concurrence et élargir ses perspectives dans le diabète. Le groupe français est en effet quasiment absent du marché des antidiabétiques oraux destinés à traiter les stades les moins graves de la maladie, souligne le quotidien Les Echos. Business is business...


"Cette médecine proactive voire prédictive, particulièrement pour les maladies chroniques, pose des défis éthiques et moraux d'envergure", estime Christian Menanteau sur RTL. "Mais il sera difficile de faire machine arrière. D'ores et déjà, les grands assureurs, les grandes mutuelles mais aussi de nombreux scientifiques militent pour un usage raisonné des banques de données médicales. Ce virage sera certainement un des grands enjeux sociétaux de la décennie qui vient".
"Google n'a pas vocation à devenir un groupe pharmaceutique" confie Andrew Conrad aux
Echos. Le géant américain "pourrait-il songer, un jour prochain, à nous dire à quoi il a vocation à devenir ?", conclut Jean-Yves Nau sur son blog.
> Sanofi et Google s'allient dans la lutte contre le diabète - Les Echos 1er septembre 2015
> Andrew Conrad : " Google n'a pas vocation à devenir un groupe pharmaceutique " - Les Echos 1er septembre 2015
> Diabétiques connectés et numérisés: faut-il applaudir au mariage entre Google et Sanofi ? - Jean-Yves Nau 1er septembre 2015

Déclaration de grossesse : une démarche simplifiée désormais entièrement dématérialisée

02/09/15 - Dès le 1er septembre 2015, si leur professionnel de santé en fait le choix, les futures mamans n'ont plus besoin d'envoyer le certificat " papier " du premier examen médical prénatal pour déclarer leur grossesse. Cette nouvelle disposition intervient à la suite d'une convention signée en février 2015 entre la CNAF et la CNAMTS "relative aux transferts de données concernant la déclaration de grossesse".


En pratique, l'Assurance maladie met à la disposition des médecins et sages-femmes libéraux un service en ligne auquel ils accèdent dans leur " espace Pro " avec leur CPS et la carte Vitale de leur patiente. C'est désormais le professionnel de santé et non plus la future maman, qui déclare en ligne la grossesse lors du premier examen prénatal. La déclaration de grossesse est traitée immédiatement par la CPAM et la CAF. Cette dernière invite la future maman à compléter son dossier sur le portail caf.fr à l'aide de deux nouvelles télé-procédures : la confirmation de situation pour les personnes déjà allocataires et la demande de la prime à la naissance pour celles qui ne le sont pas encore.
La téléprocédure concerne les assurés du régime général mais également de la MSA et du RSI. Elle sera progressivement étendue à d'autres régimes.
> Communiqué de presse de la Cnamts et de la Cnaf 1er septembre 2015


Le dessin de la semaine

La fraude de la semaine
  • Une affaire de patronne de taxi condamnée pour fraude à l'assurance maladie. Elle a été dénoncée par une de ses anciennes salariées, qu'elle avait licenciée pour faute grave. Les faits remontent à la période du 1er juin 2008 au 1er novembre 2011 et portent sur 100 000 euros. Depuis, cette professionnelle de la route a revendu sa license de taxi pour se lancer dans la restauration. Mal lui en a pris. Son restaurant a été déclaré en faillite un an plus tard et elle a tout perdu. Elle a été condamnée à 4 mois de prison avec sursis. Paris Normandie 1er septembre 2015

Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 664 du 30 août 2015
·         Sources : Newsletter réalisée par Gérard Bieth - © www.annuaire-secu.com - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale Reproduit avec son aimable autorisation
Vos commentaires ou suggestions sont les bienvenus, contactez (gerard AT annuaire-secu.com)

jeudi 4 septembre 2014

Florilège de l'actu Sécu signé Gérard BIETH


Selection d'infos reproduites avec l'aimable autorisation de Gérard BIETH
Santé : Internet traque le gaspillage


Le Figaro 26 août 2014 rappelle qu'avec les objets connectés,  l'Assurance maladie cherche à optimiser les dépenses des malades en ne remboursant certains traitements que seulement s'ils sont bien suivis (apnée du sommeil). Le projet, contesté par la fédération d'associations de malades Ffaair, a été retoqué par le Conseil d'État. Mais il devrait réapparaître sous une autre forme et même être étendu à d'autres pathologies comme le diabète, explique le journal.


 De leurs côtés, les assureurs cherchent à récompenser la prévention. Axa France a lancé au début de l'été la première complémentaire santé, Modulango, liée à un objet connecté. Des bons d'achat de 50 euros pour des soins de médecine douce sont à gagner. Mais le transfert des données collectées peut légitimement inquiéter. Dans son dernier rapport annuel, la CNIL pointe la multiplication des capteurs "portés par et sur les individus, qui produisent des données d'un nouveau genre, se situant à la frontière du bien-être et de la santé au sens médical". Les programmes nombreux qui se développent un peu partout dans le monde posent la question de l'appartenance et de la transmission des données, pour lesquelles il n'y a pas de réglementation claire en Europe. Et quelle que soit la façon de collecter les informations, "on se rapproche déjà de Big Brother, même si c'est avec l'autorisation des consommateurs", rapporte l'article du Figaro qui évoque l'avenir avec l'intervention des géants de l'Internet. Le journal cite Calico, la filiale de Google, qui vient de recruter les meilleurs scientifiques et ingénieurs dans le monde. Son mot d'ordre : considérez le vieillissement comme une maladie à traiter. Un sondage en ligne réalisé par le Journal du Net montre des Français lucides. A la question "Craignez-vous qu'assureurs et employeurs n'utilisent un jour vos données de santé connectée ?", 85 % des votants répondent oui. Vous vous régalerez également avec le service Google d'historique de localisation si vous possédez un Smartphone tournant sous Android. Rien de bien nouveau, mais personne n'est au courant...
Où étiez-vous hier ? Google peut vous le montrer et c'est effrayant - Challenges High Tech 28 août 2014


Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 615 du 24 août 2014


 

 
Sources : Newsletter réalisée par Gérard Bieth - © www.annuaire-secu.com - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale
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mercredi 6 novembre 2013

92% des Français se soignent sans les conseils d'un médecin


Sondage 1001Pharmacies : quel est le premier reflex quand vous êtes malade ?

 


N°1 : les médicaments à disposition

N°2 : les médicaments sans ordonnance

N°3 : l'attente du rétablissement

N°4 : le rendez-vous médical

N°5 : les produits naturels

 

"Les Français n'ont-ils plus confiance en leur Docteur ? Alors que nous savons pertinemment qu'il peut-être très dangereux pour la santé de se soigner sans l'avis préalable d'un médecin, il semble que les Français prennent tous les risques en se fiant à leur propre jugement et consomment des médicaments non utilisés, sans ordonnance ou attendent leur rétablissement avec des recettes de grand-mère."

Cédric O'Neill, Pharmacien et co-fondateur de 1001Pharmacies. 

  

1001Pharmacies.com, premier portail de vente en ligne de produits de santé, dévoile les résultats d'un sondage réalisé sur Internet auprès d'un panel de 20 000 consommateurs français (membres inscrits sur la plateforme 1001Pharmacies) et sur plus de 2 900 internautes sur Facebook.


 

Médicaments non consommés, sans ordonnance, produits naturels ou simple attente de rétablissement, les Français pratiquent à 92% l'automédication.

Avec plus de 60% de réponses, il est clair que les Français sont adeptes du recyclage de médicaments. Pour gagner du temps ou de l'argent, les malades préfèrent ouvrir leurs boites à pharmacie personnelles et piocher dans les médicaments à leur disposition, faisant fi de tout avis ou contre-indication médicale.

 

N°1 Je me soigne avec les médicaments à ma disposition 60%

N°2 Je me soigne avec des médicaments accessibles sans ordonnance 20%

N°3 J'attends que ça passe 8%

N°4 J'appelle mon Docteur  8%

N°5 Je me soigne avec des produits naturels  4%

 

Docteur Google

En amont de cette prise de décision, la recherche sur Internet semble être en pleine augmentation. Les Français recherchent ainsi activement des réponses ou des avis sur leurs symptômes afin d'établir eux-mêmes un diagnostique.

 

 

1001Pharmacies en 3 chiffres :

150.000 visiteurs uniques chaque mois.

12 000 produits référencés

Un réseau national de 185 pharmacies

 

 

A propos de 1001Pharmacies

1001pharmacies.com est développée par la société eNova Santé SAS dont le siège social est basé à Lunel(34). Co-fondée en septembre 2012 après 2 ans d'étude et de développement par Cédric O'Neill, Pharmacien et Spécialiste Web , et Sabine Safi , Spécialiste en Marketing sur internet, 1001pharmacies.com est la première plateforme web permettant aux pharmacies de vendre leurs produits de parapharmacie sur internet. 1001pharmacies a obtenu dès son lancement le soutien de la Région Languedoc-Roussillon ainsi que de l'Union Européenne et est accompagnée dans son développement par Via Innova (34).

Pour en savoir plus : www.1001pharmacies.com
 

NDLR : MGEFI et MEDICAMENTS

Médicaments : une base de données en ligne pour mieux vous informer                     
  • Triangle noir pour les médicaments sous surveillance renforcée                               
  • Rechercher un professionnel de santé                     
  • Médicaments à vignette blanche, bleue ou orange                     
  • Tiers payant et génériques                     
  • Foire aux questions sur la santé                     
  • F.A.Q. Santé                     
  • Foire aux questions sur la prévoyance                     
  • F.A.Q. Prévoyance                     
  • Foire aux questions pratiques                     

  •  

    jeudi 12 septembre 2013

    C'est à lire : nouvelle "étude" et "vrai faux" sur l'acné


    24 millions de résultats sur Google /24(mai 2013)

    sont associés à la recherche sur les mots clés

    « Acné sévère »

     

    Les experts membres

    du « Conseil Scientifique de l’acné sévère »,

    Pr Wolkenstein, Pr Misery, Dr Maghia, Dr Amici

    abordent ce sujet et commentent les principaux résultats

    d’un grand sondage CSA Santé réalisé

    sur plus de 10 000 Français.

    Les données statistiques et résultats présentés ont été obtenus par analyse SAS,

    software version 9.3 (SAS Institute Inc., Cary, USA).

    Ces données sont consultables sur demande auprès de la Direction de Santé Publique Pierre Fabre.

     

    En effet, l’acné est une maladie chronique, certes bénigne sur le plan clinique dans la majorité des cas, mais dont les conséquences sont réelles :

     

    L’acné a un impact psycho-social important

     (qualité de vie, bien-être, vie sociale, vie amoureuse, résultats scolaires…).

     

    Il est d’autant plus important de considérer l’acné avec sérieux qu’elle concerne beaucoup d’adolescents, population particulièrement fragile psychologiquement. L’apparence est primordiale pour un jeune, elle conditionne aussi sa vie sociale. L’ado dont le visage est couvert de boutons pourra vite se retrouver isolé et suspecté d’avoir une hygiène douteuse.

     

    Le retentissement psychologique de l’acné est d’ailleurs comparable à celui décrit par les jeunes atteints de maladies chroniques plus graves telles que diabète, cancer ou épilepsie**1.

     

    A un âge où s’acquiert la confiance en soi, l’acné peut donc vraiment gêner au développement psycho-social de l’adulte en devenir.

     

    Il a aussi été montré que le taux de symptômes dépressifs est statistiquement plus élevé chez les patients acnéiques garçons et filles que chez les non-acnéiques (20 à 51 % versus 14 à 20 %)*** et ce, de manière significative.

     

    L’acné sévère non traitée est mal vécue et provoque des cicatrices irréversibles.

    L’acné est une pathologie affichante et inesthétique avec des lésions qui prédominent sur le visage.

     

    A court terme, les lésions inflammatoires (rouges) ont un retentissement sur la vie quotidienne : l’acnéique se replie sur lui-même, il a honte, il perçoit l’acné comme une tare… Il met en place des stratégies d’évitement. Il se cache, ou tente de camoufler les lésions par des mèches de cheveux (filles et garçons) ou par un maquillage parfois inadapté (filles). La manipulation intempestive des lésions, qui peuvent ensuite s’infecter, empirer, est une pratique courante.

     

    A long terme, les lésions d’acné étant parfois profondes (nodules, kystes) elles déforment le derme (la partie la plus profonde de la peau) et génèrent des cicatrices définitives disgracieuses.

     

    Ces cicatrices donnent à l’âge adulte un aspect « grêlé » au visage, difficile à atténuer même par les techniques de dermatologie esthétique actuelles ou la micro-chirurgie qui, même si elle a fait ses preuves, peut donner un résultat incomplet.

     

    Alors qu’un traitement mis en place dès les premiers symptômes peut éviter cet effet à long terme.

     

    Mais si l’acné est une maladie difficile à accepter, il est encore plus difficile d’en parler. D’où l’importance pour les parents et l’entourage des acnéiques de bien repérer si la maladie est vécue comme une souffrance et d’accompagner le patient dans sa démarche de prise en charge.

     

    C’est un des résultats de l’enquête CSA Santé menée en 2 012 sur une population de 10 084 sujets (voir page 6 pour plus de détail sur les résultats de l’étude)

     

    « Même si la fréquence de consultation auprès du dermatologue augmente avec la sévérité de l’acné, ces chiffres suggèrent qu’il faut renforcer l’information du grand public sur les prises en charge de la maladie. Il est en effet préoccupant que des acnés sévères susceptibles de laisser des cicatrices et d’engendrer des perturbations de l’image sociale et de la confiance en soi, ne soient pas traitées »Dr Jean Michel AMICI

     

    Pourquoi certains patients ne consultent pas ?

     

    Outre les aspects pratiques (coût, délais de RDV) qui sont des raisons de non consultation, il y a aussi d’autres freins à la prise en charge de l’acné. La maladie est en effet souvent sous-estimée par l’entourage du patient. L’impact psychologique de l’acné n’est pas évalué à sa juste mesure.

     

    Des parents de patients acnéiques peuvent parfois passer à côté de la réelle préoccupation qu’est l’acné pour leur enfant. Par méconnaissance, par crainte ou par négligence, des semaines ou des mois sont perdus.

     

    Ne pas traiter l’acné sévère est une perte de chance pour les patients… »

    Pr Pierre Wolkenstein

     

    La prise en charge de l’acné sévère dépend beaucoup de l’entourage du patient

    (famille et proches), qui peut, en soutenant le patient dans sa démarche, l’encourager à consulter un dermatologue, étape indispensable.

     

     

    L’acné sévère n’est pourtant pas une fatalité !

    Des traitements efficaces existent.

     

    Ce qu’ignorent aussi les 38 % de sujets acnéiques qui ne se traitent pas, est qu’il existe des solutions efficaces et durables pour traiter l’acné, et que consulter un spécialiste comme le dermatologue est un premier pas vers une bonne prise en charge et un mieux-être.

     

    A plus forte raison s’il s’agit d’acné sévère.

     

     

     

    Les Laboratoires Pierre Fabre Dermatologie, Experts de l’acné sévère sont à l’origine de la création d’un groupe d’experts dermatologues, le Conseil Scientifique de l’Acné Sévère.

     

    Sa composition originale, 2 Professeurs en Dermatologie d’une part (Pr Misery et Pr Wolkenstein) et 2 Dermatologues de ville d’autre part (Dr Amici et Dr Maghia) lui confère une véritable légitimité.

     

    Il s’agit pour ces spécialistes reconnus pour leur expertise dans le traitement de l’acné, de constituer un groupe de travail et de réflexion ayant pour objectif d’optimiser la prise en charge des patients acnéiques sévères.

     

    La philosophie du « Conseil Scientifique de l’Acné Sévère » est incarnée par un projet d’envergure initié en 2012 : un sondage sur l’acné élaboré selon une méthodologie sérieuse et réalisé sur plus de 10 000 sujets représentatifs de la population française. L’objectif de cette étude nationale était de mieux connaître les patients acnéiques (données épidémiologiques, profil de l’acnéique en 2012, prise en charge…), et mieux comprendre les facteurs du mode de vie favorisant l’acné et ainsi mieux les traiter.

     

    Les principaux résultats de ce sondage sont présentés dans ce dossier et commentés par les experts eux-même

     

    « Il manquait en France une vision actualisée de la population concernée par l’acné. Ce grand sondage va compter pour les 10 années à venir et fera référence pour tous ceux qui s’intéressent à cette pathologie… » Pierre Wolkenstein

     

    « Arrêtons de croire que l’acné sévère est réservée aux jeunes ! les résultats de l’enquête confirment qu’une population plus âgée est également touchée… » Rémi Maghia

     

    « L’étude révèle un lien avec la fatigue du matin et décrit un lien entre acné et fatigue, aspect non étudié jusqu’ici… » Laurent Misery

     

    « Il faut inciter la population à une prise en charge précoce et adaptée à la gravité de l’acné. » Jean Michel Amici

    Avec 24 millions de résultats associés à la recherche Google* sur les mots clés « acné sévère », on comprend mieux que cette maladie qui touche de nombreux Français est une véritable préoccupation de Santé publique et non pas un « mal obligé » de la période adolescente, qui finira bien par se résoudre tout seul.

     

    A propos du sondage CSA Santé :

    Le sondage CSA Santé a été réalisé sur un échantillon représentatif de Français, selon la méthode des quotas habituellement utilisée (sexe, âge, région, CSP). L’échantillon analysé a été spécifiquement constitué, ce qui évite un redressement dans les résultats. Les données statistiques et résultats présentés ont été obtenus par analyse SAS, software version 9.3 (SAS Institute Inc., Cary, USA). Ces données sont consultables sur demande auprès de la Direction de Santé Publique Pierre Fabre.

     

    Retour sur quelques points de l’étude

     

    Coup de projecteur sur les idées reçues

     

    Alimentation sucrée (chocolats, confiseries) et acné font-ils bon ménage ?

     

    La population qui consomme chocolats et confiseries tous les jours présentent un risque d’avoir de l’acné 2,7 fois  supérieur à la population comparable qui n’en consomme pas.

     

    Qu’en est-il des sodas, des aliments gras et des produits laitiers ?

     

    L’enquête CSA Santé n’a pas montré de corrélation entre la présence d’acné et ces 2 facteurs :

     

    Les sodas sucrés ; peut-être sont ils moins sucrés que l’association chocolat/confiseries, et influencent ils moins l’apparition d’acné…

     

    Les produits laitiers ; ce dernier point est étonnant puisque la bibliographie considère qu’il s’agit d’un facteur de risque aggravant lorsque le lait est introduit dans une population indigène n’ayant jamais consommé de lait au préalable (Réf. : Ismail et al, BMC Dermatology 2 012- 12-13).

     

    Les Français consomment plutôt du lait fermenté (yaourt, fromage…) que du lait frais. Ils ne subiraient donc pas l’influence négative d’une alimentation lactée sur leur acné.

     

    Moins d’acné, plus de rapports sexuels ?

     

    Les résultats du sondage montrent que l’apparition de l’acné est antérieure aux rapports sexuels, excluant toute relation de cause à effet.

     

    En revanche, les sujets acnéiques ont moins de rapports sexuels que la population comparable sans acné.

     

    Ceci illustre une fois encore l’impact de l’acné sur l’image de soi et sur la qualité de vie des adolescents et la nécessité de les prendre correctement en charge - (cette constatation confirme une publication du JID - Journal of Investigative Dermatology 2 010)

     

    « Le désir d’avoir une sexualité est un bon motif pour la traiter, ce d’autant qu’on dispose de thérapeutiques efficaces dans les formes modérées comme sévères… » Pr Pierre Wolkenstein

     

    Le stress : un facteur aggravant de l’acné ?

     

    Avoir de l’acné est source de stress, mais le stress est-il source d’acné ?

     

    Dans l’enquête réalisée, on note un risque d’avoir de l’acné 2,5 fois supérieur chez les sujets soumis au stress quotidiennement, versus une population comparable de sujets non stressés.

     

    Il s’agit donc bien d’un facteur aggravant, confirmant le rôle du stress dans les poussées d’acné.

     

    Le manque de sommeil peut-il favoriser l’acné ?

     

    La fatigue (fréquente chez les ados du fait de leur métabolisme particulier) tout comme le sommeil perturbé, augmente également le risque d’acné

     

    Le risque est multiplié par 1.4 chez les sujets fatigués au réveil par rapport à une population comparable de sujets n’ayant pas de perturbation du sommeil.

     

    « L’étude a décrit un lien entre acné et fatigue du matin, aspect non étudié jusqu’ici. Cette fatigue peut être interprétée comme la conséquence d’un stress physique, car le manque de sommeil est un problème récurrent chez l’adolescent. Stress physique et psychique sont associés. Stress et fatigue peuvent être un signe de dépression, dont les liens avec l’acné sont connus et à l’origine d’un véritable cercle vicieux… » Pr Laurent Misery

     

     

    Ndlr :
    Résultats de l’ensemble de l’étude disponible sur simple demande par mail.