Nora ANSELL-SALLES

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lundi 30 mars 2015

C'est à lire : Newsletter réalisée par Gérard Bieth

Newsletter réalisée par Gérard Bieth - © www.annuaire-secu.com - Le portail indépendant des agents de la Sécurité sociale
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Sondages - enquêtes
  • Alimentation des personnes âgées dans les EHPAD. La qualité alimentaire bat en retraite !
    L'UFC-Que choisir épingle les pratiques des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) en matière d'alimentation des résidents, dans une étude présentée le 24 mars 2015. L'enquête menée dans 88 établissements révèle de graves carences en matière de prévention de la dénutrition. Plus d'un tiers des seniors souffrent de dénutrition dans les maisons de retraite, où l'offre alimentaire conditionne pourtant en grande partie l'état de santé des résidents. "Face au vieillissement de la population, et au vu des carences constatées dans les pratiques, l'association de consommateurs "exige que l'alimentation et le suivi nutritionnel dans les Ehpad soient inscrits parmi les enjeux du projet de Loi de Santé Publique", lance-t-elle dans son communiqué.
  • Tableau de bord de l'Assurance chômage - Indicateurs arrêtés à fin décembre 2014 - UNEDIC 27 mars 2015
    En 2014, année marquée par l'entrée en vigueur de nouvelles règles d'indemnisation, les performances de l'opérateur public ont flanché sur les trois indicateurs mesurés par l'Unédic dans son tableau de bord de l'assurance chômage.
    Ces indicateurs "font observer, fin 2014, une situation en deçà des objectifs fixés contractuellement avec Pôle emploi", écrit l'Unédic, organisme gestionnaire de l'assurance chômage. "La comparaison des résultats de 2014 avec ceux de 2013 fait constater une dégradation du service de l'indemnisation", déplore-t-il. Les indicateurs en cause : le délai de traitement des demandes d'allocation ; les "premiers paiements dans les délais" ; la "qualité de traitement des demandes d'allocation". Tout est dans le rouge. En revanche, l'organisme note une amélioration concernant les indus (voir l'article en fin de lettre).

L'escroquerie de la semaine
  • Saint-Etienne : une infirmière escroque la CPAM de 126 000 euros en 18 mois
    L'infirmière libérale stéphanoise ne manquait pas d'idées pour faire rentrer l'argent. Facturer des soins à domicile alors même que ses patients étaient hospitalisés, surcharger certaines ordonnances, établir des doubles voire triples facturations. Et même inventer des actes non réalisés, tels que des pansements sur des jambes plâtrées ! Entre janvier 2010 et juin 2011, elle a ainsi réussi à escroquer la CPAM de plus de 126 000 euros. Jugée mardi 24 mars 2015 par le tribunal correctionnel de Saint-Etienne, la professionnelle de santé a été condamnée à deux ans de prison dont six mois ferme et obligation d'indemniser l'Assurance Maladie. Le Progres.fr 24 mars 2015
  • Evreux : trois dirigeants de sociétés d'ambulances basées dans l'Eure condamnés pour escroquerie à la CPAM par le tribunal correctionnel
    Il s'agit des sociétés Ateli à Montfort et Selia à Bourg-Achard. La gérante et son mari ont été condamnés le 24 mars 2015 à deux ans de prison dont six mois ferme par le tribunal, assorti d'une interdiction de gérer une affaire pendant cinq ans. Le frère de la gérante a lui écopé de dix-huit mois de prison avec sursis. Les trois prévenus ont reconnu avoir escroqué la Caisse Primaire en modifiant a posteriori les plannings. Les condamnés devront payer une amende de 5 000 euros. L'avocat de la CPAM a estimé le préjudice à 648 000 euros sur onze mois. Un préjudice cependant difficile à estimer, "puisque jusqu'à 75 % des données rentrées dans une journée étaient parfois modifiées". Le délibéré sur les intérêts civils, c'est à dire la somme que devront rembourser les condamnés à la CPAM, sera rendu le 29 septembre 2015. Eveil Pont Audemer
La vidéo de la semaine
  • Commission des affaires sociales du Sénat. Audition le 24 mars 2015 de Christian Eckert, secrétaire d'État au budget, sur les résultats de la gestion du régime général de la sécurité sociale au cours de l'exercice 2014
    Audition de Christian Eckert (21:52) et questions des sénateurs qui s'interrogent sur les bons résultats annoncés par le gouvernement le 17 mars alors que les conditions économiques sont beaucoup plus défavorables que les prévisions initiales (1:31:05) - Voir le dossier vidéo
    L'Ondam a été totalement respecté avec 300 millions de sous-consommation malgré le rebasage en cours d'année de 800 millions (pas plus de détails). Quant au coût des traitements anti-VHC (Solvadi), il a été ramené de 1,2 milliard à 650 millions d'euros en 2014 par le mécanisme de régulation de la LFSS et les "remises secrètes" négociées par l'Etat (300 Ms €), a déclaré Christian Eckert. Interrogé sur les conséquences de la décision de la Cour de justice européenne, qui a condamné il y a un mois la France à restituer la CSG et la CRDS qu'elle prélève sur certains revenus de non-résidents, le secrétaire d'État a indiqué que les services de Bercy et du ministère des Affaires sociales travaillent actuellement à chiffrer plus finement le coût de l'arrêt. La facture sera salée. "Certains parlent de 1 milliard, 2 milliards… Oui, c'est plusieurs centaines de millions, notamment parce qu'il faudra rembourser", a-t-il précisé.

Le hit des liens les plus cliqués de la lettre 643 du 22 mars 2015



Ouvrages
32 spécialistes publient "Audition le 24 mars 2015 de Christian Eckert, " - Coordonné par les Prs André Grimaldi, François Chast, Claire Le Jeunne et Jean-François Bergmann, Editions Odile Jacob.
Quatre professeurs de médecine accompagnés de 28 spécialistes livrent leur vérité sur les médicaments. Un pavé de 600 pages pour répondre aux doutes des patients désabusés par les scandales à répétition et le flux d'informations contradictoires. En quelques 25 chapitres, l'objectif est d'abord de tracer l'état des lieux et des traitements par grande classe thérapeutique : anticancéreux, anti-hypertenseurs, pilules, sevrage tabagique, antibiotiques, psychotropes... Une deuxième partie consacrée au parcours du médicament démystifie le circuit de l'AMM, la fixation du prix et les dispositifs de sécurité des produits. Rédigé dans un style clair et concis, sous forme de questions-réponses enrichies de témoignages comme ceux d'Irène Frachon ou de Gilles Johanet, cet outil d'informations s'adresse autant au grand public qu'aux professionnels de santé qui y trouveront matière à échanges avec leurs patients. "Il ne plaira pas à l'industrie pharmaceutique et pas non plus aux autorités de santé", pronostique Claire Hédon, la journaliste de RFI qui a questionné les experts. Les droits d'auteur seront versés à la Fondation pour la recherche médicale. Sources Pourquoi Docteur ? - Le Généraliste - Figaro Santé...