Nora ANSELL-SALLES

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mercredi 26 février 2025

La cinquième enquête mondiale annuelle de ResMed révèle que le monde souffre d'un mauvais sommeil

😴 La cinquième enquête mondiale annuelle de ResMed révèle que le monde souffre d'un mauvais sommeil

 Cette enquête mondiale sur le sommeil menée auprès de 30 026 personnes dans 13 pays révèle l'ampleur du manque de sommeil et son impact sur la santé, le travail et les relations interpersonnelles.

 👉 En France, 56 % des personnes interrogées ont déclaré avoir déjà manqué au moins une journée de travail dans leur carrière à cause d’une mauvaise nuit de sommeil.
👉 14 % des femmes Françaises interrogées admettent voir leur sommeil dérangé par les ronflements de leur conjoint chaque nuit et pour 25 %, plusieurs fois par semaine,
👉 12 % des Français interrogés dorment séparément chaque nuit, et 64 % d’entre eux affirment que leur sommeil s’est amélioré grâce à cette pratique.
 

Paris, le 26 février 2025  ResMed https://www.resmed.fr/ (NYSE : RMD, ASX : RMD), leader mondial des technologies de la santé axées sur le sommeil, la respiration et les soins à domicile, dévoile les résultats de sa cinquième enquête annuelle sur le sommeil dans le monde. Grâce aux informations fournies par 30 026 personnes interrogées dans 13 pays, l'enquête met en évidence une crise du sommeil généralisée à l'échelle mondiale, y compris en France, où les personnes interrogées perdent en moyenne trois nuits de sommeil réparateur par semaine.

 
Malgré une prise de conscience croissante de l'importance d’une bonne qualité de sommeil, beaucoup de personnes continuent de souffrir en silence et restent prisonnières d'un cycle de fatigue chronique. L’enquête révèle que près d'une personne interrogée sur quatre (22 %) dans le monde choisit d'endurer cette mauvaise qualité de sommeil plutôt que de consulter. En France, ce chiffre passe à presque 30 %. Le manque de sommeil a des répercussions sur notre vie, qu’il s’agisse du travail[1], des relations[2], ou même de la santé mentale. Il est maintenant indispensable de renforcer la sensibilisation et l'action en faveur du sommeil.

 Prise de conscience versus actions mises en place : une balance négative

 Près d'un tiers des Français interrogés déclarent rencontrer des difficultés à s'endormir (29 %) ou à dormir d'une traite au moins 3 fois par semaine (32 %), notamment à cause du stress (56 %), de l’anxiété (53 %), des pressions financières (27 %) ou encore des problèmes familiaux et relationnels (24 %).

 
Alors que les personnes bien reposées voient leur humeur, leur concentration et leur productivité s'améliorer, les autres peuvent au contraire passer par des états de somnolence durant la journée, d’irritabilité ou rencontrer des difficultés de concentration après une mauvaise nuit de sommeil. Pourtant, rares sont ceux qui prennent les mesures nécessaires pour améliorer la qualité de leur sommeil :

 👉 89 % des Français interrogés estiment qu’avoir une bonne qualité de sommeil leur permet de se sentir mieux dans leur peau, mais seulement 19 % d'entre eux prendraient des mesures immédiates pour résoudre leurs problèmes de sommeil.
👉 22 % des personnes interrogées dans le monde, et jusqu'à 41 % en Australie, choisissent de « vivre avec » un sommeil de mauvaise qualité. En France, près d’un tier (30 %) de la population “choisit” malheureusement cette option.
👉 63 % des Français interrogés n’utilisent pas d’outils pour suivre l'évolution de leur sommeil, ce qui les prive d'informations précieuses qui pourraient améliorer leurs nuits.
 

« Un bon sommeil est aussi essentiel à la santé qu’une bonne alimentation ou faire de l’exercice physique, pourtant, des millions de personnes luttent en silence », a déclaré le Dr Carlos M. Nunez, Chief Medical Officier de ResMed. « Cette enquête met en lumière un besoin urgent de sensibilisation et d’action - nécessitant une attention immédiate pour améliorer la santé des personnes à l’échelle mondiale »

Les Français résilients par rapport au reste du monde

 Si un sommeil de qualité influe directement la performance au travail, de nombreux employés à travers le monde souffrent pourtant de privation de sommeil. En effet, 71 % des employés interrogés dans le monde ont déjà pris un congé maladie en raison d’un mauvais sommeil au moins une fois dans leur carrière, avec des taux particulièrement élevés en Inde (94 %), en Chine (78 %), à Singapour (73 %) et aux États-Unis (70 %). En France, cette pratique n’est pas une habitude : 44 % des Français interrogés par l’enquête n’ont jamais manqué un jour de travail pour des problèmes de sommeil, et 22 % le font moins d’une fois par an. Seulement 7 % ont admis le faire régulièrement, plus d’une fois par mois.

Les Français sont peu à avoir recours à cette pratique, même si 54 % d’entre eux admettent que leur sommeil a un impact significatif voire important sur leur performance au travail. D’ailleurs, près des deux tiers (69 %) des travailleurs français sondés estiment que leur qualité du sommeil n’est pas une priorité pour leurs employeurs, une opportunité pour les entreprises de prendre des initiatives pour encourager des habitudes de sommeil plus saines. Les Français interrogés attendent plus d’actions de la part de leur entreprise à ce sujet : 42 % des interrogés pensent que cela est essentiel autant pour la santé, la productivité que pour la satisfaction des employés, et 22 % estiment que cela devrait rentrer dans une stratégie de bien-être et santé plus large, incluant la santé mentale, la nutrition ou l’exercice physique.


Sommeil et couple : quand dormir ensemble devient un défi

Le sommeil joue également un rôle dans les relations personnelles. En France, 14 % des femmes interrogées ont déclarées être dérangées chaque nuit par leur conjoint, principalement à cause des ronflements (pour 48 % d’entre elles contre 34 % des hommes). Si en France, 57 % des femmes n'ont jamais pris la décision de dormir dans une chambre différente de celle de leur partenaire, dans le monde, 18 % des couples optent définitivement pour un « divorce du sommeil » pour pallier ce problème, choisissant de dormir séparément.

 Si les Français ne sont que 12 % à avoir opté pour cette pratique, 62 % d’entre eux admettent voir leur sommeil amélioré. Parmi ceux faisant chambre à part, 47 % des Français déclarent que leur relation n’a pas changée, tandis que 30 % estiment qu’elle s’est améliorée. Cependant, la séparation nocturne influence l’intimité des couples. En effet, dans le monde, 28 % des interrogés affirment que leur vie sexuelle s’est améliorée, alors que 22 % constatent l’inverse. En France cependant, 22 % des interrogés observent une amélioration de leur vie sexuelle et 49 % estiment que cela n’a rien changé.

 

« Un mauvais sommeil chronique a un impact sur nos relations, notre productivité au travail et augmente le risque de déclin cognitif, de troubles de l'humeur et de problèmes de santé graves comme l'insuffisance cardiaque et les accidents vasculaires cérébraux », ajoute le Dr Carlos Nunez. « Pour les personnes souffrant d'apnée du sommeil non traitée ou mal gérée, ces risques peuvent être accentués. C'est pourquoi il est important de consulter un médecin pour traiter les troubles du sommeil ».

 
ResMed met à disposition un questionnaire en ligne 👉 https://www.resmed.fr/patient/evaluation-sommeil/ sur le site 
👉 ResMed.fr . En moins de 5 minutes, cette évaluation permet d’analyser son sommeil et d’identifier des symptômes laissant présager un SAOS (Syndrome d'Apnée Obstructive du Sommeil).

Retrouvez l'intégralité des résultats de l'Enquête de ResMed sur le sommeil 2025
👉 ici :



 

Méthodologie d’enquête
ResMed a commandé une enquête auprès de 30 026 personnes aux États-Unis (5 000), en Chine (5 000), en Inde (5 000), au Royaume-Uni (2 000), en Allemagne (2 004), en France (2 001), en Australie (1 501), au Japon (1 500), en Corée (1 500), en Thaïlande (1 519), en Nouvelle-Zélande (1 000), à Singapour (1 000) et à Hong Kong (1 001). Les échantillons de chaque pays étaient représentatifs de la répartition par sexe et par âge de la population. L'enquête a été réalisée par PureSpectrum du 12 au 28 décembre 2024.

 

 

[1] Routinely assessing patients' sleep health is time well spent, Jean-Philippe Chaput, Judy Shiau, Preventive Medicine Reports Volume 14, June 2019, 100851

[2] Gordon AM, Chen S. The role of sleep in interpersonal conflict: Do sleepless nights mean worse fights? Social Psychological and Personality Science. 2014;5(2):168–175

 

À propos de ResMed

ResMed (NYSE : RMD, ASX : RMD) est à l'origine de solutions innovantes qui traitent les patients et leur évitent d'aller à l'hôpital, leur permettant ainsi de mener une vie plus saine et de meilleure qualité. Nos technologies de santé numérique et nos dispositifs médicaux connectés au cloud transforment les soins pour les personnes souffrant d'apnée du sommeil, de BPCO et d'autres maladies chroniques. Nos plateformes logicielles extrahospitalières complètes soutiennent les professionnels et les soignants qui aident les personnes à rester en bonne santé à domicile ou dans le cadre de soins de leur choix. En permettant de meilleurs soins, nous améliorons la qualité de vie, réduisons l'impact des maladies chroniques et diminuons les coûts pour les consommateurs et les systèmes de santé dans plus de 140 pays. Pour en savoir plus, visitez ResMed.com et suivez @ResMed.

 

jeudi 17 janvier 2013

Congrès de Pneumologie de Langue Française

17ème Congrès de Pneumologie de Langue Française

1er au 3 février à Lille Grand Palais.
 
Le dossier de presse, remis ce matin lors de la conférence de présentation du congrès, met en lumière 5 sujets :


◊ BPCO, les nouveaux visages de la maladie (Fil rouge)
◊ Les maladies de la plèvre (Fil orange)
◊ Sommeil et apnées : dernières actualités scientifiques
◊ Cancers bronchiques : avancées de la recherche et question du dépistage précoce

◊ Cigarette électronique : derrière le brouillard, une situation à éclaircir !


 Prochaines communications:
◊ Un focus dédié aux maladies orphelines
-        LAM : nouveauté traitement
-        HTAP : Rappel et dernières avancées
-        Mucoviscidose de l’adulte
-        Les fibroses pulmonaires : nouveauté traitement)
 
◊ Un focus spécial nouveautés
-        Mucoviscidose sublinguale, où en est-on ?
-        Nanoparticules et pathologies respiratoires ? Quoi de neuf ?
-         Recherche en pneumologie

 

Contact presse
Recevoir  le dossier de presse : Deleuze Alexandra <a.deleuze@ljcom.net

mercredi 14 novembre 2012

5èmes Rencontres de l’Association BPCO, dans le cadre de la Journée Mondiale de la BPCO


« BPCO, une épidémie moderne. Un défi pour les patients, un défi de santé publique »

 

Face à une épidémie qui progresse et à un financement des soins qui  « s’essouffle », l’Association BPCO, a poussé hier, en ouverture de son colloque, qui s’est tenu au Palais du Luxembourg  un nouveau cri d’alarme pour la prise en charge des patients.

 

A noter : un compte-rendu complet du colloque sera  prochainement publié dans la veille Mine d’infos MGEFI

 

 

EDITO

 

« BPCO, une épidémie moderne. Un défi pour les patients, un défi de santé publique »

 

Pour ce 5ème rendez-vous de l’Association BPCO, nous avons placé au centre de nos préoccupations ce fantastique « défi » que constitue cette maladie : défi pour les patients, mais également défi de santé publique. Car nous savons tout, ou presque tout de ce « tueur silencieux » qui, année après année, voit grossir ses effectifs.

 

Nous savons tout - ou presque - de la maladie… et les autorités de santé ont arrêté des recommandations pour un meilleur dépistage et une prise en charge plus adaptée de la BPCO. Elle a même bénéficié d’un Plan spécifique, conduit entre 2005 et 2010, et assorti d’un nombre important d’actions.

 

Et pourtant, la BPCO continue de progresser, malgré les efforts conjugués de tous : pouvoirs publics, professionnels de santé, structures sanitaires, sociétés savantes, associations de patients, dont nous faisons partie. La mobilisation n’est pas totale, mais elle a été optimale au fil des années écoulées. Les gouvernements successifs ont adopté des mesures fortes contre le tabagisme – interdiction de fumer dans les lieux publics, sur les lieux de travail, dans les restaurants. Ils ont régulièrement augmenté les prix du tabac. Pour autant, les derniers constats sont sévères : le tabagisme, principale cause de la BPCO, n’est pas en recul en France : il progresse même dans les rangs des jeunes et en particuliers dans ceux des femmes.

 

Dans ce contexte général qui n’incite pas à l’optimisme, l’Association BPCO poursuit  cependant son combat, entamé en 2003. Car à l’heure où notre système de santé peine à faire face aux dépenses liées aux maladies chroniques – qui représentent déjà plus de 60 % des dépenses de santé remboursées - et face au bilan mitigé du Plan BPCO initié en 2005, les patients rassemblés au sein de l’association BPCO s’interrogent : Quelle qualité de soins les malades BPCO sont-ils en droit d’attendre dans les années à venir ? Quelles réponses efficaces l’assurance-maladie va-t-elle apporter à leurs demandes d’une prise en charge adaptée à leurs besoins ? Comment réduire les coûts sans diminuer la qualité des soins et améliorer l’efficience ?

 

En d’autres termes, comment financer leur prise en charge dans le contexte d’un système de santé lui aussi à bout de « souffle » et de moyens ?

 

Pour y parvenir, le dialogue, entre tous les acteurs de santé et les malades, en vue de trouver des solutions, nous apparaît toujours comme une voie qui conserve toute son actualité. L’Association BPCO a souhaité cette année encore, à la veille de la Journée Mondiale de la BPCO - favoriser les échanges dans cette enceinte du Sénat, afin de porter la voix des malades le plus loin et le plus haut possible.

 

Yves Grillet

Président de l’Association BPCO

 

Rappel du programme

 

9h00 - Ouverture

Charles Descours, Sénateur Honoraire

Yves Grillet, Président de l’Association BPCO

 

Le défi BPCO

• Epidémiologie de la maladie

Docteur Claire Fuhrman, Pneumologue, épidémiologiste Département des maladies chroniques et des

traumatismes, Institut de Veille Sanitaire

• Le parcours de soins : effet de mode ou nécessité ?

Docteur Jean-François Thébaut, Membre du Collège de la HAS

 

Bilan 7 ans après le plan national BPCO

• Constat et principaux enseignements

Professeur Christos Chouaïd, Pneumologue, Hôpital Intercommunal Créteil

 

Actualités et perspectives

• Education Thérapeutique du Patient : de la théorie à la pratique

Docteur Marc Sapène, Pneumologue, Président de l’Association Asthme & Allergies

 

• Une nouvelle approche : la « pertinence de la prise en charge »

Docteur Rémy Bataillon, Adjoint du directeur de la qualité et de la sécurité des soins – Chef de service

de l’évaluation et de l’amélioration des pratiques – HAS

 

• Quelle place pour les pathologies chroniques et la BPCO dans les plans régionaux de santé ?

Daniel Lenoir, Directeur Général ARS Nord-Pas-de-Calais

 

• Point de vue et implication de la Caisse nationale d’assurance maladie

Pierre Gabach, CNAMTS, Direction déléguée à la gestion et à l’organisation des soins, Direction des  assurés, Département des pathologies lourdes

 

• Point de vue et implication des complémentaires santé

Laurent Borella, Directeur Santé, Malakoff Médéric

Docteur Annabel Dunbavand, Conseiller médical, Direction Santé, FNMF

 

Table ronde : Le parcours de soins à l’épreuve du terrain

Animation et modération : Professeur Bruno Housset

• Professeur Pierre-Louis Druais, Président d’Honneur du Collège National des Généralistes

Enseignants

• Martial Fraysse, Pharmacien, Vice-président du Conseil régional de l’Ordre des pharmaciens d’Ilede-

France

• Daniel Lenoir, Directeur Général ARS Nord-Pas-de-Calais

• Alain Murez, Président de la FFAAIR

• Docteur Daniel Piperno, Pneumologue, Lyon

 

Conclusion

Docteur Yves Grillet, Président de l’Association BPCO

mardi 13 novembre 2012

Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO) :


Une épidémie qui progresse, un financement des soins qui « s’essouffle »…

 

L’ASSOCIATION BPCO S’INQUIETE DES REPERCUSSIONS POUR LA PRISE EN CHARGE DES PATIENTS !

 

A l’heure où notre système de santé peine à faire face aux dépenses liées aux maladies chroniques, et face au bilan mitigé du Plan BPCO initié en 2005, les patients représentés par l’association BPCO s’interrogent. Quelle qualité de soins sont-ils en droit d’attendre dans les années à venir ? Comment réduire les coûts sans diminuer celle-ci ? En d’autres termes, comment financer leur prise en charge dans le contexte d’un système de santé lui aussi à bout de « souffle » et de moyens ? En l’absence de solutions qui répondent au défi économique et humain que représente cette épidémie, l’Association BPCO lance un nouveau cri d’alarme, en ouverture de son colloque annuel organisé le 13 novembre au Palais du Luxembourg, et dans le cadre de la Journée Mondiale de la BPCO, relayée en France par la Fondation du souffle.

 

 

BPCO : plus que jamais d’actualité

 

La BPCO est une épidémie moderne, un tueur silencieux, et à l’instar d’autres pathologies chroniques, une source de dépenses de santé. Des dépenses en hausse, principalement liées à l’augmentation des hospitalisations. De plus, près de 3 patients sur 4 ne sont pas diagnostiqués. Si l’épidémiologie de maladies comme le cancer ou le diabète est aujourd’hui bien connue, la prévalence de la BPCO reste difficile à estimer. Cela résulte d’un sous-diagnostic toujours prégnant, notamment du à la complexité de réaliser des Explorations Fonctionnelles respiratoires (EFR) dans le cadre d’études épidémiologiques. On estime toutefois que 7,5 % des adultes de plus de 40 ans seraient touchés en France. Ces 20 dernières années, on observe une augmentation des hospitalisations consécutives aux exacerbations ainsi que du taux de mortalité, notamment chez les femmes, dont la courbe s’approche de celle des hommes.

 

Comme c’est le cas pour toutes les maladies chroniques, la prise en charge de la BPCO représente un coût important pour l’Assurance Maladie. Pour le diminuer, la prévention est indispensable et doit cibler le tabac bien sûr, mais également les maladies professionnelles de certains secteurs spécifiques (minier, BTP, fonderie, sidérurgie, industrie textile ou agricole). Outre la prévention, l’amélioration de la prise en charge et de la qualité de vie passe par le recours à l’ensemble des armes thérapeutiques disponibles [éducation thérapeutique du patient (ETP), réhabilitation respiratoire, nouveaux médicaments].



Plan BPCO 2005-2010 : peut mieux faire

 

Lors de l’ouverture de son 1er colloque, l’Association BPCO s’était félicitée de l’annonce de la mise en place d’un Plan dédié, porteur de beaucoup d’espoirs. Particulièrement investie depuis le lancement de ce Plan, elle a rapidement initié un grand nombre d’actions en particulier au sein de la médecine du travail. Parmi elles, la mesure du souffle, dans le cadre du dépistage de la maladie.  Malheureusement, ce Plan n’a pas bénéficié d’un budget  ambitieux et aucune vraie réponse, concrète et efficace, n’a été apportée aux patients.


L’exemple des EFR complètes, indispensables au diagnostic et qui ne sont toujours pas obligatoires ; celui de la réhabilitation respiratoire (RR), à l’efficicité unanimement reconnue et préconisée par la HAS, mais qui ne fait toujours pas l’objet de la cotation d’acte, sont en la matière révélateurs…

 

Pour autant, si le Plan gouvernemental n’a pas permis d’améliorer sur le terrain le parcours de soin des patients et n’a fait l’objet que d’évaluations partielles du Haut Conseil de la Santé Publique, il aura sans aucun doute permis une prise de conscience forte des pouvoirs publics quant à l’enjeu majeur de santé publique qu’est la BPCO. Selon l’OMS, cette pathologie pourrait passer à la troisième place des causes de mortalité par maladie.

 

Réorganiser le parcours de soins et redonner la parole aux patients

 

Face au constat partiel d’échec de ce type d’actions étatiques, il apparaît nécessaire de revenir à des initiatives collectives. La première : donner la parole aux patients. Ces derniers, en observateurs avisés du système de soins, doivent devenir acteurs de leur propre santé. Dans ce cadre, l’Association BPCO annoncera lors de ses 5èmes rencontres, une nouvelle action concrète afin de répondre à cet objectif : le lancement d’une plateforme internet dédiée, véritable espace communautaire qui permettra aux patients d’échanger, de recueillir des conseils et d’avoir accès à une carte personnalisée sur le suivi de leur maladie.

 

Ce thème est largement d’actualité puisqu’il fait partie intégrante du Guide du Parcours de Soins « Broncho-pneumopathie chronique obstructive » édité en février dernier par la HAS. Ce dernier rappelle en effet la nécessaire implication du patient dans sa prise en charge, et notamment dans le cadre de mesures telles que l’éducation thérapeutique du patient (ETP) ou la réhabilitation respiratoire. Un guide dont l’exhaustivité et la clarté devraient permettre de relancer le débat engagé en 2005, en impliquant dans les réflexions l’ensemble des acteurs engagés dans la BPCO, au premier rang desquels les malades eux-mêmes.

 

Si ce parcours de soin est aujourd’hui plus que clairement tracé, reste encore à identifier les pistes de nouveaux instruments de valorisation financière permettant de le mettre correctement en œuvre. Investir aujourd’hui pour économiser demain ? Sans doute le défi à ne pas rater…

 

Pour une meilleure coordination des soins, l’association BPCO lance un appel à tous les acteurs de santé, pneumologues, généralistes, pharmaciens, paramédicaux - et aux malades qui sont encore insuffisamment consultés, avec un mot d’ordre : le dialogue pour trouver des solutions. Redonner la parole aux patients, les écouter, et aller au delà des mots, en cessant de morceler le problème et en cassant les corporatismes pour que toute la « chaîne » de la prise en charge puisse mieux s’articuler, au profit du patient !

jeudi 8 novembre 2012

Journée mondiale de la BPCO, les meilleures idées pour lutter ensemble contre la BPCO sur le site Bougeons-en-famille.com


A l’occasion de la journée mondiale de la BPCO qui se déroulera le 14 novembre prochain, nous vous prions de bien vouloir trouver ci-joint le communiqué de presse de Novartis consacré aux meilleures idées pour lutter ensemble contre la BPCO, mises en scène sur le site «bougeons-en-famille.com».

 

Le communiqué de presse ainsi que les clips vidéo sont visibles en cliquant sur le lien ci-après : http://novartis.fr/cp-digital/journee-bpco.shtml

 

Les meilleures initiatives d’activités physiques proposées par les patients, familles ou proches mises en scène dans des clips vidéo sont à partager sur le site www.bougeons-en-famille.com, lancé par Novartis en partenariat avec la FFAAIR (Fédération Française des Associations et Amicales de malades Insuffisants ou handicapés Respiratoires), le Groupe Alvéole de la SPLF (Société de Pneumologie de Langue Française) et le CNMR (Comité National contre les Maladies Respiratoires).

 

En exclusivité, sur ce communiqué en ligne, vous trouverez ces trois vidéos qui seront mises en ligne le 14 novembre (Journée Mondiale de la BPCO) sur le site Internet www.bougeons-en-famille.com.