Nora ANSELL-SALLES

Affichage des articles dont le libellé est BPCO. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est BPCO. Afficher tous les articles

jeudi 17 janvier 2013

Congrès de Pneumologie de Langue Française

17ème Congrès de Pneumologie de Langue Française

1er au 3 février à Lille Grand Palais.
 
Le dossier de presse, remis ce matin lors de la conférence de présentation du congrès, met en lumière 5 sujets :


◊ BPCO, les nouveaux visages de la maladie (Fil rouge)
◊ Les maladies de la plèvre (Fil orange)
◊ Sommeil et apnées : dernières actualités scientifiques
◊ Cancers bronchiques : avancées de la recherche et question du dépistage précoce

◊ Cigarette électronique : derrière le brouillard, une situation à éclaircir !


 Prochaines communications:
◊ Un focus dédié aux maladies orphelines
-        LAM : nouveauté traitement
-        HTAP : Rappel et dernières avancées
-        Mucoviscidose de l’adulte
-        Les fibroses pulmonaires : nouveauté traitement)
 
◊ Un focus spécial nouveautés
-        Mucoviscidose sublinguale, où en est-on ?
-        Nanoparticules et pathologies respiratoires ? Quoi de neuf ?
-         Recherche en pneumologie

 

Contact presse
Recevoir  le dossier de presse : Deleuze Alexandra <a.deleuze@ljcom.net

mercredi 14 novembre 2012

5èmes Rencontres de l’Association BPCO, dans le cadre de la Journée Mondiale de la BPCO


« BPCO, une épidémie moderne. Un défi pour les patients, un défi de santé publique »

 

Face à une épidémie qui progresse et à un financement des soins qui  « s’essouffle », l’Association BPCO, a poussé hier, en ouverture de son colloque, qui s’est tenu au Palais du Luxembourg  un nouveau cri d’alarme pour la prise en charge des patients.

 

A noter : un compte-rendu complet du colloque sera  prochainement publié dans la veille Mine d’infos MGEFI

 

 

EDITO

 

« BPCO, une épidémie moderne. Un défi pour les patients, un défi de santé publique »

 

Pour ce 5ème rendez-vous de l’Association BPCO, nous avons placé au centre de nos préoccupations ce fantastique « défi » que constitue cette maladie : défi pour les patients, mais également défi de santé publique. Car nous savons tout, ou presque tout de ce « tueur silencieux » qui, année après année, voit grossir ses effectifs.

 

Nous savons tout - ou presque - de la maladie… et les autorités de santé ont arrêté des recommandations pour un meilleur dépistage et une prise en charge plus adaptée de la BPCO. Elle a même bénéficié d’un Plan spécifique, conduit entre 2005 et 2010, et assorti d’un nombre important d’actions.

 

Et pourtant, la BPCO continue de progresser, malgré les efforts conjugués de tous : pouvoirs publics, professionnels de santé, structures sanitaires, sociétés savantes, associations de patients, dont nous faisons partie. La mobilisation n’est pas totale, mais elle a été optimale au fil des années écoulées. Les gouvernements successifs ont adopté des mesures fortes contre le tabagisme – interdiction de fumer dans les lieux publics, sur les lieux de travail, dans les restaurants. Ils ont régulièrement augmenté les prix du tabac. Pour autant, les derniers constats sont sévères : le tabagisme, principale cause de la BPCO, n’est pas en recul en France : il progresse même dans les rangs des jeunes et en particuliers dans ceux des femmes.

 

Dans ce contexte général qui n’incite pas à l’optimisme, l’Association BPCO poursuit  cependant son combat, entamé en 2003. Car à l’heure où notre système de santé peine à faire face aux dépenses liées aux maladies chroniques – qui représentent déjà plus de 60 % des dépenses de santé remboursées - et face au bilan mitigé du Plan BPCO initié en 2005, les patients rassemblés au sein de l’association BPCO s’interrogent : Quelle qualité de soins les malades BPCO sont-ils en droit d’attendre dans les années à venir ? Quelles réponses efficaces l’assurance-maladie va-t-elle apporter à leurs demandes d’une prise en charge adaptée à leurs besoins ? Comment réduire les coûts sans diminuer la qualité des soins et améliorer l’efficience ?

 

En d’autres termes, comment financer leur prise en charge dans le contexte d’un système de santé lui aussi à bout de « souffle » et de moyens ?

 

Pour y parvenir, le dialogue, entre tous les acteurs de santé et les malades, en vue de trouver des solutions, nous apparaît toujours comme une voie qui conserve toute son actualité. L’Association BPCO a souhaité cette année encore, à la veille de la Journée Mondiale de la BPCO - favoriser les échanges dans cette enceinte du Sénat, afin de porter la voix des malades le plus loin et le plus haut possible.

 

Yves Grillet

Président de l’Association BPCO

 

Rappel du programme

 

9h00 - Ouverture

Charles Descours, Sénateur Honoraire

Yves Grillet, Président de l’Association BPCO

 

Le défi BPCO

• Epidémiologie de la maladie

Docteur Claire Fuhrman, Pneumologue, épidémiologiste Département des maladies chroniques et des

traumatismes, Institut de Veille Sanitaire

• Le parcours de soins : effet de mode ou nécessité ?

Docteur Jean-François Thébaut, Membre du Collège de la HAS

 

Bilan 7 ans après le plan national BPCO

• Constat et principaux enseignements

Professeur Christos Chouaïd, Pneumologue, Hôpital Intercommunal Créteil

 

Actualités et perspectives

• Education Thérapeutique du Patient : de la théorie à la pratique

Docteur Marc Sapène, Pneumologue, Président de l’Association Asthme & Allergies

 

• Une nouvelle approche : la « pertinence de la prise en charge »

Docteur Rémy Bataillon, Adjoint du directeur de la qualité et de la sécurité des soins – Chef de service

de l’évaluation et de l’amélioration des pratiques – HAS

 

• Quelle place pour les pathologies chroniques et la BPCO dans les plans régionaux de santé ?

Daniel Lenoir, Directeur Général ARS Nord-Pas-de-Calais

 

• Point de vue et implication de la Caisse nationale d’assurance maladie

Pierre Gabach, CNAMTS, Direction déléguée à la gestion et à l’organisation des soins, Direction des  assurés, Département des pathologies lourdes

 

• Point de vue et implication des complémentaires santé

Laurent Borella, Directeur Santé, Malakoff Médéric

Docteur Annabel Dunbavand, Conseiller médical, Direction Santé, FNMF

 

Table ronde : Le parcours de soins à l’épreuve du terrain

Animation et modération : Professeur Bruno Housset

• Professeur Pierre-Louis Druais, Président d’Honneur du Collège National des Généralistes

Enseignants

• Martial Fraysse, Pharmacien, Vice-président du Conseil régional de l’Ordre des pharmaciens d’Ilede-

France

• Daniel Lenoir, Directeur Général ARS Nord-Pas-de-Calais

• Alain Murez, Président de la FFAAIR

• Docteur Daniel Piperno, Pneumologue, Lyon

 

Conclusion

Docteur Yves Grillet, Président de l’Association BPCO

mardi 13 novembre 2012

Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO) :


Une épidémie qui progresse, un financement des soins qui « s’essouffle »…

 

L’ASSOCIATION BPCO S’INQUIETE DES REPERCUSSIONS POUR LA PRISE EN CHARGE DES PATIENTS !

 

A l’heure où notre système de santé peine à faire face aux dépenses liées aux maladies chroniques, et face au bilan mitigé du Plan BPCO initié en 2005, les patients représentés par l’association BPCO s’interrogent. Quelle qualité de soins sont-ils en droit d’attendre dans les années à venir ? Comment réduire les coûts sans diminuer celle-ci ? En d’autres termes, comment financer leur prise en charge dans le contexte d’un système de santé lui aussi à bout de « souffle » et de moyens ? En l’absence de solutions qui répondent au défi économique et humain que représente cette épidémie, l’Association BPCO lance un nouveau cri d’alarme, en ouverture de son colloque annuel organisé le 13 novembre au Palais du Luxembourg, et dans le cadre de la Journée Mondiale de la BPCO, relayée en France par la Fondation du souffle.

 

 

BPCO : plus que jamais d’actualité

 

La BPCO est une épidémie moderne, un tueur silencieux, et à l’instar d’autres pathologies chroniques, une source de dépenses de santé. Des dépenses en hausse, principalement liées à l’augmentation des hospitalisations. De plus, près de 3 patients sur 4 ne sont pas diagnostiqués. Si l’épidémiologie de maladies comme le cancer ou le diabète est aujourd’hui bien connue, la prévalence de la BPCO reste difficile à estimer. Cela résulte d’un sous-diagnostic toujours prégnant, notamment du à la complexité de réaliser des Explorations Fonctionnelles respiratoires (EFR) dans le cadre d’études épidémiologiques. On estime toutefois que 7,5 % des adultes de plus de 40 ans seraient touchés en France. Ces 20 dernières années, on observe une augmentation des hospitalisations consécutives aux exacerbations ainsi que du taux de mortalité, notamment chez les femmes, dont la courbe s’approche de celle des hommes.

 

Comme c’est le cas pour toutes les maladies chroniques, la prise en charge de la BPCO représente un coût important pour l’Assurance Maladie. Pour le diminuer, la prévention est indispensable et doit cibler le tabac bien sûr, mais également les maladies professionnelles de certains secteurs spécifiques (minier, BTP, fonderie, sidérurgie, industrie textile ou agricole). Outre la prévention, l’amélioration de la prise en charge et de la qualité de vie passe par le recours à l’ensemble des armes thérapeutiques disponibles [éducation thérapeutique du patient (ETP), réhabilitation respiratoire, nouveaux médicaments].



Plan BPCO 2005-2010 : peut mieux faire

 

Lors de l’ouverture de son 1er colloque, l’Association BPCO s’était félicitée de l’annonce de la mise en place d’un Plan dédié, porteur de beaucoup d’espoirs. Particulièrement investie depuis le lancement de ce Plan, elle a rapidement initié un grand nombre d’actions en particulier au sein de la médecine du travail. Parmi elles, la mesure du souffle, dans le cadre du dépistage de la maladie.  Malheureusement, ce Plan n’a pas bénéficié d’un budget  ambitieux et aucune vraie réponse, concrète et efficace, n’a été apportée aux patients.


L’exemple des EFR complètes, indispensables au diagnostic et qui ne sont toujours pas obligatoires ; celui de la réhabilitation respiratoire (RR), à l’efficicité unanimement reconnue et préconisée par la HAS, mais qui ne fait toujours pas l’objet de la cotation d’acte, sont en la matière révélateurs…

 

Pour autant, si le Plan gouvernemental n’a pas permis d’améliorer sur le terrain le parcours de soin des patients et n’a fait l’objet que d’évaluations partielles du Haut Conseil de la Santé Publique, il aura sans aucun doute permis une prise de conscience forte des pouvoirs publics quant à l’enjeu majeur de santé publique qu’est la BPCO. Selon l’OMS, cette pathologie pourrait passer à la troisième place des causes de mortalité par maladie.

 

Réorganiser le parcours de soins et redonner la parole aux patients

 

Face au constat partiel d’échec de ce type d’actions étatiques, il apparaît nécessaire de revenir à des initiatives collectives. La première : donner la parole aux patients. Ces derniers, en observateurs avisés du système de soins, doivent devenir acteurs de leur propre santé. Dans ce cadre, l’Association BPCO annoncera lors de ses 5èmes rencontres, une nouvelle action concrète afin de répondre à cet objectif : le lancement d’une plateforme internet dédiée, véritable espace communautaire qui permettra aux patients d’échanger, de recueillir des conseils et d’avoir accès à une carte personnalisée sur le suivi de leur maladie.

 

Ce thème est largement d’actualité puisqu’il fait partie intégrante du Guide du Parcours de Soins « Broncho-pneumopathie chronique obstructive » édité en février dernier par la HAS. Ce dernier rappelle en effet la nécessaire implication du patient dans sa prise en charge, et notamment dans le cadre de mesures telles que l’éducation thérapeutique du patient (ETP) ou la réhabilitation respiratoire. Un guide dont l’exhaustivité et la clarté devraient permettre de relancer le débat engagé en 2005, en impliquant dans les réflexions l’ensemble des acteurs engagés dans la BPCO, au premier rang desquels les malades eux-mêmes.

 

Si ce parcours de soin est aujourd’hui plus que clairement tracé, reste encore à identifier les pistes de nouveaux instruments de valorisation financière permettant de le mettre correctement en œuvre. Investir aujourd’hui pour économiser demain ? Sans doute le défi à ne pas rater…

 

Pour une meilleure coordination des soins, l’association BPCO lance un appel à tous les acteurs de santé, pneumologues, généralistes, pharmaciens, paramédicaux - et aux malades qui sont encore insuffisamment consultés, avec un mot d’ordre : le dialogue pour trouver des solutions. Redonner la parole aux patients, les écouter, et aller au delà des mots, en cessant de morceler le problème et en cassant les corporatismes pour que toute la « chaîne » de la prise en charge puisse mieux s’articuler, au profit du patient !

jeudi 8 novembre 2012

Journée mondiale de la BPCO, les meilleures idées pour lutter ensemble contre la BPCO sur le site Bougeons-en-famille.com


A l’occasion de la journée mondiale de la BPCO qui se déroulera le 14 novembre prochain, nous vous prions de bien vouloir trouver ci-joint le communiqué de presse de Novartis consacré aux meilleures idées pour lutter ensemble contre la BPCO, mises en scène sur le site «bougeons-en-famille.com».

 

Le communiqué de presse ainsi que les clips vidéo sont visibles en cliquant sur le lien ci-après : http://novartis.fr/cp-digital/journee-bpco.shtml

 

Les meilleures initiatives d’activités physiques proposées par les patients, familles ou proches mises en scène dans des clips vidéo sont à partager sur le site www.bougeons-en-famille.com, lancé par Novartis en partenariat avec la FFAAIR (Fédération Française des Associations et Amicales de malades Insuffisants ou handicapés Respiratoires), le Groupe Alvéole de la SPLF (Société de Pneumologie de Langue Française) et le CNMR (Comité National contre les Maladies Respiratoires).

 

En exclusivité, sur ce communiqué en ligne, vous trouverez ces trois vidéos qui seront mises en ligne le 14 novembre (Journée Mondiale de la BPCO) sur le site Internet www.bougeons-en-famille.com.