Nora ANSELL-SALLES

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vendredi 10 mai 2024

Jeudi 30 mai à 10 h, l’Assemblée nationale accueille la XIIIe Conférence des Ambassadeurs Africains de Paris

Rendez-vous JEUDI 30 MAI 2024
Accueil dès 09 h 30 - Conférence
de 10 h à 12 h puis
cocktail jusqu’à 13 h
* * *
Jeudi 30 mai à 10 h, l’Assemblée nationale accueille la XIIIe Conférence des Ambassadeurs Africains de Paris : « Comment dérisquer investissements et entreprises dans les pays frontaliers du Sahel en crise ? » Inscriptions ouvertes

Trois pays du Sahel – Mali, Burkina Faso et Niger – ont subi des coups d’État depuis 2020, et l’activisme djihadiste continue d’y sévir, débordant parfois les frontières des pays voisins au sud du Sahel. Comment ceux-ci s’organisent-ils pour contenir la poussée terroriste ? Cette situation obère-t-elle leur attractivité pour les investisseurs internationaux ?
Tel est le sujet de notre XIIIe Conférence des Ambassadeurs Africains de Paris :

« Comment dérisquer investissements et entreprises dans les pays frontaliers du Sahel en crise ? »
Le jeudi 30 mai 2024, en présentiel
à la Salle Colbert de l’Assemblée nationale
126, rue de l’Université - 75007 Paris
Métro : Assemblée nationale

ACCUEIL dès 09 h 30, CONFÉRENCE de 10 h à 12 h,
puis cocktail jusqu’à 13 h - Pensez à vous munir d’une pièce d’identité, indispensable pour accéder à l’Assemblée nationale.

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> Billets VIP Early Bird : 50 €, disponibles jusqu’au dimanche 19 mai, 24 h 00.
> Billets VIP standard : 70 €, du lundi 20 au jeudi 23 mai à 12 h 00.
> Clôture impérative des inscriptions exigée par l’Assemblée nationale : jeudi 23 mai, 12 h 00.
NB - Tous les billets VIP donnent accès à l’apéritif suivant la conférence.

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PANÉLISTES ET SPONSORS

> Vous voulez participer au panel d’une Conférence des Ambassadeurs afin de témoigner de votre expertise ? Faites-vous connaître auprès de : alfred.mignot@africapresse.paris

> Vous voulez sponsoriser une ou plusieurs Conférences des Ambassadeurs afin de consolider votre notoriété en l’élargissant à nos 62 000 contacts CSP+ pro, qualifiés pour leur implication d’affaires Afrique-France ? Faites-vous connaître auprès de : nathanael.ramos@africapresse.paris

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ACCRÉDITATIONS POUR LES JOURNALISTES
Adressez votre demande en joignant une copie de votre carte de presse à : contact@africapresse.paris

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UN PANEL PRESTIGIEUX en cours de finalisation
avec ambassadeurs et experts, et déjà la participation confirmée de :

- Son Excellence Madame Corinne AMORI BRUNET, Ambassadeur du Bénin ;

M. le Député Bruno FUCHS, Délégué général de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie ;

- M. Emmanuel DUPUY, Président de l’IPSE (Institut de Prospective et sécurité en Europe) ;

- M. Ioan PLESCA, PDG de Prætorian Trajan, entreprise de sécurisation des sites de production et des personnels, notamment active au Burkina Faso ;

- M. Alfred MIGNOT, modérateur, Président-fondateur de AfricaPresse.Paris (APP) ; Éditeur des Conférences mensuelles des Ambassadeurs Africains à Paris (CMAAP) ; Président du Club Afrique de la Presse parisienne (CAPP).

> Notre public : Diplomates, entrepreneurs, cadres dirigeants, avocats d’affaires, consultants, responsables de CCI, hauts fonctionnaires, journalistes… impliqués dans une relation professionnelle avec l’Afrique.

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Retrouvez ici tous nos Replays et articles sur les précédentes Conférences des Ambassadeurs Africains de Paris

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L’actualité économique africaine à Paris


mardi 6 février 2024

🔷️ AFRIQUE : Interview/ portrait de Denis Deschamps membre de l’Académie des Sciences d’Outre-Mer

         
 🎬 ClipTiktok

AVANT PROPOS 
Denis Deschamps est membre de l’Académie des Sciences d’Outre-Mer (ASOM) et ancien Délégué général de la Cpccaf (Conférence permanente des chambres consulaires et organisations intermédiaires africaines et francophones), qu’il a dirigé entre mi-2016 et fin 2023. Il est par ailleurs membre de de l’Académie d’intelligence économique et de la Société d’encouragement pour la promotion de l’industrie nationale.


👉 Bonjour Denis Deschamps, si vous deviez faire votre auto portrait que diriez-vous de vous ?

Arrivé à presque 60 ans, je suis désormais un « ancien » et je peux donc jeter un regard de sage sur mon parcours pour faire une juste appréciation sur ses principales caractéristiques : j’aime en fait me définir comme un « esprit léger », à défaut d’être totalement libre. Autant que cela semble possible dans un monde toujours plus documenté, je considère ainsi mon environnement avec empathie et curiosité, en contrepoids d’un grand « vide intérieur » que je prétend cultiver en secret.


👉 À quelle carrière vous destiniez-vous à 20 ans?

A 20 ans, je croyais à la fois à la Grande littérature et au Service public. Depuis lors, le monde a changé et mes aimables croyances d’alors ont été très sensiblement mises à mal. Sans verser pour autant dans la mélancolie ou penser que j’ai raison malgré tout, je garde mes yeux grands ouverts sur le monde, sachant qu’il n’était pas nécessairement mieux avant (Et pourtant ! : « laudator temporis acti »).


👉 Conférencier, expert  en  géopolitique et géoéconomie...vous  avez plusieurs cordes à  votre  arc... laquelle  préférez-vous ?

J’aime avoir un point de vue historique sur l’évolution du monde, qui n’est ni géopolitique, ni même géoéconomique, mais qui m’autorise, dans une certaine mesure, à manifester un point de vue distancié / mesuré : je sais pertinemment que « rien n’est vrai ; tout est permis », qui est le saint principe de réalité énoncé par le roi des montagnes (Edmond About).


👉 À quelle époque et dans quelle circonstance le monde de la géopolitique a-t-il croisé votre route ?

L’autre-monde m’a toujours attiré, en partie en raison de l’histoire ultra-maritime de ma famille et aussi parce que je pense que ce qu’on ne connaît pas est toujours beaucoup plus intéressant que ce qu’on connaît trop. Il y a 35 ans, j’avais étudié l’islam pakistanais, pour finalement me consacrer aujourd’hui et depuis 10 ans à la connaissance de l’Afrique, de préférence francophone.


📷 Quimper (novembre 2023), avec des membres des chambres consulaires du réseau de coopération Cpccaf

👉 Pouvez-vous nous dire deux mots de la conférence du 20 décembre dernier
"Pour une nouvelle Francophonie" / et de votre intervention sur le thème : "Refonder la Francophonie en s’appuyant sur les forces vives de l’Afrique" ?

La francophonie est un sujet qu’il faut défendre raisonnablement, c’est-à-dire aussi sous son angle essentiellement économique et très majoritairement africain. Je souhaite ainsi que la nouvelle Afrique « souveraine » puisse se développer à partir des forces vives du continent et également des acteurs qui les accompagnent, comme le groupe AFD – Agence française de développement en a récemment manifesté la volonté lors d’une conférence organisée le 23 janvier 2024 par AfricaPresse (Alfred Mignot), en présence des ambassadeurs africains de Paris.

Maintenant, il faut espérer que ce type de réunions génère une dynamique positive pour la croissance africaine. Pour cela, je pense qu’il faut que les opérateurs français, avec le soutien de nos acteurs publics (AFD, Proparco, Expertise France, BPI, Business France), puissent effectivement se placer dans une logique de partenariat concret visant à soutenir plus particulièrement l’industrialisation du continent. Car, sans industrie, l’Afrique n’arrivera jamais à absorber la masse considérable de jeunes qui arrivent chaque année sur le marché du travail et les problèmes iront en s’aggravant.


👉 Particulièrement intéressé, pour ne pas dire passionné, par l'Afrique vous avez  pris part à la conférence https://www.africapresse.paris/REPLAY-Grand-succes-de-la-XIIe-Conference-des-Ambassadeurs-Africains-de-Paris 
de Africa presse
dédiée au partenariat renouvelé du Groupe AFD avec l’Afrique  le 23 janvier  dernier.
Pouvez-vous nous en faire le résumé ?

Il y aura d’autres étapes pour l’Afrique et la francophonie. Toutes les bonnes volontés doivent ainsi se mobiliser, car les enjeux ne sont pas négligeables. On peut même craindre qu’ils ne soient effectivement insurmontables, compte tenu notamment de contextes têtus, mais nous devons continuer à croire que nous pouvons, nous devons le faire, comme si nous étions toujours jeunes d’esprit et en mesure de mettre en place une diplomatie économique plus efficace qu’elle ne l’est aujourd’hui.
En tout état de cause, il faut penser d’abord à cette jeunesse africaine à laquelle des anciens, tels que moi, doivent pouvoir encore prodiguer d’excellents conseils. 

       🎬 ClipTiktok


Je nourris à l’endroit de Denis une récente mais profonde amitié. Nous œuvrons tous les deux sur et pour le continent africain à qui nous consacrons beaucoup de notre affection et de notre temps. C’est à ce titre que j’ai eu le plaisir de prononcer le discours d’installation de Denis à l’Académie des Sciences de l’Outre-mer.

Denis est la continuation d’une longue lignée familiale consacrée à l’Afrique, à l’Extrême-Orient et à l’Outre-mer. Les Deschamps ont donné à la France plusieurs personnalités au service du pays, dans ce que l’on appelait à l’époque les colonies. De son arrière-grand-père qui a accompagné Gallieni à Madagascar à son père, ambassadeur aux Comores et au Burkina Faso. Denis continue dans cette voie-là.

Il a construit une carrière tournée vers les coopérations économiques, les partenariats internationaux, l’intelligence économique et l’Afrique. Car l’avenir de l’Afrique n’est pas seulement politique, diplomatique ou militaire, il est d’abord et avant tout économique. Denis se consacre à ce rôle fédérateur depuis des années pour favoriser un environnement favorable au développement. Et il n’oublie pas la dimension importante de la francophonie. Il y croit beaucoup. 

Je voudrais ajouter que Denis dispose d’un sens de l’humour aussi fin que discret, qualité si utile et si unificatrice dans le monde francophone. Cela lui permet de jouer un rôle de rassembleur, de fédérateur d’énergies et de porteur de conviction, en créant une atmosphère empathique autour de lui.

Propos recueillis  par  Nora  Ansell-Salles  auprès  de Denis  Deschamps et de Étienne  Giros

🔷️ Les éléments  de cet article  sont libres de tout droit, sous réserve  de les sources.

lundi 20 février 2023

Le 2ème Tournoi douanier de football SAID BELQOLA se tiendra à Genève du 6 au 8 septembre 2023


Bonjour
Le 2ème Tournoi douanier de football SAID BELQOLA qui se tiendra à Genève du 6 au 8 septembre 2023 a reçu les inscriptions suivantes :
Tournoi féminin, 5 équipes sont inscrites:
Suisse, RDC,  Cameroun, Mali et Côte d'Ivoire. 
Sauf désistement d'une équipe,  le tournoi féminin est complet. 
Tournoi masculin, 10 équipes sont inscrites :
RDC,  Bénin, RCA,  Cameroun,  Burkina Faso,  Suisse,  Tunisie,  Mali et Côte d'Ivoire, Niger.
Il reste 2 équipes à inscrire au maximum. 
Vous pouvez devenir sponsor de cette compétition douanière en écrivant à aidf@sfr.fr 
Bien cordialement 
Luc Doumont 
Président AIDF

lundi 17 octobre 2022

Thomas Sankara, un « espoir foudroyé »

✒TRIBUNE
de Gilles Djeyaramane en hommage à
Thomas Sankara
Le Capitaine Thomas Sankara a dirigé le Burkina Faso de 1983 à 1987. Se revendiquant comme « Révolutionnaire », il aura démontré que la politique pouvait vraiment permettre de servir ses concitoyens avec sincérité. Ce 15 octobre 2022 marque le 35e anniversaire de la disparition de « cet éternel jeune homme politique", devenu quasi-mythique en Afrique. Il semblerait qu'il soit entré pour l'éternité dans le Panthéon des grands hommes de l’Afrique contemporaine.

                                   

Thomas Sankara – un personnage mythique

Thomas Sankara était avant tout un militaire au sens noble du terme et un exceptionnel homme d’état. Il est né en 1949 à Yako dans l’ex Haute-Volta, l’actuel Burkina Faso. Il a dirigé son pays, un des pays les plus pauvres du monde de 1983 à 1987, année de son assassinat.

Il est arrivé au pouvoir porté par un coup d’état militaire en 1983 qui a renversé le régime du Médecin-Commandant Jean-Baptiste Ouédraogo. Il avait été quelques années auparavant secrétaire d’Etat à l’information et brièvement Premier ministre (limogé après quelques mois en fonction).

Il a été assassiné le 15 octobre 1987 en pleine réunion de travail aux côtés de ses collaborateurs à l’âge de 37 ans.

Son assassinat a bouleversé une grande partie des Africains et également un certain nombre de personnes de toutes nationalités, de toutes origines à travers le monde entier. Dans toute l’Afrique, l’annonce de son décès a été vécue comme une immense perte et a été un grand moment de tristesse.

Du fait de l’absence d’enquête officielle nationale ou internationale, les conditions exactes de son exécution de sa mort et de son inhumation précipitée restent inconnues contribuant par là même à la création et à la perpétuation du « mythe Sankara ». Les derniers développements sur l'affaire Sankara ne semblent pas avoir dévoiler tous ses secrets sous-jacents.

Un dirigeant très différent de ses homologues Africains

Thomas Sankara était un homme politique relativement jeune, il a commis des erreurs comme c’est malheureusement le cas de tous les révolutionnaires. Mais, on peut considérer qu’il aura exercé le pouvoir sur une durée trop brève pour se rendre coupable d’erreurs qui auraient pu le discréditer définitivement dans l’imaginaire populaire.

Plusieurs particularités caractérisent sa trajectoire politique.

Premièrement, Thomas Sankara avait 11 ans à l’indépendance de la Haute Volta, il n’avait donc pas terminé sa formation scolaire, théorique et intellectuelle. On peut penser qu’il appartient donc à une nouvelle génération de dirigeants Africains postcoloniaux à l’inverse de Félix Houphouët-Boigny ou Léopold Sédar Senghor et qu’à ce titre il ne s’est jamais senti obligé de faire allégeance à l’ex-puissance coloniale, la France et à l’Occident en général. C’était donc un homme beaucoup plus libre et décomplexé dans ses rapports au monde. Par ailleurs, sa formation s’est effectuée en Afrique et à Madagascar. En effet, il a été Élève-officier à l’Académie militaire d’Antsirabe à Madagascar dans les années 1970 et a effectué une formation au Maroc. Il en est ressorti fortement influencé par la « révolution Malgache » de 1972. Bref, un dirigeant Africain formé par les Africains.

Deuxièmement, il se revendiquait comme « révolutionnaire » et avait un véritable comportement « révolutionnaire ». Il se présentait comme profondément tiers-mondiste, défenseur des opprimés face aux puissants, des femmes et des enfants. Concrètement, son exercice du pouvoir a été extrêmement volontariste : mise en place de politiques publiques de santé (campagne de vaccinations, séance de sport de masse …), engagement pour l’éducation pour tous (construction d’écoles…), promotion et défense des droits des femmes, réductions drastique du train de vie de l’Etat (on parle d’utilisation de Renault 5 en lieu et place de grosses cylindrées en guise de voitures officielles, d’utilisation de vols réguliers pour des voyages officiels..), positionnement résolument détaché des grandes puissances (non–alignement, dénonciation du néocolonialisme ) …

Troisièmement, Thomas Sankara était un virtuose de la communication, séducteur, il savait utiliser les medias à son avantage. Il n’hésitait pas dans ses discours à dénoncer les injustices et les inégalités économiques ou sociales. François Mitterrand, relativement avare de compliments, lui a d’ailleurs avoué son admiration malgré le « caractère tranché » de ses prises de position à l’occasion d’une réception officielle désormais très célèbre, réception qui flirta l’incident diplomatique entre la France et le Burkina Faso.

 

Un exemple d’intégrité, encore présent dans l’imaginaire Africain

En résumé, le Capitaine Thomas Sankara qui avait beaucoup d’idées et de volonté, il a donc joint la parole aux actes et très rapidement il s’en est allé.

Et le plus important ce sont les valeurs que son personnage véhicule dans les esprits, valeurs qui auront marquées son mode de gouvernement : le courage, le pragmatisme, le patriotisme, la rigueur et la discipline, l’honnêteté, l’ordre, le travail et enfin une sorte d’ascétisme dans l’exercice du pouvoir bref une forme d’idéal politique universel. Thomas Sankara a montré qu’être au service des autres, c’est possible, même en politique.

Ce n’est pas seulement l’Afrique qui a besoin de dirigeants incarnant ces valeurs mais le monde entier.


lundi 21 novembre 2016

La MGEFI accueille une délégation de mutualistes du Burkina Faso

Souvenir en images d'une réunion très riche en échange d'informations. Mine d'Infos reviendra prochainement sur cette rencontre.
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Rencontre MAADO/MGEFI

Dans le cadre du Programme PASS, dont la MGEFI est partenaire, Valérie Audry Adardour, Vice-présidente de la MGEFI et administratrice de la Mutuelle des Douanes et Nora Ansell-Salles, Responsable des Relations publiques de la MGEFI accueilleront, pou une réunion de travail, au siège de  la MGEFI le 24 novembre  2016 une délégation de mutualistes des Douanes du Burkina Faso.



ZOOM SUR LE CONTEXTE
 
La Burkina Faso à l’instar de 4 autres pays de la zone Uemoa en Afrique de l’Ouest a voté en Septembre 2015, une loi sur l’Assurance maladie universelle. Cette loi prévoit la création d’une CNAM (Caisse Nationale d’Assurance Maladie) qui pourra notamment faire des délégations de gestion à des organismes mutualistes.

Les pouvoirs publics burkinabés ont annoncé la création de cette CNAM en 2017. Dès lors, les organismes mutualistes du pays, désireux d’obtenir le statut d’Organismes Gestionnaires délégués, entreprennent des actions en vue d’améliorer leurs capacités. 

Ainsi, la Maado (Mutuelle des Agents de l’Administration des Douanes du Burkina Faso), dans la perspective de création de cette caisse a initié plusieurs entreprises pouvant permettre sa professionnalisation. Le PASS (Programme d’Appui aux Stratégies mutualistes de Santé) a été sollicité pour son appui conseil et formation. Une formation animée par le PASS est d’ailleurs prévue pour la mi-novembre au Burkina Faso. Par ailleurs, la MAADO a souhaité s’imprégner des expériences des mutuelles françaises. 

La Mutuelle des Agents de l’Administration des Douanes du Burkina Faso existe depuis 1960 et compte à ce jour environ 6 000 bénéficiaires pour 2 223 adhérents (agents et retraités des douanes, veuves, veufs, orphelins des agents des douanes burkinabés). 

La MAADO dispose d’un Centre Médical entièrement rénové. Les activités de gestion maladie et d’Assurance maladie se font sur place. Les cotisations des mutualistes sont précomptées à la source et abondées par l’Organisme employeur en l’occurrence la Direction Générale des douanes du Burkina Faso. 

Invitée au Conseil d’Administration de l’AIM prévu du 23 au 25 Novembre 2016, la MAADO a souhaitée profiter de l'occasion pour rencontrer la MGEFI pendant sa présence à Paris. 



Les principales attentes 

La MAADO souhaite échanger sur la gestion des prestations mutualistes avec les premiers responsables de la MGEFI.  Elle est davantage intéressée par les aspects suivants :

- la gestion des adhésions collectives (par exemple comment intégrer et gérer les prestations au profit des adhérents de plusieurs mutuelles par une même organisation?), 

- la gestion de la complémentaire SANTE (système de compensation avec le régime de base obligatoire), 

- la gestion du réseau de prestataires

- la prise en charge des personnes âgées (soins, aide social etc..)

D’autres questions seront sans doute abordées notamment la collaboration dans le domaine de la formation, des stages et des projets structurants Nord-Sud.



COUP DE PROJECTEUR SUR
les membres de la délégation de la Maado 
 
-
- Émile bouatahi Somma : DG mutuelle des douanes 

- Somda Évariste : Pca mutuelle des douanes 


- Aurélie Koua :Adjointe au Directeur du Pass







La Mutuelle des Douanes du Burkina existe depuis les années 1960. Impulsée par le règlement 007/2009/CM/UEMOA, elle acquiert un statut juridique. Elle devient ainsi, d’une part une association, par l’acquisition de son récépissé de création N°2015 – 042 B - /MATDS/SG/DGLPAP/DOASOC du 06 août 2015, faisant d’elle la Mutuelle des Agents de l’Administration des Douanes (MAADO) et, d’autre part une mutuelle sociale par le dépôt de dossier d’agrément auprès des autorités chargées de la mutualité conformément aux dispositions communautaires . Elle est donc une personne morale de droit privé à but non lucratif, apolitique, laïque, et d’une durée emphytéotique. De nos jours, la MAADO est dirigée par un Conseil d’Administration avec à sa tête l’inspecteur divisionnaire des Douanes  Evariste SOMDA comme premier  Président.  Le Conseil d’Administration est doté d’un Bureau exécutif.


La MAADO est une entité bien structurée avec une Direction ayant son siège à Ouagadougou, Avenue de l’Indépendance, 01 BP 506 Ouaga 01.


Conformément aux statuts et règlement intérieur de la MAADO, le Conseil d’Administration a nommé depuis le 1er septembre 2015 le Directeur de la mutuelle, Monsieur Emile Bouatahi SOMMA, qui assure la gestion technique à travers la mise en application de la politique générale définie par le Conseil.


DES REMERCIEMENTS QUI FONT CHAUD AU CŒUR
"En attendant les remerciements officiels du Président Somda, je tiens à exprimer toute notre gratitude à la vice-président Audry-Adadour et à vous, pour votre chaleureux accueil au siège de MGEFI et espérons que cette collaboration entre MGEFI et MAADO va se développer au profit de nos mutualistes. Et nous saurons toujours compter sur l accompagnement du programme PASS.
Merci bien pour le copieux repas offert."

Émile bouatahi Somma
Directeur générale de la mutuelle des douanes - MAADO


"Nora, Valérie,
Quoique vous ayez déjà reçu des remerciements des responsables de la MAADO, il me semble très indiqué de vous adresser à mon tour de très sincères remerciements au nom du PASS. Nous ne le dirons jamais assez.

 Notre action vis-à-vis des mutuelles africaines serait incomplète sans l’implication des mutuelles du Nord qui ont une plus grande expérience.

Merci Nora et Merci Valérie qui ne ménagez, à chaque fois que nous vous sollicitons, aucun effort pour accueillir les mutualistes africains. 

Je tiens à vous remercier également pour le repas que vous nous avez offert. Bien à vous"

Aurélie KOUA
Adjointe au Directeur du PASS
en charge de l'Appui et
du Développement des Mutuelles

tel:+ 225 20 25 74 98
cel: +225 08 07 46 33

A propos du PASS


PASS est le programme d'appui aux stratégies mutualistes de santé. Il accompagne les acteurs mutualistes des pays de l'Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine. L'objectif ? Renforcer le mouvement mutualiste dans la région afin qu'il prenne une place prépondérante dans les développements actuels des socles de protection sociale. Véritable assistance à maîtrise d'ouvrage, PASS permet l'établissement de partenariats techniques, économiques et financiers entre acteurs mutualistes africains et français. Il participe également à la mise en place du premier bureau de liaison de l'Union Africaine de la Mutualité. Ce programme est initié, financé et conduit par : Fnmf, Mgen, Mgefi, Mnt, Matmut, Casden, Harmonie, Egamo, Ofi. Il est soutenu au plan international par l'AISS, l'AIM et l'ICMIF, et au plan français par la MSA.

Pour plus d’informations :

www.pass-mut.org
Immeuble Les ArcadesAvenue Franchet d’Esperey, le Plateau01 BP 4080 Abidjan 01 - Abidjan – Côte d’IvoireFixe : 00 225 20 25 74 96Mail : info@pass-mut.org




A propos de la MGEFI - Mutuelle Générale de l'Économie, des Finances et de l'Industrie
Présidée par Serge Brichet*, la MGEFI regroupe la quasi-totalité des agents actifs et retraités relevant des Ministères Économique et Financier. Parce que la Sécurité sociale ne prend en charge qu'une partie des frais médicaux et d'hospitalisation, la MGEFI intervient en complément des remboursements versés par le régime obligatoire. Le statut des agents des Ministères Économique et Financier nécessite une réponse adaptée. C'est pourquoi la MGEFI intègre dans son offre des garanties de prévoyance destinées à protéger ses adhérents face aux événements de la vie les plus graves et aux risques les plus lourds.
* Serge Brichet est par ailleurs Président de la MFP - Mutualité Fonction Publique

La MGEFI en faits et chiffres
■ Créée le 13 septembre 2007.
■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.
■ La MGEFI regroupe 276 000 adhérents et 336 000 personnes protégées.
■ 220 collaborateurs au service des adhérents.
■ Un réseau de 800 militants.
■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya
■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR 
■ clip institutionnel 2015 https://vimeo.com/132203098?ref=tw-share


mardi 8 novembre 2016

Une délégation de mutualistes ivoiriens en voyage d'étude à Paris


Voyage d’étude* MADGI, MUDCI



La MADGI est la mutuelle des agents des impôts (près de 4000 cotisants pour 15000 bénéficiaires).

La MUD-CI est la mutuelle des douanes (bientôt 5000 cotisants pour près de 25000 bénéficiaires).

Ces mutuelles ont chacune une activité d'assurance. Mais elles disposent chacune également d'un établissement de soins.

Les dirigeants de ces deux mutuelles réfléchissent depuis quelques temps à la constitution d’une plateforme de mutualisation de leur offre de soins. Cette initiative sera peut-être le point de départ  d’un projet plus large de rapprochement et de mise en commun de moyens.


 ZOOM SUR LE VOYAGE D’ÉTUDE ORGANISE PAR PASS

Afin d’alimenter la réflexion des dirigeants des 2 mutuelles, le PASS a proposé l’organisation d’un voyage d’étude en France de manière à recueillir des éléments de réflexion, utiles à la construction du projet, auprès d’une mutuelle sœur française : la  Mutuelle générale de l’Économie des Finances et de l'Industrie (MGEFI).

Compte tenu de l’actualité mutualiste dans les pays de l’Uemoa il était également utile d’organiser pour les dirigeants des deux mutuelles des rencontres avec des responsables mutualistes français qui travaillent sur des secteurs qui sont en plein développement en Afrique :
·         La mutualité de Côte d’Ivoire a vu le jour le 2 février dernier.

·      De même, la loi créant la couverture santé universelle (équivalent de notre régime obligatoire d’assurance maladie) vient d’être adoptée et les mutuelles auront la possibilité de gérer ce régime. Les mutuelles devront ainsi développer des outils communs en capacité de gérer ce régime .

·         Enfin un accent a été mis sur la nécessité de trouver des supports de formation permettant le renforcement des compétences de ceux qui seront chargés de la mise en œuvre du projet.

A l'issue de ce voyage d’étude un séminaire rassemblant les responsables des mutuelles concernées est envisagé. Organisé en Côte d’Ivoire, il pourrait permettre  de réfléchir à la nature de la plateforme de mutualisation des offres de soins...

* L’ AMATCI  mutuelle du trésor (près de 4000 cotisants pour 14000 bénéficiaires) qui devait participer au voyage d'étude a annulé sa participation. Des élections au sein de la mutuelle  venant tout juste d'installer un nouveau Conseil d'Administration, les nouvelles  instances n'ayant pas totalement pris leur fonction, la mutuelle n'a pas été en mesure de désigner les participants à ce voyage d'étude.

  Objectif  :

Recueillir des éléments de réflexion utiles à la construction d’une plateforme de mutualisation de l’offre de soins et rechercher les outils permettant de travailler au renforcement des compétences des acteurs mutualistes africains

Participants :

Mud-ci :

Madame GABALA Epse DIARRA  A. PAULETTE (2eme vice Présidente MUDCI).

Madame ODOUKPE Epse ASSOUMAN-KOUAME SOLANGE EBA (Secrétaire Exécutive MUDCI)

Madame FOFANA AÏCHA Epse BAKAYOKO (Responsable du Centre Médical des Douanes Général Issa COULIBALY).

Madgi :
Docteur Léa Barou

 Monsieur Kouakou Adayé

Durée :

5 jours de travail effectif du 7 au 11 novembre 2016 :


Structures d’accueil  en France :

MGEFI ( Valerie Audryadardour / Nora Ansell-Salles),
FNMF (Victor Roulet)

 
    PRE PROGRAMME DES RENCONTRES



Date
Horaire
Organisation
Intervenant
Lieu
Personne contact
07/11/2016

9h-12h
Centre de santé
Jack Senet
Jacqueline Jougla
Roland Masotta
12 Rue Armand Moisant, 75015 Paris, France
Roland Masotta 



14h30- 16h30
Réseau de soins des centres de santé

255 rue de Vaugirard
75015 Paris
Victor Roulet

16h30-17h00
Réseau Mut’Elles
Dominique Joseph, Présidente de Mut’elles et Secrétaire Générale de la FNMF
255 rue de Vaugirard
75015 Paris
Victor Roulet

08/11/2016

9h30 -10h15
Direction Affaires Publiques
Victor Roulet
255 rue de Vaugirard
75015 Paris
Victor Roulet

10h15-12h15
Service Formation

12h15
Déjeuner FNMF

14h - 15h30
Visaudio

15h30-17h
Service communication

9/11/2016
09h - 12H30
-       MGEFI
Assemblée Générale de la MGEFI
hôtel Novotel 1 avenue de la Republique 93170  Bagnolet
Nora Ansell-Salles/Valerie Audryadardour

12H30
Déjeuner avec la MGEFI
15H - 17H30
-       Masfip



-       La mutuelle des Douanes

-       La présidente
Dominique Combes


-       La Présidente
Nadine Morineau

siège de la MGEFI 6 rue Bouchardon
Paris 10eme

 Mutuelle des Douanes 118,130 avenue Jean-Jaurès Paris19 ème
Nora Ansell-Salles/Valerie Audryadardour
 

Dîner
10/11/2016
11H - 13H
-       MFP


Rencontre avec le président de la Mutualité Fonction Publique  (et de MGEFI)
siège de la MGEFI 6 rue Bouchardon
Paris 10eme

Nora Ansell-Salles/Valerie Audryadardour



12H
Déjeuner



SOUVENIRS, Souvenirs...


Au programme des rencontres de la 1ère  journée MGEFI et son environnement  :  Le matin l'ensemble des membres de la délégation ont participé aux travaux de l' Assemblée générale et ont échangés au cours du  repas avec les responsables de la MGEFI . L'après-midi  les membres de la délégation de la Mud-ci se sont rendu à la  Mutuelle des Douanes tandis que les membres de la  Madgi se sont rendu à la MASFIP

Rencontre avec Dominique COMBES, Présidente de la MASFIP







Rencontre avec Nadine MORINEAU, Présidente de la Mutuelle des Douanes


Rencontre avec Serge BRICHET, Président de la MFP /MGEFI le lendemain matin au siège de la MFP



Une occasion de retrouver Dominique COMBES et Jean-Pierre BELMAS, Président de la Mutuelle de la Justice, de passage au siège de la MFP


Petit tour au 53ème étage de la Tour Montparnasse avant de partager un dernier déjeuner. 


 Vous nous avez laissé un super souvenir! Bon retour en Côte d'Ivoire, à très vite!

ENVIE DE PARTAGER AVEC LES LECTEURS CES MESSAGE DE REMERCIEMENTS 




 
"Nous venons par ce courriel vous témoigner notre reconnaissance pour le bon déroulé du voyage d’étude des mutualistes ivoiriens, du 07 au 11 novembre dernier.
 Nous tenons sincèrement à vous remercier pour votre disponibilité, vous qui n’avez pas hésité à ouvrir vos portes et partager votre expérience avec vos confrères ivoiriens.
Nous avons reçu des retours très positifs et sommes certains que votre contribution enrichira les réflexions et les orientations stratégiques des différentes mutuelles concernées. 
Mais votre apport est également bénéfique pour nous en tant que Programme d’Appui. En effet, comment pourrions-nous faciliter le réseautage des mutuelles que nous appuyons dans le sud, s’il n’y a pas des structures dans le nord, telles que la vôtre qui acceptent d’accueillir nos amis mutualistes africains? 
Au-delà des structures que vous incarnez, nous souhaitons particulièrement saluer votre engagement renouvelé à appuyer les actions du Pass par la mobilisation de vos contacts et surtout par la diffusion de vos actualités sur le blog "Mine d'Infos". 
Comme pouvait le dire Albert Einstein : « La valeur d'un homme tient dans sa capacité à donner et non dans sa capacité à recevoir ». Et merci d’avance pour la rencontre que vous avez accepté d’organiser pour cette fois-ci les mutualistes du Burkina Faso."
L’équipe du Pass

A propos du PASS


PASS est le programme d'appui aux stratégies mutualistes de santé. Il accompagne les acteurs mutualistes des pays de l'Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine. L'objectif ? Renforcer le mouvement mutualiste dans la région afin qu'il prenne une place prépondérante dans les développements actuels des socles de protection sociale. Véritable assistance à maîtrise d'ouvrage, PASS permet l'établissement de partenariats techniques, économiques et financiers entre acteurs mutualistes africains et français. Il participe également à la mise en place du premier bureau de liaison de l'Union Africaine de la Mutualité. Ce programme est initié, financé et conduit par : Fnmf, Mgen, Mgefi, Mnt, Matmut, Casden, Harmonie, Egamo, Ofi. Il est soutenu au plan international par l'AISS, l'AIM et l'ICMIF, et au plan français par la MSA.

Pour plus d’informations :

www.pass-mut.org
Immeuble Les ArcadesAvenue Franchet d’Esperey, le Plateau01 BP 4080 Abidjan 01 - Abidjan – Côte d’IvoireFixe : 00 225 20 25 74 96Mail : info@pass-mut.org


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Dans le cadre du Programme PASS la Mutuelle recevra le 24 novembre prochain une délégation de mutualistes du Burkina Faso
Émile bouatahi Somma: DG mutuelle des douanes
Somda Évariste : Pca mutuelle des douanes
Aurélie Koua :Adjointe au Directeur du Pass