Nora ANSELL-SALLES

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mercredi 31 juillet 2013

Alerte fortes chaleurs sur Paris demain et après-demain

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Nouvel épisode de fortes chaleurs jeudi et vendredi prochains à Paris



L’agglomération Parisienne devrait traverser demain et vendredi 1er aout un nouvel épisode de très fortes chaleurs. La Ville de Paris appelle l’ensemble des Parisiens à la plus grande vigilance et à la solidarité. Elle encourage chacun à porter une attention particulière aux personnes les plus vulnérables, en particulier les personnes âgées, les enfants et les sans-abri.


Afin d’anticiper cet épisode, les services de la Ville de Paris contacteront ce jour les 865 personnes inscrites en catégorie 1 parmi les 20 000 du fichier Chalex(1), c'est-à-dire les personnes seules sans entourage immédiat et sans suivi particulier, afin de leur rappeler les mesures de précaution, de leur proposer une inscription et un transport en salle rafraichie lors du pic de chaleur prévu jeudi, et d’identifier tout besoin ou tout problème particulier. Les personnes ne répondant pas ce jour seront rappelées a minima à 3 reprises dans les prochaines 48h. La cellule de régulation sociale sera également activée afin que les travailleurs sociaux de la Ville de Paris puissent mettre en contact les personnes désireuses de bénéficier d’aide avec les différents services compétents de la Ville (CASVP)


Si, durant les prochains jours, le niveau d’alerte 3 venait à être activé par le Préfet, la Ville de Paris mettra en œuvre, comme le « Plan canicule » le prévoit, des cellules de crise dans chaque arrondissement pour réguler les urgences sanitaires et sociales, et coordonner les différentes interventions nécessaires : visites à domicile, transport des personnes en difficulté vers les salles rafraîchies, intervention du SAMU.


Par ailleurs, conformément au Plan en vigueur, la Ville de Paris conduit diverses actions de prévention et d'information, notamment dans ses établissements accueillant des personnes âgées. Comme dans les crèches, les centres de loisirs et les centres de protection maternelle et infantile, les professionnels sont mobilisés et formés aux bonnes pratiques cas de fortes chaleurs.


Des messages de prévention à l'attention des personnes vulnérables, adaptés à l'évolution du niveau de chaleur, sont également diffusés durant cette période par la Ville de Paris sur le site paris.fr, les panneaux lumineux ainsi que dans les équipements municipaux.


Enfin, la Ville rappelle que de nombreux réseaux fédérés par la Ville de Paris sont prêts à intervenir : jeunes du service civique, commerçants solidaires, bénévoles de Voisin’âge, Réserve solidaire, associations partenaires et agents volontaires de la Ville.


1. Le fichier CHALEX (Chaleur Extrême) regroupe les Parisiens âgés de 75 et plus et/ou en situation de handicap, qui ont fait la démarche de s’inscrire afin d’être contactés en cas de périodes de fortes chaleurs. Il a été mis en place en 2004 et compte à ce jour 20 000 inscrits.



mardi 19 mars 2013

Journée d’étude sur la « Coordination, intégration des services et gestion de cas »


Cette journée d’étude aura lieu le jeudi 4 avril 2013 au Conservatoire National des Arts et Métiers (Paris).

Les thématiques de la coordination, de l’intégration des services et de la gestion de cas se trouvent au cœur des préoccupations des pouvoirs publics, des professionnels, ainsi que d’un grand nombre de chercheurs œuvrant dans les champs de la dépendance.

Loin d’être une particularité française, un vaste champ de réflexions transnationales porte sur les réseaux d’acteurs et de ressources à visées de coordination, et/ou d’intégration des services, en lien étroit avec la mission de gestion de cas dans l’objectif de continuité des parcours des personnes.
La journée d’étude propose de réaliser un état des lieux des connaissances scientifiques et des expériences vécues en France, en Suisse, en Belgique et au Québec sur les thèmes de la coordination, de l’intégration des services et de la gestion de cas.

Cette journée s’adresse aux professionnels du secteur gérontologique, du handicap et de la santé mentale, ainsi qu’aux représentants des associations d’usagers, aux étudiants et aux chercheurs. Elle est organisée par le CNAM, en partenariat avec la CNSA, l’EHESP et La Fondation Paul Bennetot (Fondation du Groupe Matmut sous égide de la Fondation de l’Avenir).

La Fondation Paul Bennetot, par son rapport sur « Les nouvelles fonctions de coordinations en traumatologie et dépendance », paru en 2011, est aujourd’hui largement reconnue sur cette question qui participe à une nouvelle conception de l’organisation des soins centrée sur le parcours de soins.

Pour vous inscrire (entrée libre sur inscription)


Département Droit, Intervention Sociale, Santé, Travail

CNAM 292 rue Saint-Martin - Case I- 75141 Paris Cedex 03
Par email : zaia.rehiel@cnam.fr

lundi 25 février 2013

LIBRES PROPOS : signés Julien Blanchet Président de la FAGE


Lettre Ouverte de la FAGE (Fédération des Associations Générales Étudiantes) destinée à l'ensemble des présidents d'organisations étudiantes.


Cette lettre a vocation à appeler ces derniers à prendre conjointement leur responsabilité pour la étudiante, notamment en se joignant à la demande de la FAGE de mettre en place d'une commission d'enquête interministérielle. 

La FAGE très attachée au régime de sécurité sociale étudiante souhaite par ce biais mettre en lumière les difficultés, tant gestionnaires que financières des mutuelles étudiantes afin trouver une solution pérenne pour la santé des étudiants.

 

A Paris, le 25 février 2013

 


 Les récentes actualités n’ont pas ménagé le régime étudiant de sécurité sociale. Ces charges ne sont pas les premières, et c’est par un perpétuel combat que nous tous, membres d’organisations représentatives des étudiants, avons pu préserver ce régime spécifique. Ce combat, lors des moments les plus difficiles -comme la proposition de diminution de la remise de gestion, la remise en question de l’exonération de la taxe sur les contrats d’assurance- nous l’avons mené ensemble, faisant passer avant tout intérêt, celui des étudiants. Nous avions alors pris avec courage nos responsabilités de représentants des étudiants de France.

 Si l’histoire de ce régime a parfois été rugueuse, passionnelle et délicate, c’est aujourd’hui la survie même d’une prise en compte des spécificités de santé des étudiants qui est menacée. Menacée, car remise en question par de nombreuses polémiques sur la gestion qu’en font les mutuelles étudiantes. Menacée, car largement remise en question par les étudiants eux-mêmes, notamment sur la qualité du service.

 La FAGE s’est toujours érigée en soutien au régime étudiant de sécurité sociale. Ce dernier doit répondre aux besoins spécifiques des étudiants, en termes de prévention, de service et d’accompagnement. La FAGE porte de manière intrinsèque et historique l’héritage de la création des Oeuvres et l’implication dans les problématiques de santé des étudiants. Créatrices des Oeuvres, engagées dans les prémices de l’avènement du régime de sécurité sociale étudiante et de la mutualité étudiante, les associations étudiantes ne peuvent accepter que pour des manquements de gestion, structurels ou contextuels, cette prise en compte spécifique périclite.

 Cependant, force est de constater qu’aujourd’hui, les organismes de gestion du régime spécifique ne sont plus en mesure d’assurer leurs missions avec l’efficience que les étudiants sont en droit d’attendre.

Nous sommes tous responsables devant les étudiants que nous représentons. Aussi, si au moment le plus critique pour le devenir de notre régime spécifique, nous ne prenons pas, chacun, le courage d’interroger ces organes et leur gestion, nous porterons tous -et de manière indéniable- le poids de l’effondrement de cet acquis.

 En tant que garants de la santé des étudiants, en tant que défenseurs de leurs intérêts matériels et moraux, nous ne pouvons fermer les yeux sur les entraves qui se posent au bon fonctionnement du régime étudiant. Nous devons savoir et être en mesure d’expliquer avec transparence la manière dont est utilisé l’argent de nos pairs.

 La FAGE et son réseau invitent donc toutes les organisations étudiantes représentatives à prendre leurs responsabilités, dans l’intérêt des étudiants de France, et à s’associer à sa demande de déclenchement d’une commission d’enquête interministérielle en lien avec l’Inspection Générale des Affaires Sociales. De même, c’est collectivement que nous devons faire appel à l’Autorité de Contrôle des Organismes de Sécurité Sociale et à l’Autorité de Contrôle des Assurances et des Mutuelles, qui ont fait les preuves par le passé de leur clairvoyance sur le dossier des organismes de gestion de la sécurité sociale étudiante.

Alors que certains voient un acharnement médiatique à l’encontre des mutuelles étudiantes, il est urgent de faire la lumière sur les pratiques réelles et la gouvernance de ces dernières. Cette urgence est de mise puisque d’après nos informations les rapports de la Cour des Comptes sur les organismes gestionnaires du régime étudiant, prévus pour la fin du mois de mars, ne seront pas plus flatteurs que l’enquête réalisée par l’UFC-Que Choisir.

 Face aux difficultés que rencontrent les mutuelles étudiantes, nous nous devons de prendre cette responsabilité collective, en ayant le courage d’interroger, sans a priori et en toute indépendance, ce système et la gestion qui en est faite. Ouvrir le champ des possibles afin de garantir une prise en compte des spécificités sanitaires étudiantes, avec pour seul objectif la défense de nos pairs est indispensable. Pour cela, nous ne devons exclure aucune réponse possible quant à l’architecture du système de protection sociale étudiante et à la gouvernance des différents acteurs gestionnaires.

 Espérant pouvoir compter sur vous et sur votre sens des responsabilités pour ne défendre qu’un seul intérêt, celui de l’ensemble des étudiants.

 

Julien Blanchet

Président de la FAGE

 

 

Courrier adressé à :

Emmanuel ZEMMOUR - Président de l’UNEF

Cindy PETRIEUX - Présidente de la Cé

Antoine DIERS - Président de l’UNI-M-et

Steven DA CRUZ - Président du PDE

Copie à :

Mme Marisol TOURAINE, Ministre des Affaires Sociales et de la Santé,

Mme Geneviève FIORASO, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche

M Benoît HAMON, Ministre délégué à l’Economie Sociale et Solidaire et à la Consommation,

Mme la Sénatrice Catherine PROCACCIA

M le Sénateur Ronan KERDRAON

Mme Vanessa FAVARO, Présidente de la LMDE

M Cédric CHEVALIER, Président du réseau emeVia

jeudi 25 octobre 2012

Les associations, entre mutations et crise économique: résultats de l'étude Deloitte-CNRS Centre d'Economie Sociale



Neuilly-sur-Seine, le 25 octobre 2012 – A l’occasion du 7ème Forum National des Associations et Fondations, Deloitte présente les résultats d’une enquête menée en collaboration avec le CNRS-Centre d’Economie Sociale auprès du secteur associatif. L’étude dresse un nouvel état des difficultés du secteur associatif, leur impact selon les types d’associations et apporte quelques préconisations, six ans après l’enquête « Trajectoires associatives » menée par le cabinet et le laboratoire Matisse du CNRS.

 

Un contexte de crise marqué par de fortes mutations

Le secteur associatif n’a pas été épargné par la crise économique, l’un des effets majeurs étant la raréfaction des ressources au moment où les besoins de solidarité explosent. Néanmoins, contrairement aux idées reçues, les ressources du secteur qu’elles soient privées ou publiques se sont accrues à un rythme supérieur à celui du produit intérieur brut, entraînant une augmentation régulière de son poids économique et de l’emploi salarié.

Les ressources privées - dons, mécénat et surtout ventes aux usagers – représentent le plus grand soutien des associations avec une croissance deux fois plus rapide que  les ressources publiques. Ce sont les collectivités locales et principalement les départements qui ont pallié au désengagement de l’Etat.

 

« Pour une grande part, les résultats de l’enquête confirment à la fois les enseignements déjà observés en 2006 dans notre précédente étude et ce que nous constatons sur le terrain : problèmes de trésorerie ou de fonds de roulement,  augmentation des états de cessation de paiement malgré la volonté et l’énergie de quelques hommes et femmes engagés. La situation financière des associations traduit aujourd’hui bien plus qu’il y a 6 ans, la diminution de l’aide publique, les collectivités locales et principalement les départements palliant au désengagement de l’Etat » explique Jean-Pierre Vercamer, Associé Services financiers et responsable secteur associatif chez Deloitte. « Les appels au secours d’associations dépassées par le formalisme imposé par les réglementations toujours plus nombreuses sont aujourd’hui courants. » ajoute-t-il.

 

La raréfaction des ressources : problématique majeure des associations

Le nombre de créations d’associations s’est considérablement accéléré ces dernières années générant notamment une diminution des ressources, difficulté relevée par 80% des associations répondantes. 46% déclarent souffrir de la baisse des financements publics de type subventions et 39% de toutes les formes de financements publics.

 

Pour 16% des associations, la recherche de financements alternatifs qui s’appuierait sur une augmentation de la part des usagers n’est pas la solution, leur solvabilité étant de plus en plus fragile. Elles sont d’ailleurs 20% à témoigner des difficultés croissantes à tarifer au juste prix les prestations délivrées.

 

Maîtrise de la gestion et gouvernance en souffrance

Une trésorerie ou un fonds de roulement insuffisants pour faire face à d’éventuelles difficultés sont pointés par près d’un tiers des associations (31%). Le retard dans le paiement des subventions publiques est l’une des explications pour 23% des associations. L’insuffisance des outils de gestion à disposition, signalée par 9% des associations, aggrave les difficultés de maitrise de la gestion et au final, près d’un quart des associations employeurs déclarent manquer de visibilité sur les perspectives à moyen ou long terme. En revanche seulement 3% des associations ont signalé dans ce contexte des difficultés pour emprunter auprès des banques.

 

Par ailleurs, 67% des associations employeurs reconnaissent rencontrer des difficultés de gouvernance. Par exemple, trouver des dirigeants bénévoles pour renouveler les structures dirigeantes est une préoccupation pour 53% des associations. Cette problématique est particulièrement forte au sein des petites associations et des associations sportives.

 

L’environnement institutionnel force à la professionnalisation du secteur associatif

Les associations mentionnent en premier lieu dans ce domaine le poids des contrôles et les contraintes croissantes imposées par les pouvoirs publics, source de difficultés pour 29% d’entre elles.

Les modifications législatives ou réglementaires des conditions d'exercice de l'activité sont difficiles à gérer pour 16% des associations soit deux fois moins qu’en 2007.

15% des associations répondantes indiquent être fragilisées dans leurs décisions par les phénomènes de « judiciarisation » croissante de la société et d’évolution des règlementations.

 

« Le renforcement des contraintes juridiques condamne le secteur associatif à rejeter tout amateurisme et à maintenir un professionnalisme total dans tous les domaines » commente Jean-Pierre Vercamer.

Dans ce contexte, les contraintes fiscales imposées par les pouvoirs publics ne représentent de difficultés réelles que pour 6% des associations, et principalement pour les grandes associations, laissant entendre que la réforme de la doctrine fiscale engagée en 2000, est complètement digérée.

 

L’accès à l’emploi salarié et aux compétences, un défi de plus en plus prégnant

Le contexte de forte professionnalisation associé à une concurrence de plus en plus vive conduit le secteur associatif à rechercher des acteurs qualifiés, aussi bien en matière de bénévolat que d’emplois salariés.

Or trouver ou conserver des salariés qualifiés constitue pour 29% des associations employeurs une réelle difficulté. Pour 22% d’entre elles, celle-ci tient à l’impossibilité d’assurer un niveau de rémunération correct.

 

« Les associations sont incontestablement fragilisées aujourd’hui par un double contexte de mutations et de crise économique. Elles se heurtent en particulier à d’importantes difficultés liées à la raréfaction et la transformation des financements publics. Elles ont également d’importantes difficultés à trouver et conserver les salariés et les bénévoles qui ont les compétences nécessaires, dans le contexte d’encadrement croissant de l’activité  et de forte professionnalisation que connaît le secteur pour survivre et lutter contre la concurrence. » déclare Viviane Tchernonog, chercheur au CNRS, au Centre d’Economie de la Sorbonne.

 

 

 

L’étude complète est disponible sur notre site Internet : cliquez ici

 

 

Méthodologie

L’enquête nationale « Les associations entre mutations et crise économique – Etat des difficultés » a été réalisée par Deloitte et le CNRS-Centre d’Economie Sociale auprès d’un échantillon de 2 400 associations employeurs. Parmi ces associations, seules les réponses des 869 associations ayant recours à l’emploi de professionnels salariés ont  été exploitées.

Les associations ont répondu au choix, par retour de courrier ou directement en ligne.