Nora ANSELL-SALLES

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mercredi 3 novembre 2021

Tribune libre : Vladimir Mitz


Le vieillissement inéluctable reste réparti d'une façon très variable d'un sujet à l'autre: 

Les caprices de la génétique, le mode de vie individuel avec exposition exagérée au soleil, ou l'abus du tabac, font ressurgir l'inégalité fondamentale des êtres humains face au programme
de détérioration des fibres élastiques de notre derme sous-cutané; 
On parle beaucoup actuellement de l'explosion de la demande en médecine et chirurgie esthétique chez les adolescents; 
Mais le phénomène est tout à fait similaire après 60 ans et même entre 70 et 80 ans! 

Pourquoi cela? 

Il y a 3 raisons essentielles: 
1) passé l'âge mûr, les moyens financiers autorisent  une approche réparatrice  puisque à cet âge on sait que des
opérations  esthétiques sont possibles, bien maitrisées si pratiquées dans de bonnes conditions techniques par un praticien d'expérience. 
2) les relations intrafamiliales avec les petits-enfants sont souvent une source de complexe car il est difficile de subir les moqueries
des petits garnements qui vous disent "tu as un cou de grand-mère, tu as les joues qui tombent!" 
3) la vie sociale et sexuelle ne sont pas terminées au troisième âge: Ni le désir de plaire ni celui de séduire et  de conclure ne se sont totalement évanouis; pour y parvenir, un minimum de confort narcissique (ou du moins sa restauration) a une influence très positive. 

Nous assistons donc à une augmentation de la demande de Médecine et de chirurgie esthétique au troisième
âge: la médecine esthétique permet d'améliorer le grain de la peau du visage, de corriger le vieillissement des paupières
(blépharoplastie), de repulper les lèvres et de supprimer les barres codes de la lèvre blanche(injjection d'acide hyaluronique), de diminuer les rides du front et de la patte d'oie(botox). 
La chirurgie esthétique corrige l'affaissement des traits(lifting cervico-facial); pour diminuer les soucis post-opératoire et le temps de récupération, les techniques ont fait de grand progrès:
Moins de decollements des structures, grande douceur des gestes chirurgicaux, caractéristiques des MICROLIFTS contemporains. 
Mais il n'y a pas que le visage qui constitue la cible des demandes: qu'il s'agisse de la poitrine, du ventre, de la silhouette, on assiste à une
augmentation du nombre des patients candidats âgés dont il faut parfois calmer l'appétit chirurgical, et mettre en balance le bénéfice risque d'une opération sous anesthésie générale avec le risque de phlébite, d'infection,
ou de suites compliquées. 
Enfin un dernier problème à signaler et celui des patientes porteuses de prothèses mammaires en silicone,très anciennes: Chaque cas est particulier, on a le choix entre les retirer purement et simplement, éventuellement les
entre les changer à la demande expresse de la patiente, ou de les remplacer par un lipofilling, qui est la greffe de sa propre graisse. 

En conclusion, il n'y a pas que les adolescents qui réclament l'amélioration de leur apparence, en cas de complexe; le 
troisième âge constitue actuellement un immense réservoir de patients potentiels, qui loin de se contenter d'un laisser-
aller vers l'issue inexorable, manifestent le  désir de se rajeunir: d'autant que, intellectuellement et psycholgiquement, ces personnes se sentent en décalage , nous répétant que leur état d'esprit est celui des 50-60 ans.
Le 3è âge n'est donc pas une condamnation à l'effrittement, ni un rêve d'éternelle jeunesse, mais une pulsion réaliste pour une sorte de mise au propre pour rendre l'esprit et l'apparence compatibles et heureux.

mardi 13 janvier 2015

LA CARDIOLOGIE SUR MESURE






25èmes Journées Européennes de la Société Française de Cardiologie
 14 au 17 janvier 2015 au Palais des Congrès – Paris





 
 
A propos de la médecine personnalisée 5 Pr. Atul Pathak, Toulouse
Insuffisance cardiaque - traitements personnalisés 6


Insuffisance cardiaque : le challenge du traitement 7
Pr. Richard Isnard, Paris
Stimulation cardiaque: plus de 50 ans de ruptures conceptuelles et technologiques 8

Le remplacement valvulaire percutané 10 Pr. Hélène Eltchaninoff, Rouen


Adapter les traitements chez l’octogénaire 12
Pr. Olivier Hanon, Paris
La maladie coronaire chez la femme 13
Pr. Martine Gilard, Brest
Prise en charge des cardiopathies durant la grossesse 14
Pr. Bernard Iung, Paris
Antiagrégants plaquettaires - traitements personnalisés 15 Pr. Jean- Sébastien Hulot, Paris


La nutrition cardio – protectrice 16
Pr. Jean Ferrières, Toulouse
Le cardiaque dans la vie professionnelle 18
Dr. Jean-Pierre Houppe, Thionville
Maladie coronaire en Afrique subsaharienne 19
Dr. Jean-Jacques Monsuez, Sevran
Fiche institutionnelle la Société Française de Cardiologie : une force pour le coeur 20

Communiqué de presse 8 janvier 2015
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25èmes Journées Européennes

de la Société Française de Cardiologie
Le rendez-vous incontournable des cardiologues francophones se tiendra du 14 au 17 janvier 2015 au Palais des Congrès de Paris
Les 25èmes Journées Européennes de la Société Française de Cardiologie ouvriront leurs portes du 14 au 17 janvier 2015 au Palais des Congrès de Paris. Cette année, le thème mis en exergue pendant le congrès portera sur « La Cardiologie sur Mesure ». Ce thème transversal sera l’occasion de faire le point sur les dernières innovations en cardiologie et sur leurs applications quotidiennes lors de la pratique de la cardiologie hospitalière et libérale.
Le thème du congrès : la cardiologie sur mesure
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La médecine personnalisée présente plusieurs facettes et peut être considérée comme :
une médecine individualisée, c’est-à-dire qu’elle adapte la prise en charge diagnostique et thérapeutique à l’individu. Les médecins constatent, dans leur pratique quotidienne, que la réponse à de nombreux médicaments cardiovasculaires est variable selon les patients. En effet, si un traitement standard produit l’effet attendu chez la majorité des individus, il peut avoir un effet trop important, voire toxique pour certains patients ou demeurer sans effet pour d’autres. Ces dernières années, de nombreuses approches ont permis :



- de comprendre les sources de la variabilité de réponse à certains médicaments,
- d’identifier l’influence de variants génétiques sur des médicaments antiagrégants plaquettaires (tel le clopidogrel) ou encore sur le risque de récidive d’évènements cardiovasculaires.
une médecine de la personne et de son entourage proche. Ainsi au-delà du phénotype et du génotype, on tiendra compte de la personne dans sa globalité, avec ses croyances et perceptions qu’elles soient rationnelles ou non. Cette approche est associée à une amélioration significative de l’adhésion mais aussi de l’observance ou de la persistance médicamenteuse. Les patients qui en bénéficient ont un meilleur contrôle de leurs facteurs de risque et une survie plus importante.
une médecine configurée, paramétrée qui repose de plus en plus sur le recours aux technologies de l’information. L’évaluation échocardiographique du patient à distance, l’analyse de l’électrocardiogramme d’un patient pour un soignant isolé, le recueil d’informations pour adapter le réglage d’un dispositif comme le défibrillateur sont autant d’exemples concrets en voie de développement qui soutiennent l’émergence d’une médecine digitale.


 

Des espaces interactifs proposés aux participants
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Pour la troisième année consécutive, les « Training Centers » invitent les participants à se familiariser avec les innovations technologiques comme les dispositifs médicaux implantables (indications, implantation, suivi et impact sur la vie quotidienne), l’échocardiographie (strain, 3D) ou les nouveaux anticoagulants…grâce à l’interaction avec les experts présents sur le site et à la mise en pratique des connaissances.


Le Village « Cardiologie sur Mesure» : échanges et confrontation des expériences
La SFC propose aux participants :
Un Studio où auront lieu des ateliers de cas cliniques interactifs de 90 minutes :
Hypertension artérielle résistante : traitement standardisé ou sur mesure ?
Syndrome coronaire aigu : traitement antiagrégant plaquettaire sur mesure ?
Echocardiographie pré-TAVI, une garantie pour le succès ?
Troubles du rythme ventriculaire : attentisme ou ablation ?
La télémédecine et l’insuffisance cardiaque
Un espace « Meet the Expert » où auront lieu des rencontres informelles entre le public et un expert. Il y aura 6 séances par jour :
Bilan cardiaque personnalisé dans le diabète,
Cholestérol et génétique,
Hypertension artérielle : quelles innovations ?
Fibrillation atriale : du nouveau ?
Ablation de la fibrillation atriale et du flutter
La cigarette électronique : laquelle, pourquoi ?



Focus sur quelques communications orales et présentations de posters


Jeudi 15 janvier

Insuffisance cardiaque chronique : traitements du futur, traitements personnalisés ?
Salle Maillot 9h-10h30
9h : Thérapie cellulaire : faut-il encore y croire ? J. Roncalli (Toulouse)
9h20 : Thérapie génique : quelles cibles choisir ? J.S. Hulot (Paris)
9h40 : Nouveaux médicaments : qu'y a-t-il dans le pipeline ? G. Jondeau (Paris)
10h : Le coeur artificiel total : l'expérience CARMAT. A. Carpentier - C. Latremouille (Paris) - D. Duveau (Nantes)


Risques cardiovasculaires et environnement : des questions qui font débat ?
Amphithéâtre Bordeaux
9h-10h30

9h : Risque cardiovasculaire et activité physique. A. Ducardonnet (Paris)
9h20 : Faut-il rejeter l'e-cigarette ? D. Thomas (Paris)
9h40 : La pollution a-t-elle un rôle ? N. Mills (Edinburgh)
10h : Météo et saisons influencent-elles notre coeur ? P. Gibelin (Nice) Thérapeutiques du futur Amphithéâtre Bleu 11h-12h30
11h : Cholestérol : actualités des inhibiteurs du PCSK9 ? B. Cariou (Nantes)
11h15 : Inhibiteur de l'endopeptidase neutre. S. Laurent (Paris)
11h30 : Stimulation vagale. F. Roche (Saint Etienne)
11h45 : Inhibition de PCSK9 : innovation thérapeutique, pour quels patients ? M. Farnier (Dijon)
12h : Thérapie cellulaire : pour demain ? P. Menasché (Paris)
12h15 : Le coeur CARMAT. A. Carpentier - C. Latremouille (Paris) - D. Duveau (Nantes)



Nouvelle Société Française d'Athérosclérose/SFC : Vers un renouveau du traitement de la ménopause

Salle 253

11h-12h30


11h : Risque cardiovasculaire à la ménopause. C. Mounier-Vehier (Lille)
11h20 : Risque thrombotique arteriel et veineux des estrogènes : divergences et mécanismes. P.E. Morange (Marseille)
11h40 : Risque thrombo-embolique et estrogènes : épidémiologie. P.Y. Scarabin (Villejuif)
12h : L'association des modulateurs sélectifs du récepteur des estrogènes et estrogènes : un renouveau du traitement hormonal ? S.C. Maitre (Paris)


ABSTRACTS
Salle 343 9h45
Public Access Defibrillators location strategy in major urban aeras using geographic optimization, is there an optimal number ? B. Dahan (Paris)


« L’intérêt des défibrillateurs externes mis à disposition du public n’est plus à démontrer pour la prise en charge des arrêts cardiaques extra hospitaliers. Leur emplacement fait, par contre, encore l’objet de débats. L’analyse de la situation à Paris permet de mieux identifier la problématique et de réfléchir à une stratégie pour rationaliser le nombre de défibrillateurs disponibles par rapport à leur emplacement. »

Espace poster /Session Maladie coronaire (Partie I) 9h-18h Evaluation of cannabis abuse and epidemiology in 61 young adults aged less than 35 years old hospitalized for acute coronary. U. Vinsonneau (Brest)


« Les syndromes coronaires aigus sont rares avant 35 ans. Cette étude Brestoise montre qu’à côté des facteurs de risque traditionnels, la consommation de cannabis joue un rôle non négligeable, elle est retrouvée chez 22,9 % des sujets de cette population. »
HOT LINES
Amphithéâtre Bordeaux 16h-17h30

Actualités sur les grands essais cliniques (Partie I)

ARCTIC-INTERRUPTION (J. Silvain), ODDYSEY (M. Farnier), DAPT (G. Steg), ITALIC (M. Gilard),
POPE : « Colchicine for post-operative pericardial effusion » (P. Meurin), IMPROVE IT ( J. Ferrières).

Vendredi 16 janvier

Stress et coeur
Salle 252 AB 9h-10h30
9h : Stress professionnel et infarctus du myocarde. S. Consoli (Paris)
9h20 : Facteurs déclenchants de la cardiomyopathie de Tako Tsubo. N. Mansencal (Boulogne Billancourt)
9h40 : Stress et sport. J.M. Guy (Saint Priest en Jarez)
10h : Conséquences psychologiques post syndrome coronaire aigu. J.P. Houppe (Thionville)

La nutrition cardio-protectrice : des hypothèses aux preuves cliniques Amphithéâtre Bleu

9h30-10h

9h30 : La nutrition cardio-protectrice : des hypothèses aux preuves cliniques. E. Ros (Barcelone) Fédération Française de Cardiologie/SAMU/Croix rouge/SFC - Arrêt cardiaque : où en sommes-nous en France ?

Salle 253 11h-12h30
11h : Les premiers résultats disponibles sur l'arrêt cardiaque en France selon le registre RéAC. J. Beaune (Bron)
11h20 : La formation du grand public, la diffusion des défibrillateurs entièrement automatiques et leur localisation. P. Cassan (Paris)
11h40 : La stratégie du réseau nord alpin des urgences. D. Savary (Annecy - Pringy)
12h : La ventilation est-elle utile ? P.Y. Gueugniaud (Lyon)

Société Française de Médecine du Travail/SFC - Le cardiaque dans la vie professionnelle Salle 341 14h-15h30
14h : Les critères pour la reprise du travail. F. Locher (Suresnes)
14h20 : Epuisement professionnel et cardiopathie ischémique. J.P. Houppe (Thionville)
14h40 : Le cardiaque en situation extrême. A. Chamoux (Clermont-Ferrand)
15h : Le travailleur et le vieillissement cardiaque. F. Carré (Rennes)

Faut-il maintenir le certificat médical de non contre-indication au sport ? Salle 241 14h45-15h30
14h45 : Pour - L. Uzan (Paris)
15h : Contre - H. Douard (Pessac)
15h15 : Droit de réponse et synthèse - L. Uzan (Paris)
15h15 : Droit de réponse et synthèse - H. Douard (Pessac) Conférence exceptionnelle : Le coeur battant de la recherche - C. Villani (Paris) Amphithéâtre bleu 17h30-18h


ABSTRACTS Espace posters
Session Rythmologie et stimulation (partie I)

9h : Telemonitoring for arrhythmias on rural outpatients: feasibility and results on 167 patients. P. Dary (Saint Yrieix La Perche)


« Le diagnostic des troubles du rythme paroxystiques reste est un défi permanent pouvant être lourd de conséquences. La télécardiologie offre des possibilités particulièrement intéressantes notamment en milieu rural où l’accès aux structures médicales spécialisées reste parfois difficile »
Session Réadaptation et sport

9h : Effects of holistic cardiac rehabilitation on anxiety and depression: Gender difference. P. Blanc (Sainte Clotilde - Réunion)


« Après un accident cardiovasculaire, la réadaptation joue un rôle majeur pour la récupération des capacités physiques. Une approche globale associant à l’approche fonctionnelle une prise en charge psychologique paraît particulièrement bénéfique avec un intérêt tout particulier chez les femmes. »
Session Chirurgie

9h : Results of the cardiac surgery programmed among patients having a morbid obesity (IMC > 40). L. Guesnier (Le Chesnay)


« L’obésité morbide (IMC > 40) est souvent considérée comme un facteur de risque pour la chirurgie notamment pour la chirurgie cardiaque. Cette étude montre que, pour des gestes programmés, cette obésité n’influence pas les résultats du geste opératoire ni le pronostic. Elle ne constitue donc pas une contre-indication. »
Session Urgences et soins cardiaques intensifs

9h : Prognosis of Patients Admitted with Chest Pain in Emergency Department and Discharged With Low Risk of Acute Coronary Syndrome. G. Haziza (Limoges)


« En l’absence de signes objectifs cliniques, électriques ou biologiques, le diagnostic étiologique face à un patient, vu aux urgences pour des douleurs thoraciques, est souvent délicat. Cette étude présentant le suivi à 1 an de ces patients, montre la complexité de cette situation. »
Espace posters commentés

11h50 : Heart failure octogenarians are poorly managed and treated: a cohort study in the french national healthcare insurance database. C. Vorilhon (Clermont Ferrand)


"La prévalence de l’insuffisance cardiaque augmente avec l’âge et pourtant il semble que les personnes âgées de plus de 80 ans soient moins bien prises en charge à cet égard qu’il ne le faudrait. Malgré les recommandations de bonne pratique, le traitement est trop souvent insuffisant. Selon cette étude, réalisée d’après la cohorte de l’assurance maladie, seuls 5 % des patients reçoivent à leur sortie de l’hôpital un traitement optimal."
HOT LINES
Amphithéâtre bleu 16h-17h30

Actualités sur les grands essais cliniques (Partie II)

X-VERT : « Cardioversion sous anticoagulant oral direct : l’étude » (J. Y. Le Heuzey), Septal CRT (C. Leclercq), BIOPACE (J.J. Blanc), ANSWER- Abstracts N°184 (S. Boveda), PARADIgM (J. Mac Murray, M. Packer, M. Komajda), PVM France (N. Bouatia-Naji).

Samedi 17 janvier

Ma vie de tous les jours avec une cardiopathie congénitale Salle 242 B 9h-10h30
9h : Docteur, est-ce que je peux passer le permis de conduire ? M. Ladouceur (Paris)
9h20 : Docteur, est-ce que je peux être enceinte ? L. Le Gloan (Saint Herblain)
9h40 : Docteur est-ce que je peux faire du sport ? P. Amedro (Montpellier)
10h : Docteur, est-ce que je peux être docteur ? M. Gouton (Le Plessis Robinson)


Insuffisance cardiaque chronique : bien vivre au quotidien
Amphithéâtre Havane 11h-12h30
11h : Assurer une éducation thérapeutique efficace. P. Assyag (Paris)
11h20 : Reprendre l'activité sexuelle. G. Bosser (Vandoeuvre les Nancy)
11h40 Refaire du sport : qui et quand ? R. Isnard (Paris)
12h Télésurveillance à domicile : oui ou non ? J. Cassagnes (Clermont Ferrand)

Fédération Française de Cardiologie/Société Française de Tabacologie/SFC - Prise en charge du tabagisme : vade mecum pour le cardiologue Salle 341

11h-12h30

11h : La cigarette électronique : où en est-on ? B. Dautzenberg (Paris)
11h20 : Le sevrage tabagique en urgence : en pratique. A.L. Le Faou (Paris)
11h40 : L'entretien motivationnel : en pratique. J.P. Huisman (Callian)
12h : Tout sur le monoxyde de carbone expiré pour le cardiologue. M. Underner (Poitiers)



Les points forts du congrès

Amphithéâtre Bleu

11h-12h30


11h : HTA et vasculaire. P. Delsart (Lille)
11h15 : Imagerie et valvulopathies. T. Le Tourneau (Nantes)
11h30 : Insuffisance cardiaque. T. Damy (Créteil)
11h45 : Maladie coronaire. J. Silvain (Paris)
12h : Rythmologie et stimulation. P. Milliez (Caen)
12h15 : Facteurs de risque. A. Pathak (Toulouse)

 


mardi 25 mars 2014

L’hémochromatose génétique (HG) est responsable de 524 cancers du foie par an en France


L’échographie hépatique tous les 6 mois permet de les traiter à temps.
 
 
SEMAINE NATIONALE DE SENSIBILISATION À L’HEMOCHROMATOSE du 2 au 7 juin
infos :
www.hemochromatose.fr
CREDIT PHOTO PATRICE LAPOIRIE

« L’Hémochromatose Génétique atteint 1 Français sur 300, soit 200.000 personnes dont la moitié ignore être hémochromatosique.

Sur ce nombre, les complications graves apparaissent chez 35 % des malades, soit 70.000 personnes. Parmi ces complications, on trouve le diabète sucré insulino dépendant développé chez 15 % des personnes atteintes, des destructions articulaires pour 75 % d’entre elles, de l’insuffisance cardiaque chez 10 %.

La cirrhose du foie qui touche 15 % des hémochromatosiques soit 10.490 personnes en moyenne par an. C’est l’une des plus graves complications car elle dégénère en cancer du foie dans 5 % des cas ce qui représente 524 cancers du foie par an. En comparaison, il est de 17 % pour l’hépatite C.




Les causes

La surcharge en fer de tous les organes est due à un déficit en hepcidine qui n’est plus synthétisée par le foie. L’absorption digestive du fer augmente. La transferrine sursaturée à 100 % laisse du « fer libre » à l’origine de radicaux libres qui détruisent les cellules des organes d’où apoptose et altèrent les chromosomes, favorisent le stress oxydatif surtout dans le foie d’où fibrose, cirrhose et cancer. Aggravent encore cet état l’âge (> 50 ans), le sexe masculin, un virus, l’alcoolisme, un syndrome dysmétabolique associés.




Les lésions

Le cancer du foie survient sur cirrhose dans 70 % des cas, mais aussi sur foie hémochromatosique sain ou entièrement désaturé (30 %). Les aspects du cancer primitif du foie sont multiples. Il peut être diffus à tout le foie droit et gauche ou à certains segments du foie droit (IV, V). Ces formes sont graves car le traitement chirurgical est le seul possible. Enfin, il peut être détecté sous forme de nodules (1 à 2 cm) par échographie hépatique. Le pronostic est meilleur. Une ponction biopsie du foie vient alors confirmer le diagnostic.




Le diagnostic

Il est important de faire le diagnostic au début, lorsqu’il ne s’agit que d’un nodule de 1 à 2 cm. Il ne peut être fait que par l’échographie hépatique répétée à vie tous les 6 mois. C’est un examen peu coûteux, rapide, indolore. Il est associé au dosage de l’alphafoetoprotéine (protéine qui disparaît à la naissance et réapparaît avec le cancer). Découverte à ce stade, la tumeur peut être détruite par cryothérapie ou radiofréquence ou chimioembolisation. Lorsque la tumeur est volumineuse par défaut de diagnostic, on peut intervenir chirurgicalement soit en enlevant le lobe du foie, soit si le cancer est plus étendu faire une transplantation hépatique.



Les traitements

Ils dépendent de l’étendue du cancer et de l’état du foie restant en particulier de cirrhose, de l’atteinte cardiaque, de l’âge supérieur à 75 ans, des comorbidités (alcoolisme surajouté, hépatite virale, syndrome dysmétabolique, diabète sucré, traitement par saignées non régulier).
Dans les formes diffuses, infiltrantes des 2 lobes du foie, le traitement ne peut être que médical : Nexavar â.


Dans les formes localisées au lobe gauche, le traitement chirurgical est de mise mais le risque de récidive est grand.

Dans les formes nodulaires (1 à 2 nodules de 2 cm), on essaie un traitement transcutané par radiofréquence cryocoagulation ou chimioembolisation artérielle qui détruisent les nodules tumoraux. La survie peut être de plusieurs années sous surveillance.

Enfin la transplantation hépatique est le meilleur traitement si la tumeur est localisée, l’état général bon, après exploration pour éliminer des métastases. On traite le cancer et la cirrhose aussi bien C282Y homozygote que C282Y/H63D. Les suites immédiates sont identiques. Les patients opérés (10/11) n’ont plus besoin de saignées. Il est probable que le foie transplanté fabrique de l’hepcidine qui règle le métabolisme du fer. A 5 ans, la survie est de 55 % environ, plus faible que pour les autres transplantations qui est de 80 % (hépatite B, C, alcoolisme, cirrhose biliaire primitive, Wilson). En effet, dans l’HG, l’atteinte des autres organes, du cœur et du pancréas, ou une infection aggravent le pronostic. Ainsi lorsque la transplantation est faite avant l’apparition d’une cirrhose, la survie à long terme est nettement améliorée.




Conclusion

Le cancer est la complication la plus grave qui peut survenir dans l’hémochromatose génétique. Il y a 30 ans, l’apparition d’un cancer au cours d’une HG était au-dessus de tout traitement et l’on ne disait pas la vérité aux malades. Aujourd’hui on peut traiter ces malades et on leur dit la vérité. Nous devons en parler pour qu’ils n’oublient pas d’en faire le dépistage par échographie hépatique ».


Professeur Henri MICHEL

Président de l’ASSOCIATION HEMOCHROMATOSE France




Pour la onzième édition, l’Association Hémochromatose France organise la
SEMAINE NATIONALE DE SENSIBILISATION À L’HEMOCHROMATOSE du 2 au 7 juin
infos :
www.hemochromatose.fr
Tél : 04.66.64.52.22




Dossier de Presse, visuels et tout contact intervenant :
Sophie Mordelet -