Nora ANSELL-SALLES

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mardi 19 janvier 2016

Obligation vaccinale: trouvons un chemin d'entente

Protéger sans contraindre, c’est possible
L’
Ordre des Médecins et le Conseil National de l’Ordre des Médecins rappellent que la vaccination est le moyen le plus efficace pour assurer la protection de nos concitoyens contre certaines maladies contagieuses, à titre à la fois individuel et collectif.






Académie nationale de médecine & Conseil National de l'Ordre des Médecins

    Communiqué de Presse, le 19 janvier 2016

                  

 

OBLIGATION VACCINALE

 

Protéger sans contraindre, c’est possible 

 

 

L’Académie nationale de médecine et le Conseil National de l’Ordre des Médecins rappellent que la vaccination est le moyen le plus efficace pour assurer la protection de nos concitoyens contre certaines maladies contagieuses, à titre à la fois individuel et collectif.

 

Trois vaccins sont actuellement obligatoires en France (diphtérie, tétanos, poliomyélite) et ne couvrent qu’une faible partie des risques infectieux encourus sur notre territoire. Tous les autres vaccins sont « recommandés », alors qu’ils protègent contre des maladies à prévalence élevée et à fort impact en santé publique. Des maladies comme l’hépatite B, les infections à papillomavirus oncogènes en cause dans le cancer du col de l'utérus, notamment, ou bien les méningites à méningocoques pour lesquelles la vaccination est seulement recommandée, ont paradoxalement un bilan plus lourd que des maladies pour lesquelles la vaccination est obligatoire. L'actualité récente a rappelé également que des maladies devenues rares, comme la rougeole, voire en voie de disparition, comme la diphtérie ou le tétanos, peuvent encore survenir, entraînant de graves séquelles, sinon des décès, lorsque la couverture vaccinale est insuffisante.


Dans ces conditions, l’Académie nationale de médecine et le Conseil National de l’Ordre des Médecins recommandent de ne pas remettre en cause le principe de l’obligation vaccinale, et de veiller à faire respecter des règles d'exigibilité à même d'assurer une réelle protection de la population.

Il convient d’établir une liste des vaccinations exigibles qui devra être révisée périodiquement en fonction des données épidémiologiques et scientifiques ; cette exigibilité  doit tenir compte d'une évaluation des risques propres à certaines situations bien identifiées, à savoir :
·         collectivités, crèches, écoles, établissements scolaires, établissements d’hébergement ;
·         métiers exposés ;
·         voyages, migrations ;
·         Épidémies.

Toutes ces conditions nécessiteront des mesures réglementaires adaptées à chaque situation et selon l’âge des personnes.

Enfin et surtout, l’Académie nationale de médecine et le Conseil National de l’Ordre des Médecins insistent pour que toute modification de la politique vaccinale donne lieu au préalable à une information large du public et des professionnels de santé, dans une concertation organisée entre les responsables politiques et les différents acteurs.


jeudi 3 octobre 2013

Le virus de la bronchiolite vit jusqu’à 6 heures sur les objets :


Pour protéger les tout-petits, prenez vos précautions

Se laver régulièrement les mains, ne pas tousser devant un bébé, porter un masque… De simples gestes de prévention permettent de préserver les tout-petits en réduisant les risques de bronchiolite. Pourtant, les gestes ne sont pas toujours bien connus et mis en pratique par les Français. Seulement 6 personnes sur 10 se lavent systématiquement les mains avant de s’occuper d’un nourrisson1. Très contagieux, les virus responsables de la bronchiolite affectent les bronches des bébés et peuvent être responsables de complications nécessitant une hospitalisation. A l’approche des premiers froids, l’Inpes rappelle les réflexes à avoir pour limiter les risques de transmission dans un livret d’information en ligne : « La bronchiolite ».

 

 

Faire la chasse aux virus de la bronchiolite en adoptant les bons réflexes !

 

Selon les résultats d’une enquête menée par l’Inpes en 2012, les Français ont plutôt conscience de la nécessité des gestes de prévention face aux virus de l’hiver : 79% d’entre eux déclarent adopter au moins une précaution vis à vis des infections respiratoires de l’hiver. Sachant que le virus de la bronchiolite vit jusqu’à 6 heures sur une surface inerte2 comme les jouets, tables, poignées de porte…il faut faire attention de ne pas échanger les effets personnels des différents enfants de la famille (biberons, couverts, etc.) et de les laver soigneusement. Les mains étant un moyen de transport idéal des virus, il est important de se les laver régulièrement et de se couvrir la bouche avec le coude quand on tousse. En période d’épidémie, quelques autres gestes simples sont à adopter. Si certains d’entre eux sont devenus pour la plupart des Français un réflexe, certains restent encore peu adoptés.

 

Les gestes les plus adoptés par les Français pour diminuer les risques de transmission :

 

Ne pas embrasser un bébé sur le visage ou sur les mains en cas de rhume et de toux. Même si deux tiers (67 %) des parents d’enfants de moins de 5 ans ne les embrassent jamais quand ils sont malades, 8% continuent à le faire souvent voire systématiquement.

 

Se laver régulièrement les mains à l'eau et au savon pendant au moins trente secondes, particulièrement avant de s’occuper d’un bébé.

Le lavage de mains arrive en tête des gestes de précaution pour protéger les enfants de moins de 2 ans spontanément cités : 22% des Français et 34 % des parents d’enfants de moins de 5 ans. Néanmoins, seulement 59% des Français se lavent systématiquement les mains avant de s’occuper des nourrissons. Par ailleurs, 37 % de l’ensemble de la population (29 % des parents) n’utilisent pas systématiquement le savon quand ils se lavent les mains à l’eau. Concernant les solutions hydro-alcooliques, elles se sont largement répandues (plus des trois quarts de la population en a déjà utilisées) ; elles sont plus plutôt utilisées à l’extérieur de la maison (51% déclarent les utiliser fréquemment à l’extérieur du domicile vs 33 % à l’intérieur).

 

Des habitudes à améliorer …

 

Eternuer et tousser en se couvrant la bouche avec le coude, le bras/la manche ou un mouchoir jetable. Quasiment tous les Français se couvrent la bouche en cas d’éternuement ou de toux (98%) principalement avec la main (48%) et plus rarement avec le coude (11%). Le réflexe de se couvrir la bouche avec le coude est plus fréquent chez les parents d’enfants de moins de 5 ans. Ils sont 19% à le faire.

 

1 Etude Inpes / BVA – novembre 2012 – échantillon national représentatif de 1206 personnes dont 306 parents de moins de 5 ans.

2 Kramer A, Schwebke I, Kampf G. How long do nosocomial pathogens persist on inanimate surfaces? A systematic review. BMC infectious

diseases. 2006;6:130. Epub 2006/08/18.

2

Porter un masque chirurgical pour s’occuper d’un bébé (en vente en pharmacie).

Peu de parents de jeunes enfants ont recours au masque pour éviter de contaminer leur entourage lorsqu’ils sont enrhumés ou grippés : ils sont 6 % à l’utiliser souvent ou systématiquement.

 

Mis à part ces conseils d’hygiène, il est important d’éviter les visites de personnes malades (enrhumées, notamment) ou d’éviter de leur rendre visite avec un bébé. Il faut aussi éviter d’emmener un nourrisson dans des lieux publics où il risquerait d’être en contact avec des personnes malades (centres commerciaux, transports en commun…), surtout s’il a moins de 6 mois.

 

S’il est indispensable d’adopter quelques gestes pour préserver son bébé des virus, il est aussi important de le laisser dans un environnement approprié : sain, non enfumé, aéré quotidiennement et maintenu à une température à 19 degrés.

 

Parents, tout comprendre et tout savoir sur la bronchiolite

 

Qu’est-ce que la bronchiolite ? Comment limiter les risques de transmission du virus ? Que faire si son bébé est malade ? Les parents se posent fréquemment des questions en période hivernale.

 
Afin de répondre à leur inquiétude et leurs interrogations, l’Inpes met à leur disposition un livret d’information qui permet de faire le point sur la maladie : « La bronchiolite ». Ce livret est téléchargeable sur le site www.inpes.sante.fr. Il est mis gratuitement à disposition du grand public chez les médecins, pédiatres, kinésithérapeute, dans les crèches et à la CAF.



NDLR : MGEFI et BRONCHIOLITE
 
 
 
 
bronchiolite bb                               
  • Bronchiolite : campagne annuelle d'info nov-avril enfants 0-2 ans                               
  • Bronchiolite                     
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    lundi 28 janvier 2013

    Campagne de collecte de dons Bébés Restos du Cœur



    Pour la 4e année consécutive, la Mairie de Paris, l’entreprise Sodexo et les Restos du Coeur, organisent l’opération « Bébés Restos du Coeur ».

     

     

    Du lundi 28 janvier au vendredi 1er février, les parents des enfants accueillis dans 121 crèches municipales livrées par la Sodexo sont invités à effectuer des dons de produits d’hygiène (lingettes, jouets, shampooing, gel lavant bébé, lait de toilette, savon, coton, crème isolante, sérum physiologique…), de matériels de puériculture (tire-lait, chauffe-biberons, porte-biberons) et de vêtements chauds de 0 à 36 mois.

     

    Pour les 242 crèches municipales non livrées par Sodexo, 17 mairies d’arrondissements (1er, 2e, 3e, 4e, 6e, 7e, 8e, 10e, 11e, 12e, 13e, 14e, 15e, 16e, 18e, 19e, 20e), mettent à la disposition des familles un local pour recueillir leurs dons jusqu’au samedi 2 février.

    Lancement de la campagne de collecte de dons Bébés Restos du Coeur


    Pour la 4e année consécutive, la Mairie de Paris, l’entreprise Sodexo et les Restos du Coeur, organisent l’opération « Bébés Restos du Coeur ».

     

     

    Du lundi 28 janvier au vendredi 1er février, les parents des enfants accueillis dans 121 crèches municipales livrées par la Sodexo sont invités à effectuer des dons de produits d’hygiène (lingettes, jouets, shampooing, gel lavant bébé, lait de toilette, savon, coton, crème isolante, sérum physiologique…), de matériels de puériculture (tire-lait, chauffe-biberons, porte-biberons) et de vêtements chauds de 0 à 36 mois.

     

    Pour les 242 crèches municipales non livrées par Sodexo, 17 mairies d’arrondissements (1er, 2e, 3e, 4e, 6e, 7e, 8e, 10e, 11e, 12e, 13e, 14e, 15e, 16e, 18e, 19e, 20e), mettent à la disposition des familles un local pour recueillir leurs dons jusqu’au samedi 2 février.