Nora ANSELL-SALLES

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vendredi 14 septembre 2018

Jouer au mécène...


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Publié À 01h54

Un loto pour booster les Journées européennes du patrimoine
Si le principe d’une loterie est bien vu dans les communes, son produit ne compensera en rien les financements de l’Etat, des mécènes et entreprises.
Temps de lecture : 3 min
L’animateur Stéphane Bern est en charge de médiatiser les Journées du patrimoine.LUDOVIC MARIN / AFP
Les Journées européennes du patrimoine vont pour la première fois être accompagnées par le tirage d’un loto dont les bénéfices doivent aider à financer sa mise en valeur. Mais un projet de loi diminuant le contrôle de l’Etat sur les chantiers inquiète ses défenseurs.
Comme chaque année, une multitude d’initiatives sont prévues, samedi 15 et dimanche 16 septembre, pour permettre au grand public d’explorer des univers inconnus. Parmi elles, des visites des studios de Radio France ou du ministère de l’économie et des finances à Bercy (en présence des ministres). A l’hôtel de Montmorin, qui abrite le ministère des outre-mer, jeunes et moins jeunes pourront expérimenter des escape games dans un des rares bunkers parisiens de la seconde guerre mondiale.
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La mission confiée par le président Emmanuel Macron à l’animateur Stéphane Bern participe aussi à médiatiser ces Journées.
Un loto et un jeu de grattage ont, par ailleurs, été lancés pour contribuer à restaurer dix-huit monuments « emblématiques » en péril, sur quelque 270 sélectionnés. Les premiers chèques seront remis samedi aux communes concernées.
Selon Stéphane Pallez, PDG de la Française des jeux (FDJ), sur les 12 millions de tickets du jeu à gratter « Mission patrimoine », vendus 15 euros pièce depuis le 3 septembre, « 2,5 millions ont déjà été vendus, soit plus de 20 %, ce qui est le signe que ce jeu rencontre un grand succès ».
Loi ELAN en jeu
La ministre de la culture, Françoise Nyssen, a donné jeudi le coup d’envoi des Journées en se rendant au Mobilier national, dans le 13e arrondissement de Paris, dont les réserves seront ouvertes pour la première fois au public. Elle a répondu aux critiques sur les engagements de l’Etat : « 326 millions d’euros par an pour la restauration du patrimoine ne sont pas une goutte d’eau. »L’intérêt des Français pour leur patrimoine « semble avoir été entendu en haut lieu », s’était, de son côté, félicité Stéphane Bern, mercredi, interrogé par l’AFP.
Il y a quelques jours, l’animateur proche du couple Macron avait pourtant menacé de quitter sa mission à la fin de l’année s’il n’était qu’un « cache-misère ». En jeu, la future loi évolution du logement et de l’aménagement du numérique (ELAN), qui risque d’affaiblir le contrôle de l’Etat en limitant le rôle des Architectes des bâtiments de France (ABF), chargés de donner leur avis aux maires dans les aménagements ou destructions de sites.
M. Bern « garde donc espoir (…) que certains points qu’il a souhaité soulever [comme l’article de la loi ELAN sur l’avis conforme des ABF] et qui peuvent poser problème, soient revus tant qu’il en est encore temps », a-t-il déclaré.
Architectes qui se paupérisent
L’ancien ministre de la culture Jack Lang, à l’origine des Journées du patrimoine, s’inquiète aussi d’un projet qui « retire du pouvoir » aux architectes, alors qu’ils « se paupérisent »« On a parfois l’impression, confie-t-il à l’AFP, que les banques et les sociétés privées deviennent les urbanistes : on leur livre les entrées des villes, les mobiliers urbains », ajoute-t-il, regrettant que « l’on ne soit pas suffisamment protecteur à l’égard du patrimoine du XXe siècle ».
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L’ancien ministre proche de François Mitterrand fait aussi confiance à Emmanuel Macron, « qui peut proposer une ambition nationale pour la préservation de l’histoire d’hier et du patrimoine de demain ».
Pour Alexandre Gady, président de Sites et monuments, les Journées du patrimoine sont, cependant, une nouvelle illustration du « en même temps » d’Emmanuel Macron. Le projet ELAN « empêchera le ministère de la culture de s’opposer à la dénaturation et à la démolition d’édifices patrimoniaux en péril. Le loto occulte ainsi médiatiquement l’essentiel », accuse-t-il. M. Gady y voit une offensive des lobbys économiques pour « relancer le BTP »« On pourrait se priver de quartiers entiers » dans les villes, affirme-t-il à l’AFP.
Si le loto est plutôt bien vu dans les communes, il ne compensera en rien les financements des mécènes, de l’Etat et des entreprises. Mais les films de deux minutes diffusés chaque soir après le journal télévisé de France 2 ont connu un fort impact et sont un format facile à reproduire sur les réseaux sociaux. Vanessa Colas, chargée de mission pour le Fort-Cigogne de Fouesnant (Finistère), souligne ainsi l’effet immédiat du spot diffusé le 3 septembre sur le site breton : « Depuis lors, les dons et promesses de dons affluent. »
Dans les bureaux de tabac de Bretagne, une carte affiche quatorze sites nécessitant une restauration dans la région : la mission Bern « permet de mobiliser des personnes qui n’étaient pas au courant », souligne-t-elle.

mardi 23 octobre 2012

« Son visage me dit quelque chose ? je l’ai Déjà Vu ? »


 « Déjà vu » est un nouveau jeu d’entraînement cérébral proposé par HAPPYneuron qui fait appel à la mémoire visuelle et à la concentration. Il arrive parfois qu'un visage vous semble familier, sans pouvoir vous rappeler de qui il s'agit, et procure une très forte impression de déjà vu.

 

La nouvelle application Déjà Vu permet de se mettre dans la peau d’un détective en pleine action et de retrouver des visages mémorisés parmi d’autres le plus vite possible. Déjà Vu est un outil d’entraînement et d’amélioration de la mémoire visuelle et de la concentration pour l’utilisateur.

 

L’application est disponible sur l’AppStore (pour iPhone et iPad) et sur Google Play (pour smart phones et tablettes tactiles Android), et les deux premiers paliers sont gratuits. Déjà Vu sera également bientôt proposé en ligne dans le cadre de la méthode d’entraînement cérébral HAPPYneuron.

 

A l’heure où les connaissances sur le cerveau s’étoffent un peu plus chaque jour, HAPPYneuron(1) qui travaille depuis plus de 10 ans dans ce domaine fait figure de pionnier. Constitué d’experts en neuropsychologie, psychologie cognitive, qui étudient la mémoire et l’apprentissage, HAPPYneuron met au point régulièrement des outils de stimulation cognitive validés, originaux et faciles à utiliser.

 

Sa mission : associer technologies de pointe et connaissance issues des recherches en sciences cognitives pour proposer à tous les publics (enfants, adultes et seniors) des solutions sur mesure pour stimuler les capacités cognitives et améliorer les performances individuelles.

 

Grâce à sa nouvelle interface, la méthode HAPPYneuron devient plus simple d’utilisation et plus claire. Elle permet également de personnaliser encore plus son entraînement afin de fournir un programme mieux adapté à chacun.

 

1/ HAPPYneuron, créateur du célèbre programme d’entraînement cérébral fait partie du groupe Scientific Brain Training (SBT) fondé en 2000, par trois français visionnaires aux parcours scientifiques complémentaires : -Docteur Bernard Croisile, neurologue des hôpitaux, Docteur en sciences, chef du Laboratoire de Neuropsychologie de l’Hôpital Neurologique de Lyon - Michel Noir, Sciences Po Paris, Master Droit, Master Sciences Politiques, DEA  Psychologie - Franck Tarpin-Bernard, ingénieur de l'Ecole Centrale de Lyon, Docteur en Informatique, Professeur des Universités à l'Université Joseph Fourier de Grenoble. https://www.happyneuron.fr