Nora ANSELL-SALLES

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jeudi 10 avril 2014

Dominique Baudis est décédé

Lu dans "Les Echos" aujourd'hui
 
+VIDEO Ancien maire de Toulouse, Dominique Baudis était Défendeur des droits depuis juin 2011. Il est décédé jeudi matin à l’âge de 66 ans


Dominique Baudis - AFP/LIONEL BONAVENTURE
Dominique Baudis - AFP/LIONEL BONAVENTURE

Figure médiatique et politique, Dominique Baudis est décédé jeudi matin à l’âge de 66 ans d’un cancer généralisé à l’hôpital du Val-de-grâce à Paris, a indiqué l’institution qu’il dirigeait.

Diplômé de Sciences po Paris, Dominique Baudis commença sa carrière comme journaliste pour la télévision et la radio à Beyrouth. Il devint ensuite grand reporter pour TF1 pour le Proche-Orient et finit par présenter le journal de la Une, puis celui du Soir 3 de FR3, jusqu'en 1982.

Cette année là, avec son groupe de Centre des démocrates sociaux, composante de l'UDF, Dominique Baudis prit la suite de son père à la mairie de Toulouse et dirigea la ville rose durant dix-huit ans. Les succès politiques s'enchaînèrent et Dominique Baudis fut élu député de Haute-Garonne en 1986 et président du conseil régional la même année. Mais il refusa toujours d’entrer au gouvernement.

Il abandonna tous ses mandats en 2000 lorsque Jacques Chirac, alors président de la République, lui proposa le poste de président du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA). Il resta six ans à la tête de l'institution, de 2001 à 2007, où il oeuvra notamment au lancement de la TNT.
 
 

La réaction de Matignon 

 
C’est avec une profonde tristesse que Manuel VALLS a appris le décès de Dominique BAUDIS.
Journaliste de terrain, grand reporter, Dominique BAUDIS a couvert au début de sa carrière l’actualité du Proche-Orient, avant d’être dans les années 80, en tant que présentateur du journal télévisé, notamment sur le service public, un visage et une voix appréciés des Français.

Sa connaissance fine du monde des médias l’a conduit à la tête du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel. Le lancement de la Télévision numérique terrestre a alors été son principal cheval de bataille.

Président de l'Institut du Monde Arabe en 2007, Dominique BAUDIS a toujours conservé pour cette région du monde un regard d’expert et de passionné. Homme de lettres, il y a consacré plusieurs de ses ouvrages.

Dominique BAUDIS s’est également impliqué très jeune dans la vie politique. Maire de Toulouse, ville si chère à son coeur, il s’est aussi investi dans les mandats locaux, en Haute-Garonne et Midi-Pyrénées. Elu et réélu député, européen convaincu, Dominique BAUDIS a également siégé à Bruxelles.

Le 22 juin 2011, Dominique BAUDIS avait démissionné de tous ses mandats pour occuper la fonction nouvellement créée de Défenseur des droits. Très attaché à la laïcité, à l’accès de tous à la justice, il a su faire de cette institution un outil au service de ceux qui souffrent.

Combattant de toutes les discriminations, intègre et courageux, Dominique BAUDIS était un homme de dialogue, ce qui ne l’empêchait pas d’avoir des convictions.

La France perd une voix qui comptait, un défenseur engagé au service de la République. Manuel VALLS tient à adresser à sa femme, à ses enfants et à ses proches ses sincères condoléances.
 

La réaction d'Anne Hidalgo, maire de Paris



J’apprends avec beaucoup d’émotion le décès de Dominique Baudis, humaniste et démocrate totalement dévoué au service de notre pays.

Comme journaliste engagé au Proche-Orient, comme responsable élu profondément enraciné dans le Sud-Ouest, mais également comme défenseur des droits, il n’a jamais cessé de faire valoir les principes républicains qui réunissent les Français. En France comme à l’étranger, il s’est en particulier toujours engagé au service de la concorde et de la justice sociales.

En se faisant systématiquement ces dernières années le porte-parole des plus vulnérables, il s’est imposé comme une figure de sagesse et d’équilibre au sein de notre République.

J’adresse à sa famille et à ses proches toutes mes condoléances.



 
 


mardi 11 mars 2014

Viva lance la version smartphone de son site web

Tout Viva dans votre poche
 
Retrouvez tout Viva dans votre poche !
Viva, le magazine mutualiste grand public (420 000 exemplaires mensuels), lance la version smartphone de son site Internet.
Où que vous soyez, prenez connaissance des dernières actualités du monde de la santé, du social et de la mutualité; visionnez nos vidéos, abonnez-vous à notre newsletter hebdomadaire ; partagez avec vos amis (par mail, Twitter ou Facebook) les articles qui vous ont intéressé...
 
 
 
Un site pratique en accès libre, où les informations sont classées en grandes thématiques : système de soins, Sécurité sociale, mutualité, environnement, droits, médicaments, hôpital, santé au travail...

lundi 24 février 2014

LeCiss s'interroge sur le tiers payant...

Le tiers payant… sans les usagers ?

 





Le tiers payant, marqueur de l’égalité d’accès aux droits sanitaires et sociaux
La lutte contre les refus de soins est la 10ème des 28 mesures présentées le 11 février 2014 par le Premier ministre dans la feuille de route du gouvernement « pour l'égalité républicaine et l'intégration ». Elle s’inscrit pleinement dans ce « plan d'action pour l'égalité des droits et la lutte contre les discriminations » et vise à « assurer l'égalité d'accès aux droits sanitaires et sociaux ».
En septembre 2012, déjà, le gouvernement s’était engagé à mettre en place la dispense de l'avance de frais pour l'ensemble des patients soignés en ville d'ici à 2017, en commençant par tous les bénéficiaires de l'aide à l'acquisition d'une complémentaire santé (ACS) d'ici à fin 2014. Un rapport de l’IGAS vient d’être remis sur les voies et moyens de parvenir à la généralisation du tiers payant qui est l’un des axes de la stratégie nationale de santé annoncée le 23 septembre 2013.



Un comité d’orientation… sans nous
Pour parvenir à l’objectif de généralisation du tiers payant, la ministre des affaires sociales et de la santé vient d’installer un comité d’orientation qui doit permettre « de construire la feuille de route opérationnelle, dans un calendrier exigeant, en accord avec les principaux acteurs du dossier ».
L’émotion nous gagne à la lecture de la composition de ce comité dont font partie le ministère lui-même, l’Asip, les caisses d’assurance maladie obligatoire, les organismes d’assurance complémentaire, l’Union nationale des professions de santé, et l’ensemble des syndicats de médecins. Mais aucun représentant des usagers !
Un raté… révélateur ?
Ainsi quarante-huit heures après qu’un rapport ait été remis à la ministre, à sa demande, sur la démocratie sanitaire, et alors même que ce rapport insiste sur la nécessaire effectivité de ce principe, les usagers, principaux concernés par le tiers payant, sont exclus du tour de table ! Ce n’est pas un hasard puisque la liste des membres du comité d’orientation a été communiquée à la presse. C’est donc qu’on y a réfléchi.
Sans doute ne s’agit-il pas de démocratie sanitaire mais de négocier des contreparties de part et d’autres… discrètement, hors le regard des usagers. Pourtant la généralisation du tiers payant est une décision au nom de l'intérêt général, qui n'appelle donc pas de négociation en raison d'intérêts particuliers. Comment comprendre, après tant d’appels au respect de la démocratie sanitaire, qu’un tel sujet soit traité sans les premiers concernés ?
Décidément, la démocratie sanitaire annoncée comme le troisième pilier de la stratégie nationale de santé reste encore à l’état de béquille !
 




mardi 17 décembre 2013

Votre Europe, session de décembre


Comme chaque mois, la délégation française du groupe S&D vous propose de revenir sur l'actualité de la dernière session plénière du Parlement européen. Le webjournal "Votre Europe" vous permet de suivre le travail des eurodéputé-e-s socialistes.

 

Au sommaire de ce numéro, avec Sylvie Guillaume et Isabelle Thomas :

·         Les droits des femmes en Europe ;

·         La pêche de grands fonds.

 

En savoir plus
Compte-rendu de la délégation reprend les communiqués et les interventions de vos eurodéputé-e-s pendant cette session ; ce compte-rendu est également disponible sur notre site.
 
Pour reprendre ces informations sur votre site Internet via un code html, il suffit de cliquer ici pour le webjournal, et ici pour le compte-rendu.

mardi 8 octobre 2013

Affaire Amélie : La Justice assure enfin l'effectivité des droits

des personnes handicapées !

  
La famille d'Amélie et l'Unapei ont été entendus vendredi dernier par le Tribunal Administratif de Cergy-Pontoise. La semaine précédente ils avaient déposé une requête conjointe d'urgence  (référé-liberté) contre le Conseil Général du Val d'Oise et l'Agence Régionale de Santé (ARS).

Le juge a pris la décision suivante :

 

 

Ordonnance du juge du 7 octobre 2013 :

 

Article 1er : Il est enjoint au directeur général de l'Agence régionale de Santé de prendre toutes dispositions pour qu'une offre de soins permettant la prise en charge effective, dans un délai de quinze jours à compter de la notification de la présente ordonnance, de la jeune Amélie par un établissement médico-social adapté à son état, soit présentée à ses parents.

 

Article 2 : une astreinte est prononcée à l'encontre de l'ARS Ile de France, si elle ne justifie pas, dans les 15 jours suivant la notification de la présente ordonnance, avoir exécuté l'injonction fixée à l'article 1er. Le taux de cette astreinte est fixé à 200 euros par jour de retard, à compter de l'expiration du délai de 15 jours suivant la notification de la présente ordonnance.

 

 

Cette décision de justice assure enfin l'effectivité des droits des personnes handicapées. Elle constitue un article qui vient s'ajouter à la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen, et un espoir pour l'ensemble des personnes handicapées et leurs familles.

 

 

À propos de l'Unapei

Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis :

Créé en 1960, l'Unapei est le premier mouvement associatif français œuvrant pour la représentation et la défense des intérêts des personnes handicapées mentales. Les associations affiliées à l'Unapei agissent pour répondre aux besoins et aux attentes des personnes handicapées mentales, favoriser leur insertion et leur permettre de vivre dignement avec et parmi les autres.

L'Unapei est un mouvement national qui fédère 550 associations présentes au niveau local (Apei, Papillons Blancs, Chrysalide, Envol...), départemental (Adapei, Udapei, Association tutélaire) et régional (Urapei).

 

L'Unapei en chiffres :

·         180 000 personnes handicapées accueillies

·         60 000 familles adhérentes des associations affiliées

·         3 100 établissements et services spécialisés

·         80 000 professionnels employés dans les associations et les établissements

Plus d'informations sur : www.unapei.org

vendredi 27 septembre 2013

Création du site ivg.gouv.fr


 pour garantir aux femmes une information complète et fiable sur leurs droits

Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, et Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, Porte-parole du Gouvernement, lanceront le nouveau site dédié à l’information des femmes sur l’IVG : www.ivg.gouv.fr, à l'occasion de la Journée mondiale de mobilisation pour le droit à un avortement légal et sûr, samedi 28 septembre.

L’ouverture de ce site est l’une des réponses à la croissance du nombre de sites internet diffusant des informations mensongères ou orientées, susceptibles de compromettre l’exercice du droit à l’IVG. La prolifération d’informations souvent trompeuses et culpabilisantes pour les femmes, y compris sur des sites très bien référencés sur la question de l’IVG, est de nature à porter atteinte à la liberté de choix des femmes. Le gouvernement ne tolérera aucune entrave à ce droit essentiel des femmes, chèrement acquis.

Ce site d’information complet et actualisé permet à chaque femme de disposer de tous les renseignements utiles pour éclairer son choix, compte tenu de la législation applicable. Il oriente les femmes vers les professionnels formés pour bénéficier de renseignements sur les lieux accessibles, pour une information ou un acte d’IVG, ou pour une écoute.

Les deux ministres tiennent à rappeler la mise en place d'une politique de santé qui permet de garantir à toutes les femmes qui en ont besoin de recourir à l’IVG, sans obstacle financier (gratuité des IVG depuis le 31/03/2013) et partout en France.

vendredi 19 avril 2013

Baromètre 2013 du CISS sur les droits des malades[1] :

 







Satisfaction de principe, attentes pratiques…






L’information sur les soins à parfaire




Si les usagers du système de santé sont globalement satisfaits de leur niveau d’information sur les situations courantes concernant leur santé, leur sentiment d’être bien informé est toutefois notoirement moins élevé lorsqu’on s’intéresse aux aspects pratiques de la démarche de soins :

- le coût de ses soins et médicaments et leur prise en charge (près de 3/10 se sentent mal informés),

- les modalités d’accès à son dossier médical (35% se sentent mal informés),

- les recours et les démarches en cas de problème grave lié aux soins (39% se sentent mal informés), d’ailleurs seuls 37% des usagers du système de santé disent avoir déjà entendu parler de l’un des deux dispositifs de recours que sont les Commissions d’indemnisation des accidents médicaux (CRCI) ou des Commissions des relations avec les usagers dans les établissements de santé (CRUQPC).



On comprend ainsi que leur satisfaction de prime abord repose sur la confiance accordée aux professionnels de santé et au premier rang desquels le médecin traitant (94% lui font confiance, et même 97% chez les personnes en affection longue durée -ALD-), mais qu’elle s’estompe naturellement lorsqu’il s’agit de thématiques sur lesquelles les médecins ne sont pas les plus à même de se faire les relais de l’information.





Focus Internet : un outil perçu comme utile, mais souffrant d’un gros défaut de confiance




Dans ce contexte, si les services de santé disponibles via Internet peuvent être perçus comme utiles par près de la moitié des usagers du système de santé (48%), ils n’inspirent confiance qu’à 33% d’entre eux en tant que source d’information, et même seulement 24% concernant les services de santé qu’on peut y trouver (comme par exemple la consultation de médecins en ligne ou les carnets de santé électroniques).



Pourtant, en termes d’accès à l’information, notamment pour celle dont on voit qu’elle est plus difficilement relayée par les professionnels de santé, Internet devrait pouvoir être un relais important auprès du public. Il apparaît donc urgent de pouvoir certifier, de façon lisible pour le grand public, l’information en santé disponible sur Internet.





Certains droits mal connus, mais surtout encore trop souvent mal appliqués concernant l’information sur le coût des soins ou l’accès au dossier médical




Comme en matière d’information, les droits des malades dans leur acception la plus générale, tel que celui d’accéder aux soins ou de voir sa douleur soulagée, sont ressentis comme assez bien connus et appliqués. Toutefois, certains droits souffrent encore d’une méconnaissance par près du ¼ des usagers du système de santé quant à leur existence même, en particulier ceux correspondant aux situations où l’avis et la volonté personnels de la personne malade sont particulièrement déterminants :

- 24% disent ne pas avoir connaissance du droit à refuser ou interrompre un traitement,

- 25% ne pas savoir qu’il est possible d’engager un recours en cas de problème grave lié aux soins,

- respectivement 28% et 31% ne pas connaître leur droit à désigner une personne de confiance pour être accompagné tout au long d’une prise en charge, ou à rédiger des souhaits pour sa fin de vie dans le cas où on ne serait plus en mesure de les exprimer.

Bien entendu, ces droits moins bien connus ne pourront être que moins bien appliqués.



Par ailleurs, deux autres droits très concrets et dont il est ainsi plus aisé d’estimer la mise en œuvre, sont jugés moins bien appliqués que les autres : celui d’être informé sur les coûts des soins et celui d’accéder à son dossier médical, respectivement considérés comme mal appliqués par encore 39% et 34% des usagers.





Focus sur AERAS : des difficultés d’accès à l’assurance dont 1/3 des Français ont pu être victimes ou témoins, sans que le dispositif AERAS bénéficie d’une pleine notoriété auprès d’eux




Au total près du 1/3 des Français et même 49% des personnes en ALD disent avoir déjà été confrontés, en direct ou via un proche, à au moins une des difficultés suivantes en lien avec l’état de santé au moment de réaliser un emprunt : refus d’assurance du prêt (20%, et 32% pour les personnes en ALD) ; et/ou proposition d’assurance avec exclusion de garanties (19%, et 35% chez les personnes en ALD) ; et/ou proposition d’assurance avec surprime (18%, et 28% chez les personnes en ALD).

Et, parmi ces personnes qui disent avoir été confrontées à ces situations, 46% déclarent ne pas connaître le dispositif de la convention AERAS (s’assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé).





18 avril, journée européenne des droits des patients : focus sur la nouvelle directive communautaire concernant les soins transfrontaliers




Assez technique, cette directive bénéficie malgré tout d’une notoriété chez près de 4 Français sur 10. Elle est naturellement plus connue par les personnes plus directement concernées par les questions de santé, en particulier celles atteintes d’une ALD qui sont 55% à déclarer en avoir entendu parler.

Surtout, les Français accueillent très positivement cette nouvelle possibilité offerte à tous les patients de l’UE d’accéder aux soins dans un autre pays de l’Union tout en étant remboursé dans leur pays d’origine :

- 79% y voient bien sûr une avancée dans l’accès aux soins pour certains patients en particulier, et notamment pour ceux atteints d’une maladie rare ;

- mais ils sont aussi respectivement 77% et 70% à y voir une avancée dans l’accès aux soins pour les patients en général et pour eux-mêmes en particulier.



Un rappel très opportun du fait que la construction européenne n’est pas portée par la seule logique économique et financière, et que nos concitoyens sont très sensibles aux mesures prises par les instances européennes dans d’autres domaines tels que ceux de la santé et du social.









Dans un environnement dont on voit qu’il requiert une démarche volontariste pour l’information des malades et la pleine application de leurs droits, ce baromètre consacre la place de nos associations comme organisations de référence pour représenter et défendre les intérêts des malades et de l’ensemble des usagers du système de santé : elles occupent la première place du palmarès 2013 en étant attendues dans ce rôle par 52% des Français (+12 points par rapport à 2012), et même par 62% des personnes atteintes d’une ALD. Une légitimité que la puissance publique doit reconnaître et valoriser, notamment comme moyen d’action complémentaire auprès des usagers du système de santé, par rapport aux lacunes identifiées en termes d’information et d’application de leurs droits.








Accéder au rapport d’enquête du baromètre en vous rendant sur cette page du site du CISS : http://www.leciss.org/sites/default/files/130419_BarometreCissDroitsMalades-2013_2.pdf






[1] Sondage LH2 pour le CISS, réalisé les 22 et 23 mars 2013 par téléphone auprès d’un échantillon de 1003 personnes, représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus. Accédez au rapport d’enquête en cliquant ici.



Contact presse :

Marc Paris – Responsable communication – Tél. : 01 40 56 94 42 / 06 18 13 66 95




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ADMD - AFD - AFH - AFM - AFPric - AFVS - AIDES - Alliance du Cœur - Alliance Maladies Rares - ANDAR

APF - Autisme France - AVIAM - Epilepsie France - Familles Rurales - FFAAIR - FNAIR - FNAPSY - FNAR - FNATH - France Alzheimer

France Parkinson - FSF - La CSF - Le LIEN - Les Aînés Ruraux - Ligue Contre le Cancer - Médecins du Monde - ORGECO

SOS Hépatites - Transhépate - UAFLMV - UNAF - UNAFAM - UNAFTC - UNAPEI - UNISEP - UNRPA - Vaincre la Mucoviscidose - VMEH




NDLR : MGEFI ET BAROMETRE SANTE

Baromètre santé des fonctionnaires:

 

L’analyse des réponses des adhérents de la MGEFI

 

Dans le but de prévenir et de gérer de manière globale les risques de santé, et, à terme, de créer un guichet de santé unique, la Mutualité Fonction Publique Services* (MFP Services) a mené en 2011 une étude auprès de 15 700 (2) agents de la fonction publique pour cerner la perception qu’ils ont de leur santé et d’identifier leurs attentes.

 

Cette étude est la 1ère pierre d’un projet plus ambitieux encore : « Prévention Horizon 2013 » qui va permettre dès 2013, de mettre en œuvre un ensemble de mesures destinées à anticiper et donc gérer le risque santé : la prévention comme démarche de santé publique.

 

 

Le succès du baromètre auprès des adhérents de la MGEFI

Sur un échantillon de 2 600 adhérents mutualistes MGEFI, sollicités de façon aléatoire, 1 199 personnes ont répondu, soit de plus de 45%. L’examen des questionnaires montre que la démarche de MFP Services répond à une véritable attente.

 

Une bonne attitude vis-à-vis de la santé

Les répondants MGEFI sont, à 87,2%, satisfaits de leur état de santé et neuf sur dix évaluent leur qualité de vie de manière positive, une perception sur ces 2 points meilleure que celle de la population française.

 

Plusieurs facteurs peuvent l’expliquer : Les adhérents ont une bonne attitude générale vis-à-vis de leur santé. Ils se déclarent  majoritairement à jour de leurs vaccins et disent accorder une confiance élevée aux professionnels (médecins et pharmaciens). Ils sont deux fois moins nombreux à prendre des médicaments non prescrits.

 

Des comportements favorables au maintien d’une bonne santé : une grande majorité des répondants jugent leur alimentation équilibrée et ils s’inscriraient dans des comportements à risque de manière moins prononcée vis-à-vis du tabac, du jeu et des drogues. Ainsi, 42,9% n'ont jamais fumé de leur vie et 11,2% sont des fumeurs habituels. En France, ce pourcentage est généralement supérieur à 30%. En revanche, s'agissant de la dépendance à l'alcool, 10% semblent présenter une addiction (deux fois plus d'hommes que de femmes), soit autant que parmi la population française.

 

Des disparités importantes

Ce bon bilan d'ensemble, ne doit cependant pas occulter d'importantes disparités ainsi la perception de la maladie chronique (notamment cardiaque et métabolique) est beaucoup plus marquée chez les adhérents MGEFI que dans la population française. Le Baromètre Santé laisse aussi apparaître un nombre important de répondants concernés par la perte d'autonomie : 10,3% sont « aidés » et 12,9% sont « aidants ».

 

Par ailleurs, plus d'un tiers se sent fréquemment stressé (les femmes se révélant plus sujettes au stress), moins satisfait de son sommeil et de son travail que la moyenne nationale, et estime  que son travail a un impact sur sa santé.

 

 

Un besoin d'information et de prévention

Tout au long du questionnaire, les adhérents ont pu exprimer des attentes en matière d'informations et d'actions, parfois relatives à leur environnement professionnel. Parmi les personnes ayant déclaré avoir une maladie chronique, 49,8% souhaitent obtenir des informations précises sur leur problème de santé et leur médicament.

 

63,6% des actifs MGEFI sont également intéressés par la mise en place d'ateliers de prévention et de promotion de la santé sur leur lieu de travail, ce qui laisse penser que les fonctionnaires gérés par la MGEFI sont bien plus demandeurs que l'ensemble des actifs français.

 

Ce sont les thématiques du stress, du travail sur écran et des troubles musculo-squelettiques qui sont le plus souvent évoqués. Plus du tiers des personnes interrogées souhaitent, par ailleurs, obtenir des informations sur l'alimentation. Quant à la prévention, 87,8% souhaitent de l'information sur les dépistages, 61% sur la maladie d'Alzheimer, et 48,5% sur les risques cardiaques.

 

En conclusion

Ce premier Baromètre Santé – qui sera renouvelé tous les trois ans - a permis de recueillir des informations riches, diverses et de cerner une partie des attentes des adhérents.

 

En ce sens, la MGEFI, qui initie déjà un certain nombre d'actions de santé publique à destination de l'ensemble de ses adhérents, actifs et retraités, mettra en place courant 2013, un plan d'action enrichi par les conclusions de cette enquête.

 

                                                                                                             

 

* MFP Services est délégataire de la gestion du régime obligatoire d'assurance maladie obligatoire pour 21 mutuelles de la Fonction publique, dont la MGEFI.

 

2)    5 populations distinctes : MFP Services comprenant les agents des différents ministères (hors Education Nationale), les adhérents de la MGEFI, de la MMJ de la MCDEF et de la MGAS.

 

 

LA RETRAITE

Près de 8 actifs sur 10 pensent à leur retraite, principalement préoccupés par ses aspects financiers (80%) et l'organisation de nouvelles activités, culturelles ou associatives (69,4%). Un quart des retraités ont préparé leur retraite. Mais plus de 45% d'entre eux n'ont pas d'activité extérieure.

 

LE PROFIL DES RÉPONDANTS MGEFI

59,2% de femmes et 40,8% d'hommes. 

51,5% ont plus de 60 ans.

48,2% sont des actifs et 51,8% sont des retraités.

41% sont titulaires de catégorie B, 33,2% sont titulaires de catégorie C et 25,8% sont titulaires de catégorie A et A+.

73,1% déclarent avoir un accès facile à Internet.

 

 

 

Liens vers les supports de présentation des résultats de ce 1er Baromètre Santé des Fonctionnaires.

·         Le communiqué de presse

·         Le dossier de presse


 

 

 

mercredi 13 mars 2013

Décès de Robert Castel


Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, a appris avec beaucoup de tristesse le décès de Robert Castel.

La France perd aujourd'hui une figure éminente de la sociologie, reconnue internationalement. Notre république perd un des plus grands penseurs de son pacte social.

Homme de conviction, intellectuel engagé, unanimement respecté par ses pairs et bien au-delà du milieu universitaire, Robert Castel a travaillé tout au long de sa vie pour que la protection sociale soit placée au cœur de notre réflexion.

Sur des sujets aussi majeurs que la psychiatrie, les inégalités sociales, la condition salariale ou l’extension des droits, la pensée de Robert Castel laissera une empreinte indélébile, tant dans le champ des idées que dans le domaine de l’action publique.

 

Marisol Touraine adresse ses sincères condoléances à sa famille, ainsi qu’à ses proches.

mercredi 20 février 2013

L'Unapei refonde son projet politique


pour être au plus près des besoins des personnes handicapées et rendre effectifs leurs droits.

 

Après plus de 50 années de combat pour faire reconnaître les droits des personnes handicapées mentales, l'Unapei refonde son projet associatif global pour s'adapter aux évolutions sociétales et sectorielles. Etre au plus près des préoccupations des personnes handicapées, de leurs besoins et rendre effectifs leurs droits, tel est le premier enseignement du diagnostic réalisé par EQR sur l'Unapei et son mouvement.

 

Pour évaluer précisément l'ampleur des besoins non satisfaits et donc des droits bafoués, l'Unapei déploie un outil de recensement des besoins des personnes handicapées sur l'ensemble du territoire. En parallèle, l'Unapei se lance dans la bataille juridique pour que cesse le scandale des personnes handicapées sans solution.

 

Ci-joint le dossier de presse complet présenté en conférence de presse le mardi 19 février 2013.

Sommaire

:

1.

L'Unapei revoit son projet associatif global. Le diagnostic est unanime : agir pour les droits des personnes handicapées constitue l'ADN de l'Unapei.

EDITO de Christel Prado, Présidente de l'Unapei

 

2.

Recueillir des données fines sur les besoins des personnes handicapées pour mieux y répondre aujourd'hui et demain : l'Unapei lance le « RDB ».

 

3.

L'Unapei se lance dans la bataille juridique pour rendre effectif le droit à compensation des personnes handicapées sans solution.