Le coup d’État au Burkina Faso n'est pas tout fait une surprise. La crise était annoncée car ce Régiment de la sécurité présidentielle, ses officiers et Gilbert Diendéré qui les contrôlaient sentaient leur fin proche s'ils ne tentaient pas quelque chose avant les élections qui étaient prévues pour le 11 octobre.... suite de l'analyse:
TOUS AU RASSEMBLEMENT LE VENDREDI 18 SEPTEMBRE 2015 A 18H00 DEVANT
L’AMBASSADE DU BURKINA FASO A PARIS 159 Bd. HAUSSMANN, 75008 PARIS Métro St
Philippe du Roule
COLLECTIF CONTRE LA CONFISCATION DE LA DEMOCRATIE AU BURKINA FASO
Le Collectif Contre la Confiscation de la Démocratie au Burkina Faso condamne
avec la dernière énergie le coup d’État militaire perpétré par le Régiment de
Sécurité Présidentielle, faisant basculer le peuple burkinabè dans une période
des plus sombres de son histoire. Dans notre déclaration du 23 mars 2015
exigeant la dissolution du Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP), nous
disions ceci : « l’immixtion dans la gestion des affaire de l’État, les
tentatives de caporalisation du pouvoir transitoire en disent long sur les
velléités du RSP, non seulement de contrôler le déroulement de la transition
mais de se maintenir dans l’arène politique au-delà de la transition. De tels
comportements démontrent que la garde de l’ère Compaoré rêve toujours du
rétablissement d’un modèle de gouvernement qui n’est rien d’autre qu’une
dictature militaire constitutionnelle » La prise en otage du président du Faso,
chef de l’État, du premier ministre et des ministres, suivi du coup d’Etat
constituent en effet un acte criminel qui sonne comme une vengeance du Congrès
pour la Démocratie et le Progrès (CDP) et de son bras séculier, le RSP, contre
le mouvement insurrectionnel des 30 et 31 octobre derniers. La nouvelle junte
prône au-delà des mots un retour à la dictature constitutionnelle, à la braderie
des libertés individuelles et collectives, le retour de l’Etat d’exception. A
l’instar des organisations politiques, syndicales et de la société civile qui
appellent à la résistance, notre devoir, en tant que patriotes, démocrates, est
de nous dresser en solidarité avec le peuple burkinabè pour faire échec à ce
putsch militaire. Face à la gravité de la situation, Le collectif Contre la
Confiscation de la Démocratie au Burkina Faso - exige la libération immédiate et
sans condition du Chef de l’État, du Premier ministre et des ministres arrêtés -
l’arrêt des tirs d’armes à feu dans les quartiers de Ouagadougou et le retour
des militaires à la caserne - appelle tous les démocrates en France et en Europe
à la solidarité avec le peuple burkinabè en lutte contre la junte militaire et
pour la démocratie au Burkina Faso
TOUS AU RASSEMBLEMENT LE VENDREDI 18 SEPTEMBRE 2015 A 18H00 DEVANT
L’AMBASSADE DU BURKINA FASO A PARIS 159 Bd. HAUSSMANN, 75008 PARIS Métro St
Philippe du Roule
NON AU COUP D’ÉTAT MILITAIRE ! OUI A LA DEMOCRATIE VERITABLE ! Contacts (06
63 97 46 90 ; 06 10 49 22 65 ; 06 80 98 29 86)
Ont signé : - UNIR PS-France (Union pour la Renaissance - Parti Sankariste) -
UPC France (Union pour la Progrès et le Changement – Section de France) - MPP
France (Mouvement du Peuple pour le Progrès) - PCOF (Parti Communiste des
Ouvriers de France) - AEBF (Association des Étudiants Burkinabè en France) -
AEBG (Association des Étudiants Burkinabè de Grenoble - Balai Citoyen Paris -
CCDB (Comité Culturel pour la Démocratie au Benin) - CIJKAD (Comité
International Joseph Ki-Zerbo pour l'Afrique et la Diaspora) - Comores Mouvement
Socialiste - Organisation Femmes-Égalité - LPP (La Plateforme Panafricaine) - La
Ligue Panafricaine UMOJA - MBDHP-SF (Mouvement Burkinabè des Droits de l’Homme
et des Peuples –Section de France) - Pour L’Émergence Africaine, Mouvement pour
la Réflexion, la Démocratie et le Développement Durable en Afrique - UGBOF
(Union des Burkinabè du Grand Ouest de la France) | http://blogs.mediapart.fr/blog/bruno-jaffre/180915/burkina-le-regiment-de-securite-presidentielle-rappelle-aux-yeux-du-monde-son-passe-putschiste, une première analyse sur la situation au Burkina
Bruno Jaffré
En cas de besoin vous pouvez le joindre en écrivant bruno.jaffre@thomassankara.net.
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