Nora ANSELL-SALLES

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mercredi 13 octobre 2021

Interview exclusive d' Étienne Caniard

Retour sur un parcours particulièrement riche.

Ex... Pdt de la FNMF, collège de la HAS, États Généraux de la santé, Droits des malades...
Les lecteurs de "Mine d'infos" connaissent et suivent  le parcours d'Etienne Caniard depuis de nombreuses années...
Surnommé amicalement le "docteur Caniard" rappelons qu'il fût également entre autre : président de la MAI- Mutuelle des Agents des Impôts et de la Fondation de l'Avenir.

Cet amblématique
adhérent de la MGEFI- Mutuelle Générale de l'Économie des Finances et de l'Industrie... reste un passionné de santé, protection sociale, justice...


Bonjour Étienne Caniard, quel a été le fil  conducteur de votre parcours professionnel ?

 

Avant tout la chance et les rencontres. Je n’ai jamais « programmé » un parcours, des opportunités se sont présentées et j’ai pu les saisir. Les rencontres ont joué un rôle important, beaucoup de ceux qui m’ont fait confiance sont devenus des complices, des amis. La qualité des relations humaines est essentielle. La déception est rarement au rendez-vous lorsque l’on fait confiance aux autres, c’est un « investissement » presque toujours gagnant! Derrière ces rencontres, ces opportunités, il existe bien sûr un fil rouge, la santé et  l’envie d’apporter des solutions pour « corriger » les inégalités et les injustices. Je ne sais pas d’où vient cette attirance pour le domaine sanitaire et social mais j’ai toujours pensé que l’éducation et la santé étaient  des enjeux importants parce que ce sont deux domaines cruciaux pour éviter que les inégalités se transmettent de génération en génération. J’aurai pu m’investir dans l’éducation, cela a été la santé. j’ai eu la chance de l’aborder sous des aspects très différents, la santé publique, le financement, l’organisation de l’offre, la qualité des soins, l’hôpital, les droits des malades, la recherche… mais toujours la santé et la solidarité,  avec des points de vue différents et complémentaires qui m’ont permis de mieux appréhender la complexité et de bien connaître les différents acteurs.  Et bien sûr la mutualité, toujours présente dans mon parcours, du début  à la fin.

 


Quand est née la fibre militante chez le jeune Etienne Caniard ?

 

Je ne sais pas vraiment ce qu’est la fibre militante, j’ai simplement toujours voulu être utile et j’ai vite compris que l’on est toujours plus efficace collectivement qu’individuellement. Mon premier engagement a été à La Croix rouge, sur l’autoroute de l’ouest, comme secouriste, puis à l’école des impots à Clermont-Ferrand où j’ai découvert la mutualité … ensuite tout s’est enchaîné. J’ai des convictions et naturellement l’envie de les partager, de convaincre … 

 


Vous avez exercé de multiples fonctions, de laquelle êtes vous le plus fier ?

 

C’est très difficile de choisir parce que j’ai eu la chance d’avoir des responsabilités passionnantes. J’ai envie d’en citer trois: les Etats généraux de la santé et la loi sur les droits des malades avec B Kouchner, une aventure extraordinaire, la Haute Autorité de Santé, la période pendant laquelle j’ai découvert et appris le plus de choses et bien sûr la présidence de la mutualité française, comment ne pas être fier et heureux d’animer un tel mouvement!

 


Quelle est votre plus beau souvenir à :


👉la Fondation de l'Avenir

Les contacts avec les médecins et les chercheurs et particulièrement le moment privilégié des « trophées », occasion de rencontres entre tous les acteurs de la fondation et de prise de conscience de l’utilité de ce que nous avons crée en 1986


👉 La Mutualité 

Les visites des réalisation de terrain et particulièrement celles qui touchent au handicap.  Je pense notamment à Kerpape et à l’émotion que l’on ressent en découvrant un monde d’optimisme, d’innovation, de solidarité malgré la lourdeur des handicaps et des accidents de la vie.


👉 L' HAS 

Les premières réunions du collège sous la présidence de Laurent Degos, nous avions vraiment le sentiment que nous allions pouvoir faire bouger les lignes. Nous nous sentions investis d’une telle mission d’intérêt général que nos réflexes professionnels, nos préoccupations de boutiques disparaissaient derrière l’envie d’avancer, rien n’est plus enthousiasmant que la création d’une structure  ambitieuse et transversale.

 

👉Au CESE 

Les rapports que j’ai pu porter, parce que c’est une expérience extraordinaire que la recherche d’un accord le plus large possible sans tomber dans le consensus mou. Notamment le rapport sur tabac et alcool, sujet qui avait déja été traité sans pouvoir dégager des orientations structurantes. Nous avons eu la chance de pouvoir rallier l’ensemble des composantes, malgré un lobbying très fort des industriel de l’alcool, derrière une approche de réduction des risques qui était admise pour les drogues illicites, pas pour les drogues légales!

 


Avez-vous des regrets sur des dossiers qui n'ont pu aboutir ou voir le jour ?

 

Bien sûr sinon cela voudrait dire que tout ce que je souhaitais faire a été réalisé … personne ne peut se vanter d’un tel bilan, loin de là! Les regrets sont l’occasion de réfléchir et de tirer des enseignements de ses échecs. Si je devais en citer un je retiendrais mon incapacité à convaincre les mutuelles de mettre en place des indicateurs de « service social rendu » sur le modèle du « service médical rendu » des médicaments. C’était à mes yeux un formidable outil d’amélioration des pratiques des mutuelles … et aussi l’occasion de démontrer notre contribution à l’intérêt général. Malheureusement une majorité de mutuelles a craint que cela ne mette en évidence nos faiblesses plus que nos forces, et cette idée ne s’est jamais concrétisé.

 


Quel regard portez-vous sur la gestion de la crise sanitaire ?

 

Il faut prendre du recul et arrêter de faire des comparaisons ponctuelles vraies à un moment donné, démenties quelques semaines plus tard. Le meilleur exemple est la politique zéro Covid suivie par l’Australie et la Nouvelle-Zélande, considérée comme exemplaire il y a encore quelques mois et aujourd’hui mise à mal par le variant delta. Finalement il semble que le facteur le plus discriminant pour évaluer les différences entre nations soit moins les politiques suivies que le degré de confiance ou de défiance envers les autorités et donc d’adhésion ou d’acceptation des contraintes. De ce point de vue malheureusement la France n’est pas la mieux placée. Par contre la crise a fait apparaître la capacité des acteurs de terrain à s’adapter, à innover dès lors qu’ils disposent de marges de manœuvre. La crise a obligé à desserrer l’étau d’une règlementation parfois pesante, tatillonne, à faire confiance aux acteurs. Il ne faudrait pas que le retour à la normale nous conduise à l’oublier. L’Etat doit faire confiance aux acteurs, alléger la règlementation en amont et développer une évaluation ex post fondée sur les résultats.

 


Si le futur président de la république sollicitait vos conseils en matière de politique de santé et de protection sociale, que lui suggeriez-vous ?

 

Surtout de se placer dans le long terme pour essayer de se poser les bonnes questions. Il faut comprendre que les évolutions épidémiologiques entraînent de nouveaux besoins, notamment d’accompagnement et que les enjeux de la protection sociale sont désormais autant dans l’organisation de l’offre et des parcours que dans la solvabilisation. Mais c’est aux candidats de proposer un programme puis, et, surtout  de le mettre en oeuvre. Il est tellement  facile de dire ce qu’il faudrait faire sans être en position de responsabilité. Prendre des décisions est l’exercice le plus difficile qui soit, conseiller le plus facile parce qu’il n’est pas necessaire d’en assumer les conséquences. C’est aux décideurs, que nous avons la chance de pouvoir choisir, ne l’oublions pas, de prendre les décisions. 

 


Et si c'était à refaire...

 

C’est un exercice qui n’a pas de sens, nous n’agissons pas de la même façon à 20 ou 30 ans qu’à 60 ou 70 et rien n’est pire que de penser que l’on peut transmettre son expérience ou recommencer sa vie ce qui revient au même. Je pense plus aujourd'hui.


🎙Propos recueillis par Nora Ansell-Salles


📚C' EST À LIRE :
📖 Mieux soignés demain
Étienne Caniard

📖 La construction d'une Europe dotée d'un socle des droits sociaux
Étienne Caniard

📖 Santé : je veux qu'on m'écoute ! Patients, soignants, citoyens, ouvrons le débat
Gaby Bonnand et Étienne Caniard





mercredi 7 juillet 2021

Covid-19: Pour ou Contre l'obligation vaccinale pour les soignants?


🚨ALERTE INFO
Le professeur Didier Raoult vient de faire savoir hier au soir sur son compte Twitter qu'il était favorable à la vaccination des personnels soignants, qu'il engage à se rendre dans un centre de vaccination pour recevoir le vaccin indiqué en fonction de son âge.

Un impératif éthique" : l'Académie nationale de médecine préconise la vaccination obligatoire dès 12 ans | LCI
""Un impératif éthique" : l'Académie nationale de médecine préconise la vaccination obligatoire dès 12 ans | LCI"

"Mine d'infos" a posé la question aux soignants. 




Voici leurs réponses, par ordre d'arrivée.

Cette page sera réactualisée régulièrement au fur et à mesure des avis qui nous parviendront.

N'hésitez pas à poster votre avis et commentaires en bas de l'article.
Sondage en ligne sur Twitter pendant 8 jours :

👨‍⚕️Patrick Pelloux, médecin urgentiste, APHP Samu de Paris 
Je suis Pour,
car c'est notre seule arme pour arrêter ce cauchemar. 
Les 100 000 morts auraient voulu un vaccin.

👨‍⚕️Pierre Razavi,  Cardiologue, membre de SOS 92
"Je suis Pour.
Les soignants n'ont pas le droit de contaminer les patients!"

👨‍⚕️Jean Daniel Faysakier, médecin & journaliste
"Je suis Pour: il n’est pas acceptable que des patients ou des residents soient victimes de Covid-19 nosocomiale. La vaccination est une obligation morale."

👨‍⚕️Professeur François Bricaire, infectiologue français membre de l’Académie nationale de médecine et ancien chef du service maladies infectieuses et tropicales de l’Hôpital de la Salpêtrière.  Professeur à l'Université Pierre-et-Marie-Curie.
"Je suis ok pour la vaccination obligatoire.

Il est légitime que tous les personnels au contact de public se vaccinent. Donc indispensable pour le personnel de santé. Mais aussi si les gens ne comprennent pas l' importance de la vaccination il faut aller vers l'obligation. Il est anormal de constater des hospitalisations pour formes sévères actuellement chez des sujets ayant refusé la vaccination. Pour le bien de la société il est nécessaire de collaborer à l'arret de l épidémie. C'est valable pour tous ou presque ! Les anti vaccinaux sont des égoïstes."

💊François Gbamélé,
Responsable de la Mugefci
"Je suis Contre, cela devrait être volontaire."

💉Michèle Bellaïche,
Infirmière chef
"Je suis Pour la vaccination nous sommes responsables de la santé des patients qui nous sont confiés ! Des vaccins sont déjà obligés."

👩‍⚕️Michèle Delaunay, ancienne ministre, médecin, Pdte de l'Institut de santé publique de Bordeaux et du gerontople de nouvelle Aquitaine
"La vaccination est pour nous tous qui fréquentons des personnes fragiles un devoir civique. Pour les soignants s’ajoute le devoir moral qui est contenu ds le serment d’Hippocrate qui définit le lien avec la personne soignée et l’obligation de ne pas lui nier
L’obligation légale ne me gênerait pas en soi mais elle « stigmatiserait » les seuls soignants relativement à ts ceux qui sont en contact avec les personnes fragiles
Le conseil scientifique de la ville de Bordeaux a émis une Motion pour que ces soignants se fassent vacciner et y soient enjoints ds ttes leurs catégories.
📍Notre conseil scientifique de @Bordeaux a voté hier pour enjoindre soignants aidants et accompagnants de personnes fragiles de se faire vacciner."

💉Annick Touba,
Ex présidente d'un syndicat national d'infirmières
"Je suis à fond pour la vaccination obligatoire des soignants , pour la protection de tous , pour arrêter la circulation du virus. Et parce qu’ils se servent de cette opposition comme revendication pour leur manque de reconnaissance.

👨‍⚕️Professeur Guy Vallancien, chirurgien et universitaire français, membre de l'Académie nationale de médecine. et membre du Conseil Scientifique de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques. A fondé et préside la Convention on Health Analysis and Management.
"Je suis pour l’obligation à toute la population."

👨‍⚕️Vladimir Mitz, chirurgien esthétique et plasticien à Paris
"Je suis Ok
Sécurité d’abord."

💊Gilles Bonnefond, pharmacien d'officine, Pdt. de l'USPO- Union des Syndicats des Pharmacies d'officine.

" Je ne comprends pas ce débat. Je ne comprends pas pourquoi des professionnels de santé engagés, qui revendiquent leur place, ne se vaccinent pas.

Ils sont sensés apporter des soins aux patients, ils leurs apportent un risque de contamination.

Les professionnels de santé qui colportent des infos complotistes devraient être poursuivies par leur Conseil de l'Ordre.

Infirmiers, chirurgiens, médecins qui sont en contact direct ne peuvent faire courrir un risque aux patients

Je suis Pour la vaccination obligatoire des soignants.

Les  pharmaciens et médecins sont parmi les plus vaccinés mais il faut entrainer tout le monde.

On ne peut pas s'affranchir de la vaccination qui est par définition un acte collectif au seul principe de la Liberté individuelle.

On n'a pas eut ce débat s'agissant de l'hépatite ou sur la vaccination des enfants...

Les officines devraient d'ailleurs avoir le droit de faire les rappels de tous les vaccins pour les adolescents et les adultes.

La formation des professionnels de santé devrait inclure un chapitre sur la vaccination et ces mécanismes qui sont nouveaux et porteurs d’espoir."

LE REGARD DE NOTRE GRAND TEMOIN
Etienne Caniard, militant mutualiste, Ex Pdt de la Fnmf  collège de la HAS, États généraux de la santé, Droitd des malades.
"Pour, sans nuance ni hésitation! Des vies sont en jeu! Chacun préfèrerait éviter de passer par la case obligation mais l’importance du nombre de soignants non vaccinés nous y contraint. C’est une obligation morale et un devoir pour les soignants qui ne peuvent mettre en péril la santé des patients et c’est un exemple pour le reste de la population. Tout soignant non vacciné renforce la position de celles et ceux qui sont réticents à la vaccination.
📍L'obligation est plus un signal et un moyen de pression ... il serait de toutes façons extrême t difficile de prendre des sanctions vis à vis des irréductibles ... l'enjeu est qu'ils soient le moins nombreux possible!" 

Propos recueillis par Nora Ansell-Salles

🚨ALERTE INFO
La Mutualité Française favorable à l’obligation vaccinale pour les soignants

VU DANS LA PRESSE🗞
Obligation vaccinale pour les soignants : rien de très nouveau – Libération
"Obligation vaccinale pour les soignants : rien de très nouveau – Libération"

👉Bon à connaître :

Bonjour,

Le Président vient d’annoncer la vaccination obligatoire pour tous les soignants d’ici au 15 septembre.

Comment la situation est-elle vécue par les personnels aides-soignants ? Ces annonces incitent-elles à la vaccination ? Comment les réfractaires au vaccin vivent-ils la situation ?

Pour illustrer et répondre à toutes ces questions, Brice Alzon, Vice-président de la Fédération des Entreprises du Service à la Personne (FESP) et Directeur de Coviva, ainsi que son réseau présents partout en France sont à votre disposition.

Retrouvez toutes les agences Coviva en France ICI

Contacts Médiatiser.TV :

Antoine Monnier amonnier@mediatiser.tv  - 06 03 71 76 10

Elodie Mazières emazieres@mediatiser.tv - 07 68 29 77 94

 

A propos de Coviva :

Coviva est le réseau grandissant d’agences spécialisées dans les services à la personne pour Seniors depuis 2004.  Ses valeurs centrales sont l’engagement, le respect, la proximité et l’entraide.  Le réseau propose à tous les Seniors, qu’ils soient dynamiques ou dépendants, une offre complète de services d’aide destinée à leur faciliter le quotidien mais aussi à créer du lien social...

Dans toute la France, un réseau de professionnels qualifiés s’est développé dans :

  • l’aide à domicile
  • la livraison de repas
  • l’aide au ménage
  • l’accompagnement véhiculé
  • la téléassistance

Auxiliaires de vie, livreurs, aide-ménagère... tous les intervenants sont expérimentés, respectueux, et toujours prêts pour un brin de conversation.

vendredi 9 octobre 2015

Best-of du 9 octobre 2015


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Les responsables de la MGEFI - Mutuelle Générale de l’Économie, des Finances et de l'Industrie, certifiée ISO 9001 par l'AFNOR, sont à disposition des journalistes pour livrer leur: regard, témoignage, ou expertise... sur tous sujets liés à la santé et la protection sociale.



A propos de la MGEFI - Mutuelle Générale de l'Économie, des Finances et de l'Industrie
Présidée par Serge Brichet*, la MGEFI regroupe la quasi-totalité des agents actifs et retraités relevant des Ministères Économique et Financier. Parce que la Sécurité sociale ne prend en charge qu'une partie des frais médicaux et d'hospitalisation, la MGEFI intervient en complément des remboursements versés par le régime obligatoire. Le statut des agents des Ministères Économique et Financier nécessite une réponse adaptée. C'est pourquoi la MGEFI intègre dans son offre des garanties de prévoyance destinées à protéger ses adhérents face aux événements de la vie les plus graves et aux risques les plus lourds.
* Serge Brichet est par ailleurs Président de la MFP - Mutualité Fonction Publique

La MGEFI en faits et chiffres
■ Créée le 13 septembre 2007.
■ En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.
■ La MGEFI regroupe 276 000 adhérents et 336 000 personnes protégées.
■ 220 collaborateurs au service des adhérents.
■ Un réseau de 800 militants.
■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya
■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR
■ clip institutionnel 2015 https://vimeo.com/132203098?ref=tw-share
■  www.mgefi.fr




TRÈS BON WEEK-END


lundi 30 mars 2015

De nouveaux travaux pour favoriser le développement de la chirurgie ambulatoire...

 
De nouveaux travaux pour favoriser le développement de la chirurgie ambulatoire
 
 

Engagée depuis 3 ans dans un programme destiné à favoriser le développement de la chirurgie ambulatoire, la HAS met aujourd’hui à la disposition des établissements de santé un logiciel de microcosting leur permettant d’analyser les coûts de production des gestes pratiqués en chirurgie ambulatoire et des outils d’évaluation de cette activité (grille patient-traceur). Par ailleurs, elle développe pour la chirurgie ambulatoire des indicateurs de processus et de résultats destinés à évaluer et à améliorer la qualité et la sécurité des soins.

Depuis 2012, à la demande de la DGOS, la Haute Autorité de Santé (HAS) est engagée avec l’Agence nationale d’appui à la performance des établissements de santé et médico-sociaux (ANAP) dans un programme de développement de travaux et d’outils destinés à aider les établissements et les professionnels de santé à augmenter la part de l’activité chirurgicale réalisée en ambulatoire, tous actes confondus. Elle a ainsi produit de nombreux documents[1] et poursuit son programme aujourd’hui avec quatre nouvelles productions, l’une dans le domaine médico-économique, les autres dans le domaine des indicateurs, du suivi et de l’évaluation de la chirurgie ambulatoire.

Un outil dit de « microcosting[2] » pour analyser l’adéquation des tarifs aux coûts de production de la chirurgie ambulatoire

Un des freins au développement de la chirurgie ambulatoire dans les établissements de santé réside dans leur difficulté à appréhender leur coût unitaire propre pour cette activité.

La HAS a donc développé un logiciel dit de « microcosting » qui permet aux établissements de calculer le coût réel de réalisation d’un geste chirurgical donné et de le comparer aux recettes perçues. Il s’agit d’un pack comportant un fichier Excel avec macro fonctions, un guide questions/réponses et un tutoriel disponible sur le site de la HAS.

L’objectif de l’outil est à la fois économique et organisationnel. Il permet non seulement à un établissement utilisateur de calculer le coût complet instantané du geste considéré (en euros) mais également de simuler la variation du coût unitaire du geste étudié, en fonction du volume de patients traités ou de nouvelles modalités d’organisation (extension des horaires d’ouverture par exemple).

Grâce à ce logiciel, il sera concrètement possible d’arbitrer entre des choix d’extensions des horaires ou d’accroissement capacitaire (nombre de places, nombre de blocs…) en vue d’une augmentation d’activité, d’identifier des goulots d’étranglement dans le flux des patients et d’évaluer le dimensionnement et l’organisation de l’unité pour un fonctionnement optimal minimisant son coût associé.


Développement d’indicateurs de processus et de résultats pour mesurer la qualité et la sécurité du parcours du patient en chirurgie ambulatoire



Parallèlement aux aspects économiques, il convient de proposer à tous les patients éligibles à une prise en charge en ambulatoire un accès à des soins de qualité. C’est dans ce cadre que la HAS développe des indicateurs de qualité et de sécurité des soins pour apprécier le niveau de qualité et de sécurité du parcours du patient en chirurgie ambulatoire et induire des programmes d’amélioration au sein des établissements de santé.

Pour ce travail, la HAS s’appuie sur un groupe pluridisciplinaire composé des acteurs professionnels impliqués dans le champ de la chirurgie ambulatoire ainsi que de représentants d’usagers et de patients pour développer :
  • des indicateurs de processus (mesurant la mise en œuvre des étapes clés spécifiques d’une prise en charge en chirurgie ambulatoire),
  • des indicateurs construits à partir du PMSI mesurant le résultat du parcours du patient (conversion en hospitalisation complète, ré hospitalisation).

L’expertise des membres du groupe de travail, les références professionnelles et organisationnelles, les rapports d’évaluation technologique ainsi que les travaux menés en partenariat avec l’Agence technique de l'information sur l'hospitalisation (ATIH) pour le développement des indicateurs de qualité et de sécurité des soins à partir du PMSI serviront d’appui à ce travail. Les premiers résultats devraient pouvoir être produits au niveau national en 2016.


L’évaluation de l’activité de chirurgie ambulatoire améliorée grâce à la déclinaison de la méthode du patient traceur


Enfin, dans le prolongement du déploiement de la nouvelle procédure de certification des établissements de santé dite V2014, la HAS met à disposition des établissements une grille patient-traceur spécifique à la chirurgie ambulatoire. Cette grille permet d’évaluer en équipe la prise en charge des patients et de mettre en place des actions d’amélioration, selon la méthode définie par la HAS[3]. L’enjeu pour les établissements est d’évaluer leur capacité à organiser l’activité de chirurgie ambulatoire autour du patient, à optimiser son parcours intra-hospitalier et à maîtriser les risques à chaque étape.

Les équipes vont pouvoir analyser de manière rétrospective la qualité et la sécurité de la prise en charge d’un patient tout au long de son parcours dans l’établissement en s’appuyant sur le vécu du patient et sur son dossier. La méthode permet également d’évaluer la qualité des interfaces internes (notamment avec le bloc, les admissions, le brancardage, etc.) et externes (avec les professionnels de ville) ainsi que la collaboration interprofessionnelle et interdisciplinaire.
Dans la continuité de ces travaux, une seconde grille a été réalisée dans un objectif de contrôle interne de l’organisation mise en place. Elle permet notamment d’identifier les professionnels responsables à chaque étape du parcours hospitalier du patient.

Retrouvez les documents de la HAS en cliquant ici

vendredi 21 novembre 2014

Insuffisance rénale chronique terminale: comment améliorer l'efficience de la prise en charge ?


Dans un contexte d’augmentation du coût de la prise en charge de l’insuffisance rénale chronique terminale, la HAS et l’Agence de la biomédecine ont modélisé les possibilités de changement dans la trajectoire de soins des patients et évalué leurs conséquences d’un point de vue clinique et économique. Elles publient leur rapport qui confirme que le développement de la transplantation rénale dans tous les groupes d’âge est une stratégie efficiente par rapport à l’ensemble des stratégies évaluées. Au-delà de la transplantation, limitée par le nombre de greffons, les travaux montrent  qu’il est possible de faire évoluer la place des différentes modalités de traitement en développant la dialyse hors centre. Et qu’il existe plusieurs stratégies de dialyse alternatives, moins chères que la situation observée pour une efficacité équivalente.  

L’insuffisance rénale chronique (IRC) est une maladie des reins d’évolution silencieuse : progressivement, la fonction de filtration des reins se détériore et peut évoluer vers un stade terminal (IRCT) nécessitant la mise en place d’un traitement de suppléance par dialyse ou transplantation rénale. Les dix modalités de traitement de l’IRCT prises en compte dans l’évaluation sont :
 

  • l’hémodialyse : en centre, en unité de dialyse médicalisée (UDM), en unité d’autodialyse, à domicile ;
  • la dialyse péritonéale : dialyse péritonéale automatisée (DPA) et dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA), assistée ou non assistée par une infirmière sur le lieu de vie ;
  • la transplantation rénale (greffe) à partir de donneur décédé ou vivant.


En France, du fait d’une augmentation régulière du nombre de patients, le coût de l’IRCT ne cesse de croître. Par ailleurs, les importantes disparités qui existent d’une région à l’autre dans le recours aux différentes modalités de traitement montrent qu’il existe des marges de manœuvre. La Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts) et la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) ont saisi la Haute Autorité de Santé (HAS) et l’Agence de la biomédecine pour conduire une évaluation médico-économique des stratégies de prise en charge des patients en IRCT.
L’objectif était d’évaluer les conséquences d’un point de vue clinique et économique de modifications dans les trajectoires de soins des patients entre les différentes modalités de traitement, en tenant compte des possibilités d’évolution par rapport à la situation observée et sans remettre en cause la liberté de choix des patients de leur modalité de traitement.



Un travail en 3 étapes : revue de la littérature, réalisation d’une étude de coût et mise en place d’un modèle novateur
Dans le cadre de leur partenariat, la HAS et l’Agence de la biomédecine, avec l’appui d’un groupe de travail pluridisciplinaire et multiprofessionel associant des représentants des patients, ont d’abord procédé à une analyse de la littérature, réalisé une étude de coût pour ensuite mener une évaluation médico-économique.
Dans une première étape, la revue de la littérature internationale a fourni un état des connaissances sur l’évaluation médico-économique de la prise en charge de l’IRCT. Elle a également mis en évidence l’importance de conduire un travail à part entière sur l’analyse des possibilités de développement de la transplantation rénale en France qui a fait l’objet d’un volet spécifique publié en 2012.
Dans une deuxième étape, une étude de coût a permis d’analyser les différences selon les modalités de traitement (prise en considération du lieu de prise en charge et de l’environnement médical et paramédical et non uniquement de la technique de traitement), les facteurs de variation liés aux caractéristiques cliniques des patients (âge et statut diabétique) et la position des patients dans la trajectoire de soins (démarrage du traitement, changement de traitement, décès). Elle a été réalisée à partir de l’analyse des données du système d’information de l’Assurance maladie. A titre d’exemple, elle montre que le coût moyen mensuel de traitement d’un patient avec une « prise en charge stable[1] » est de 7253€/mois pour l’hémodialyse en centre et de 4377€/mois pour l’autodialyse. Pour la dialyse péritonéale, le coût de la DPA assistée est de 5744€/mois et celui de la DPCA non assistée de 3774€/mois.
Enfin, la dernière étape a consisté en une évaluation médico-économique des différentes stratégies de prise en charge fondée sur une approche par trajectoire. Ce travail a nécessité de développer un modèle permettant de prendre en compte les différentes modalités de traitement reçues au cours du temps par les patients depuis le démarrage du traitement de suppléance ainsi que les données de coûts associées à ces différentes modalités . Il a permis de simuler des changements de trajectoire des patients dans dix modalités de traitement et ainsi d’évaluer les conséquences en termes de coût et d’efficacité (espérance de vie) de différentes stratégies de prise en charge pour 6 groupes de patients : 18-44 ans, 45-69 ans et 70 ans et plus, et selon le statut diabétique.

Partant de la place importante de l’hémodialyse en centre dans les trajectoires des patients relevées dans les données du registre REIN
[2], et considérant qu’une partie des patients pouvaient être pris en charge différemment sans perte de chance, l’évaluation a voulu déterminer l’impact médico-économique de stratégies alternatives définies selon 4 axes : développement de la transplantation rénale ; développement de la dialyse hors centre ; préférence des patients pour des traitements qui favorisent leur autonomie et prise en charge à proximité du domicile des patients.

La transplantation rénale efficiente par rapport à l’ensemble des stratégies évaluées
Dans tous les groupes d’âge, le développement de la transplantation rénale est une stratégie efficiente par rapport à l’ensemble des stratégies évaluées. Dans le premier volet de leur travail, la HAS et l’Agence de la biomédecine préconisaient dès 2012 plusieurs pistes : développer la transplantation rénale à partir de donneurs décédés grâce à l’amélioration du recensement des donneurs, diminuer  le taux de refus et élargir le cercle de donneurs potentiels ; développer la transplantation à partir de donneurs vivants ; renforcer le suivi au long cours des donneurs et receveurs ; attribuer les greffons disponibles en tenant compte des exigences d’efficacité et d’équité.

La rareté des greffons a justifié d’évaluer l’impact médico-économique de stratégies de dialyse avec des choix différents des pratiques observées à partir des données du registre REIN et en explorant plusieurs pistes : développer l’autonomie, la proximité de l’offre par rapport au domicile et la diversité des modes de prise en charge.


Des stratégies alternatives différentes selon les groupes d’âge.
Par rapport à l’ensemble des stratégies évaluées, certaines sont efficientes : c’est le cas des stratégies fondées sur le développement conjoint de l’hémodialyse hors centre et de la dialyse péritonéale dans les trajectoires des patients de plus de 45 ans.
Par ailleurs, par rapport à la stratégie de prise en charge observée, la plupart des stratégies alternatives évaluées apparaissent comme aussi efficaces et moins coûteuses :
•           chez les patients d’âge intermédiaire (45-69 ans), les stratégies fondées sur le développement de la dialyse péritonéale non assistée au démarrage du traitement de suppléance suivi par l’hémodialyse en autodialyse ou en UDM dans les trajectoires des patients.
•           chez les patients de plus de 70 ans, les stratégies fondées sur le développement de la dialyse péritonéale assistée au démarrage suivi par l’hémodialyse en UDM dans les trajectoires des patients.
•           chez les patients jeunes (de moins de 45 ans), l’impact du développement des stratégies de dialyse est limité dans la mesure où ils vivent la plupart du temps avec un greffon fonctionnel.

L’étude de coût qui a permis d’alimenter le modèle devra faire l’objet d’une actualisation régulière par l’Agence de la biomédecine et la Cnamts. Par ailleurs, l’outil de modélisation élaboré pour cette étude a vocation à être développé et pourra servir de socle à des études plus fines conduites au niveau régional. Les résultats pourront être utilisés par la DGOS et les ARS dans un objectif d’amélioration de l’adéquation entre les besoins de santé et l’offre de soins.


 
 
[1] Une prise en charge stable correspond à un patient qui est resté au moins 9 mois dans la même modalité de traitement durant la période de l ‘étude.
[2] REIN est le registre français des traitements de suppléance de l’IRCT basé à l’Agence de la biomédecine.

 


 



Retrouvez les documents de la HAS et de l’Agence de la biomédecine en cliquant ici
Retrouvez le volet 1 sur le développement de la transplantation rénale en cliquant ici

mercredi 17 septembre 2014

7ème édition du « Ruban de l’Espoir »


7ème édition du « Ruban de l’Espoir »


 

Activité physique/sportive régulière et alimentation équilibrée : le duo gagnant pour prévenir et lutter contre le cancer du sein

Du 1er au 26 octobre 2014

Du 1er au 26 octobre 2014, le Collectif K – regroupement de 18 associations de soutien aux malades du cancer – part à la rencontre des femmes pour sa 7ème édition. Bénévoles, professionnels de santé, collectivités locales, élus s’engagent dans cette action phare d’octobre rose présente dans 20 villes de France1, à Fès (Maroc) et également sur Internet. Le « Ruban de l’Espoir « a pour objectif de sensibiliser le grand public au cancer et plus particulièrement au cancer du sein, au dépistage précoce, à la prévention des risques et à la prise en charge avant et après un cancer.
1 Issy-les-Moulineaux, Lille, Loudéac, Tours, La Roche-Posay, Poitiers, Mussidan, Périgueux, Bordeaux, Biarritz, Bayonne, Anglet, Toulouse, Montpellier, Lyon, Bourg-en-Bresse, Moulins, Meaux, Villejuif, Enghien-Les-Bains

2 INCa – Les cancers en France en 2013 ; ² Association présente dans 56 centres hospitaliers en France proposant des ateliers sportifs, directement dans un parcours de soins ;

3 Rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé – février 2011



4 Duijts, 2011

5 Etude Whel - Pierce JCO, 2007

Cette édition du « Ruban de l’Espoir » met l’accent sur l’importance de pratiquer régulièrement une activité physique ou sportive et de manger équilibré afin de réduire les risques de cancer et d’aider les malades à mieux vivre leur traitement. « En 2009, le Fonds Mondial de Recherche contre le Cancer rappelait que 30% des cancers du sein pourraient être évités en associant activités physiques et alimentation riche en fruits et légumes » souligne Françoise Sellin, conceptrice et coordinatrice générale du « Ruban de l’Espoir ».

En France, le cancer du sein touche 1 femme sur 82 ; en 2012, près de 12 000 femmes sont décédées des suites de ce cancer¹.


Nutrition et sport : prenez soin de votre corps, il vous le rendra !


Au travers de conférences, d’ateliers, de stands d’informations, de concours…, le « Ruban de l’Espoir » insiste sur l’importance de bien bouger et d’adopter une bonne hygiène alimentaire pour réduire au maximum les risques de survenue d’un cancer dont celui du sein.

L’Organisation Mondiale de la Santé recommande au moins 30 minutes d’activité physique modérée par jour, 5 jours par semaine, pour réduire d’environ 25% le risque de développer un cancer du sein et du côlon3. « On pense que 30% des cancers sont dus à la sédentarité ; si tout le monde était dans une pratique d’activité physique et de contrôle du surpoids, on pourrait prévenir 25% des cancers et particulièrement les cancers du sein » déclare le Pr Laurent Zelek, oncologue spécialiste du cancer du sein à l'hôpital Avicenne, Bobigny.

Pour les femmes atteintes d’un cancer du sein, « de nombreux essais cliniques ont révélé que la pratique d’une activité physique permettait de réduire significativement les effets secondaires des traitements tels que la fatigue ou encore les douleurs cicatricielles » affirme Jean-Marc Descotes, Cofondateur – Directeur Général de la Fédération Nationale Cami Sport&Cancer, Responsable de l’Enseignement Sport et Santé – Université Paris 13.



L’activité physique pratiquée après un cancer localisé du sein est statistiquement associée à un bénéfice en survie et une diminution du risque de décès jusqu’à 50%


Source : Holmes, 2005; Pierce 2007; Holick, 2008; Irwin, 2011; Ibrahim 2011


En effet, la pratique d’une activité physique permet une réduction d’environ 30% du niveau de fatigue quel que soit le stade (localisé ou métastatique)4 ; avoir une alimentation équilibrée (plus de 5 fruits et légumes par jour), couplée à une activité physique d'au moins 30 minutes de marche soutenue par jour (6 jours par semaine), pourrait réduire jusqu’à 50% les risques de rechute du cancer du sein5.



Des animations axées sur la nutrition et le sport dans chaque ville de France


Le « Ruban de l’Espoir » propose au grand public, aux malades mais aussi aux aidants, dans les 21 villes où l’événement sera présent, des séances d’activités physiques et sportives, notamment le médiété, animées par la fédération CAMI Sport&Cancer. « Le médiété est une méthode qui vise à permettre aux personnes de retrouver au maximum leur capacité physique, non pas en ne travaillant pas sur les parties douloureuses, mais au contraire en les aidant à comprendre la manière dont elles doivent les solliciter pour qu’elles puissent ensuite s’en servir le plus correctement possible », explique Jean-Marc Descotes. « Depuis que nous avons mis en place cette technique, nous constatons que les malades atteints d’un cancer changent complètement leur rapport qu’ils ont au corps ce qui leur permet de changer la vision qu’ils ont de la maladie. »



Pink cooking show


Le chef cuisinier Olivier Chaput propose aux visiteurs de réaliser des recettes de plats équilibrés comportant un ingrédient de couleur rose.

En parallèle de cet atelier présent dans chaque ville, le « Ruban de l’Espoir » lance un concours culinaire où les participants peuvent envoyer une photo de leur assiette composée d’un produit rose avant le 1er novembre. 5 candidats sélectionnés disputeront la grande finale le 14 novembre.



Plus d’information sur www.rubandelespoir.fr


Des ateliers nutrition animés par la diététicienne Bénédicte Van Craynest permettront aux intéressés d’apprendre à adapter leur alimentation de manière à prévenir le cancer du sein et/ou à réduire les risques de rechute « Cette année, j’ai réalisé une douzaine de fiches conseils pour informer au mieux les personnes sur la manière de manger équilibré. Je propose des idées de recettes faciles à faire chez soi pour les aider à avoir de meilleures habitudes alimentaires et à adopter une alimentation santé qui va renforcer le système immunitaire et diminuer les risques de cancer du sein et de récidive », indique Bénédicte Van Craynest.



Que mettre dans son assiette, chaque jour, pour avoir une alimentation saine ?


Des légumes et des fruits de saison et de région. Variez les couleurs pour un apport riche en antioxydants. A consommer sans modération !

Des oléagineux: amandes, noix, graines, …à incorporer dans les salades. Ils constituent un apport de bons acides gras.



 Des céréales et des légumineuses, sources de protéines. Les consommer non raffinées, elles seront plus riches en vitamine B et en minéraux.

 De l’huile pour garder de la souplesse dans les cellules :

 Oméga 9 dans l’huile d’olive

 Oméga 6, Oméga 3 dans l’huile de colza ou de noix, 2/3 de cuillère à soupe.



Les temps forts du « Ruban de l’Espoir »


Chaque étape dans les 20 villes de France et à Fès au Maroc est marquée par deux moments phares, symboles de solidarité :

•la passation de la flamme « Ruban de l’Espoir », portée par la délégation qui symbolise le lien entre les diverses villes étapes et les associations,

•l’exposition des fanions "message d'espoir " réalisés par les femmes touchées par un cancer du sein. Depuis 2008, en amont de l’événement, les femmes atteintes d’un cancer du sein sont invitées à s’exprimer sur leur maladie en confectionnant un fanion. La banderole réalisée par les participantes des villes partenaires est emportée par la délégation et présentée à l’étape suivante. "Elles ont souhaité à travers un support visuel exprimer leur ressenti, leur espoir, leur envie de vivre et transmettre un message positif à toutes celles et ceux qui se battent contre le cancer. " explique Françoise Sellin, conceptrice et coordinatrice générale du Ruban de l’Espoir.



Vivre avec un cancer du sein


Oser parler du cancer du sein et de son vécu. Elodie Franques, comédienne, a choisi de mettre en scène pour le « Ruban de l’Espoir », le livre d’Estelle Lagarde, « La traversée imprévue » où cette dernière raconte les étapes qu’elle a vécues avec sa maladie, de son diagnostic à sa guérison. « En lisant son livre, j’ai tout de suite vu un spectacle et la possibilité de transporter son message d’espoir et de guérison auprès des autres femmes atteintes d’un cancer du sein », explique Elodie Franques. « Pour mettre en scène le livre, j’ai adapté le texte où j’ai créé une sorte de dialogue entre « Estelle » et son double qui incarne la maladie. Ce double sera présenté sur scène en vidéo et j’échangerai avec lui. Dans cette pièce, j’ai voulu décaler au maximum vers l’absurde, l’humour. Un vrai challenge ! » Elodie Franques se produira pendant 50 minutes dans chaque ville partenaire.




Retrouver en ligne les interviews vidéo des experts :


- Bénédicte Van Craynest : http://www.presstvnews.fr/ruban/benedictevancraynest.mp4

- Elodie Franques : http://www.presstvnews.fr/cancer/elodiefranques.mp4

- Jean-Marc Descotes : http://www.presstvnews.fr/cancer/jeanmarcdescotes.mp4



Pour plus d’information, rendez-vous sur www.rubandelespoir.fr

Ensemble contre le cancer du sein


Avec le soutien de Nathalie Marquay-Pernaut, marraine du collectif K, sous le patronage du Ministère des Affaires Sociales, de la Santé et des Droits des femmes, avec le parrainage de la Haute Autorité de Santé et de l’Institut National du Cancer


Avec le soutien

A propos du Collectif K

En 2008, l’action nationale de sensibilisation au cancer du sein, appelée le Ruban de l’Espoir, a permis d’établir des liens inter-associatifs à l’échelle locale et nationale. S’appuyant sur cette expérience quelques associations ont souhaité pérenniser ces modes de communication et de travail qui facilitent la transmission d’informations et la réalisation d’actions solidaires. Ce collectif a été créé à l’initiative de Françoise Sellin, Jean-Marc Descotes, et Christophe Béguin, investis à titre divers dans la lutte contre le cancer. Le Collectif K compte actuellement 18 associations. Ces associations viennent de diverses régions de France et agissent localement pour apporter soutien aux malades atteints d’un cancer et leur famille et informations grand public.

Pour plus d’information www.collectifk.fr

Service de presse
Capital Image / Stéphanie Chevrel – Anne Bellion

45, rue de Courcelles – 75008 Paris

Tél. : 01 45 63 19 00 - Fax : 01 45 63 19 20

info@capitalimage.net

www.capitalimage.net

Collectif K – Françoise Sellin

Conceptrice et coordinatrice du Ruban de l’Espoir

Tel : 06 69 98 61 57

Francoise.sellin@rubandelespoir.fr

www.rubandelespoir.fr

www.collectifk.fr