Nora ANSELL-SALLES

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vendredi 28 mars 2014

BAROMETRE MUNICIPALES : MEDIATISATION DES CANDIDATS A L'ANNONCE DES RESULTATS DU 1er TOUR


Culture RP | 27 mars 2014 14:04 | URL : http://culture-rp.com/2014/03/27/barometre-municipales-mediatisation-des-candidats-a-lannonce-des-resultats-du-1er-tour/
AURA MUNDI, veille et analyse des médias en ligne, réalise un baromètre dans le cadre des élections municipales de 2014. Celui-ci met en avant du 1er au 28 février 2014 la part de voix des candidats aux élections et des partis politiques sur les 20 premières villes de France dans la sphère «Internet» et le Web 2.0.
Vendredi, à minuit, le week-end le plus long commence pour les candidats aux municipales. Ils ne sont plus autorisés à faire campagne afin de laisser aux électeurs un délai de réflexion avant le vote. Les candidats ne peuvent mener aucune opération de propagande jusqu’à la fermeture des derniers bureaux de vote, dimanche, à 20 heures. Le Figaro le 21 mars.

TOP 5 DES CANDIDATS LES PLUS MEDIATISES
1. Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP/Paris) : 14,5 %
2. Anne Hidalgo (PS/Paris) : 14,2%
3. Patrick Mennucci (PS/Marseille) : 8,5%
4. Jean-Claude Gaudin (UMP/Marseille) : 8,3%
5. Alain Juppé (UMP/Bordeaux) : 5,7%


Pourquoi les sondages n’ont rien vu venir ?

Alors qu’à Paris les sondages donnaient Anne Hidalgo grande favorite avec 37 à 38% des voix contre 35% pour Nathalie Kosciusko-Morizet, c’est finalement cette dernière qui s’est placée en tête du premier tour avec 36% des voix contre un peu moins de 34% pour l’adjointe au maire sortant.

De plus, les sondages réalisés sur les candidats à la Mairie de Marseille ont eux aussi été bottés en touche. Le score élevé du FN n’avait pas été prévu et par conséquent, les maigres résultats de Patrick Mennucci, candidats PS, non plus.
En revanche pour le maire de Bordeaux, Alain Juppé, les sondages avaient raison sur un point, il a été élu dès le 1er tour.
Le taux d’abstention record n’a pas non plus favorisé les sondages.

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mardi 25 février 2014

"Stratégie nationale de santé" : Marisol Touraine annonce une nouvelle loi "autour de l'été" # Direct Politique


"Stratégie nationale de santé" : Marisol Touraine annonce une nouvelle loi "autour de l'été"
 

La ministre des Affaires sociales et de la santé était ce mardi l'invitée de #DirectPolitique, l'émission politique de Linternaute.com, 20 Minutes et Ouest-France, pour un grand entretien de 40 minutes. En plus de deux lois en préparation (l'une sur la dépendance et l'autre sur la fin de vie), la ministre a annoncé qu'une loi sur la "stratégie nationale de santé" serait présentée "autour de l'été", comprenant entre-autres les "class actions" pour les patients. La ministre a aussi donné de nouveaux objectifs dans la lutte contre les déserts médicaux et annoncé des "arbitrages prochainement" sur les sages-femmes.

>> Vous pouvez retrouver les principaux extraits et l'intégralité de l'émission ici :
http://www.linternaute.com/actualite/politique/marisol-touraine-invitee-de-directpolitique.shtml

>> Voici ses principales déclarations :
 Sur le décès à Cochin
 "Si des défauts d’organisation sont en cause, il faudra apporter les réponses nécessaires"
 "Dans une grande majorité de cas, les services d’urgence fonctionnent bien"
 Sur la stratégie nationale de santé
 "Il va y avoir une loi"
 "Il y a eu environ 200 débats en France"
 "Une loi sera présentée autour de l’été"
 Sur les déserts médicaux
 "Le sujet, ce n’est pas le nombre de médecins, c’est là où ils s’installent"
 " L'objectif de recruter 200 praticiens territoriaux en 2013 est-il atteint ? "Ils sont recrutés […] 200 en quelques mois fin 2013"
 "Nouveaux objectifs en 2014 ? "200 nouveaux en 2014" + "Mettre en place plus de 600 maisons de santé, pour 2014"
Sur le plan cancer
 "La question du prix des cigarettes est importante, mais ce n’est pas la seule"
"La cigarette électronique, c’est mieux que la cigarette tout court. Mieux vaut rien du tout"
Sur les dépenses sociales
 "Je regrette que des banques aient abusé des hôpitaux en leur proposant des emprunts toxiques"
"Etre de gauche, c’est garantir l’accès aux soins"
Sur la fin de vie
"Il s’agit de clarifier ce qui aura besoin d’être clarifié dans la loi Leonetti"
"Le comité consultatif va remettre son rapport dans les prochaines semaines"
"Autour de l’été un texte pourra être proposé"
Sur les sages-femmes
"J’annoncerai mes décisions, mes arbitrages prochainement"
"D’ici quelques jours, je ferai des annonces"

>> Le verbatim complet : http://fr.calameo.com/publish/books/convert.php?sid=246db7e90bf0b7964e2cea466e97f601&bkcode=003152624270167809eab

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Chaque mardi, Linternaute.com, 1er site d'actualités de France, 20 Minutes, 1er quotidien gratuit et Ouest-France, 1er quotidien français payant, reçoivent une personnalité du monde politique pour un entretien de 40 minutes avec les journalistes des rédactions et les internautes.


NDLR : MGEFI et LINTERN@UTE.COM
Indiscrétion: Serge BRICHET sera l invité de l émission du 11 juin prochain

mercredi 12 décembre 2012

Annonce d'un Plan Cancer III

Pour le G4[1], une politique volontariste en imagerie est une condition du succès

 
 
L'annonce par le Président de la République, François Hollande, d'un troisième Plan Cancer coïncide avec la mise en valeur de l'imagerie oncologique pour la première journée internationale de la radiologie, qui s'est déroulée le 8 novembre 2012 ; l'imagerie oncologique sera ainsi à l'honneur tout au long de l'année 2013 pour les radiologues du monde entier.

 

Les médecins radiologues interviennent à chacune des 5 étapes du Plan Cancer III, définies comme prioritaires par le Président de la République : la prévention, la recherche, la prise en charge des patients, la formation des soignants, le suivi des patients.

 

Pour répondre à ces missions, les équipes de radiologie doivent être en nombre suffisant pour bien recevoir et suivre les patients, participer également aux multiples réunions de concertation multidisciplinaires au sein des établissements. Ils doivent disposer d'équipements adaptés au respect des bonnes pratiques, suffisamment nombreux, et équipés des techniques d'imagerie fonctionnelle, et intégrés à des plateaux d'imagerie diversifiés, complets, rapprochés des lieux de soins et de recherche. Si les médecins radiologues en ont les moyens, ils proposeront aux patients un large accès aux techniques mini-invasives de radiologie interventionnelle oncologique, si possible dans des centres d'ablation tumorale : partout en France, il faut pouvoir à la fois prélever et analyser les tissus tumoraux, détruire les tumeurs et traiter la douleur cancéreuse.

 

La mutation annoncée par le Président de la République, pour le Plan Cancer III est une formidable occasion d'améliorer la prise en charge des patients atteints de cancer grâce à l'imagerie médicale qui intervient à chaque étape de la maladie : dépistage, diagnostic et annonce aux patients, adaptation des traitements en fonction des paramètres d'imagerie fonctionnelle et métabolique, recherche, ablation tumorale.

 

Les innovations technologiques et médicales issues de la recherche en imagerie, imposent aussi la mise en œuvre d'innovations organisationnelles :

 

Le décret autorisant l'expérimentation de plateaux d'imagerie mutualisés regroupant des médecins radiologues de tous secteurs autour d'un projet médical (art 33 de la loi du 10 août 2011), est toujours bloqué depuis 1 an maintenant.

 

Le retard français chronique en équipements d'imagerie en coupes doit être enfin comblé (IRM, scanners).

La radiologie interventionnelle et thérapeutique en oncologie a grand besoin d'être financée si on veut qu'elle puisse se diffuser ; or beaucoup d'actes ne sont toujours pas pris en charge ni remboursés par la sécurité sociale.

Le ministère de l'enseignement supérieur doit rapprocher les spécialités de radiologie et de médecine nucléaire ; dès à présent, ce rapprochement pourrait, dans les CHU, optimiser le parcours des patients.

 

Lors d'un examen diagnostic, le médecin radiologue doit avoir le temps de voir ses patients et participer à la pré-annonce qu'ils attendent de lui ; lors d'un examen de radiologie interventionnelle, le principe de la consultation radiologique avant et après l'acte doit être réalité ; le radiologue doit aussi avoir du temps pour accéder au « dossier image » archivé pour relectures et comparaisons : c'est la qualité des soins qui est en jeu.

 

En résumé, les plateaux d'imagerie pilotés par les médecins radiologues et les médecins nucléaires doivent être regardés non seulement comme une source de progrès au même titre que la chimiothérapie et la radiothérapie mais aussi comme un investissement pour l'avenir, et comme un outil majeur d'une organisation des soins optimisée.