Nora ANSELL-SALLES

Affichage des articles dont le libellé est Alain Déniche. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Alain Déniche. Afficher tous les articles

samedi 14 août 2021

Un phare dans la nuit...

DERNIÈRE MINUTE
215 personnes dont 184 Afghans arrivent à Paris aujourd'hui.
1ère ÉVACUATION
Alors que la chute de Kaboul semble désormais inéluctable, les responsables de La Chaîne de l'Espoir ne cachent pas leur inquiétude.
 
Nous sommes très inquiets  pour l'avenir de l'hôpital et pour le peuple afghan qui subit une véritable tragédie".

" Nous suivons la situation au jour au jour, Éric Cheysson est  beaucoup intervenu sur les médias d'information sur le sujet". 

 
Les inquiétudes sur le sort de l'hôpital de kaboul sont grandes... 

Les responsables de La Chaîne de l'Espoir fondent l'espoir qu'il pourra continuer a fonctionner. Tel un phare dans la nuit.

Comment  ne pas être inquiet pour les membres de l'équipe de l'hôpital quand on sait que 
98% de employés sont afghans.... 
Les dernières informations connues indiquent que la prise de Kaboul est désormais inéluctable.

Les expatriés sont presque tous rentrés à ce jour

👉C'est à lire sur Twitter  les derniers posts du Professeur
Alain Deloche qui se montre tout aussi  pessimiste...

👉Réaction du Professeur Alain Deloche 




👉A lire également sur LeMonde.fr : la tribune sur l'Afghanistan dont Eric Cheysson est l'un des signataires.

OPINIONS
« Oui, il est encore temps, agissons, ne laissons pas tomber l’Afghanistan »TRIBUNE

Collectif

Alors que s’achève le retrait des troupes américaines du pays et que les talibans ont lancé des offensives pour en reprendre le contrôle, un collectif de personnalités politiques et d’intellectuels appelle la France et l’Europe à « ne pas se cantonner dans une attitude de retrait et d’agir pour la paix ».

Publié le 10 juillet 2021 à 10h00   
Article réservé aux abonnés

Tribune. La situation s’est récemment aggravée en Afghanistan. Alors que le retrait des forces américaines et de l’OTAN approche de son terme, les talibans, délaissant la table des négociations, ont lancé des offensives dans de nombreuses régions d’Afghanistan et pris le contrôle d’un certain nombre de districts ruraux. La capacité de l’armée afghane à garder le contrôle de la majeure partie du territoire rural, voire de plusieurs grandes villes, est incertaine.

La population afghane vit dans l’angoisse. Les attentats contre des cibles civiles se sont multipliés, visant des écoliers, des journalistes, des fonctionnaires, des femmes, des artistes. Des Afghans demandent l’asile à l’étranger, d’autres doivent abandonner leur domicile, d’autres enfin prennent les armes. Beaucoup en effet refusent l’avènement d’un régime qui, sous couvert d’une application rigoriste de règles religieuses, serait un régime dictatorial, refusant des élections libres, réalisant la suprématie d’un groupe sur les autres, ne permettant pas aux femmes de vivre librement et dignement.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi  En Afghanistan, les talibans manœuvrent pour encercler Kaboul

Toute la population afghane aspire à la paix. Beaucoup ont espéré que les négociations entamées à Doha aboutiraient à une solution acceptable par la majorité. Hélas, la rigidité des talibans, leur jusqu’au-boutisme, les maladresses américaines, l’absence de concertation avec les autres acteurs de la région et la mise à l’écart du gouvernement afghan n’ont pas permis aux négociations d’avancer.

Le centenaire des relations entre l’Afghanistan et la France

L’Afghanistan est à présent doté d’un réseau médiatique performant. Les zones rurales les plus reculées reçoivent la télévision. Les Afghans savent ce qui se passe dans le monde et beaucoup ne sont pas prêts à accepter les conditions de vie que leur imposeront les talibans s’ils venaient à prendre le pouvoir.

La communauté internationale se trouve donc à présent devant une alternative. Ou bien elle contraint les talibans à une véritable négociation (pendant laquelle toute action militaire devrait cesser) ou bien l’Afghanistan sombre de nouveau, comme dans les années 1990, dans une guerre civile dévastatrice.

Nous ne pouvons pas accepter cette seconde hypothèse, lourde de conséquences pour les Afghans mais aussi pour la stabilité de la région et la sécurité mondiale.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi  Joe Biden assure que les Etats-Unis vont continuer à soutenir l’Afghanistan après leur retrait

Alors que se profile le centenaire des relations diplomatiques, économiques et culturelles entre l’Afghanistan et la France, alors que les deux pays sont liés par un traité d’amitié et de coopération signé en 2012 par un président et ratifié par son successeur, alors que l’Union européenne et ses Etats membres ont conclu en 2019 avec l’Afghanistan un accord de coopération en matière de partenariat et de développement et au moment où la France prend la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU, nous demandons instamment au gouvernement français et aux instances européennes de ne pas se cantonner dans une attitude de retrait et d’agir pour la paix.

Il vous reste 31.48% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

La suite est réservée aux abonnés.

S’abonner pour lire la suite
Voir plus

👉EN SAVOIR + :
👨‍⚕️Alain Deloche, né le 2 septembre 1940 à Paris, est un chirurgien cardiaque français, cofondateur de Médecins du monde et fondateur de l’association La Chaîne de l'espoir. Wikipédia

👨‍⚕️Éric Cheysson, né en février 1951, est chirurgien vasculaire, chef de service à l’hôpital René-Dubos de Pontoise. Il est aussi le président de l'association humanitaire La Chaîne de l'espoir. Wikipédia

Créée en 1994, par le Professeur Alain Deloche, La Chaîne de l'Espoir intervient dans plus 30 pays pour offrir un accès aux soins et à l'éducation aux ...