Nora ANSELL-SALLES

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mardi 12 janvier 2016

CHIFFRE: comparatif entre secteur privé et public...

PARLONS CHIFFRE




151 euros par an et par salarié d'aides publiques pour l'accès à la complémentaire santé pour les salariés du secteur privé contre moins de 6 euros par an et par agent d'aides publiques pour l'accès à la complémentaire santé pour la moitié des agents publics.

LE SAVIEZ-VOUS ?

SECTEUR PRIVE
50% de la complémentaire santé au minimum sont pris en charge par l'employeur privé
8,4% des agents du secteur privé effectuent des astreintes
14,9% des agents du secteur privé travaillent la nuit entre minuit et 5h (même occasionnellement)
25,8% des agents du secteur privé travaillent (même occasionnellement)

SECTEUR PUBLIC
3% de la complémentaire santé sont pris en charge par l'employeur public
16,1% des agents de la fonction publique effectuent des astreintes
17,5% des agents de la fonction publique travaillent la nuit (entre minuit et 5h même occasionnellement)
36,7% des agents de la fonction publique travaillent le dimanche (même occasionnellement)

Source: INDISPENSABLES magazine de la Mutualité Fonction publique N°4

La revue Indispensables de la MFP met la campagne MGEFI sous les projecteurs

La revue de la Mutualité Fonction publique relais la campagne MGEFI


Article à retrouver en page 22 du N°04 de décembre2015

vendredi 19 octobre 2012

Bronchiolite : l'INPES rappelle les conseils indispensables pour protéger votre bébé.


Le froid arrive, la bronchiolite revient ! Les conseils indispensables pour protéger bébé

 

La bronchiolite est une infection qui inquiète les nouveaux parents à l’approche de l’hiver. La difficulté d’un bébé pour respirer est toujours éprouvante pour la famille. Mais en adoptant quelques gestes simples de prévention, les parents minimisent les risques de bronchiolite pour leur bébé. Car la bronchiolite est une infection saisonnière du petit enfant due à un virus très contagieux. Elle affecte les petites bronches du nourrisson et si elle est la plupart du temps bénigne, elle est parfois responsable de complications graves  nécessitant l’hospitalisation. Elle touche chaque année, entre fin septembre et février, près de 30 % des enfants âgés de moins de deux ans1. A l’approche de la période d’épidémie, l’Inpes rappelle les conseils indispensables pour préserver les bébés de ce virus dans le livret « la bronchiolite » téléchargeable sur www.inpes.sante.fr.

 

 

On ne partage pas ses microbes !

 

La bronchiolite est une infection virale respiratoire très contagieuse. Le virus se transmet essentiellement par voie aérienne (éternuement, toux), mais aussi par les mains ou les objets souillés par une personne infectée. Grands et petits, nous sommes ainsi tous des porteurs potentiels. Un rhume qui nous paraît tout à fait bénin peut être responsable d’une bronchiolite chez les petits. Donc premier mot d’ordre : gardons nos microbes. Pour cela :

 

Se laver les mains régulièrement et particulièrement après s’être mouché.

Porter un masque chirurgical (en vente en pharmacie) pour s’occuper d’un bébé lorsqu’on est malade ; un Français sur deux considère encore que c’est un geste pas vraiment indispensable voire tout à fait inutile2.

En cas de rhume et de toux, ne pas embrasser un bébé sur le visage ou sur les mains.

Eternuer et tousser en se couvrant la bouche soit avec le coude, le bras/la manche, un mouchoir jetable.

Eviter les visites de personnes malades (enrhumées, notamment) ou éviter de leur rendre visite avec le bébé.

Ne pas emmener le nourrisson dans des lieux publics où il risquerait d’être en contact avec des personnes enrhumées (centres commerciaux, transports en commun…), surtout s’il a moins de 6 mois!

 

Les Français sont plutôt conscients des risques de transmission du virus responsable de la bronchiolite2 : ils sont ainsi 70% à mentionner le risque qui existe lorsqu’on embrasse un bébé en étant enrhumé. Pour autant, ils sous-estiment le risque de transmission dans les lieux publics, où un enfant peut être en contact avec des personnes enrhumées ou grippées : à peine plus de la moitié d’entre eux considèrent en 2010 que le risque de contamination y est très important.

 

Pour garder les microbes éloignés : le lavage de main et quelques bons réflexes !

 

Si une personne enrhumée doit clairement faire attention avec un bébé, les virus peuvent aussi être véhiculés par les personnes sans symptôme de rhume. Il est donc important de garder de bonnes habitudes dont la  principale est le lavage de mains. Pour minimiser les risques de transmission au bébé, il est conseillé de :

 

Se laver systématiquement les mains à l'eau et au savon pendant au moins trente secondes avant de s’occuper d’un bébé.

Ne  pas échanger les effets personnels des différents enfants de la famille (biberons, couverts, etc.) et les laver soigneusement.

Laver régulièrement le nez de l’enfant avec du sérum physiologique.

1

 

1 Source : Institut de Veille Sanitaire - InVS.

2 Source : Enquête BVA 2010 menée pour l’Inpes « Attitudes et comportements en matière de prévention de la transmission des virus respiratoires »

 

On préserve l’environnement de bébé !

 

S’il est indispensable d’adopter quelques gestes pour se préserver des virus, il est aussi important de laisser son bébé dans un environnement approprié :

 

Ne pas exposer un enfant à un environnement enfumé, car le tabagisme passif implique un risque accru de formes graves de bronchiolite.

Aérer quotidiennement au moins 10 minutes la chambre de l’enfant et maintenir une température à 19°C.

 

Que faire si un bébé est malade : les bons réflexes

 

Assez souvent impressionnante par la gêne respiratoire qu’elle provoque, cette maladie hivernale est le plus fréquemment bénigne. Elle peut, néanmoins, être responsable de complications graves, en particulier chez les plus fragiles : enfants de moins de 3 mois, bébés prématurés ou ayant des affections cardiaques ou respiratoires. En 2009, 29 784 nourrissons de moins de 1 an ont été hospitalisés pour une bronchiolite aiguë.3

La bronchiolite débute généralement par un simple rhume et une toux, puis l’enfant est gêné pour respirer et il peut présenter des difficultés pour boire et manger. Les quintes de toux, très fréquentes, peuvent s’accompagner de sifflements. Si le nourrisson présente des signes simples de bronchiolite, il est déconseillé de se rendre aux urgences de l’hôpital. Il faut en revanche prendre rendez-vous rapidement chez son médecin, qui pourra confirmer le diagnostic de bronchiolite et prescrire des conseils et un traitement adapté.

Lorsque l’enfant a une bronchiolite, il est important de :

 

Continuer à le coucher sur le dos, tout en mettant un coussin sous son matelas pour surélever sa tête.

Lui donner à boire régulièrement.

Ne pas trop le couvrir.

Désencombrer régulièrement son nez à l’aide d’un sérum physiologique.

 

 « La bronchiolite », le livret à télécharger pour tout savoir sur la bronchiolite

 

Comment limiter les risques de transmission ? Que faire si bébé est malade ? Dois-je aller aux urgences ? … autant de questions que les parents peuvent se poser en période hivernale. C’est pourquoi l’Inpes a rédigé un livret d’information à destination des parents. Le livret « La bronchiolite » permet de faire le point sur la maladie et de répondre à l’ensemble de ces questions. Elle est téléchargeable sur le site www.inpes.sante.fr et est mise gratuitement à disposition du grand public chez les médecins, pédiatres, kinésithérapeutes, dans les crèches et à la CAF.

 

NDLR : Chaque année la mutuelle MGEFI reconduit une Campagne d’informations à destination des adhérents parents d’un enfant de moins de deux ans concernés par la bronchiolite. Elle met à leur disposition un réseau de kinésithérapeutes se déplaçant à domicile le week-end. Un numéro de téléphone leur est également dédié  Pour en savoir plus rendez-vous sur le site www.mgefi.fr ou contactez votre conseiller mutualiste