Nora ANSELL-SALLES

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mercredi 1 mars 2023

Papillomarivus (HPV) : Campagne de vaccination dans les collèges



COMMUNIQUE

DE

PRESSE

 

Cancers oraux et papillomavirus humain (HPV) :
Vaccination gratuite dans les collèges !

 

L’UFSBD se félicite de cette annonce !

 

Lors de son discours à Jarnac le 28 février 2023, le Président de la République Monsieur Emmanuel Macron, a annoncé une campagne de vaccination contre le papillomavirus humain HPV, gratuite et généralisée, dans les collèges pour les élèves de 5ème.


Actuellement, uniquement 37 % des filles et 9 % des garçons sont protégés.


Pour mémoire, en 2020 l'extension d’indication et de prise en charge de la vaccination à tous les garçons contre le papillomavirus humain HPV (JORF n° 0293 du 04 décembre 2020) était déjà une grande avancée dans la prévention des cancers oraux.

 

L’UFSBD (Union Française pour la Santé Bucco-Dentaire) se félicite de cette annonce. Le défi est maintenant d’utiliser cette possibilité donnée à tous les jeunes de se prémunir de différents cancers dont les cancers buccaux ayant pour origine le papillomavirus humain.


Les jeunes, les familles et les professionnels de santé doivent s’emparer de ce moyen de prévention qui a déjà fait ses preuves d’efficacité dans différents pays.


Identifié comme cause de certains cancers de la cavité buccale et de l’oropharynx en particulier ceux de la base de la langue et des amygdales, le HPV se transmet lors de rapports sexuels oraux. D’origine génitale, le papillomavirus s’introduit dans la bouche lors d’une fellation ou d’un cunnilingus. Même si le tabac et l’alcool restent de loin les facteurs de risque essentiels des cancers buccaux, la progression des cancers dus au HPV, et notamment au papillomavirus de type 16, est exponentielle.

 

Les cancers ORL sont la 4ème cause de cancers en France, avec environ 14 000 nouveaux cas par an.

 

Le dépistage précoce de ces cancers buccaux reste essentiel, car ils se soignent bien, s’ils sont pris précocement. Le chirurgien-dentiste, médecin de la bouche et acteur de santé publique, est en 1ère ligne pour réaliser lors de ses consultations un dépistage systématique des cancers de la cavité buccale et doit assurer leurs préventions en sensibilisant les patients aux principaux facteurs de risque que sont le tabac, l’alcool et le HPV.

 

Il est indispensable que l’ensemble des acteurs se mobilise pour que cette mesure qui présente un réel intérêt, rentre dans les pratiques.


L’UFSBD mobilise les chirurgiens-dentistes sur cette thématique au travers d’articles mais également avec une future conférence en ligne ouverte à tous les praticiens qui sera dédiée à cette thématique "Cancers oropharyngés HPV induits" :

Pour vous y inscrire cliquez ici


L’UFSBD a par ailleurs édité 2 affiches destinées aux salles d’attente des praticiens afin de sensibiliser les parents à cette question de santé publique :

Pour télécharger l'affiche n°1 cliquez ici

Pour télécharger l'affiche n°2 cliquez ici

RELATIONS AVEC LA PRESSE

Dr Christophe LEQUART : Dr.ChristopheLequart@ufsbd.fr

Christine LECOINTE : ChristineLecointe@ufsbd.fr

01 44 90 72 84

 

lundi 3 mars 2014

Qualification en médecine générale : le Collège fait des recommandations

Un travail et un combat collectifs de plusieurs dizaines d'années ont permis de faire reconnaître la médecine générale en France comme dans tous les pays, selon la définition européenne de l'Organisation mondiale des médecins généralistes (Wonca 2002) :
• Comme une discipline scientifique et universitaire, avec sa filière de formation le D.E.S, (diplôme d'études spécialisées) depuis 2004, et ses enseignants chercheurs (loi de février 2008),
• Comme une spécialité, appuyée sur le référentiel métier et compétences officiel (Mission Matillon), ses modalités d'exercice, reconnaissance qui a enclenché le processus de qualification par l'Ordre des médecins, au sein de commissions de qualification (depuis 2007).

La médecine générale est une spécialité particulière par son mode d'exercice en soins primaires, par sa place de premier recours et par son rôle dans l'accompagnement des patients dans la continuité. Elle ne saurait être découpée en sous-spécialités, que ce soit par mode d'exercice ou par orientation.
Dans ce contexte, le Collège de la Médecine Générale réaffirme qu'il faut différencier « diplôme universitaire » et « qualification ordinale» :
- la validation du D.E.S (diplôme d'études spécialisées) de médecine générale confère à tous les jeunes diplômés le titre de spécialiste dans la discipline.
- la soutenance de la thèse confère le titre de Docteur en médecine.
- la qualification ordinale est accordée de droit à tous les spécialistes diplômés qui débutent leur exercice professionnel. Pour les médecins généralistes en exercice, non titulaires du D.E.S, la reconnaissance des acquis de l'expérience professionnelle permet d'obtenir le même titre, sur décision de commissions de qualification de l'Ordre des médecins en fonction de critères nationaux.

Cependant, des disparités importantes et inacceptables ont été observées suite aux décisions des commissions départementales, par non respect des critères nationaux, au risque de laisser des professionnels qui exercent la médecine générale au bord du chemin. Ces critères nationaux doivent être affirmés par le CNOM, et respectés par l'ensemble des commissions départementales.

La qualification ordinale procède uniquement de la spécialité universitaire ou de la reconnaissance de l'expérience et des acquis. La justification de l'expérience et le respect des critères sont une nécessité au regard de la transparence du rôle de chacun dans le système de santé, au service notamment de l'information des patients.

Le titre requiert au plan professionnel une prise en charge de tous les motifs de recours sans sélection des patients, une approche globale, un suivi des problématiques de santé les plus prévalentes, en particulier les patients atteints de maladies chroniques, dans le respect des données actualisées de la science.

Cet ensemble est illustré par la fonction de « médecin généraliste traitant ». Dans ce cadre, des techniques de soins particulières peuvent être intégrées à l'activité de médecine générale, au contraire d'activités à orientations exclusives et sélectives. Pour illustrer le propos, un spécialiste en médecine générale doit assurer prise en charge globale, coordination et continuité des soins conformément aux données de la science, en ayant la possibilité de recourir à ces techniques de soins.

Des processus de mise à niveau existent pour les médecins souhaitant changer d'activité et exercer la médecine générale, tenant compte des acquis de l'expérience et du curriculum vitae.

Le Collège conseille aux médecins qui n'exercent pas la médecine générale et qui n'ont pas de spécialités reconnues de se rapprocher de leurs organisations professionnelles pour faire reconnaitre leurs droits légitimes. C'est le cas des nombreux médecins hospitaliers improprement qualifiés « PH de médecine générale ». Ce sont des médecins omnipraticiens qui relèvent souvent de spécialités comme la médecine interne, par exemple.

Le Collège de la Médecine Générale s'inscrit dans le travail effectué depuis plus de 30 ans pour clarifier aux yeux de la société et des patients la situation des médecins généralistes. C'est une nécessité au bénéfice d'une organisation lisible et structurée du système de santé et de la qualité et de la sécurité des soins prodigués à la population. C'est une nécessité pour respecter l'investissement des jeunes professionnels issus de l'université médicale, dans la médecine générale, spécialité identifiée et reconnue.

 www.lecmg.fr

jeudi 13 juin 2013

Des médecins experts en allergologie et en qualité de l'air intérieur au service des médias


Communiqué à l'attention des journalistes
concernés par la Santé, l'Environnement intérieur et la qualité de l'air
Lettre d'information N°12 - 12 Juin 2013  du Collège d'experts SEIQA – Santé environnement
 
Les médecins membres de l'ARCAA - Association de Recherche Clinique en Allergologie et en Asthmologie se mettent à disposition des journalistes des médias au travers de leur expertise dans les allergies et la qualité de l'air intérieur.  
 
 
Visitez le site de l'ARCAA - www.arcaa.info
 
Pour tous renseignements, interviews, validation d'un sujet sur les allergies : contact@rlabconseil.com
 
 

vendredi 9 novembre 2012

« Systèmes de santé : le modèle français face à ses voisins européens »


29 novembre 2012 (9h – 12) – Maison de la Chimie, Paris

« Systèmes de santé : le modèle français face à ses voisins européens »

  

Depuis près de 10 ans, la France traîne un déficit « structurel » de son assurance-maladie. La situation s’est aggravée depuis 2008 avec l’ajout d’une composante « conjoncturelle ». La lancinante question du déficit de la Sécurité Sociale pèse sur le débat public, compromet la compétitivité et affecte le moral du pays.

 

Cette situation n’est pas propre à la France – certains pays, notamment en Europe du Sud, font face au même problème – mais elle n’est pas non plus universelle. Ainsi la protection sociale en Allemagne a dégagé un excédent de 15 milliards d’Euros en 2011 dont 4 uniquement pour l’assurance-maladie !

Des solutions réalistes et viables existent, en s’inspirant notamment des exemples étrangers. Certains pays comme la Suède ont mené des « réformes de structure » qui ont été parfois délicates mais dont ils engrangent  aujourd’hui les bénéfices. Quelles(s) leçon(s) pouvons-nous tirer de ces expériences ?.

 

Claude Le Pen, Professeur à l’Université Paris Dauphine et Président du collège des économistes de la santé, animera la réflexion, en présence de nombreux spécialistes. Au programme des échanges : le modèle de protection sociale français aujourd’hui, l’exemple de pays européens qui ont mené des réformes de fonds, les solutions envisageables…