Nora ANSELL-SALLES

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mercredi 22 juin 2016

Annick Girardin à la rencontre des jeunes fonctionnaires territoriaux

 Annick GIRARDIN aux Mureaux (78) vendredi 24 juin

Annick GIRARDIN, Ministre de la fonction publique, se rendra aux Mureaux vendredi 24 juin 2016 pour participer à une table ronde avec des jeunes fonctionnaires territoriaux autour de l’attractivité de la Fonction Publique et des opportunités d’insertion qu’elle représente pour la jeunesse.
Alors que seuls 8% des fonctionnaires ont moins de 30 ans, la ministre discutera avec des jeunes en contrat d’avenir, des apprentis, des stagiaires et des fonctionnaires en poste des moyens à mettre en œuvre pour mieux attirer les jeunes et diversifier le profil de nos agents publics.
Vous êtes invités à couvrir l’intégralité de la séquence et à vous présenter dès 09H45 muni de votre carte de presse à la salle du conseil de la Mairie des Mureaux, Place de la Libération.



STOP INFO :

Le ministère de la Fonction publique ouvre ses portes à l'occasion de la journée des Nations Unies pour la Fonction publique.

Jeudi 23 juin de 15H à 21H
80 rue de Lille, Paris 7ème

Réservation:
23JUIN@fonction-publique.gouv.fr

 DERNIÈRE MINUTE
 Discours de bienvenue d’Annick Girardin
Journée des Nations Unies pour la fonction publique
Le 23 juin 2016
Bonjour à tous,
Je suis très heureuse que nous soyons réunis ici, fonctionnaires ou non, à l’occasion de la Journée des Nations Unies pour la fonction publique.
Si le ministère ouvre aujourd’hui ses portes pour la première fois, c’est pour dire l’importance que revêt le service public dans notre société. En effet, ce dernier, porté et incarné par les fonctionnaires, accompagne le développement des sociétés et a vocation à encourager les jeunes générations à s’investir au service de leurs concitoyens.
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Vous le savez, les fonctionnaires ne sont pas des employés comme les autres. Ces derniers ont fait le choix de s’engager au service de l’intérêt général. De ce fait, ils portent une lourde responsabilité car ils sont les garants de notre modèle social.
En France, la fonction publique représente 5,4 millions d’agents. Des agents investis qui assurent la sécurité des Français, les soignent, les forment mais aussi qui les accompagnent dans leurs démarches. Et parce que leur action renforce le bien-être et le vivre ensemble, ils sont au coeur du pacte républicain.
Cette journée constitue une belle opportunité pour faire découvrir notre Fonction publique dans toute sa diversité et je vous remercie d’être si nombreux à avoir répondu présent dans ce lieu chargé d’histoire : l’hôtel de Seignelay qui porte le nom de son premier occupant, le marquis de Seignelay qui était le petit-fils de Colbert.
Parler de la fonction publique, c’est aussi dépasser les lieux communs et les clichés qui sont trop souvent véhiculés à l’égard des agents publics. Privilégiés, feignants, absentéistes, planqués… la liste est longue. Et pourtant ces adjectifs continuent de coller injustement à la peau des fonctionnaires.
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Pour démonter ces clichés aussi vivaces que persistants, le ministère de la fonction publique a lancé une exposition de photographie « Clichés contre clichés » visant à dévoiler la réalité quotidienne des agents publics. Vous êtes déjà sûrement passés devant dans le premier salon à votre arrivée.
Car, au-delà des stéréotypes, je crois qu’il est important de rappeler qu’il y a des femmes et des hommes au service de l’intérêt général, des anonymes qui incarnent des valeurs d’égalité, de probité, d’exemplarité et qui font vivre au jour le jour des services publics indispensables à notre société.
En plus de la découverte des divers métiers de la fonction publique j’ai voulu aujourd’hui deux débats sur des thèmes originaux.
Le premier, sur la représentation du fonctionnaire dans les arts s’attachera à montrer que les clichés sur le fonctionnaire ou l’agent d’Etat n’est pas un phénomène nouveau puisqu’ils irriguent, déjà, la littérature du 19ème.
Le second au titre volontairement provocateur, « Les Français méritent-ils leur fonction publique ? », nous permettra de réfléchir à la spécificité de la fonction publique « à la française ».
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Je tiens donc à saluer chaleureusement tous les intervenants qui ont accepté notre invitation et qui vont, par leur expertise, contribuer à affiner la réflexion sur la fonction publique dans une approche concrète et réfléchie.
Voilà l’esprit de cette journée : faire changer les regards sur la fonction publique, lui redonner ses lettres de noblesse dans un climat qui n’est pas toujours favorable, en définitive, lui rendre hommage et plus particulièrement, rendre hommage à ses agents. Tous ses agents, quel que soit leur versant, leur catégorie, leur échelon ou leur grade. Aujourd’hui c’est tous les fonctionnaires qui sont à l’honneur !
Je laisse désormais la place à nos intervenants.

mercredi 20 avril 2016

Suppression du Pass Contraception en Ile de France : un recul pour l’Autonomie des Jeunes !



La région Ile-de-France a annoncé la suppression du Pass Contraception. Ce dispositif mis en place en 2011 permettait à de jeunes lycéennes et lycéens ainsi qu’à de jeunes apprentis, d’accéder gratuitement et anonymement à des contraceptifs, des tests de dépistage et des consultations médicales de manière autonome et gratuite.

L’accès à la contraception ainsi que la prévention des grossesses non désirées et des Infections Sexuellement Transmissibles étaient renforcés par ce dispositif. Sa suppression marque un recul pour l’accès des jeunes à la contraception.
La Mutuelle des Etudiants s’inquiète en outre de la suppression d’un tel dispositif sur la seule base de son non recours. Cette motivation aurait en effet pu à l’inverse permettre de repenser le dispositif notamment en étendant les publics ciblés ou en associant d’autres acteurs de santé à sa diffusion.

La LMDE demande à la Présidente de la Région Ile de France, Valérie Pécresse de revenir sur cette décision afin de préserver cet outil indispensable pour permettre aux jeunes de disposer de leurs corps. La Mutuelle des Etudiants insiste sur la nécessité de promouvoir les dispositifs existants et d’accompagner les jeunes pour qu’ils puissent accéder et recourir à leurs droits.

lundi 8 décembre 2014

Connaissez-vous le chèque santé ?



Pour Noël, demandez le Chèque Santé à votre employeur 

et parlez-en à votre médecin !



 



Chaque année, c’est la même rengaine : on se souhaite de bonnes fêtes de fin d’année, une bonne année et une bonne santé ! Si pour une fois ces vœux pieux devenaient réalité.

Citoyens français, jeunes, moins jeunes, hommes, femmes, salariés, fonctionnaires … prenez votre santé en main et demandez à votre employeur que les bonnes résolutions ne soient plus des mots vains !

A partir du 2 janvier, le Chèque Santé peut permettre à chacun d’envisager 2015 plus sereinement.

Derrière les mots, passons aux actes !

Comment ça marche ?

C’est très simple, l’entreprise ou la collectivité désirant investir dans la bonne santé et le bien-être de ses salariés ou agents, adhère au dispositif Chèque Santé® et ouvre un compte individuel et nominatif à chacun de ses collaborateurs du montant de son choix. Ce crédit «santé» est soit cofinancé entre l’entreprise et son collaborateur selon la clé de répartition de son choix, soit financé intégralement par elle-même.

Il est également possible d’avoir accès au Chèque santé via sa mutuelle, sa banque ou son assurance … n’hésitez pas à leur demander !

Pour les professionnels de santé qui souhaitent entrer dans le dispositif et utiliser ce nouveau moyen de paiement de leurs prestations, c’est tout aussi simple : il suffit de s’inscrire sur le site de Chèque Santé pour être affilié. Accepter les règlements par Chèque Santé ne nécessite aucun équipement supplémentaire, aucun abonnement ni frais fixe.

A propos de Chèque Santé®

Née d’une expérience personnelle vécue par les deux cofondateurs, Chèque Santé® est un produit de la société CARE LABS SAS, créé en juin 2014. Vincent Daffourd, porteur du projet, et son kinésithérapeute respiratoire, Guillaume Gallois, constatent, en 2010, l’inexistence d’un dispositif dédié au financement des soins complémentaires aux traitements allopathiques alors même que l’éventail des titres prépayés destinés aux salariés est large : chèque restaurant, culture, voyage, cadeaux … Après 3 ans d’étude de marché et de combat pour stabiliser sa maladie, Vincent Daffourd lance Chèque Santé®: le 1er titre prépayé dématérialisé de prestations santé qui sera commercialisé auprès des entreprises, des comités d’entreprises, des collectivités, des mutuelles, des associations et des services sociaux.

Chiffres clés :
  • 35 % des Français renoncent aux soins par manque de moyens
  • 600€/ an restent à la charge des ménages après remboursement
  • 300 000 professionnels de santé et thérapeutes (ostéopathes, psychologues, nutritionnistes…) ne sont pas remboursables
 
En savoir plus: www.escalconsulting.com

jeudi 4 décembre 2014

En direct de la MGEFI

Crédit photo : Nora Ansell-Salles

Serge Brichet Président de la MGEFI et de la MFP

reçoit ce matin

Claude-Emmanuel Triomph Délégué général d' ASTREES


Crédit photo : Nora Ansell-Salles

Au coeur de l'échange
une priorité commune:
les jeunes

NDLR: pour suivre
ASTREES sur twitter :   
pour suivre Claude Emmanuel Triomph @socialexploreur  
Retrouvez l'actualité  MGEFI et celle du blog Mine d'infos @minedinfos

mardi 3 juin 2014

Le coup de griffe hebdomadaire de Jacques Draussin

EDITO







Et les plus grands spécialistes de nous expliquer à quel point le packaging influe sur les motivations à la consommation des esprits les plus faibles de notre société, à savoir les femmes, les jeunes et les chômeurs…

Et les mêmes grands chefs à plumes de la prévention de nous asséner que la e-cigarette représente à la fois une porte d'entrée vers le tabagisme – « qui a vapoté fumera » – et un avenir sombre pour nos enfants – « qui a vu vapoter fumera ».

Que le seul pays qui a déjà imposé l'obligation de la neutralité du packaging tabagique [l'Australie] n'ait observé aucune baisse de la consommation ne semble impressionner personne du côté de l'avenue de Ségur. Pas plus d'ailleurs que ne fait douter le front uni des médecins pneumologues plaidant pour que la cigarette électronique soit désormais reconnue comme un outil efficace de réduction des risques dans la prévention des cancers.

La future loi de santé publique de Marisol Touraine est censée donner aux médecins généralistes un vrai rôle de pivot dans le champ de la prévention, adapter en conséquence leur rémunération, généraliser le tiers-payant, relancer le dossier médical personnel, sortir la faculté de l'hôpital, renforcer la démocratie sanitaire…

Attendons patiemment les annonces du 17 juin pour savoir si la future politique de santé publique dépassera celle du no logo.

Jacques DRAUSSIN


 
NDLR : MGEFI et Jacques DRAUSSIN
Jacques Draussin a cette année encore animé la table ronde "Activité physique et Santé" organisée par la MGEFI Région parisienne en clôture de son AGL.

Retrouvez les temps forts de cette table ronde  en vidéo :

http://pressentinelle2.blogspot.com/2014/05/activite-physique-et-sante-1ers-echos.html

jeudi 5 décembre 2013

Débat sur la sécurité sociale des étudiants : la Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche s'engage pour la santé des jeunes


Ivry-sur-Seine, le 4 décembre 2013

 
Débat sur la sécurité sociale des étudiants au Sénat : la Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche s’engage pour la santé des jeunes

  
A l’occasion d’un débat sur la sécurité sociale des étudiants au Sénat, la Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Geneviève Fioraso, a annoncé un plan d’action en faveur de la santé étudiante pour 2014. La LMDE salue cette annonce et demande que les mutuelles et organisations représentatives étudiantes soient associées à la construction de ce plan afin qu’il réponde aux attentes des étudiants.

 

Plan santé pour les étudiants : les mesures doivent être ambitieuses !

 

A l’occasion d’un débat parlementaire sur la sécurité sociale des étudiants, la Ministre a annoncé que le plan vie étudiante, prévu pour 2014, comprendra un plan santé à destination de tous les étudiants. La LMDE salue cette annonce et indique que ce plan se doit d’être ambitieux afin de lutter contre les reculs de l’accès aux soins des étudiants induits par la dégradation de leur situation sociale. La dernière enquête de la LMDE montre ainsi que 34% des étudiants renoncent à des soins, et que 19% d’entre eux n’ont pas de complémentaire santé. La Ministre a indiqué que ce dernier chiffre s’élève même à 40% chez les étudiants dont les parents gagnent moins de 1 500€ par mois. Il y a urgence !

 

La LMDE se félicite par ailleurs de la mise en place de l’accès automatique à la CMU complémentaire pour les étudiants boursiers en situation de rupture familiale, ainsi que de l’annonce d’un travail en commun avec le ministère des affaires sociales et de la santé afin de favoriser l’accès à l’ACS des boursiers du CROUS. Alors que le gouvernement souhaite mettre en œuvre une généralisation de la complémentaire santé, la LMDE demande que le statut d’étudiant boursier ouvre automatiquement droit à l’ACS. Par ailleurs, la transformation des services de médecine préventive universitaire en « Campus Santé » doit s’accompagner de moyens afin d’en faire de vrais centres de santé universitaires, regroupant de nombreuses spécialités médicales en secteur 1 et pratiquant le tiers payant afin d’endiguer le renoncement aux soins. Enfin, la lutte contre le bizutage et l’ensemble des abus et pratiques dégradantes pratiquées sur les campus doit être une priorité. La LMDE soutient la volonté de la Ministre de s’y attaquer.

 

 

Le régime étudiant de sécurité sociale, un outil nécessaire qu’il faut renforcer

 

Geneviève Fioraso a également souligné l’importance du régime étudiant de sécurité sociale dans l’acquisition de l’autonomie des étudiants et pour apporter des réponses adaptées aux enjeux de santé des étudiants, notamment en matière de prévention. A l’heure où différentes études scientifiques montrent les limites des campagnes de prévention institutionnelles à destination des jeunes, la LMDE se félicite de cette reconnaissance par le gouvernement et demande à ce que les acteurs de prévention à destination des jeunes bénéficient de moyens supplémentaires pour assurer leurs missions.

 

La LMDE demande enfin de longue date à ce que le régime étudiant de sécurité sociale soit rendu plus lisible pour les étudiants. Elle se félicite donc d’avoir été entendue par la Ministre sur de nombreux points. Ainsi, la date d’affiliation des étudiants sera avancée du 1er octobre au 1er septembre, afin d’accompagner la date de la rentrée universitaire, dès la rentrée 2014. Afin que cela soit rendu possible, la LMDE demande à ce que toutes les barrières techniques soient levées.

 

D’autres mesures allant dans le sens d’un renforcement et d’une meilleure lisibilité du régime étudiant de sécurité sociale doivent être mises en œuvre. La LMDE demande donc au gouvernement :

·         Une affiliation pluri annuelle, pour éviter aux étudiants de réitérer leurs démarches chaque année

·         Le retour à un opérateur unique pour la gestion du régime étudiant

·         L’extension du régime étudiant à l’ensemble des étudiants, y compris l’ensemble des étudiants salariés, des doctorants ou des apprentis.

 

La LMDE rappelle enfin que toute évolution du régime étudiant de sécurité sociale doit être pensée pour les étudiants et avec les étudiants.

 



 
Qu’est ce que la LMDE ?
Seule mutuelle étudiante nationale, la LMDE est dirigée par et pour les étudiants. En plus de gérer la Sécurité sociale de plus de 920 000 étudiants et la mutuelle complémentaire de 320 000 d’entre eux, elle intervient régulièrement dans le débat public pour défendre ses valeurs de solidarité, d’égalité et de démocratie. Parce que chaque étudiant doit pouvoir suivre ses études dans les meilleures conditions, la LMDE milite au quotidien pour l’amélioration des conditions de vie sanitaires et sociales des étudiants.
La Mutuelle des Etudiants-LMDE, Mutuelle N° 431 791 672 soumise aux dispositions du livre 2 du Code de la Mutualité.


vendredi 15 novembre 2013

C'est à lire : un très beau livre fruit d'un entretien entre la maman d'une enfant dépressive et le pédopychiatre Gilles - Marie Valet


« La dépression chez l’adolescent » - Éditions Jacob-Duvernet

 

Livre d’entretien entre Christiane Viat, la mère d’une enfant dépressive et le Docteur Gilles-marie Valet, pédopsychiatre.

 

La dépression est une maladie qui n’arrive pas qu’aux autres. Elle s’installe doucement, sournoisement chez l’adolescent, puis tout s’enchaîne, nous laissant vite impuissants, perdus, isolés.

 

C’est ainsi que l’idée de ce livre a germé peu à peu, au gré des rencontres, des lectures et des expériences liées à ce mal.

 

Les regards croisés portés par Christine Viat-Berthod, mère d’une jeune Alice, avec le Docteur Gilles-Marie Valet, pédo-psychiatre, vont essayer d’éclairer, d’apaiser et d’aider les familles souvent dépassées par cette maladie.

 

Comment identifier la dépression chez le jeune ? Comment et où la soigner ? Comment  la comprendre et  l’appréhender à travers les yeux d’une mère et d’un médecin ? Un ouvrage à quatre mains qui tente d’expliquer la dépression chez les jeunes.

 

Le Docteur Gilles-Marie Valet est psychiatre et pédopschychiatre à Paris, où il exerce en cabinet privé. Il dirige également, en tant que praticien hospitalier,  un centre médico-psychologique pour enfants et adolescents dans le sud de Paris. Il a écrit plusieurs ouvrages : Moi je n’aime pas trop l’école (Éditions Albin Michel), et L’enfant de 6 à 11 ans, L’âge de raison et Se faire obéir sans (forcément) punir (Larousse).

 

Christine Viat-Berthod est mariée et mère de trois enfants. Elle a vécu à Paris, Lille, Lisbonne, New York. À son retour des États-Unis, elle est confrontée à la dépression de l’un de ses enfants et a eu envie de comprendre. C’est de sa rencontre avec le pédopsychiatre Gilles-Marie Valet qu’est né cet ouvrage.

 

 

mardi 15 octobre 2013

Tabac et jeunes :


 Un film et une expérience en ligne inédite pour tester sa liberté

 

Indépendance, liberté, plaisir… la cigarette véhicule des représentations positives qui facilitent l’entrée dans le tabagisme, en particulier à l’adolescence quand les jeunes cherchent à s’affirmer. Or, l’initiation à la première cigarette - surtout quand elle est précoce - peut être le premier pas vers une consommation régulière : les élèves de troisième sont déjà 16 % à fumer quotidiennement1. Les jeunes ne voient pas alors que la cigarette les mène, non pas à plus de liberté, mais à la dépendance. Afin de faire prendre conscience aux jeunes que, contrairement à ce qu'ils croient généralement, on n’arrête pas la cigarette facilement du jour au lendemain, l’Inpes (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé) lance une nouvelle campagne de sensibilisation.

 

Un film et une expérience inédite en ligne leur permettront de tester leur dépendance et leur perte de liberté.

 

Tabagisme des jeunes, le risque de dépendance

 

A l’adolescence, les jeunes sont naturellement enclins à vouloir faire de nouvelles expériences, à souhaiter être plus indépendants et à prendre des risques. La première cigarette en est un parfait exemple. A la fin de l’adolescence, presque 7 jeunes sur 10 (68 %) ont déjà fumé au moins une fois au cours de leur vie2.

 

Cela ne signifie pas qu’un jeune qui teste le tabac est forcément un jeune « à problèmes », il peut être amené à essayer par curiosité ou par une volonté naturelle de transgression.

 

Le risque réside surtout dans la phase qui suit l’initiation, c’est-à-dire celle qui mène à une consommation régulière. C’est à ce moment que les jeunes peuvent tomber rapidement dans la dépendance. Même s’ils pensent pouvoir arrêter la cigarette du jour au lendemain, ils seront en réalité privés de leur libre-arbitre. Parmi les 15-19 ans, 24 % sont des fumeurs réguliers ; cette proportion atteint 41% entre 20 et 25 ans. Ceux qui ont commencé plus tôt sont plus nombreux à fumer au début de l’âge adulte3.

 

« Les jeunes fumeurs ne pensent pas aux risques de cancers ou de maladies cardiovasculaires dans 20, 30 ou 40 ans. Ils se sentent en quelque sorte invulnérables  et invincibles. Nous ne cherchons pas à les stigmatiser ou à leur faire peur.

 

La démarche de l’Inpes est plutôt de susciter chez les jeunes un questionnement sur leur tabagisme et d'ancrer dans les esprits l'idée que le tabac, un symbole à leurs yeux d’émancipation, les prive en réalité de leur liberté. », précise Thanh Le Luong, directrice générale de l’Inpes.

 

Libre-ou-pas.fr, permettre aux jeunes de mieux comprendre leur rapport à la cigarette

 

Les jeunes sous-estiment les risques d’addiction liés au tabac. Face à ce constat, l’Inpes a décidé de lancer une nouvelle campagne de sensibilisation pour lutter contre l’installation des jeunes dans un tabagisme régulier.

 

Cette campagne comprend :

 

Un spot TV qui montre l’opposition entre le sentiment de liberté ressenti par l’adolescent dans le cadre de sa consommation de tabac et la dépendance engendrée par celle-ci. Ce spot sera diffusé à partir du 14 octobre sur internet et les chaînes TV jeunesse, puis à partir du 23 octobre au cinéma.

 

Une expérience interactive - www.libre-ou-pas.fr - qui permet à l’adolescent d’évaluer sa dépendance en personnalisant une boîte virtuelle selon ses goûts, ses habitudes du moment et son statut tabagique.

 

 Cette boîte lui sera renvoyée par mail à la fin de l’année scolaire en lui proposant de la remplir une seconde fois. Il pourra alors constater les changements qui sont intervenus au cours des derniers mois dans sa vie et s’il continue ou non de fumer.

 

Par ailleurs, un DVD pédagogique et un livret d’accompagnement sont transmis aux écoles, collèges et lycées.

 

Ils permettent aux enseignants ou à tout autre intervenant d’animer une session de prévention du tabagisme autour du manga « Attraction » lancé par l’Inpes en 2010. L’objectif de cet outil d’intervention est de faire réagir les adolescents sur le film mais aussi plus largement sur la thématique du tabac, ses dangers et ses conséquences.

 

1 Enquête HBSC (Health Behaviour in School-aged Children) 2010.

 

2 Enquête ESCAPAD 2011.

 

3 Baromètre santé jeunes Inpes 2010.