Nora ANSELL-SALLES

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mardi 4 février 2014

[nile_] Compte-Rendu du café nile avec C. Saout et café nile du 5 février 2014 "Le rôle crucial de la chaîne de distribution des produits de santé"


En suivant le lien http://bit.ly/1eLYAgV , vous trouverez le compte-rendu du café nile avec Christian Saout, dont le thème était "Quel peut/doit être la place du citoyen dans le système de santé ?"

Agenda :

3/02/2014 8h30 à 10h au Sir Winston (5 rue de Presbourg 75116 Paris)

prochain café nile en présence de :

 

-          Jean-François Fusco, Président de LOGSanté (collective des dépositaires de produits pharmaceutiques)

-          Bernard Dieu, Chef de service de la Pharmacie Centrale des Hôpitaux de Rouen

-          Eric Myon, Président du syndicat UNPF (Union Nationale des Pharmacies de France) en Ile-de-France

-          Philippe Tcheng, Vice-Président Affaires Publiques & Gouvernementales de Sanofi

-          Franck Le Meur, Directeur Général de Zentiva

 

Viendront débattre sur le thème :

 

« Le rôle crucial de la chaîne de distribution des produits de santé »

vendredi 31 janvier 2014

Café nile du 5 février 2014 reçoit les acteurs de la distribution des produits de santé de 8h30 à 10h au Sir Winston « Le rôle crucial de la chaîne de distribution des produits de santé »


 L’actualité des produits de santé est marquée par des débats lancinants : leur distribution en fait partie.

 Question cruciale s’il en est, elle interroge maintenant l’ensemble de la société civile au moins autant que la préoccupation capitale sur la sécurité sanitaire. On a vu les conséquences délétères pour tous les acteurs, à commencer par les malades, des ruptures d’approvisionnement itératives (on se souviendra de la crise Levotyrox). On s’interroge à juste titre en haut lieu sur le rôle des différents acteurs (Autorité de la Concurrence, Inspection Générale des Affaires Sociales, Direction Générale de la Santé et Direction Générale de l’Offre de Soins) et la façon de rendre le système équitable économiquement et à même de remplir ses obligations, liées au monopole pharmaceutique comme à la notion de service public.

 La Loi de Financement de la Sécurité Sociale elle-même par son article 13 crée une distorsion de concurrence dénoncée par les acteurs de cette distribution. Il était temps, au vu de tous ces rendez-vous, de leur donner la parole.

 Jean-François Fusco, Président de LOGSanté (collective des dépositaires de produits pharmaceutiques)

Bernard Dieu, Chef de service de la Pharmacie Centrale des Hôpitaux de Rouen

Eric Myon, Président du syndicat UNPF (Union Nationale des Pharmacies de France) en Ile-de-France

Philippe Tcheng, Vice-Président Affaires Publiques& Gouvernementales de Sanofi

Franck Le Meur, Directeur Général de Zentiva

            viendront débattre le 5 février prochain de 8h30 à 10h au Sir Winston

 (5 rue de Presbourg 75116 Paris) sur le thème :

 « Le rôle crucial de la chaîne de distribution des produits de santé»

Suivre en direct sur twitter :  #cafenile

 


 

 NDLR : MGEFI ET CAFE NILE

La proposition de loi Le Roux donne aux assureurs mutualistes la possibilité de créer des réseaux de professionnels (ce dont bénéficient déjà les institutions de prévoyance et les assureurs privés). Mais dans un contexte où la question de la solidarité se pose avec encore plus d’acuité (cf. la pétition signée par 140 personnalités pour obtenir un débat parlementaire sur ce sujet, demande déjà formulée par l’association 360° Santé dès 2008) Nile consulting a invité le 4 septembre 2013 , à son « café nile » de rentrée : Serge Brichet, Président de la Mutuelle Générale de l’Economie, des Finances et de l’Industrie (MGEFI), Jean-François Tripodi, Directeur Général de Carte Blanche Partenaires et Olivier Nique, Directeur des partenariats Santé de ProBTP, pour leur poser la question légitime :

 « Quel objectif pour les réseaux de santé des assureurs complémentaires : économie ou qualité ? »



 

 

jeudi 8 août 2013

Mise en garde : Vente de médicaments sur internet


Vente de médicaments sur internet : rappel des consignes de sécurité
 

La vente de médicaments sur internet a été récemment autorisée en France, en application d’une directive européenne de 2011. Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, a choisi d’encadrer, aussi strictement que la réglementation le permettait, ce mode particulier de distribution, pour éviter qu'il ne soit la porte ouverte à la contrefaçon et pour préserver  l’accès à un conseil pharmaceutique.
Ainsi, seuls peuvent être autorisés par l’agence régionale de santé compétente les sites exploités par des pharmacies physiques. De plus, seuls les médicaments non soumis à prescription médicale obligatoire sont autorisés à la vente par internet. Ces conditions strictes de vente garantissent une sécurité optimale pour les acheteurs.

La liste des sites autorisés figure sur le site du ministère (www.sante.gouv.fr) de même que sur celui de l’ordre des pharmaciens (www.ordre.pharmacien.fr/Le-patient/Vente-de-medicaments-sur-Internet-en-France). Les internautes sont donc invités à vérifier que le site sur lequel ils naviguent est au nombre des sites autorisés ; ils peuvent également s’assurer que figurent clairement sur le site les nom et prénom du pharmacien, les coordonnées de l’officine, son numéro de licence de même que le nom et l’adresse de l’agence régionale de santé dont dépend la pharmacie.



Il est rappelé que les achats de médicaments sur des sites non autorisés exposent les patients à des risques sanitaires. Les médicaments contrefaits, qui sont principalement écoulés par internet, sont dangereux car ils peuvent contenir des principes actifs en surdosage, sous-dosage ou des substances toxiques.

Le ministère des affaires sociales et de la santé fait ainsi preuve de la plus grande vigilance pour garantir la meilleure sécurité possible aux patients.

mercredi 6 février 2013

Salles de consommation contrôlée de drogues (« salles d’injection »)


L’Académie de médecine réitère son opposition  au projet d’expérimentation

 

En janvier 2011, l'Académie Nationale de Médecine1, après plusieurs réunions, auditions d’experts et analyse des résultats des expériences à l’étranger, a indiqué son opposition  à la création de salles de consommation contrôlée de drogues telles qu’elles sont actuellement définies. Cet avis s'est appuyé sur plusieurs arguments au premier rang desquels :

-    les addictions aux substances psycho-actives créent un état de maladie qu'il convient de traiter et non d'entretenir : priorité doit donc être donnée aux actions visant à aider le sujet dépendant à retrouver la liberté que la drogue lui a ôtée ;

-    notre pays est doté de structures de soins aux toxicomanes facilement accessibles et en outre susceptibles de délivrer des produits de substitution à l’héroïne : l’efficacité de la politique de réduction des risques mise en œuvre en France (distribution de seringues, traitements de substitution) est attestée par une réduction massive de la contamination des usagers de drogues par le virus HIV (moins de 2%  des nouvelles contaminations concernent des  toxicomanes).

En France 140 000 personnes reçoivent un traitement de substitution par voie orale : notre pays est au premier rang concernant cette offre2.

 

Selon le rapport INSERM3 de 2010 ayant trait aux modalités de réduction des risques, 8 pays se sont dotés de salles d’injection contrôlée dans des contextes sanitaires et de politique de réduction des risques très différents des nôtres. Il n'est pas établi que les salles d’injection contrôlée aient un impact sur la consommation de drogues des usagers ou de la communauté.

 

L’Académie Nationale de Médecine souligne que la mise en place expérimentale de salles d’injection contrôlée serait d’un coût élevé : un tel projet ne devrait pas se faire au détriment des actions déjà entreprises et du soutien aux associations de bénévoles œuvrant contre les toxicomanies.

Regrettant que son avis de janvier 2011 n’ait pas été entendu puisque les pouvoirs publics affirment vouloir persister dans leur projet d'expérimenter la mise en place de salles d'injection contrôlée des drogues, l'Académie nationale de médecine redit avec netteté  les obstacles à la mise en place d’un tel projet.

1)      L'organisation de salles d'injection contrôlée de drogues ne saurait se concevoir sans les conditions de sécurité sanitaire nécessaires à tout acte d’injection :

a.       identification du produit injecté ;

b.      garantie d’asepsie ;

c.       disponibilité des moyens de réponse aux urgences vitales consécutives à l’injection.

2)      Une telle expérimentation  imposerait de satisfaire à certaines exigences éthiques et juridiques :

a.       Toute expérimentation suppose une méthodologie, des critères d’évaluation et un calendrier définis à l’avance ;

b.      la personne admise dans un protocole expérimental devrait bénéficier d’une information éclairée sur les risques encourus et il faudrait recueillir l’expression de son consentement ;

c.       les responsabilités des pouvoirs publics et des professionnels en cas de complication médicale voire d’acte délictueux commis sous l’emprise de la drogue devraient être définies ;

d.      le risque de recours consécutif à l’injection de substances non inscrites à la pharmacopée ou à des posologies non répertoriées voire illégales devrait être pris en compte.

 

L’Académie de médecine réitère donc son opposition au projet d’expérimentation de salles de consommation contrôlée des drogues.

 

Groupe de travail : J.F. Allilaire, J. Costentin, J.P. Goullé, M. Hamon, X. Laqueille, M. Lejoyeux, M.C. Mouren, J.P. Olié (rapporteur), R. Nordmann, J.P. Tillement (Commissions 2, 5 et 6)

 

1 - Nordmann R. A propos d’un projet de création en France de « salles d’injection pour toxicomanes », Bull. Acad. Nle Med, 2011, 195, 203-204 en ligne dans http://www.academie-medecine.fr

2 - New Developments, trends and in-depth information on selected issues. National report to the EMCDDA by the Reitox National Focal Point France (2007 data). Office Européen des Drogues et toxicomanies, 2008: 100p

3 - INSERM Expertise collective. Réduction des risques infectieux chez les usagers de drogues, Les éditions INSERM, Paris, 2010 : 573