Nora ANSELL-SALLES

Affichage des articles dont le libellé est Débat. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Débat. Afficher tous les articles

mercredi 15 mars 2023

An II de la démocratie en santé - 2ème séminaire de la Fédération Diversité Proximité Mutualiste (FDPM) le 22 mars 2023 à la Maison de la Chimie

ALERTE  INFO:
Report du séminaire du 22 mars et annulation du CA du 23 mars

Report du séminaire du 22 mars et annulation du CA du 23 mars
A toutes et à tous,

Notre pays traverse une période difficile qui va impacter fortement l'activité de tout un chacun notamment la semaine prochaine.

Aussi, en responsabilité, et avec respect pour tous ceux qui devaient participer ou simplement assister à notre séminaire consacré aux conditions d'exercice de la démocratie en santé, nous décidons le report de cette journée du 22 mars.

Par voie de conséquence, nous décidons l'annulation du CA prévu le 23 mars.

Je suis sincèrement désolé pour tous ces changements, notre fédération ne pourrait imaginer que l'un de ses membres et a fortiori, l'une des personnes qui vient nous appuyer sur nos projets novateurs, puisse avoir quelque désagrément que ce soit.

Je souhaite que ce gouvernement qui devrait mieux réfléchir sur les conditions d'exercice de la démocratie, mette un terme au fiasco qu'il a lui-même déclenché en renonçant à cette réforme de la retraite, d'autres solutions sont possibles!

Sentiments mutualistes les plus dévoués

JLSPAN
ADPM/FDPM
06 26 14 69 31

 Sans virus.www.avg.com



La Fédération Diversité Proximité Mutualiste (FDPM) a le plaisir de vous convier le mercredi 22 mars 2023 pour faire vivre le débat autour des Conditions d'Exercice de la Démocratie en Santé.  Le lien pour accéder au programme & localiser précisément l'endroit:

NB : Ce séminaire, initialement prévu à l'Assemblée Nationale a été déplacé à la MAISON DE LA CHIMIE.


PROGRAMME 
Contact :
Jean-Louis SPAN
Président FDPM
Tel : 06 26 14 69 31

Zoom sur  la démarche 
Mieux appréhender la Démocratie en Santé de Proximité
La Démocratie en Santé de Proximité est une approche qui vise à impliquer les citoyens dans la gestion de leur propre santé.

Elle est basée sur l'idée que les citoyens doivent avoir leur mot à dire dans les décisions qui les concernent directement, notamment dans le domaine de la santé. Par conséquent, la Démocratie en Santé de Proximité vise aussi à impliquer les citoyens dans la construction de projets de santé locaux. Dans cet article, nous allons examiner le rôle que peut jouer la mutualité dans la mise en place de la démocratie en santé de proximité en France. La mutualité est un acteur majeur de la protection sociale en France, qui compte de nombreux adhérents. Elle est composée d'un réseau de mutuelles et peut jouer un rôle clé dans la mise en place de la Démocratie en Santé de Proximité en accompagnant les Habitants-Usagers-Citoyens (H.U.C) dans cette démarche. Nous allons examiner les différents aspects de la démocratie en santé de proximité, le rôle de la mutualité dans sa mise en place, la promotion de la santé, la prévention auprès des citoyens et la façon dont la mutualité s'engage dans la démocratie en santé de proximité.


Comprendre la démocratie en santé de proximité


La Démocratie en Santé de Proximité est un concept relativement nouveau dans le domaine de la santé. Elle est basée sur la participation citoyenne et la collaboration entre les différentes parties prenantes impliquées dans la santé, notamment les patients, les professionnels de santé, les associations locales, les élus et les acteurs de la santé publique. Elle vise à renforcer la responsabilité sociale de la santé en impliquant les Habitants-Usagers-Citoyens dans les prises de décisions et la planification des politiques de santé.

La Démocratie en Santé de Proximité se traduit par la mise en place de dispositifs participatifs tels que les conseils territoriaux de santé, les conférences de citoyens, les enquêtes sanitaires, les groupes de travail collaboratifs, les budgets participatifs et les initiatives locales. Ces dispositifs permettent aux H.U.C d'exprimer leurs besoins et leurs attentes en matière de santé, de participer à l'élaboration de politiques de santé et de contribuer à la mise en place de projets de santé adaptés à leurs réalités locales (l'offre locale de santé, l'âge, le sexe, la culture, le niveau de revenu, etc.).


Le rôle de la mutualité dans la mise en place de la Démocratie en Santé de Proximité

La Mutualité est un acteur majeur de la santé en France, et joue un rôle important dans la mise en place de la Démocratie en Santé de Proximité. D’après le Code de la Mutualité art. L111-1, les mutuelles ont pour mission de protéger leurs adhérents, mais également de promouvoir la santé et le bien-être de la population en général. Elles sont des organisations à but non lucratif, ce qui signifie que leur objectif premier n'est pas de faire des bénéfices, mais de servir l'intérêt général. Cette caractéristique les différencie des compagnies d'assurance, qui cherchent avant tout à maximiser leurs profits.

Les mutuelles et plus particulièrement les petites et moyennes mutuelles (PMM) de la Fédération Diversité et Proximité Mutualiste sont également des acteurs de proximité, présents dans les territoires, les quartiers, les villages, et les villes. Elles connaissent donc bien les spécificités locales et les besoins des populations. Elles ont donc un rôle à jouer dans la mise en place de la démocratie en santé de proximité, qui implique la participation des citoyens et des acteurs locaux dans la définition des politiques de santé.

Les PMM peuvent contribuer à la mise en place de la Démocratie en Santé de Proximité de différentes manières : 

Elles peuvent aider à la mobilisation des citoyens, en les informant sur les enjeux de santé locaux et en les incitant à s'impliquer dans les débats et les prises de décision. 
 

En favorisant la participation des citoyens à travers la mise en place de structures de concertation, telles que les comités locaux de santé ou les conseils territoriaux de santé.
 

Les mutuelles peuvent contribuer à la diffusion des bonnes pratiques en matière de promotion et prévention en santé. Elles peuvent, par exemple, proposer des actions de sensibilisation et de prévention en direction des populations les plus vulnérables, telles que les personnes âgées, les personnes en situation de précarité, ou les personnes atteintes de maladies chroniques. Elles peuvent également accompagner les acteurs locaux dans la mise en place d'actions de prévention et de promotion de la santé. Enfin, elles peuvent aussi contribuer à des actions d'éducation thérapeutique des patients.
 

Les mutuelles peuvent être des acteurs de la régulation du système de santé. Elles peuvent ainsi participer à la définition des politiques de santé, en proposant des solutions adaptées aux besoins des populations. Elles peuvent également agir en faveur de la qualité des soins, en travaillant avec les professionnels de santé pour améliorer la prise en charge des patients, ou en menant des actions de contrôle et de suivi des pratiques médicales.


Prévention et promotion de la santé auprès des citoyens

L'un des rôles clés de la mutualité dans la prévention et la promotion de la démocratie en santé de proximité est la sensibilisation des citoyens à l'importance de prendre soin de leur santé. La mutualité a un rôle important à jouer en matière de promotion de la santé et de prévention des maladies. En effet, elle a pour objectif d'améliorer la santé de ses membres en les informant et en les éduquant sur les pratiques de santé appropriées.

Les mutuelles mettent en place des programmes de santé et de prévention pour leurs adhérents, tels que : 

Des programmes d'éducation à la nutrition, des séances de sport et de remise en forme, ainsi que des séances d'information sur les maladies chroniques. 
Ces programmes peuvent aider les membres à mieux comprendre leur santé et à adopter des comportements sains, ce qui peut réduire le risque de maladies chroniques. 

La mutualité peut également travailler en collaboration avec les communautés locales pour améliorer la santé publique en organisant des campagnes de prévention et de sensibilisation et des événements de santé. Ces initiatives permettent aux H.U.C de mieux comprendre les enjeux de santé qui les concernent et de prendre des décisions éclairées sur leur santé.


La mutualité, acteur engagé pour une Démocratie en Santé de Proximité


En tant qu'acteur clé de la Démocratie en Santé de Proximité, les PMM ont un rôle majeur à jouer pour promouvoir une approche centrée sur l’Habitant-Usager-Citoyens-Patient et la “communauté”. Les mutuelles ont la capacité de mettre en place des programmes de santé et de prévention pour leurs adhérents, d'organiser des événements de sensibilisation, de collaborer avec les professionnels de la santé et les communautés locales pour améliorer la santé publique, et de plaider en faveur d'un système de santé plus équitable et accessible.

En outre, les Petites et Moyennes Mutuelles de Proximité ont l'avantage de bien connaître les besoins de leurs membres et de leur communauté locale. Elles peuvent donc adapter leurs programmes et leurs initiatives pour répondre aux besoins spécifiques de leurs territoires et communautés. Cette approche de proximité est essentielle pour établir une relation de confiance avec les adhérents ainsi que pour encourager leur participation active dans la prise de décisions en matière de santé.

 

En conclusion, la démocratie en santé de proximité est un enjeu majeur pour la promotion de la santé et l'amélioration de la qualité des soins. La mutualité, acteur historique de la protection sociale et de la santé, a un rôle clé à jouer dans la mise en place de cette démocratie en santé de proximité. Les petites et moyennes mutuelles de proximité, par leur ancrage territorial, leur connaissance des réalités locales et leur engagement en faveur de l'intérêt général, sont particulièrement bien placées pour contribuer à cette dynamique et développer des dispositifs innovants pour améliorer l'accessibilité et la qualité des soins.

Démocratie en santé
Santé publique
Ces articles pourraient aussi vous intéresser :
Comment prévenir l'obésité : Conseils pour éviter la prise de poids et ses complications 
Comment prévenir l'obésité ?
7 mars 2023
©FDPM-ADPM 2023
Logo de la FDPM (Fédération Diversité et Proximité Mutualiste)
Accueil
Qui sommes-nous ?
Nos actions
Nos services
Actualités
 09 53 10 53 49 contact@fdpm.fr Lun - Ven - 8:30 - 17:00

vendredi 11 mars 2022

"Il faut créer un nouveau rapport de force avec Poutine" Alain Juppé

C'est à lire en page 6 de La Croix du 11 mars 2022
L'analyse d'Alain Juppé.


Alors que la guerre se poursuit en Ukraine et qu'un sommet européen s'est tenu à Versailles, l'ancien premier ministre et ministre des affaires étrangères dénonce la "paranoïa" du président russe.

Lire l'article :
https://twitter.com/LaCroix/status/1501990895582908416?t=g8TpLmy7lNtOGxM7_7db7g&s=19

jeudi 10 septembre 2015

La Mutualité Fonction Publique AQUITAINE organise un débat consacré à la solidarité dans le système d’assurance maladie



Invitation

La Mutualité Fonction Publique AQUITAINE organise un débat consacré à la solidarité dans le système d’assurance maladie :
le jeudi 8 octobre 2015 de 17h30 à 19h30 (accueil des participants à partir de 17h00)
suivi d’un cocktail de 19h30 à 20h30
au Pôle Juridique et Judiciaire, Amphithéâtre Léon Duguit, 35 place Pey-Berland, 33000 BORDEAUX
(Accès : Tram A et B - Arrêt : Hôtel de ville - Parking public Saint-Christoly)

Dans ce cadre, nous vous invitons à prendre connaissance des informations suivantes :

 PRE-PROGRAMME


17h00 – Accueil des invités
17h30 – Ouverture des travaux
Avec les interventions de :
  • Michèle DELAUNAY, Députée de la Gironde, Conseillère municipale de Bordeaux, Conseillère métropolitaine, Ancien Ministre
  • Solange MENIVAL, Vice-Présidente du Conseil régional d’Aquitaine en charge de la santé et des formations sanitaires et sociales
  • Michel LAFORCADE, Directeur Général de l’Agence Régionale de Santé d’Aquitaine
  • Bertrand GARROS, Président de la Conférence Régionale de la Santé et de l’Autonomie d’Aquitaine
  • Philippe MARTIN, Directeur de recherche CNRS – HDR
  • Serge BRICHET, Président national de la Mutualité Fonction Publique
Et sous réserve, la participation de :
  • Philippe CLAUSSIN, Directeur de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de la Gironde
  • Dany GUERIN, Présidente de l'Union Régionale des Professionnels de Santé d’Aquitaine
Les échanges seront ponctués de débats avec la salle
19h30 – Clôture du Colloque suivie d'un cocktail
 




Pour vous inscrire, merci de bien vouloir nous écrire à l’adresse suivante colloqueaquitaine@mfp.fr en précisant, vos nom, prénom, fonction et e-mail.

En espérant vous compter parmi nous.

Pour le Comité Fédéral Régional
Jean-Claude MIQUEL
Délégué régional MFP AQUITAINE
 




 
En savoir plus sur Serge Brichet :
Serge Brichet, président de la Mutuelle Générale de l’Économie, des Finances et de l'Industrie (MGEFI), Président de la Mutualité Fonction Publique (MFP) et membre du Conseil des présidents d’ISTYA (l’union mutualiste de groupe composée de la MGEN, la MNT, la MGET, la MAEE, la MCDEF et de la MGEFI)

mercredi 26 février 2014

Discours de Jean-Marc Ayrault, Premier ministre - Débat sur l'intervention des forces françaises en République centrafricaine



Discours de Monsieur Jean-Marc Ayrault, Premier ministre,



à l’occasion du débat sur l'intervention des forces françaises

en République centrafricaine

mardi 25 février 2014

Seul le prononcé fait foi
Monsieur le Président,

Mesdames et Messieurs les députés,

Le 5 décembre dernier, le Président de la République décidait d’envoyer nos soldats en République centrafricaine afin d’éviter à ce pays de sombrer dans le chaos.

La Centrafrique était, en effet, en proie à une violence généralisée et à une dérive confessionnelle. Les « Séléka », ces milices à dominante musulmane qui avaient déposé quelques mois auparavant le Président Bozize, multipliaient exactions et pillages. Les « anti-balaka », recrutés parmi les populations chrétiennes, commençaient à s’en prendre aux civils musulmans, par esprit de vengeance, comme pour des motifs crapuleux.

Sur la base d’un mandat des Nations Unies et en appui à la force de l’Union africaine, l’opération Sangaris avait deux objectifs : rétablir la sécurité en République centrafricaine et permettre le retour des organisations humanitaires ; favoriser la montée en puissance de la force africaine, la MISCA, et son déploiement opérationnel.

Cette intervention répondait à l’urgence. Il n’y avait plus, en Centrafrique, ni armée, ni police, ni justice. Les écoles et les hôpitaux avaient cessé de fonctionner. A la tête d’un Etat failli, l’équipe de transition avait perdu tout contrôle et la spirale de la violence prenait brutalement une ampleur nouvelle. A la veille de notre intervention, les massacres avaient fait pas moins de 1.000 victimes dans la capitale.

Voilà, Mesdames et Messieurs les députés, ce qu’était la réalité centrafricaine !
La France, par la voix du Président de la République à la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies, avait dès septembre 2013, je le rappelle, alerté la communauté internationale. Mais, à l’exception des Etats voisins, de l’Union africaine et des acteurs humanitaires, notre mise en garde n’avait pas permis de surmonter une coupable indifférence et la République centrafricaine se trouvait au bord du gouffre. Hôtel de Matignon - 57, rue de Varenne - 75007 PARIS



Fallait-il que la France qui était, grâce à ses forces pré-positionnées, la seule à pouvoir intervenir sans délai en appui à la MISCA laisse se perpétuer ces atrocités et le pays s’enfoncer dans une situation que certains, à l’ONU, ont qualifiée de « pré-génocidaire » ?

Fallait-il abandonner ce pays en plein coeur de l’Afrique, dans une région déjà très fragilisée par les conflits dans les Grands Lacs ou au Soudan.

Fallait-il prendre le risque de laisser se créer une zone de non-droit à la merci de tous les trafics et du terrorisme ?

Fallait-il rester sourd à l’appel au secours désespéré de la population centrafricaine et à la demande de soutien des Africains ?

A l’évidence, non ! Je sais que, comme moi, ce n’est pas l’idée que vous vous faites de la France et de ses valeurs. Ce n’est pas la conception que nous avons du rôle de notre pays dans le monde. C’est d’ailleurs ce que vous aviez tous exprimé, lors du débat précédent.

Bien au contraire, la France devait prendre ses responsabilités. Et, c’est parce que nous avons agi que des massacres de masse ont été évités, que chaque jour des vies sont sauvées et que la République centrafricaine a une chance de pouvoir reprendre son destin en main.

C’est aussi parce que nous avons été capables d’ouvrir la voie que, peu à peu, avec nos amis africains, nous entraînons nos autres partenaires internationaux.

En peu de temps, la MISCA est passée d’environ 2.500 hommes au début de notre intervention à 6.000 aujourd’hui. Elle accomplit un travail de grande qualité, en bonne coordination avec Sangaris.

De nombreux pays contribuent aux opérations en cours par un soutien logistique indispensable. C’est le cas des Etats-Unis et de nos partenaires européens. L’Union européenne apporte aussi un soutien financier à hauteur de 50 M€.

Au-delà de ce soutien, l’Union européenne a décidé d’engager directement des troupes sur le terrain en établissant, à l’unanimité, le 10 février dernier, l’opération EUFOR-RCA. Elle a pris cette décision plus vite qu’elle ne l’avait jamais fait et, dans les prochains jours, un premier échelon devrait arriver sur le terrain.

Cette force européenne aura pour mission principale d’assurer la sécurité de l’aéroport de Bangui et de certains quartiers. Elle permettra à la MISCA et à Sangaris de continuer à se déployer en province, où leur intervention est attendue.

A ce jour, une dizaine de partenaires européens ont fait part de leur intention d’y contribuer. Le processus de génération de forces se poursuit. Comme l’a annoncé la chancelière Merkel, à l’occasion du conseil des ministres franco-allemand, l’Allemagne devrait, elle-aussi, participer à cet effort par des moyens logistiques.

Il appartient aux Nations Unies de faire davantage et plus vite. C’est le souhait exprimé par le Secrétaire général lui-même. L’ONU doit notamment être en mesure de coordonner l’aide humanitaire, de préparer le désarmement et la réinsertion des combattants, ainsi que d’aider le gouvernement centrafricain à avancer vers les élections.
Les Nations Unies ont un rôle évident à jouer dans la lutte contre l’impunité, grâce au déploiement d’une commission d’enquête internationale, dont le travail complètera celui de la Cour pénale internationale. Hôtel de Matignon - 57, rue de Varenne - 75007 PARIS



Enfin, la préparation d’une opération de maintien de la paix, en partenariat avec l’Union africaine, doit s’accélérer. J’y reviendrai.

Mesdames et Messieurs les députés,

Nos efforts ont commencé à porter leurs fruits. L’embrasement généralisé qui menaçait a été évité. La mobilisation internationale s’organise. Sangaris poursuit avec opiniâtreté les objectifs qui lui sont assignés.

A Bangui même, l’insécurité ne se concentre plus que sur quelques quartiers. La plupart des combattants « ex-Séléka » ont été désarmés et cantonnés sous le contrôle de la MISCA et nombre d’entre eux sont repartis vers le nord. Dans la capitale, la menace vient principalement des « anti-balaka », contre lesquels nous agissons de manière plus vigoureuse.

Dans la moitié occidentale du pays, des affrontements entre communautés ont toujours lieu. En lien étroit avec la MISCA, nos forces font le maximum pour protéger les populations, chrétiennes et musulmanes, avec une totale impartialité.

A l’Est, il convient de veiller à ce que les regroupements « d’ex-Séléka » n’aboutissent pas à une coupure de fait entre cette région et le reste du pays.

Le départ massif de populations musulmanes constitue un sujet de vive inquiétude, dans un pays où les religions ont longtemps vécu en bonne harmonie. Les pays voisins, à commencer par le Tchad et le Cameroun, font preuve de solidarité, en accueillant un nombre important de réfugiés. Ils doivent pouvoir compter sur l’appui de la communauté internationale. Celui de la France leur est acquis.

En matière humanitaire, la situation reste, en effet, très critique, avec 250.000 réfugiés et 825.000 déplacés, dont 400.000 dans la capitale. Un habitant sur deux a besoin de soins médicaux d’urgence, un sur cinq d’aide alimentaire. Le départ de nombreux musulmans, qui animaient le commerce, fragilise l’économie.

Sur place, les agences des Nations Unies s’efforcent de faire face. Le Programme alimentaire mondial a mis en place un pont aérien, qui permet de ravitailler les déplacés, en attendant que la MISCA, soutenue par Sangaris, sécurise totalement l’axe vital entre Bangui et le Cameroun. De nombreuses ONG sont actives, dont Médecins du Monde et Médecins sans frontières, qui gèrent le seul hôpital resté ouvert à Bangui.

Sur le plan politique, la nouvelle présidente de transition, Catherine Samba-Panza, qui est la première femme à diriger un pays d’Afrique francophone, a su créer une dynamique. Je lui renouvelle le soutien de la France

Il faut maintenant que cette dynamique puisse se concrétiser dans la vie quotidienne de la population, que le paiement du salaire des fonctionnaires reprenne afin que les institutions de base recommencent à fonctionner. Les pays de la région ont promis leur aide. Il est important que les institutions financières internationales, elles-aussi, soient au rendez-vous. La France agit en ce sens.

Mesdames et Messieurs les députés,

La situation en République centrafricaine, je viens de la décrire sans fard. Oui, les difficultés sont considérables. Non, la France ne les sous-estime pas et ne cherche pas à les minimiser.
Pour autant, les premiers progrès sont réels et une perspective se dessine, dans tous les domaines. Hôtel de Matignon - 57, rue de Varenne - 75007 PARIS



Des élections doivent être organisées, d’ici février 2015 et des étapes importantes ont été franchies : le code électoral a été adopté et l’autorité électorale est en place. Il y a urgence à ce que la communauté internationale mette les moyens nécessaires au respect de ce calendrier.

Pour son développement, la République centrafricaine, qui a longtemps fait partie des « orphelins » de l’aide, a besoin de l’assistance internationale. A Bruxelles, le 20 janvier dernier, près d’un demi-milliard de dollars ont été promis pour faire face aux défis humanitaires les plus pressants et engager, dès maintenant, la reconstruction économique et sociale du pays.

La France s’est engagée à hauteur de 35 millions d’euros pour 2014. Notre assistance technique redémarre et nous travaillons à accélérer la remise en marche de l’Etat. Ceci est nécessaire pour permettre le retour des principaux bailleurs, FMI, Banque mondiale, Banque africaine de développement et Union européenne.

Quant à la sécurité, une opération de maintien de la paix sous casque bleu nous paraît seule à même de répondre aux besoins de la Centrafrique. La MISCA effectue un travail indispensable, qui doit être conforté dans la durée. La mise en place d’une OMP permettra de garantir les renforts nécessaires, sur le plan militaire, et d’assurer, sur le plan civil, le processus de désarmement, démobilisation et réinsertion des combattants, ainsi que l’organisation des élections. Le Secrétaire général des Nations Unies présentera, dans les tout prochains jours, un rapport en ce sens. Nous souhaitons que le Conseil de Sécurité l’examine début mars, afin que l’opération puisse être déployée au plus vite.

D’ici là, Sangaris assurera son rôle de relai, aux côtés de la MISCA et de l’opération EUFOR-RCA. Afin de répondre à la situation et à l’appel du Secrétaire général de l’ONU, le Président de la République a décidé, le 14 février, d’en porter les effectifs à 2.000 hommes. Notre effort supplémentaire comprend le déploiement anticipé de forces de combat et de gendarmes français qui participeront ensuite à l’opération européenne.

Au-delà, la France pourra réduire son effort et maintenir une présence en appui à l’opération des Nations Unies. Mais, elle n’a pas vocation à se substituer aux forces internationales, auxquelles il incombe d’assurer, dans la durée, la sécurisation de la Centrafrique.

Mesdames et Messieurs les députés,

A Bangui et partout en République centrafricaine, nos soldats ont trouvé un pays dévasté. Comme toujours, ils ont fait preuve d’un courage et d’un professionnalisme qui sont l’honneur de la France. Je salue leur engagement et rends hommage à nos trois soldats qui ont perdu la vie lors de missions opérationnelles : les caporaux Nicolas Vokaer et Antoine Le Quinio, le 10 décembre dernier, et le caporal Damien Dolet, ce dimanche.

Je salue aussi la mémoire de leurs compagnons d’armes, les soldats de la MISCA tués en opérations.
Dans cette épreuve, la Nation a su se rassembler, dès le déclenchement de notre opération, et j’en remercie tous les parlementaires, de la majorité, comme de l’opposition. Une délégation de parlementaires, conduite par la Présidente de la commission des Affaires étrangères, Elisabeth Guigou, est allée à Bangui, la semaine dernière, pour prendre, par elle-même, toute la mesure de la situation. Le Gouvernement continuera, par ailleurs, à informer la représentation nationale. Hôtel de Matignon - 57, rue de Varenne - 75007 PARIS



Chacun est conscient, ici, que notre action n’est pas terminée. Et, c’est la raison pour laquelle, conformément à l’article 35, alinéa 3, de la Constitution, je suis venu vous demander, aujourd’hui, d’autoriser la prolongation de notre intervention.

Cette intervention a permis d’éviter la destruction totale de la Centrafrique. L’action et le courage de nos soldats forcent l’admiration. Les conditions sont réunies pour qu’un accompagnement international robuste – militaire, humanitaire et politique – permette à la République centrafricaine de retrouver le chemin de la paix. D’ici là, il nous revient de continuer à assumer nos responsabilités. C’est un défi, mais c’est aussi – et j’y insiste – l’honneur de la France.

jeudi 5 décembre 2013

Débat sur la sécurité sociale des étudiants : la Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche s'engage pour la santé des jeunes


Ivry-sur-Seine, le 4 décembre 2013

 
Débat sur la sécurité sociale des étudiants au Sénat : la Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche s’engage pour la santé des jeunes

  
A l’occasion d’un débat sur la sécurité sociale des étudiants au Sénat, la Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Geneviève Fioraso, a annoncé un plan d’action en faveur de la santé étudiante pour 2014. La LMDE salue cette annonce et demande que les mutuelles et organisations représentatives étudiantes soient associées à la construction de ce plan afin qu’il réponde aux attentes des étudiants.

 

Plan santé pour les étudiants : les mesures doivent être ambitieuses !

 

A l’occasion d’un débat parlementaire sur la sécurité sociale des étudiants, la Ministre a annoncé que le plan vie étudiante, prévu pour 2014, comprendra un plan santé à destination de tous les étudiants. La LMDE salue cette annonce et indique que ce plan se doit d’être ambitieux afin de lutter contre les reculs de l’accès aux soins des étudiants induits par la dégradation de leur situation sociale. La dernière enquête de la LMDE montre ainsi que 34% des étudiants renoncent à des soins, et que 19% d’entre eux n’ont pas de complémentaire santé. La Ministre a indiqué que ce dernier chiffre s’élève même à 40% chez les étudiants dont les parents gagnent moins de 1 500€ par mois. Il y a urgence !

 

La LMDE se félicite par ailleurs de la mise en place de l’accès automatique à la CMU complémentaire pour les étudiants boursiers en situation de rupture familiale, ainsi que de l’annonce d’un travail en commun avec le ministère des affaires sociales et de la santé afin de favoriser l’accès à l’ACS des boursiers du CROUS. Alors que le gouvernement souhaite mettre en œuvre une généralisation de la complémentaire santé, la LMDE demande que le statut d’étudiant boursier ouvre automatiquement droit à l’ACS. Par ailleurs, la transformation des services de médecine préventive universitaire en « Campus Santé » doit s’accompagner de moyens afin d’en faire de vrais centres de santé universitaires, regroupant de nombreuses spécialités médicales en secteur 1 et pratiquant le tiers payant afin d’endiguer le renoncement aux soins. Enfin, la lutte contre le bizutage et l’ensemble des abus et pratiques dégradantes pratiquées sur les campus doit être une priorité. La LMDE soutient la volonté de la Ministre de s’y attaquer.

 

 

Le régime étudiant de sécurité sociale, un outil nécessaire qu’il faut renforcer

 

Geneviève Fioraso a également souligné l’importance du régime étudiant de sécurité sociale dans l’acquisition de l’autonomie des étudiants et pour apporter des réponses adaptées aux enjeux de santé des étudiants, notamment en matière de prévention. A l’heure où différentes études scientifiques montrent les limites des campagnes de prévention institutionnelles à destination des jeunes, la LMDE se félicite de cette reconnaissance par le gouvernement et demande à ce que les acteurs de prévention à destination des jeunes bénéficient de moyens supplémentaires pour assurer leurs missions.

 

La LMDE demande enfin de longue date à ce que le régime étudiant de sécurité sociale soit rendu plus lisible pour les étudiants. Elle se félicite donc d’avoir été entendue par la Ministre sur de nombreux points. Ainsi, la date d’affiliation des étudiants sera avancée du 1er octobre au 1er septembre, afin d’accompagner la date de la rentrée universitaire, dès la rentrée 2014. Afin que cela soit rendu possible, la LMDE demande à ce que toutes les barrières techniques soient levées.

 

D’autres mesures allant dans le sens d’un renforcement et d’une meilleure lisibilité du régime étudiant de sécurité sociale doivent être mises en œuvre. La LMDE demande donc au gouvernement :

·         Une affiliation pluri annuelle, pour éviter aux étudiants de réitérer leurs démarches chaque année

·         Le retour à un opérateur unique pour la gestion du régime étudiant

·         L’extension du régime étudiant à l’ensemble des étudiants, y compris l’ensemble des étudiants salariés, des doctorants ou des apprentis.

 

La LMDE rappelle enfin que toute évolution du régime étudiant de sécurité sociale doit être pensée pour les étudiants et avec les étudiants.

 



 
Qu’est ce que la LMDE ?
Seule mutuelle étudiante nationale, la LMDE est dirigée par et pour les étudiants. En plus de gérer la Sécurité sociale de plus de 920 000 étudiants et la mutuelle complémentaire de 320 000 d’entre eux, elle intervient régulièrement dans le débat public pour défendre ses valeurs de solidarité, d’égalité et de démocratie. Parce que chaque étudiant doit pouvoir suivre ses études dans les meilleures conditions, la LMDE milite au quotidien pour l’amélioration des conditions de vie sanitaires et sociales des étudiants.
La Mutuelle des Etudiants-LMDE, Mutuelle N° 431 791 672 soumise aux dispositions du livre 2 du Code de la Mutualité.


mercredi 17 juillet 2013

mardi 11 juin 2013

La MGEFI DANS LA PRESSE


Références de quelques articles et mentions relevés dans la presse sur la Mutuelle

 

Titre : Un résultat positif mais sous contrainte

Titre : Les temps forts 2012

VALEURS MUTUALISTES

 MAI/JUIN 13

 

Titre : La mutuelle de l'économie, des finances et de l'industrie en bilan

L'EVEIL DE LA HAUTE LOIRE

07 JUIN 13

 

Titre : Ils ont dit

ESPACE SOCIAL EUROPEEN

07/20 JUIN 13

 

18 JUIN

Débat intitulé « La protection sociale maladie en voie de réorganisation. Quel avenir pour le mouvement mutualiste ? »,

 

proposé par la Mutuelle générale de l’Economie, des Finances et de l’Industrie (Mgefi), avec Thierry Beaudet, président de la MGEN et du groupe Istya, Maurice Ronat, président du groupe Eovi et de la Fédération nationale de la Mutualité interprofessionnelle (FNMI), Joseph Deniaud, secrétaire général de Harmonie Mutuelle et Claude Le Pen, économiste de la santé et professeur à l’université Paris Dauphine. Lieu : Reims (Marne) Information : nansellsalles@mgefi.fr

 

AFIM du  4  au 13 juin 2013