Nora ANSELL-SALLES

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lundi 18 mars 2024

Mercredi 19H / RDV au Départ de la Course du Coeur pour 12 greffés et plus de 200 coureurs 🏃‍♂️🏃‍♀️



RDV mercredi 20 mars au départ de la Course du Coeur

A partir de 19H - Esplanade Saint Louis Paris 12

La Course du Cœur est une course unique de 800 km entre Paris et Bourg Saint Maurice - Les Arcs. Durant 4 jours et 4 nuits, elle rassemble plus de 200 coureurs (salariés de grandes entreprises, d'institutions ou personnels soigants), autour d'une équipe de 12 coureurs greffés. La Course du Cœur ce sont aussi 150 bénévoles pour encadrer l'évènement, de 60 à 80 km parcourus par chaque coureur et plus de 200 communes traversées. Tout au long de la course, ces ambassadeurs du don d’organes vont à la rencontre du public.

 
Alors que l'Agence de la Biomédecine vient de publier les chiffres de l'activité de greffe pour 2023, la sensibilisation au don d'organes reste plus que jamais primordiale :

5 634 greffes d'organes réalisées en 2023
21 866 patients inscrits sur la liste nationale d'attente au 1er janvier 2024
823 patients décédés en liste d'attente en 2023
La Course du Coeur partira de Paris (esplanade Saint Louis - 12e) mercredi 20 mars à 20H45. De nombreuses personnalités du monde du sport et de la santé seront présentes au départ pour soutenir la cause du don d'organes.



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Agence Vie publique / CommStrat
Adeline Truchot 
 



vendredi 21 novembre 2014

Insuffisance rénale chronique terminale: comment améliorer l'efficience de la prise en charge ?


Dans un contexte d’augmentation du coût de la prise en charge de l’insuffisance rénale chronique terminale, la HAS et l’Agence de la biomédecine ont modélisé les possibilités de changement dans la trajectoire de soins des patients et évalué leurs conséquences d’un point de vue clinique et économique. Elles publient leur rapport qui confirme que le développement de la transplantation rénale dans tous les groupes d’âge est une stratégie efficiente par rapport à l’ensemble des stratégies évaluées. Au-delà de la transplantation, limitée par le nombre de greffons, les travaux montrent  qu’il est possible de faire évoluer la place des différentes modalités de traitement en développant la dialyse hors centre. Et qu’il existe plusieurs stratégies de dialyse alternatives, moins chères que la situation observée pour une efficacité équivalente.  

L’insuffisance rénale chronique (IRC) est une maladie des reins d’évolution silencieuse : progressivement, la fonction de filtration des reins se détériore et peut évoluer vers un stade terminal (IRCT) nécessitant la mise en place d’un traitement de suppléance par dialyse ou transplantation rénale. Les dix modalités de traitement de l’IRCT prises en compte dans l’évaluation sont :
 

  • l’hémodialyse : en centre, en unité de dialyse médicalisée (UDM), en unité d’autodialyse, à domicile ;
  • la dialyse péritonéale : dialyse péritonéale automatisée (DPA) et dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA), assistée ou non assistée par une infirmière sur le lieu de vie ;
  • la transplantation rénale (greffe) à partir de donneur décédé ou vivant.


En France, du fait d’une augmentation régulière du nombre de patients, le coût de l’IRCT ne cesse de croître. Par ailleurs, les importantes disparités qui existent d’une région à l’autre dans le recours aux différentes modalités de traitement montrent qu’il existe des marges de manœuvre. La Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts) et la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) ont saisi la Haute Autorité de Santé (HAS) et l’Agence de la biomédecine pour conduire une évaluation médico-économique des stratégies de prise en charge des patients en IRCT.
L’objectif était d’évaluer les conséquences d’un point de vue clinique et économique de modifications dans les trajectoires de soins des patients entre les différentes modalités de traitement, en tenant compte des possibilités d’évolution par rapport à la situation observée et sans remettre en cause la liberté de choix des patients de leur modalité de traitement.



Un travail en 3 étapes : revue de la littérature, réalisation d’une étude de coût et mise en place d’un modèle novateur
Dans le cadre de leur partenariat, la HAS et l’Agence de la biomédecine, avec l’appui d’un groupe de travail pluridisciplinaire et multiprofessionel associant des représentants des patients, ont d’abord procédé à une analyse de la littérature, réalisé une étude de coût pour ensuite mener une évaluation médico-économique.
Dans une première étape, la revue de la littérature internationale a fourni un état des connaissances sur l’évaluation médico-économique de la prise en charge de l’IRCT. Elle a également mis en évidence l’importance de conduire un travail à part entière sur l’analyse des possibilités de développement de la transplantation rénale en France qui a fait l’objet d’un volet spécifique publié en 2012.
Dans une deuxième étape, une étude de coût a permis d’analyser les différences selon les modalités de traitement (prise en considération du lieu de prise en charge et de l’environnement médical et paramédical et non uniquement de la technique de traitement), les facteurs de variation liés aux caractéristiques cliniques des patients (âge et statut diabétique) et la position des patients dans la trajectoire de soins (démarrage du traitement, changement de traitement, décès). Elle a été réalisée à partir de l’analyse des données du système d’information de l’Assurance maladie. A titre d’exemple, elle montre que le coût moyen mensuel de traitement d’un patient avec une « prise en charge stable[1] » est de 7253€/mois pour l’hémodialyse en centre et de 4377€/mois pour l’autodialyse. Pour la dialyse péritonéale, le coût de la DPA assistée est de 5744€/mois et celui de la DPCA non assistée de 3774€/mois.
Enfin, la dernière étape a consisté en une évaluation médico-économique des différentes stratégies de prise en charge fondée sur une approche par trajectoire. Ce travail a nécessité de développer un modèle permettant de prendre en compte les différentes modalités de traitement reçues au cours du temps par les patients depuis le démarrage du traitement de suppléance ainsi que les données de coûts associées à ces différentes modalités . Il a permis de simuler des changements de trajectoire des patients dans dix modalités de traitement et ainsi d’évaluer les conséquences en termes de coût et d’efficacité (espérance de vie) de différentes stratégies de prise en charge pour 6 groupes de patients : 18-44 ans, 45-69 ans et 70 ans et plus, et selon le statut diabétique.

Partant de la place importante de l’hémodialyse en centre dans les trajectoires des patients relevées dans les données du registre REIN
[2], et considérant qu’une partie des patients pouvaient être pris en charge différemment sans perte de chance, l’évaluation a voulu déterminer l’impact médico-économique de stratégies alternatives définies selon 4 axes : développement de la transplantation rénale ; développement de la dialyse hors centre ; préférence des patients pour des traitements qui favorisent leur autonomie et prise en charge à proximité du domicile des patients.

La transplantation rénale efficiente par rapport à l’ensemble des stratégies évaluées
Dans tous les groupes d’âge, le développement de la transplantation rénale est une stratégie efficiente par rapport à l’ensemble des stratégies évaluées. Dans le premier volet de leur travail, la HAS et l’Agence de la biomédecine préconisaient dès 2012 plusieurs pistes : développer la transplantation rénale à partir de donneurs décédés grâce à l’amélioration du recensement des donneurs, diminuer  le taux de refus et élargir le cercle de donneurs potentiels ; développer la transplantation à partir de donneurs vivants ; renforcer le suivi au long cours des donneurs et receveurs ; attribuer les greffons disponibles en tenant compte des exigences d’efficacité et d’équité.

La rareté des greffons a justifié d’évaluer l’impact médico-économique de stratégies de dialyse avec des choix différents des pratiques observées à partir des données du registre REIN et en explorant plusieurs pistes : développer l’autonomie, la proximité de l’offre par rapport au domicile et la diversité des modes de prise en charge.


Des stratégies alternatives différentes selon les groupes d’âge.
Par rapport à l’ensemble des stratégies évaluées, certaines sont efficientes : c’est le cas des stratégies fondées sur le développement conjoint de l’hémodialyse hors centre et de la dialyse péritonéale dans les trajectoires des patients de plus de 45 ans.
Par ailleurs, par rapport à la stratégie de prise en charge observée, la plupart des stratégies alternatives évaluées apparaissent comme aussi efficaces et moins coûteuses :
•           chez les patients d’âge intermédiaire (45-69 ans), les stratégies fondées sur le développement de la dialyse péritonéale non assistée au démarrage du traitement de suppléance suivi par l’hémodialyse en autodialyse ou en UDM dans les trajectoires des patients.
•           chez les patients de plus de 70 ans, les stratégies fondées sur le développement de la dialyse péritonéale assistée au démarrage suivi par l’hémodialyse en UDM dans les trajectoires des patients.
•           chez les patients jeunes (de moins de 45 ans), l’impact du développement des stratégies de dialyse est limité dans la mesure où ils vivent la plupart du temps avec un greffon fonctionnel.

L’étude de coût qui a permis d’alimenter le modèle devra faire l’objet d’une actualisation régulière par l’Agence de la biomédecine et la Cnamts. Par ailleurs, l’outil de modélisation élaboré pour cette étude a vocation à être développé et pourra servir de socle à des études plus fines conduites au niveau régional. Les résultats pourront être utilisés par la DGOS et les ARS dans un objectif d’amélioration de l’adéquation entre les besoins de santé et l’offre de soins.


 
 
[1] Une prise en charge stable correspond à un patient qui est resté au moins 9 mois dans la même modalité de traitement durant la période de l ‘étude.
[2] REIN est le registre français des traitements de suppléance de l’IRCT basé à l’Agence de la biomédecine.

 


 



Retrouvez les documents de la HAS et de l’Agence de la biomédecine en cliquant ici
Retrouvez le volet 1 sur le développement de la transplantation rénale en cliquant ici

mercredi 13 novembre 2013

Nouvelle campagne don d'ovocytes - Agence de la biomédecine


« DON D’OVOCYTES PRES DE CHEZ VOUS » :
  PREMIER DISPOSITIF D’ACCOMPAGNEMENT POUR LES FUTURES DONNEUSES D’OVOCYTES


Mis en ligne à partir du lundi 18 novembre, ce portail recensera l'ensemble des centres d’AMP pratiquant le don d’ovocytes en France.


Pour chaque centre, une présentation synthétique permettra à chaque donneuse potentielle de comprendre les enjeux du don d’ovocytes, visualiser les étapes du don et connaître le centre le plus proche de chez elle.
 
En effet, le don d’ovocytes est une démarche intime qui nécessite d’être rassurée. Ce nouveau dispositif d’accompagnement apporte aux futures donneuses des informations spécifiques au centre d’AMP le plus proche de chez elle : «  Où m’adresser ? », « Qui va s’occuper de moi au centre d’AMP ? »,  « Comment se passera le don ? ». Il facilitera le passage à l’acte, en passant du souhait de faire un don à la prise du premier rendez-vous.

Le besoin de recruter de nouvelles donneuses en France reste important, car le don d’ovocytes est encore trop rare. Les donneuses d’ovocytes ont été un peu plus nombreuses en 2011 que l’année précédente, avec 402 nouvelles inscrites* (soit 70 donneuses supplémentaires par rapport à 2010) mais il aurait fallu 900 donneuses supplémentaires pour satisfaire toute les demandes.

Le don est un acte de solidarité envers ces couples infertiles...
Nous avons de formidables témoins (donneuses et couples receveurs) qui peuvent expliquer leur parcours ou des experts qui peuvent expliquer plus concrètement le don.