Nora ANSELL-SALLES

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lundi 5 avril 2021

Zoom sur les perturbateurs endocriniens



LES PERTURBATEURS ENDOCRINIENS, PARLONS-EN !

Dans le cadre de l'Observatoire Maison Verte, mené pour la 3ème fois avec l'IFOP, la marque pionnière de l’écologie en France depuis 30 ans, fait le point : Les Français sont-ils conscients des risques liés à leur santé au sein de leur foyer ?

 

85% des français ont déjà entendu parler des perturbateurs endocriniens, MAIS seuls 18% savent précisément de quoi il s'agit...

Le dernier observatoire mené par Maison Verte en janvier 2021 a permis d'identifier que 64% des Français s'inquiètent de leur potentielle exposition aux perturbateurs endocriniens (PE) mais qu'ils ne savent pas toujours les identifier.

Si le Bisphenol A (66%), les parabènes (64%) et le plomb (61%) sont bien identifiés par les Français comme perturbateurs endocriniens, certaines idées reçues perdurent : 15% d'entre eux pensent encore que l'acide lactique est concerné, et 6% des Français croient que le bicarbonate de soude est un PE. En revanche seuls 48% des Français en sont conscients pour le Teflon et les composants perfluorés.

Pourtant les PE sont susceptibles d'être présents partout : dans l’air, les produits alimentaires, les produits nettoyants, les vêtements, les meubles, les jouets, les cosmétiques. Il parait complexe de les éviter totalement mais il est possible de limiter les risques en adoptant quelques réflexes de prévention au quotidien (voir détails dans le communiqué en pièce jointe).

Maison Verte, marque pionnière de l'écologie en France qui propose depuis 1990 des produits d'entretien écologiques, place la santé des consommateurs au cœur de ses préoccupations et choisit d'agir en amont. La marque s’impose une liste restrictive de composants permettant d'écarter plus de 500 matières autorisées par les réglementations mais nocives pour la santé ainsi que les perturbateurs endocriniens.









mardi 4 mars 2014

Système de santé : les maux et remèdes plébiscités


Baromètre Santé 2014 - Deloitte / IFOP

Neuilly-sur-Seine, mardi 4 mars 2014 - Afin de confirmer les enjeux  du secteur de la santé, le cabinet Deloitte publie son étude annuelle,  administrée par l’IFOP et interroge un panel de plus de 2 000 Français sur leur perception du système de santé en général pour indiquer de potentielles voies d’amélioration.

L’étude met ainsi en évidence l’intérêt grandissant des Français vis-à-vis de la prévention, de la coordination des acteurs sur le parcours de santé, de l’accessibilité aux soins, de l’aide à la maitrise du budget santé et à la gestion du risque santé et enfin vis-à-vis de l’apparition de nouvelles opportunités de marché.

9 Français sur 10 jugent essentielle la limitation des dépassements d’honoraires
88% des Français jugent importante la mise en place de structures de proximité regroupant plusieurs professionnels de santé dans un même lieu
Pour 93% des Français, la coordination des acteurs représente l’orientation portée par les pouvoirs publics la plus importante, cependant deux tiers d’entre eux ne constatent pas d’évolution dans ce domaine
La prévention désormais plébiscitée et importante pour 87% des Français
40% des Français sont prêts à payer un supplément à leur mutuelle pour bénéficier de services de prévention
Plus de 80% des Français se montrent favorables à l’utilisation de l’e-santé
Il apparaît primordial de rassurer sur la gestion de la confidentialité des données et la limitation des erreurs techniques qui peuvent constituer une source d’inquiétude pour plus de 40% des Français en matière d’e-santé
Si L’ANI est très bien accueillie par 78% des Français, 49% d’entre eux pourraient avoir recours à une sur-complémentaire pour augmenter le niveau de remboursement de leurs dépenses santé
Les 5 recommandations stratégiques à mettre en œuvre pour les acteurs de la santé qui ressortent de ce sondage :
1 - Favoriser la maitrise du budget santé et l’accessibilité aux soins
Il existe une très forte conscience de l’augmentation des dépenses de santé (85% des Français) même si elle apparaît injustifiée pour 76% d’entre eux et de ce fait, ils ne sont pas prêts à la supporter.
Il est dès lors devenu essentiel de proposer des solutions permettant une maîtrise du budget santé, notamment selon les personnes interrogées par la limitation des dépassements d’honoraires qui est jugée primordiale pour plus d’un Français sur deux. Une autre solution très attendue consiste à mettre en place des réseaux de professionnels de santé : 89% des Français se disent intéressés par un service d’accès à un réseau de professionnels de santé à des tarifs avantageux ou négociés par leur mutuelle. 48% d’entre eux seraient d’ailleurs prêts à payer un supplément pour bénéficier d’un tel réseau.
En dehors des situations d’urgence, la spécialisation de l’établissement devient le critère de choix prépondérant pour 56% des Français.
2 – Assurer une meilleure efficience de la coordination des acteurs, du premier recours, de l’action sanitaire et du médico-social grâce à une refonte du parcours santéintertitre
Mettre en œuvre un parcours santé permet d’offrir les bons soins, dispensés par les professionnels adéquats, dans les bonnes structures, au bon moment et au meilleur coût.
« Jugée essentielle pour 93%  des Français, la forte coordination des acteurs est le pilier de l’efficience du parcours santé. Des progrès restent encore à faire, car seulement 21% des Français reconnaissent qu’elle s’est améliorée. Ainsi pour atteindre un niveau très étroit de coordination, l’implication de tous les acteurs du parcours santé est clé, et les institutions publiques doivent donner cette visibilité souhaitée. », explique Michel Sebbane, Associé Conseil secteur public santé et social chez Deloitte.
Au cœur du dispositif, le patient, principal acteur de sa santé, de plus en plus en attente d’information et d’éducation ; puis les professionnels de santé jugés par 73% des Français comme étant les plus à même de communiquer sur la prévention et d’éduquer ; les médecins référents restent pivots de l’accompagnement du patient dans le parcours santé et considérés comme la source d’information privilégiée dans le choix d’un établissement par 75% des Français ; enfin, les financeurs (Assurance Maladie, Assurances et Mutuelles), garants de la maîtrise du risque et les actions de dépistage, d’éducation thérapeutiques et la communication d’informations relatives à la santé constituent les plus grandes attentes des Français vis-à-vis de leur assureur.
texte.
3 – Renforcer et rendre plus visible la prévention santé pour mieux gérer les risques
La prévention santé remporte l’adhésion de tous et est jugée importante par 87% des Français. Son bénéfice et son efficacité sont reconnus, que ce soit sur la santé ou sur la maîtrise des coûts : pour 92% des Français, la prévention retarderait l’entrée en dépendance et peut aider à réduire déficit de l’Assurance Maladie et les coûts de traitements.
Après les institutions publiques et les professionnels de santé, les mutuelles apparaissent comme des acteurs légitimes en matière de prévention et les Français attendent fortement de leur part des services dans ce domaine.
Conseiller, accompagner et informer apparaît alors crucial pour les organismes d’assurance : ils sont aujourd’hui reconnus légitimes par les personnes interrogées pour délivrer ces nouveaux services, jugés comme les plus intéressants par 74% des Français
texte.
4 – Proposer des services innovants et à forte valeur ajoutée pour le patient : l’e-santé à la traîne en matière d’usages
L’e-santé donne un accès aux soins aux populations mal desservies par le système en place et améliore l’efficience, la qualité et la sécurité du système de santé.
En effet, deux Français sur trois considèrent que l’e-santé peut limiter les coûts liés aux transports sanitaires et à leurs déplacements par leurs propres moyens, et 82% des Français estiment qu’elle est un moyen efficace pour améliorer la coordination des professionnels de santé.
Une large majorité des Français sont favorables à l’utilisation de l’e-santé. Cependant, la communication doit encore réconforter pour accélérer le développement de l’e-santé en France : il apparaît primordial de rassurer sur la gestion de la confidentialité des données et la limitation des erreurs techniques qui peuvent constituer une source d’inquiétude pour 40% des Français.
 texte.
5 – Répondre aux enjeux de l’ANI grâce à la supplémentaire santé
Si la généralisation de la complémentaire santé à l’horizon du 1er janvier 2016 à l’ensemble des salariés reste fortement méconnue - 50% des Français ne connaissent pas cette réforme ni son contenu, et 30% n’en ont pas une idée claire - elle est perçue très positivement.
Cette réforme, par le transfert massif du marché individuel vers le collectif, impose aux organismes d’assurance la recherche de nouvelles opportunités de marché afin de rester compétitifs.
La sur-complémentaire santé présente un potentiel très intéressant : en effet, 49% des Français pourraient avoir recours à une sur-complémentaire pour augmenter le niveau de remboursement de leurs dépenses santé et 26% pour bénéficier de nouveaux services, comme par exemple la coordination des soins, des services d’assistance, de prévention, des services d’accompagnement des personnes dépendantes...
« Non seulement les attentes vis-à-vis des assureurs en matière d’information et de services deviennent aussi importantes que les attentes en matière de remboursement, mais les Français sont en partie prêts à payer pour de nouveaux services ou pour des remboursements supplémentaires. Ceci conforte les mutuelles dans leur nouveau rôle : elles doivent désormais savoir gérer le risque santé, une mission qui va bien au-delà du simple rôle de financeur. », explique Jean-François Poletti, Associé Conseil secteur santé, assurances et mutuelles chez Deloitte.

Retrouvez l’étude complète ICI
L’ETUDE EN QUELQUES TWEETS
-    Système de santé : maux et remèdes plébiscités dans l’étude Deloitte-IFOP @DeloitteFrance #Etude #Sante
-    @DeloitteFrance #Etude #Sante : Plus de 80% des Français se montrent favorables à l’utilisation de l’ #e-santé
-    58% des Français consultent un #médecin plus d’une fois par trimestre @DeloitteFrance #Etude #Sante
-    @DeloitteFrance #Etude #Sante avec #Ifop : 80% des Français satisfaits de la qualité et sécurité des soins offerts par notre système de santé
-    @DeloitteFrance #Etude #Sante : 83% des Français estiment que la coordination des soins ne s’est pas améliorée
-    40% des Français sont prêts à payer un supplément à leur mutuelle pour bénéficier de services de prévention @DeloitteFrance #Etude #Sante
-    88% des Français jugent importante la mise en place de structures de proximité @DeloitteFrance #Etude #Sante
-    @DeloitteFrance #Etude #Sante : La prévention est désormais plébiscitée et jugée importante par 87% des Français
-    @DeloitteFrance #Etude #Sante : 49% des Français pourraient avoir recours à une sur-complémentaire pour augmenter le niveau de remboursement de leurs dépenses santé 

 
 
A propos de Deloitte
Deloitte fait référence à un ou plusieurs cabinets membres de Deloitte Touche Tohmatsu Limited, société de droit anglais (« private company limited by guarantee »), et à son réseau de cabinets membres constitués en entités indépendantes et juridiquement distinctes. Pour en savoir plus sur la structure légale de Deloitte Touche Tohmatsu Limited et de ses cabinets membres, consulter www.deloitte.com/about. En France, Deloitte SA est le cabinet membre de Deloitte Touche Tohmatsu Limited, et les services professionnels sont rendus par ses filiales et ses affiliés.
 
Deloitte fournit des services professionnels dans les domaines de l’audit, de la fiscalité, du consulting et du financial advisory à ses clients des secteurs public et privé, quel que soit leur domaine d’activité. Fort d’un réseau de firmes membres dans plus de 150 pays, Deloitte allie des compétences de niveau international à un service de grande qualité afin d’aider ses clients à répondre à leurs enjeux les plus complexes. Nos 200 000 professionnels sont animés par un même objectif, faire de Deloitte la référence en matière d’excellence de service. En France, Deloitte mobilise un ensemble de compétences diversifiées pour répondre aux enjeux de ses clients, de toutes tailles et de tous secteurs – des grandes entreprises multinationales aux microentreprises locales, en passant par les entreprises moyennes. Fort de l’expertise de ses 7 950 collaborateurs et associés, Deloitte en France est un acteur de référence en audit et risk services, consulting, financial advisory, juridique & fiscal et expertise comptable, dans le cadre d’une offre pluridisciplinaire et de principes d’action en phase avec les exigences de notre environnement.
 
 




 
 
 
 

lundi 25 février 2013

Proposition de loi pour favoriser l’accès aux soins et lutter contre le refus de soins :


des réponses simples et efficaces

 

De plus en plus de personnes en France déclarent avoir renoncé ou reporté des soins en raison de leur coût trop élevé. En novembre 2012, un sondage de l’IFOP constatait ainsi que 42% des Français avaient déjà renoncé aux soins chez un spécialiste en raison d’un coût élevé. Par ailleurs, lorsqu’elles n’y renoncent pas, certaines populations déjà fragilisées dans leur accès aux soins se voient encore aujourd’hui opposer un refus de soins. En 2011, le Conseil national des Politiques de Lutte contre la Pauvreté et l’Exclusion sociale révélait ainsi la « persistance des refus de soins de certains professionnels de santé sur lesquels une observation doit être renforcée avec des moyens adéquats et des réponses appropriées et efficaces ». Qu’il soit motivé par le statut d’assuré social des personnes (CMU-C ou AME) ou par une pathologie, notamment le VIH ou le VHC, le refus de soins est une réalité inacceptable. Les franchises médicales, les dépassements d’honoraires comme les nombreux autres restes à charge (notamment à travers l’avance de frais) sont également autant de freins à l’accès aux soins pour une part toujours plus importante de la population. Ces refus explicites ou déguisés qui laissent la personne malade sans réponse, peuvent avoir des conséquences lourdes, individuellement pour la santé des personnes directement concernées pouvant voir aggraver leur état de santé, et collectivement, les soins engagés tardivement alourdissant la charge pour l’assurance maladie.

 

Une proposition de loi pour plus de justice et d’égalité dans la prise en charge des personnes malades

Présentée par la Sénatrice Aline Archimbaud, une proposition de loi a pour objectif de rendre concrètes et effectives des mesures visant à favoriser l’accès aux dispositifs de la CMU ou CMU-C. Cette proposition de loi tente de répondre pratiquement à des points de blocage concrets identifiés comme pouvant être à l’origine du renoncement économique aux soins pour les personnes ayant de faibles ou de très faibles revenus, en prévoyant des dispositions simples sur les droits des personnes, et sur leur information

 

Le testing : un outil concret contre les refus de soins

Parce que la lutte contre les refus de soins constitue un principe essentiel de la garantie d’un accès effectif aux soins pour tous, et qu’elle passe d’abord par la possibilité d’identifier les cas de refus et ceux qui les pratiquent, cette proposition de loi vise également à apporter un cadre légal au testing. Une revendication de longue date de nos associations œuvrant sur le terrain pour accompagner et défendre les publics confrontés aux difficultés d’accès aux soins, parce que nous savons qu’elle sera une étape essentielle pour mettre enfin un terme à ces pratiques délictueuses.

 

Représentants de l’Etat : engagez-vous

Les élus et notre gouvernement ne peuvent faire l’économie d’une série de dispositions pratiques pour faciliter l’accès aux soins. Convaincues que de telles mesures ne sauraient rencontrer d’hostilité tant les refus de soins sont une honte pour notre système de santé, nos organisations en appellent à l’engagement du ministère de la Santé, du gouvernement et de l’ensemble des parlementaires pour soutenir cette proposition de loi dans un esprit de justice et d’égalité.

 

 

Contacts presse :

 

AIDES : Tony Fortin– tfortin@aides.org

CISS : Marc Paris -– mparis@leciss.org

FNARS : Stéphane Delaunay - - stephane.delaunay@fnars.org

UNIOPSS : Valérie Mercadal –– vmercadal@uniopss.asso.fr

 

 

 

 

lundi 14 janvier 2013

Etude Ifop/ Groupe Prévoir | Les travailleurs non-salariés: une population fragilisée par une protection insuffisante

 
Les travailleurs non-salariés : une population fragilisée
par une protection insuffisante

 

Résultats de l'enquête du Groupe Prévoir sur la protection sociale des travailleurs non-salariés réalisée par l'Ifop

 

·         60 % des TNS disent avoir continué de travailler durant les 12 derniers mois alors qu'ils auraient dû s'arrêter pour raison de santé

 

·         Pour 29 % d'entre eux, c'est parce qu'ils ne sont pas couverts en cas d'arrêt de travail

 

·         Ils sont également un quart à estimer qu'ils ne profiteront pas d'une retraite en bonne santé

 

Le Groupe Prévoir, spécialiste de l'assurance de personnes a conduit une enquête pour mieux connaître les conditions de travail et de protection des Travailleurs Non-Salariés (TNS). Les TNS ont été interrogés sur leur comportement et leur ressenti en matière de santé, de protection familiale, mais aussi de couverture retraite ou de protection contre les risques majeurs.

 

Pour les TNS, l’état de santé est un bien précieux, car de lui dépend leur activité professionnelle. La majorité d’entre eux lui portent donc une attention particulière :
78 % des personnes interrogées déclarent faire attention à préserver leur capital santé afin d’exercer leur activité le plus longtemps possible. Néanmoins, l'étude révèle qu'un quart des TNS considèrent qu’ils ne pourront pas profiter d’une retraite en bonne santé.

 

Une des raisons pourrait tenir dans un comportement paradoxal souligné par l’étude : Malgré un fort souci de leur état de santé, 60 % des TNS disent avoir continué de travailler durant les 12 derniers mois alors qu'ils auraient dû s'arrêter pour raison de santé[1]. 21 % ne l’ont fait qu’une seule fois mais, pour 39 %, cette situation s’est répétée à plusieurs reprises.

 

« Les travailleurs non-salariés sont exposés plus fortement à un certain nombre de risques pour lesquels ils n’ont pas une protection toujours adaptée. Cette enquête souligne que leur santé peut faire les frais d’arbitrages économiques. L’ambition de l’ensemble des acteurs de la protection sociale doit être de retrouver pour les TNS un équilibre qui pèse en faveur de la personne face aux principaux risques sociaux, réfléchir et innover pour les accompagner sur le long terme face aux risques de santé et leurs conséquences sur leur activité et leur retraite », déclare le Dr Edouard Bidou, Directeur Innovation et Développement du Groupe Prévoir.

  

Parmi les TNS ayant continué de travailler dans les 12 derniers mois, alors qu'ils auraient dû s'arrêter pour raison de santé, on retrouve une forte proportion de chefs d’entreprise (71 %). D’une manière plus globale, les personnes qui ne travaillent pas seules sont davantage exposées à ce phénomène (70 % des personnes ayant entre 3 et 5 salariés contre 54 % des personnes travaillant seules). Les professionnels de l’hôtellerie restauration et du loisir (65 %), ceux de l’industrie (66 %) et les personnes travaillant dans le service aux particuliers ont davantage été contraints de travailler malgré leur mauvais état de santé. A l’inverse, les professionnels de la santé et du paramédical, qui peuvent moins facilement prendre ce risque, ne sont que 47 % à avoir continué leur activité malgré leur état de santé.

 

Une majorité des TNS se trouve donc contrainte, chaque année, de continuer son activité professionnelle alors que son état de santé justifierait un arrêt de travail. Le statut spécifique de ces travailleurs et leur système de protection contribuent largement à ce phénomène : selon eux, c'est en tout premier lieu le sentiment de responsabilité qui les pousse à travailler en toute circonstance, même lorsqu’ils sont en mauvaise santé.  43 % justifient cette situation par un sens du service client (notamment dans le BTP, 57 %) et 37 % indiquent faire le choix de ne pas mettre en péril leur chiffre d’affaires par leur absence.

 

Les TNS se trouvent souvent contraints de travailler alors qu’ils sont malades car personne ne peut se substituer à eux, soit par manque de disponibilité (33 %, dont 48 % dans le secteur médical), soit parce que la situation financière de l’entreprise ne permet pas de rémunérer un personnel remplaçant (33 %, dont 51 % dans l’agriculture).

Enfin, 29 % des personnes ayant travaillé malgré un mauvais état de santé déclarent ne pas être couvertes en cas d’arrêt de travail.

 

En termes de protection pour des arrêts maladie, les TNS font part d’une situation parfois précaire : une personne sur deux ne se considère pas suffisamment protégée en cas d’arrêt de travail (51 %). Il s’agit plus particulièrement de jeunes travailleurs (56 % des moins de 35 ans), de commerçants ou assimilés (57 %) et de personnes exerçant dans les secteurs de l’hôtellerie-restauration (59 %) et des services aux particuliers    (63 %).

 


Les résultats complets sont disponibles sur demande auprès du service de presse et sur le site Prévoir.

 

Le Groupe Prévoir apporte des solutions et travaille à l’élaboration de garanties innovantes adaptées aux TNS. Par ailleurs, il contribue aux réflexions de l’Institut de la Protection Sociale pour le développement d’une protection sociale plus efficace pour l’entreprise et ses salariés. Prévoir propose depuis 2006 des solutions retraite, prévoyance et santé destinées aux TNS à travers la gamme PRÉVOIRPRO.

 

Méthodologie de l'étude :

L'enquête a été réalisée entre le 21 et le 26 novembre 2012 par l'institut de sondage Ifop pour le groupe Prévoir. Elle a été menée auprès d'un échantillon représentatif de 1002 travailleurs non-salariés, dont : 102 créateurs d’entreprise, 207 gérants majoritaires d’une Sarl et 693 travailleurs individuels indépendants. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge et profession de l’interviewé) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Les interviews ont eu lieu par questionnaire auto-administré en ligne (CAWI - Computer Assisted Web Interviewing).

 

Le Groupe Prévoir en chiffres :

Spécialiste de l’assurance de personnes, créé en 1910, le Groupe Prévoir propose des contrats d’assurance vie et de prévoyance à une clientèle de particuliers et de travailleurs non-salariés. Il totalise 570 000 contrats en portefeuille provenant de 355 000 clients individuels. Son chiffre d’affaire consolidé est de 476,2 millions en 2011. Structure de taille intermédiaire (1 350 collaborateurs, dont un réseau commercial dédié de 900 collaborateurs), le Groupe est composé d’une holding, la Société Centrale Prévoir, de 2 sociétés d’assurance Prévoir-Vie et Prévoir-Risques Divers, d’une société de gestion d’actifs et de 5 implantations à l’international : Portugal, Pologne, Vietnam, Brésil et Cambodge. C’est une entreprise indépendante et non cotée, dont le capital est détenu à 70 % par les descendants des familles fondatrices et à 30 % par les salariés et les retraités.

 

 

Contact presse Rumeur Publique
Pauline Florentin | 01 55 74 52 10
Elodie Bailly | 01 55 74 52 32
Laura Sergeant | 01 55 74 52 35
Contact presse Prévoir
Josépha Sire-Schmidt | 01 53 20 26 88
josepha.sire-schmidt@prevoir.com

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Facebook : Groupe Prévoir

 




[1] En regard, 44 % en moyenne des travailleurs salariés français sont venus travailler alors que leur état de santé nécessitait un arrêt de travail, selon une enquête européenne sur les conditions de travail (EWCS) réalisée en 2010.  http://www.eurofound.europa.eu/surveys/smt/ewcs/ewcs2010_07_06_fr.htm