Nora ANSELL-SALLES

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lundi 20 février 2023

Le 2ème Tournoi douanier de football SAID BELQOLA se tiendra à Genève du 6 au 8 septembre 2023


Bonjour
Le 2ème Tournoi douanier de football SAID BELQOLA qui se tiendra à Genève du 6 au 8 septembre 2023 a reçu les inscriptions suivantes :
Tournoi féminin, 5 équipes sont inscrites:
Suisse, RDC,  Cameroun, Mali et Côte d'Ivoire. 
Sauf désistement d'une équipe,  le tournoi féminin est complet. 
Tournoi masculin, 10 équipes sont inscrites :
RDC,  Bénin, RCA,  Cameroun,  Burkina Faso,  Suisse,  Tunisie,  Mali et Côte d'Ivoire, Niger.
Il reste 2 équipes à inscrire au maximum. 
Vous pouvez devenir sponsor de cette compétition douanière en écrivant à aidf@sfr.fr 
Bien cordialement 
Luc Doumont 
Président AIDF

dimanche 22 janvier 2023

RENCONTRE avec l'écrivain✒️ Éric Bohème


En bon bohémien, Éric Bohème partage son temps entre le Berry, la Côte d’Ivoire et… bien d’autres lieux et pays.

Son premier roman Zone 4, a rencontré un vive succès auprès du public. 
Revisitant ses racines berrichonnes, ses textes ultérieurs renvoient à un univers provincial qu'il décrit avec originalité et sensibilité.  A l'occasion  de la sortie  de son dernier  roman  " le café  du Centre"  Mine d'Infos lève un coin du voile du parcours d'un écrivain atypique.

https://pressentinelle2.blogspot.com/2023/01/cest-lire-le-cafe-du-centre-de-eric_16.html


- Quel est le fil  conducteur  de  votre  parcours  d'écrivain ?

Raconter des histoires sans manichéisme, dans lesquelles je n’oppose pas un « bon » et des « méchants » : mes personnages ont leurs défauts, leurs faiblesses et en ce sens, ils sont profondément humains.


- De quel livre avez-vous eu le plus de mal à accoucher ?

Aucun ! J’ai plus d’idées de livres à écrire que de temps à leur consacrer.


- Comment choisissez-vous le thème de vos livres ?

Je ne choisis pas, il vient à moi. Dernier exemple : je séjournais en Thaïlande cet hiver et une trame romanesque m’est apparue. Peut-être verrez-vous un jour publié : « Le mirage thaï »

Idem pour les personnages : ils se mettent très vite à vivre dans l’histoire « sans mon autorisation ».


- Comment organisez-vous vos journées pendant l'écriture d'un livre ?

Je ne les organise nullement. Quand j’ai de la disponibilité, j’écris, à n’importe quel moment. Simplement, quand j’écris un roman je me coupe des réseaux sociaux qui sont chronophages.


- Quelle est votre plus beau souvenir d'écrivain ?

Lorsque des hôtesses de bars de la Zone 4, à Abidjan, m’ont remercié d’avoir témoigné avec justesse de leur environnement et de leur vie.


- Avez-vous des regrets sur un projet qui n'a pas vu le jour ?

Non


- Vous partagez votre temps entre le Berry, la Côte d’Ivoire et bien d’autres pays. Comment vous organisez vous ?

Je planifie trois voyages à l’étranger par an, très variés : la Pologne, le Sénégal, la Thaïlande, Oman, la Norvège… Et j’ai parfois des « crises » qui me font soudainement partir en France, à l’aventure ; par exemple à la recherche de toutes les gares d’une voie de chemin de fer.


- Quand est née votre passion pour la Côte d’Ivoire ?

En 2002. Le lendemain de mon arrivée s’y déclenchait un coup d’Etat : ambiance !


- Pourquoi avoir choisi de vous installer dans le Berry ?

Mes parents y habitaient, j’y ai passé, enfant, mes vacances ; et j’étais las des contraintes de la vie parisienne.


- Quelles sont vos activités en Berry ?

Je suis correspondant local d’informations pour le quotidien régional et pour des municipalités.


- Quel regard portez-vous sur le métier d’auteur aujourd'hui ? 

Il donne l’impression d’une course d’obstacles dont on semble ne pas voir la fin : convaincre un éditeur de vous publier, faire en sorte que le livre soit distribué partout, qu’il soit présent sur les tables des libraires, obtenir des « papiers » dans la presse, participer à des Salons du livre…


- Pour conclure : et si c'était à refaire, que changeriez-vous dans votre vie ?

J’aurais aimé commencer à écrire plus tôt : j’ai encore tant de livres dans la tête ! 


Propos recueillis par Nora Ansell-Salles  auprès  de Éric  Bohème 

vendredi 29 juillet 2022

Côté d'Ivoire : hommage à feu Charles Konan Banny

#Deuil🕊
Le dernier bureau politique du premier ministre, vice-président du PDCI RDA et président de la CDVR Feu Charles Konan Banny a eu lieu ce jeudi 28 juillet 2022 à Cocody au siège dudit.
Cette cérémonie a eu lieu en présence du président du  Parti Démocratique de Côte d'Ivoire - Rassemblement Démocratique Africain (PDCI RDA) S. E. M Henri Konan Bedié.

Pensée🕊🕊🕊
🎬 clip Tiktok

vendredi 22 juillet 2022

C'est à lire: Lettre ouverte de Michel Gbagbo au Président Alasane Ouattara

🎬Clip tiktok
Et vous qu'en pensez-vous ?
N'hésitez pas à poster un commentaire.

𝗟𝗘𝗧𝗧𝗥𝗘 𝗗𝗨 𝗗𝗘𝗣𝗨𝗧𝗘É 𝗠𝗜𝗖𝗛𝗘𝗟 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 𝗔𝗨 𝗣𝗥É𝗦𝗜𝗗𝗘𝗡𝗧 𝗔𝗟𝗔𝗦𝗦𝗔𝗡𝗘 𝗢𝗨𝗔𝗧𝗧𝗔𝗥𝗔 𝗥𝗘𝗟𝗔𝗧𝗜𝗩𝗘 𝗔𝗨𝗫 𝗣𝗥𝗜𝗦𝗢𝗡𝗡𝗜𝗘𝗥𝗦 𝗗𝗜𝗧𝗦 𝗣𝗢𝗟𝗜𝗧𝗜𝗤𝗨𝗘𝗦


Votre Excellence,

Par la présente, je vous porte une sollicitation en vue d’accorder la liberté à tous les prisonniers civils et militaires dits politiques de notre pays.  En effet, Monsieur le Président de la République, les crises socio-politiques survenues depuis la crise post-électorale de 2010-2011 à nos jours, ont engendré l’emprisonnement de personnes civiles et militaires. 

Cependant, notre pays connait une période d’accalmie se traduisant par les faits suivants :

- la liberté dont, de notoriété publique, jouit Monsieur Laurent Gbagbo, ancien Président de la République, de vaquer librement à ses occupations ;
- la liberté dont jouit également, et dans les mêmes conditions, Monsieur Philippe Mangou, ancien Chef d’Etat-Major des Armées ;
- la participation de tous les partis politiques aux élections législatives de 2021 ;
- votre rencontre, Monsieur le Président de la République, avec le Président Laurent GBAGBO le 27 juillet 2021 ;
- la poursuite, avec une vigueur nouvelle, du dialogue politique regroupant toutes les aspirations politiques et sociales du pays ;
- et votre dernière rencontre, Monsieur le Président de la République, avec vos prédécesseurs, les Présidents Henri Konan BEDIE du PDCI-RDA et Laurent GBAGBO du PPA-CI, le 14 juillet dernier.

Pourquoi, Monsieur le Président de la République, l’épée le cédant à la toge, des militaires de haut rang ayant dignement défendu le drapeau national, sur ordre, resteraient-ils encore en prison, condamnés par une justice ivoirienne sous pression, quand le donneur d’ordres, lui, en l’occurrence Monsieur Laurent Gbagbo, acquitté de toute charge par la justice internationale, serait libre de ses mouvements ?

Pourquoi proroger l’idée d’une protection discriminée des officiers supérieurs servant la République, quand un ancien Chef d’Etat-Major, en l’occurrence Monsieur Philippe Mangou, bénéficie d’un traitement de faveur de votre part, tandis que les plus rigoureux des soldats, comme l’illustre le cas du Général Dogbo Blé, se voient, eux, punis pour avoir obéi aux ordres et défendu l’Etat ?

Pourquoi, dans un contexte particulier, marqué comme vous le savez par la nécessité d’unir tous les fils de la Côte d’Ivoire afin de contrer, ensemble, la menace probable d’une guerre asymétrique menée par les mouvements djihadistes, maintenez-vous entre les Ivoiriens, et par votre seule volonté, une fracture sociale, susceptible de saper le moral des populations ?

N'est-il pas opportun, aujourd’hui, maintenant, Monsieur le Président de la République, à la faveur de la rencontre dite des trois grands, si symbolique et si porteuse d’espoirs, d’entendre enfin les souhaits d’une population, lassée des scories de la crise postélectorale, et désireuse de voir les énergies se convertir dans la lutte contre la vie chère et pour un climat social apaisé ?

Je suis persuadé, Monsieur le Président de la République, que les faits susmentionnés devraient militer pour la libération de vos concitoyens cités dans la présente adresse.  

Vous remerciant de votre compréhension, je vous prie d’accepter, Monsieur le Président de la République, l’expression de mes plus respectueuses salutations.

𝗔𝗯𝗶𝗱𝗷𝗮𝗻, 𝗹𝗲 𝟮𝟭 𝗷𝘂𝗶𝗹𝗹𝗲𝘁 𝟮𝟬𝟮𝟮

𝗠𝗶𝗰𝗵𝗲𝗹 𝗞𝗼𝘂𝗱𝗼𝘂 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢
𝗗é𝗽𝘂𝘁é À 𝗹’𝗔𝘀𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹é𝗲 𝗡𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲

🥁Alerte info
Rencontre Paul Laurent / Michel Gbagbo
🔎ZOOM Sur Michel Gbagbo
https://www.facebook.com/plaurentpcf/posts/pfbid02fiLt1ZJKkWFNtt31VpbpK5PnaJuvFsc2iSbQ2U3dfvFqUo8YLn6rPRAZqVdEWFX5l

Michel Koudou Gbagbo, né le 24 septembre 1969 à Lyon, est un écrivain et universitaire ivoirien. Wikipédia
Date/Lieu de naissance : 24 septembre 1969 (Âge: 52 ans), Lyon

vendredi 25 mars 2022

Exclusif.: Réconciliation ivoirienne

C' EST À LIRE
Exclusif
Réconciliation ivoirienne : le Grand Orient prêt à apporter ses lumières
Pascal Airault 

Le Grand maître de l’obédience était à Abidjan les 23 et 24 mars pour une série de rencontres fraternelles et politiques.

Le Grand maître du Grand Orient (GODF), Georges Sérignac, terminait jeudi, un voyage de deux jours à Abidjan qui l’a vu participer au Rencontres humanistes et fraternelles africaines et malgaches (Rehfram) qui se déroule dans la métropole ivoirienne. Il s’est aussi penché sur le processus de réconciliation ivoirienne.
Dans le restaurant du Grand hôtel à Abidjan, les frères et les sœurs d’Afrique saluent Georges Sérignac. Ils ont repéré le Grand maître français du Grand Orient (GODF) dont la venue a été annoncée aux initiés. Porté à la tête de l’obédience en janvier 2021, ce valdoisien de 68 ans, initié à la loge de Conflans-Sainte-Honorine et vétérinaire de profession, n’est pas un fin connaisseur du continent et de son village franco-africain. La franc-maçonnerie constitue pourtant un lien entre les hommes et les femmes des deux rives de la Méditerranée. Mais, le Grand maître se montre curieux d’apprendre.

Il s’est déjà rendu fin février au Bénin et au Togo pour des visites bilatérales. Le GODF y parraine plusieurs loges. Pourquoi un nouveau déplacement à Abidjan ?

Il est accompagné de Frédéric Naud, conseiller de l’ordre et grand secrétaire des Affaires étrangères du GODF. Officiellement, Georges Sérignac participe aux Rencontres humanistes et fraternelles africaines et malgaches (Rehfram, réunion annuelle des loges des différentes obédiences). Plusieurs loges ont adressé des demandes de reconnaissance au GODF.

Il vient également voir ses frères de la Grande Eburnie, née en 1990 sous le couvert du GODF. Entre l’obédience mère et la loge, il existe un vieux différent immobilier concernant la propriété du Temple Chardy à Abidjan. Le GODF considère toujours que ce lieu lui appartient. La loge estime, quant à elle, qu’il a fait l’objet d’une donation.

La Grande Eburnie a perdu beaucoup de ses frères ces dernières années. Elle compte une cinquantaine d’actifs dont de nombreux enseignants, soit une poignée de membres face au millier de la Grande Loge de Cote d’Ivoire (GLCI, affiliée à la Grande Loge Nationale de France). Il n’y a pas comparaison possible en terme influence. Mais les évolutions en cours à la GLCI, à la suite du décès rapproché de ses deux derniers grands maîtres, sont une occasion de se repositionner sur la scène ivoirienne.

La franc-maçonnerie est arrivée en Côte d’Ivoire dans les malles des colons français en 1930. Des membres du GODF vont alors favoriser la création d’une loge affiliée, Fraternité africaine. La plupart des membres de cette loge étaient des administrateurs, commerçants et militaires, rappelle le professeur Francis Akindès dans un entretien réalisé par la chercheuse Marie Miran-Guyon dans Afrique contemporaine en 2017. Seuls des Européens peuvent alors être initiés avant que la franc-maçonnerie ivoirienne commence à s’africaniser progressivement, les décennies suivantes. Nombre de ses membres ont constitué ensuite l’ossature des cadres du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) qui a conduit le pays à l’indépendance.

Félix Houphouet-Boigny, alors chef de l’Etat, se méfie d’eux. Dès 1963, il fait arrêter des figures maçonniques comme Jean-Baptiste Mockey, Jean Konan Banny, Charles Donwahi et Amadou Thiam, accusés d’avoir complotés contre lui.

Dans la foulée, il interdit la franc-maçonnerie avant de l’autoriser de nouveau. « En 1972, Fred Zeller, Grand Maître du Grand Orient de France, fit le déplacement à Abidjan pour rencontrer Houphouët-Boigny, explique Francis Akindès. Il négocia directement avec lui l’autorisation de réouverture de la loge (affilié au GODF).»

Ce professeur pointe encore la responsabilité de caciques francs-maçons du PDCI, au milieu des années 1990, dans l’avènement et l’instrumentalisation de l’ivoirité, un concept culturel qui serait à la source des divisions de la nation. La guerre de succession à la mort d’Houphouët-Boigny, en 1993, entre l’actuel chef de l’État, Alassane Ouattara, et ses deux prédécesseurs, Henri Konan Bédié, et Laurent Gbagbo, a abouti à la guerre post-électorale de 2011. Bilan : 3000 morts. Pendant toute cette période, les franc-maçons français et africains du GODF, de la GNLF et de la GLDF sont en complets désaccords sur les tenants de cette crise et les leviers à activer pour apaiser les tensions.

Alain Bauer, un ante prédécesseur de Georges Sérignac à la tête de la GODF, en a été le témoin direct. Comme l’a rapporté l’Express, la scène s’est passée le 22 octobre 2000. Le criminologue reçoit alors un appel téléphonique urgent d’un colonel ivoirien de la gendarmerie mobile. Ce dernier veut avoir l’avis de son aîné en maçonnerie car il a reçu l’instruction d’aller marcher sur le siège du Front populaire ivoirien de Laurent Gbagbo, vainqueur annoncé d’un scrutin présidentiel qui vient de se tenir. Entre obéissance et conscience maçonnique, le militaire est tiraillé. Alain Bauer lui demande alors d'écouter sa conscience, allant même jusqu'à le menacer de le radier. Il découvrira le lendemain dans Libération qu’un convoi lancé sur le QG de Gbagbo a mystérieusement changé de direction.

Plus récemment, des initiés au GODF ont joué en coulisse pour accélérer la libération de Laurent Gbagbo quand d’autres membres de l’obédience faisaient tout pour le maintenir en prison.

A Abidjan, Georges Sérignac s’est replongé dans cette longue et complexe crise ivoirienne. Il a déjeuné mercredi avec l’analyste politique et critique d’art, Franck Hermann Ekra, ancien conseiller de la Commission dialogue, vérité et réconciliation ivoirienne. « Nous avons discuté des questions de réconciliation, des attentes de la jeunesse et de l’environnement politique, confie ce dernier. Georges Sérignac et Frédéric Naud sont dans une phase exploratoire afin de comprendre comment ils pourraient intervenir pour resserrer les liens entre les acteurs politiques en se fondant sur les rapports fraternels »

Déjà l’année dernière, en mars, le grand maître du GODF avait reçu à Paris une délégation composée d’opposants ivoiriens dont Noël Akossi Bendjo, vice président du PDCI et conseiller spécial du président du parti chargé de la réconciliation et de la cohésion sociale. Une preuve de son intérêt pour l'évolution socio-politique du pays. Il a aussi fait savoir aux trois poids lourds rivaux de la scène politique nationale, Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, et Laurent Gbagbo, sa disponibilité à les rencontrer.

On prête au premier d’avoir été membre d’une loge américaine, le second aurait été initié au GODF en janvier 1994 (*) et le troisième a recruté plusieurs francs-maçons lors de son passage à la présidence. Le temps serait-il venu pour les frères de lumière de poser la pierre angulaire de la réconciliation ?

(*) Selon Ces Messieurs d’Afrique, le livre Ces messieurs d’Afrique des journalistes Stephen Smith et Antoine Glaser.

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jeudi 24 mars 2022

Côte d'Ivoire : ALERTE INFO

COMMUNIQUE DE PRESSE

 https://vm.tiktok.com/ZMLu1Q6vt/

Abidjan – 23 mars 2022 – A la suite de son discours à Songon, le 19 mars 2022, des adversaires politiques, aidés en cela par une certaine presse telle que Jeune Afrique, ont grossièrement tenté de faire passer les propos du Président Laurent GBAGBO

comme étant « éthnicistes » et visant à une « manipulation des masses » pour « un repli identitaire ».

Ces allégations prêteraient à sourire si l’histoire récente de la Côte d’Ivoire n’avait pas été aussi dramatique.

L’urbanisation sauvage de la ville d’Abidjan a eu des conséquences sociales et environnementales graves. Cela est un fait que le Président Laurent GBAGBO a tenté d’expliquer sous un angle historique.

Qui peut sérieusement feindre d’ignorer la surpopulation à Abidjan, la paupérisation des habitants, et l’explosion de la délinquance ?

L’enjeu est de savoir quelle solution y apporter et non pas de s’enfermer dans un « tout va très bien » appuyé par

une « émergence » illusoire pour la plupart des ivoiriens.

Le Président Laurent GBAGBO a donc invité le PPA-CI à faire un travail en profondeur d’analyse sur le développement de la ville d’Abidjan, pour ne plus reproduire les mêmes erreurs dans les autres villes du pays, et d’y apporter des solutions concrètes.

Cette préoccupation n’est pas ethnique mais environnementale et sociale.

Le développement du pays ne peut se faire sans ses populations. Tenter de le faire et poursuivre cela est dangereux. Tel est le message que le Président Laurent GBAGBO a lancé lors de son discours.

L’environnement doit être une préoccupation nationale et non une question ethnique.

Ces préoccupations environnementales ne se limitent pas à la ville d’Abidjan. En effet, il est regrettable que l’industrie mondiale du chocolat, par exemple, soit le premier facteur de déforestation en Côte d’Ivoire.

Il est regrettable qu’un grand nombre de parcs nationaux et d’aires protégées de Côte d’Ivoire aient été entièrement ou presque défrichés, et remplacés par des exploitations de cacao.

Il est dramatique que l’éléphant, symbole de notre pays, ait vu son espèce ainsi que d’autres, décimés, en raison de la conversion des forêts à d’autres fins.

Aujourd’hui, la couverture forestière est presque inexistante.

Parmi les causes de la déforestation, il est dénoncé « l’application insuffisante des lois ».

L’incapacité du gouvernement ivoirien à lutter efficacement contre cette déforestation aurait même été fortement critiquée, dans une lettre adressée au Premier Ministre de la Côte d’Ivoire, par notamment l’Union Européenne et la France.

Compte tenu de cette situation, le Président Laurent GBAGBO a nommé Monsieur LOKROU Vincent-Pierre, au sein du Conseil Stratégique et Politique, avec une mission particulière sur les questions environnementales.

Les effets d’annonce et les nouvelles politiques qui n’existent que sur papier ne permettront

pas la reforestation de nos forêts, la hausse du pouvoir d’achat, et la lutte contre la précarisation de nos populations.

Il est vraiment temps de cesser ces vaines manipulations journalistiques et politiciennes.

La Côte d’Ivoire mérite mieux, et ne saurait se voir privée du vrai débat sur les questions notamment sociales et environnementales par une loi de Godwin tropicalisée.

Me Habiba TOURE

Porte-Parole du Président du PPA-CI


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mardi 1 mars 2022

CI :Guerre en Ukraine ALERTE INFO...

URGENT
l'Ambassadeur de Côte  d'Ivoire en Allemagne conduit une mission en Pologne depuis (lundi 28 Février).

Philippe Mangou - Ambassadeur de CI en Pologne

👉 près de 500 Ivoiriens résident en Ukraine

MERCI DE RELAYER AUPRÈS DE TOUTE PERSONNE SUSCEPTIBLE d'avoir connaissance de cas de personnes bloquées à  la frontière de l'Ukraine.

🚨CONTACTS
Veuillez leur communiquer ces  informations
WhatsApp : +2250749238903
E-mail Premier.Conseiller@ambaci.de

Kontaktdaten
Schinkelstraße 10
14193 Berlin
Tel.: +49 (0)30 890696-0
Fax: +49 (0)30 25758993
E-Mail: contact@ambaci.de

Direkter Kontakt Konsularischer Dienst:
+49 (0)30 890696115.


👉EN SAVOIR PLUS
Philippe Mangou annoncé à la frontière Ukraine-Pologne  

Vous souhaitez témoigner des événements contacter la rédaction de Mine d'infos 
Pressentinelle2@gmail.com

vendredi 5 novembre 2021

Laurent Gbagbo accorde une interview à l'Humanité

L'interview de Laurent Gbagbo paraît aussi dans l'édition papier de ce vendredi 5 novembre. 

Pour soutenir le journal l'Humanité vous pouvez aussi vous y abonner ici: https://boutique.humanite.fr/common/categories/1711


https://www.humanite.fr/laurent-gbagbo-ce-qui-est-en-jeu-maintenant-cest-la-lutte-pour-les-pays-africains-pour-leur-726496


Laurent Gbagbo : « Ce qui est en jeu maintenant, c’est la lutte pour les pays africains, pour leur coopération et leur véritable indépendance »
Jeudi 4 Novembre 2021
Marc de Miramon
L’ancien président ivoirien (2000-2011), acquitté cette année par la Cour pénale internationale, livre sa vision du panafricanisme, de la réforme du franc CFA et revient sur le soutien de Paris à la rébellion qui a alimenté près de dix ans de guerre civile. ENTRETIEN.

Vous venez de lancer le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI). Quelle différence avec le Front populaire ivoirien (FPI), fondé dans la clandestinité au début des années 1980, et quel sens donnez-vous au panafricanisme en 2021 ?
LAURENT GBAGBO À l’époque, la Côte d’Ivoire était dans un système de parti unique et il fallait lutter contre cela. C’était notre objectif principal. Aujourd’hui, cette phase de la lutte est dépassée même si nous ne pouvons pas dire que nous vivons encore en démocratie. Ce qui est en jeu maintenant, c’est la lutte pour les pays africains, pour leur coopération et leur véritable indépendance. Ce nouveau parti, nous l’avons effectivement tourné résolument vers le panafricanisme, car nos États africains sont trop petits les uns par rapport aux autres et par rapport à leurs partenaires extérieurs. Il faut réussir l’Union des États africains pour que nous puissions mener ensemble des combats. Nous ne pesons pas assez face aux États-Unis ou à la Chine. Individuellement, nous ne pouvons mobiliser que des petites ressources. Je ne veux pas donner d’exemple pour ne froisser personne, mais vous voyez bien que certains pays sont si minuscules… Quand j’étais chef d’État, lors d’une visite officielle en Chine, au-delà du protocole, à l’intérieur de moi-même je ressentais bien la différence de puissance entre nos deux pays. Nous représentions deux États, certes, mais évidemment pas de la même dimension. En Afrique, les pays dont on parle, ceux qui parviennent à émerger, ce sont le Nigeria, l’Afrique du Sud, l’Égypte, l’Angola, etc. Nous sommes une succession d’États minuscules, et donc nous pouvons peu de chose pour nos propres populations, et dans le concert des nations, nous ne sommes presque rien.

Icon Quote Certaines puissances combattent farouchement cette ambition panafricaine. Mais nous devons résister et poursuivre le combat, ne jamais baisser les bras.

De nombreux dirigeants africains ont eu ce rêve panafricain qui ne s’est jamais réalisé. Comment le mener à terme ?
LAURENT GBAGBO C’est vrai que des gens comme Kwame Nkrumah (président du Ghana renversé en 1966 – NDLR) l’a tenté avant nous, ou Nasser avec le panarabisme. Un rêve, il faut d’abord le dire et le formuler. Ensuite, il faut se battre et lutter. Vous dites que d’autres l’ont formulé avant moi, c’est vrai, mais voyez comment ils ont fini ! Tous ou presque ont été renversés brutalement, qu’il s’agisse de Nkrumah ou de Modibo Keïta (président du Mali renversé en 1968 – NDLR). Certaines puissances combattent farouchement cette ambition panafricaine. Mais nous devons résister et poursuivre le combat, ne jamais baisser les bras.

Dans quel état avez-vous retrouvé votre pays après votre longue période d’incarcération à la Cour pénale internationale (CPI) ?
LAURENT GBAGBO Je ne peux pas encore juger le bilan de mon successeur. Je viens d’arriver et ma priorité était de créer mon nouveau parti. Maintenant, je vais commencer à mettre mon nez dans les dossiers. Mais l’une de mes principales sources d’inquiétude, c’est l’immense endettement extérieur. C’est un des points sur lequel n’importe quel pouvoir à venir devra se pencher avec sérieux. Nous sommes également confrontés à une très importante poussée démographique qui est particulièrement visible à Abidjan, la capitale.

Lire aussi : Côte d’Ivoire. Laurent Gbagbo, de paria en réconciliateur
L’explosion de la dette, aggravée par la pandémie, risque d’entraîner de nouvelles politiques d’austérité. Quelles solutions un parti de gauche et panafricaniste comme le vôtre peut-il mettre sur la table ?
LAURENT GBAGBO Je pense que nos pays africains ont trop facilement recours au financement de leurs économies par cette dette extérieure. Il faut ajuster les capacités de mobilisation des fonds publics externes avec les dépenses indispensables à faire. C’est un exercice que nous avions déjà fait lorsque j’étais au pouvoir. Ensuite, nous avions négocié avec le Fonds monétaire international (FMI) dans le cadre du programme PPTE (pays pauvres très endettés – NDLR), mais on ne peut pas passer notre vie à faire cela. Beaucoup de pays africains risquent de se retrouver dans la situation de l’Argentine il y a quelques années. On va examiner la situation, mais ce qui nous semble important, c’est de diminuer les dépenses non essentielles.

Icon Right Lire aussi :  La « ponction massive » des banques françaises en Afrique menace de plonger des millions de personnes dans la misère

Vous pensez aux dépenses militaires ?
LAURENT GBAGBO Non, c’est une vraie-fausse solution. Il faut que nos pays aient des armées qui soient capables de jouer leur rôle.

Un autre péril couve en Afrique de l’Ouest et en Côte d’Ivoire avec cette poussée djihadiste dont certaines racines remontent à la rébellion qui a dès 2002 séparé votre pays entre le Nord et le Sud. Confirmez-vous que cette problématique était déjà présente lorsque vous étiez président, et comment y faire face ?
LAURENT GBAGBO Cette menace djihadiste, j’en ai pris conscience en 1992, bien longtemps avant que je sois élu à la tête du pays, lorsque des camarades maliens m’avaient alerté sur ce problème. Elle était aussi avérée au Nigeria avec Boko Haram. Elle s’est renforcée dans le Sahel avec l’assassinat de Mouammar Kadhafi en 2011 et la destruction de l’État libyen. Pour y faire face, nous devons mobiliser tous les États d’Afrique de l’Ouest, et ne pas laisser la résolution de ce problème uniquement entre les mains du G5 Sahel. Si le Mali et le Burkina Faso sont menacés, cela signifie que le Ghana, la Guinée, la Côte d’Ivoire ou le Sénégal le sont également. On ne peut pas faire semblant de ne pas voir ce qui existe, nous sommes tous dans le même espace, et ces djihadistes ont déjà frappé plusieurs fois ici. En 2002, nous savions qu’il y avait des non-Ivoiriens dans la rébellion, et nous savions également que des États voisins prêtaient leurs soldats à cette rébellion. À la CPI même, j’ai pu échanger avec des éléments fondamentalistes qui m’ont parlé de leur implication en Côte d’Ivoire.

Icon Quote Dans les anciennes colonies africaines, nous sommes les seuls à qui la France, en partant, a laissé derrière elle une monnaie.

Votre pays travaille à la mise en place de l’éco, censé remplacer le franc CFA, quelle différence faites-vous entre ces deux monnaies ? S’agit-il selon vous d’un simple changement cosmétique ?
LAURENT GBAGBO J’étais en prison lorsque ce problème a été abordé. Je souhaite qu’on ait l’éco en Afrique de l’Ouest, mais à condition qu’il s’agisse vraiment d’une monnaie africaine et non pas d'une copie du franc CFA. Dans les anciennes colonies africaines, nous sommes les seuls à qui la France, en partant, a laissé derrière elle une monnaie. Les Britanniques n’ont pas créé une copie de la livre sterling, les Portugais non plus ! C’est le combat contre la colonisation qui continue à travers ce projet de nouvelle monnaie qui doit concerner tous les pays de la Cédéao, qu’ils soient anglophones, lusophones, francophones…

Lire aussi : Économie. Le franc CFA est mort ! Vive l’Eco !
Le procès des assassins de Thomas Sankara se déroule actuellement au Burkina Faso, qu’en attendez-vous alors que la Côte d’Ivoire de Félix Houphouët-Boigny est potentiellement impliquée et que Blaise Compaoré, principal accusé, s’est soustrait à la justice pour se réfugier dans votre pays ?
LAURENT GBAGBO J’ai rencontré Thomas Sankara une seule fois, en 1984, dans un hôtel à Paris. Il était venu pour une réunion et j’y vivais alors en exil. Tout le monde parle de la complicité de la Côte d’Ivoire, mais j’attends que la justice burkinabée fasse son travail et établisse les faits afin que nous sortions enfin des hypothèses. Concernant Blaise Compaoré, il a également joué un rôle important dans la formation et la mise en route de la rébellion qui a déstabilisé mon pays, mais c’est une autre histoire.

Lire aussi : Burkina Faso. Assassinat de Thomas Sankara : 34 ans après, un procès pour l'histoire
Un autre procès emblématique s’est déroulé cette année, celui du bombardement de Bouaké, en Côte d’Ivoire, par des mercenaires censés appartenir à votre armée, et qui avait provoqué la mort de neuf soldats français et entraîné en représailles la destruction de votre aviation. Avez-vous tout dit sur cette affaire ?
LAURENT GBAGBO Ce procès a été très utile pour que les Français se rendent compte de ce que leur État fait souvent dans ses ex-colonies. La juge d’instruction Sabine Kheris, en charge du dossier, comme M e Jean Balan, avocat des familles des victimes, sont venus m’interroger à La Haye. J’ai eu plaisir à discuter avec ces gens qui avaient compris que le gouvernement français avait joué un très mauvais rôle dans cette histoire. La justice a au moins permis d’ouvrir les yeux sur les acteurs de l’ombre, sur le fait qu’on ait arrêté les pilotes responsables de ce bombardement et que la France ait obstinément refusé de leur demander des comptes, avant qu’ils ne soient relâchés dans la nature. J’ai dit tout ce que je savais sur cette histoire. C’est à ceux qui protégeaient la rébellion qu’il faut poser des questions.

Emmanuel Macron a organisé un sommet Afrique-France, sans inviter les chefs d’État du continent, un dispositif censé enrayer la montée d’un puissant sentiment anti-Français dans les pays africains… Qu’avez-vous pensé de ce nouveau dispositif ?
LAURENT GBAGBO Des rencontres avec la société civile peuvent être très intéressantes, cela peut amener de nouvelles idées mais il ne peut y avoir de décisions exécutoires. À partir du moment où il ne réunit pas les chefs d’État et de gouvernement, j’en pense que ce n’était pas un sommet !

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🤔 Questions
👉 L'ancien président se présentera t-il à la prochaine élection présidentielle ?

👉  Dans cette hypothèse à t-il une chance d'être élu?

👉 Au cas contraire qui est le mieux placer pour diriger la Côte d'Ivoire de demain ?
📧 Répondre à la rédaction de "Mine d'infos" : pressentinelle2@gmail.com

🔎COUP DE PROJECTEUR SUR LAURENT GBAGBO

mercredi 20 octobre 2021

Laurent Gbagbo trace la route vers 2025...

L' ancien président de la république de Côte d'Ivoire s'exprime et s'explique sur sa vision de la CI de demain.

Laurent Gbabgo : "Je n’exclus rien" pour la présidentielle de 2025 en Côte d'Ivoire - https://f24.my/85Da.W



mardi 19 octobre 2021

C'est à lire : "Côte d'Ivoire: Agir pour les libertés" de Laurent Gbagbo

Laurent Gbagbo : gagnant ?

Lors du congrès fondateur du  PPA-CI, nouveau parti de Laurent Gbagbo ancien président de la Côte d'Ivoire, un clip vidéo reprenant  des extraits du livre "Côte d'Ivoire: Agir pour les libertés" sorti en 1991 narrés par l'auteur sur des images d'archive a été projeté.
aux images narrées par l'auteur a été projeté.

Regarder le clip vidéo

📙4ème de couverture:
Aujourd'hui, plusieurs partis existent officiellement en Côte-d'Ivoire et ce simple fait est en lui-même une révolution. Il reste à conquérir la démocratie, le pouvoir d'Etat, et à démontrer les capacités du Front populaire ivoirien, dont L. Gbagbo est le secrétaire général, à gérer le pays.
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À propos

Deux ou trois chose à connaître sur Laurent Gbagbo

Laurent Gbagbo, né le 31 mai 1945 à Gagnoa, est un historien, écrivain et homme d'État ivoirien, président de la République du 26 octobre 2000 au 11 avril 2011. Fondateur avec son épouse Simone du parti de gauche Front populaire ivoirien, il est un opposant historique à Félix Houphouët-Boigny. Wikipédia