Nora ANSELL-SALLES

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lundi 19 septembre 2016

Disparition de Benoît Leclercq

Paris, le 19 septembre 2016

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Décès de Benoît LECLERCQ

Marisol TOURAINE, ministre des Affaires sociales et de la Santé, a appris avec émotion la disparition de Benoît LECLERCQ, ancien Directeur général de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP).

Diplômé de l’Ecole nationale de santé publique (ENSP) en 1974, désormais Ecole des hautes études en santé publique (EHESP), et titulaire d'une maîtrise de sciences économiques, Benoît LECLERCQ a d’abord été directeur du Centre Hospitalier de Villefranche-sur-Saône. Il a ensuite dirigé quatre CHU : celui de Dijon de 1993 et 1999, celui de Nancy de 1999 à 2003, les Hospices Civils de Lyon (HCL) de 2003 à 2006, puis l'AP-HP jusqu'en 2010.

Tout au long de sa carrière, Benoît LECLERCQ a remarquablement servi l’hôpital public, à travers ses différentes responsabilités. A l’AP-HP, il s’est attaché à transformer le premier CHU d’Europe en mettant en place l’organisation de groupes hospitaliers pour fédérer les 37 établissements de l’institution autour d’un projet commun. Il a mené à bien des réorganisations d’ampleur, nécessaires pour l’avenir du premier établissement de soins français, avec l’ensemble de la communauté médicale.

En octobre 2010, il avait été nommé Conseiller Maître en service extraordinaire à la Cour des comptes, fonction exercée jusqu'à sa retraite.

Marisol TOURAINE adresse ses plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches, ainsi qu’aux équipes qui ont travaillé avec lui.

mardi 1 mars 2016

Mobilisation des agents publics : je me demande pourquoi...


 
Je me demande pourquoi...


Je viens de lire dans le magazine de la MGEFI, un article titré "Agents publics, notre protection sociale est-elle menacée ?". La mutuelle semble monter au créneau avec les syndicats.

Cette question, qui semble d'actualité revient un peu partout, y compris sur les réseaux sociaux : #24H24Semaines fait  allusion à cette campagne de  mobilisation d'information de la Mutualité Fonction Publique soutenue par pas moins de 8 organisations syndicales.

Si l'on en croit les propos évoqués la protection sociale des agents publics serait menacée... 

Une démarche intéressante pour autant dès lors qu'il s'agit de sauvegarder nos droits.

Je me demande s'il est possible d'avoir des précisions sur les menaces qui pèseraient sur notre protection sociale?




La réponse du blog Mine d'Infos


La protection sociale des agents publics est en effet menacée au regard de celle des salariés du privé. Ainsi depuis le 1er janvier tous les salariés bénéficient d'une couverture santé avec au minimum 50 % d'aide de l'employeur dans la cotisation. Comme cette disposition est obligatoire, les remboursements peuvent être plus élevés car tous les salariés sont obligés d' y adhérer.

Alors que pour les agents publics, l’État verse une subvention qui ne représente que 3 % par agent. 

De plus, quand un salarié est en arrêt de maladie : la Sécurité sociale lui verse 50 % d'indemnités journalières et au-delà, l'employeur complète y compris pour les 3 jours de délai de carence. Certaines sociétés prennent même à leur charge la invalidité et décès des conjoints de leurs salariés à hauteur de 75 %. C'est sans doute pour cela que  le 4ème jour de délai de carence a été abandonné... Lorsqu'un agent de l’État est en arrêt de maladie il ne perçoit qu'un demi-traitement, s'il n'a pas souscrit de couverture complémentaire, car la Sécurité sociale ne lui verse pas d'indemnités journalières et l'État ne complète pas. 

Pour tout complément d'information sur la campagne de la Mutualité Fonction Publique rendez-vous sur : MFP.FR/MOBILISATIONFONCTIONPUBLIQUE! Ou sur Mgefi.fr


Vous souhaitez apporter une précision, sur le sujet traité, ou poser une question d'autre général


Postez un commentaire. Pour toute question sur un cas personnel rapprochez-vous de votre conseiller mutualiste.

vendredi 30 octobre 2015

En primeur sur la sortie de Couleurs MGEFI de Novembre 2015



COULEURS MGEFI
Découvrez en primeur le sommaire du N° de novembre 2015, dans la boîte aux lettres des adhérents a
Dernière minute:

Serge Brichet Pdt. de la MFP et Thierry Beaudet Pdt. de la MGEN auditionnés par la commission MECSS de l'Assemblée nationale le 4 novembre 2015
En savoir plus : http://pressentinelle2.blogspot.fr/2015/10/serge-brichet-et-thierry-beaudet.html
 
utour du 16 novembre prochain. 
Une surprise vous attends... Une nouvelle maquette... Postez un commentaire sur le blog Mine d'Infos pour partager votre avis sur le magazine: contenus, nouvelle maquette etc...

lundi 8 décembre 2014

C'est à lire : guide de la fin de vie aux éditions "Petit Futé"

Le deuil est une réalité à laquelle personne ne peut échapper. Tous les ans des millions de personnes sont touchées par les 530 000 décès qui surviennent dans notre pays. Les experts prévoient 682 000 décès par an en France à l’horizon 2030. C’est un vrai business de la mort qui s’est mis en place depuis de nombreuses années et ce n’est pas fini.

 

 





lundi 13 octobre 2014

Décès de Gabriel Richet


Gabriel RICHET, membre de l'Académie nationale de médecine depuis  1980, nous quittés vendredi 12 octobre 2014, à l'âge de 97 ans.
 
 
 
 
GABRIEL RICHET (1916-2014)
 
Né en 1916 au cours de la 1ère guerre mondiale, Gabriel Richet représentait la 4ème génération d’une lignée illustre de médecins, tous professeurs à la Faculté de médecine de Paris, dont son grand père, Charles Richet auquel le Prix Nobel fut décerné en 1913 pour la découverte de l’anaphylaxie.
 
Combattant et résistant
Gabriel Richet a 23 ans lorsque la 2ème guerre mondiale éclata. Il vient juste d’être reçu à l’internat des hôpitaux de Paris. Mobilisé, il participe à la campagne de France et fut cité à l’ordre de son régiment. Après une courte captivité, il revient à Paris où il reprend son activité médicale dans les hôpitaux. Toute sa famille participe à la lutte contre l’occupant. Son père, Charles Richet est déporté à Dachau, son frère Olivier à Dora et sa cousine, Jacqueline Richet-Souchère à Ravensbrück. Sa mère, Marthe, est emprisonnée à Fresnes. Gabriel Richet s’engage dès la libération dans l’armée qui, sous le commandement du général Leclerc, libère Strasbourg en novembre 1944. Durant tout le début de l’année 1945, les combats se poursuivent autour de la poche de Colmar. Gabriel Richet y participe comme médecin des commandos de France. Il est blessé, cité 3 fois à l’ordre de l’Armée et décoré de la Légion d’Honneur par le Général de Gaulle en avril 1945.
Un des  reconstructeurs de la médecine Française d’après-guerre.
Démobilisé, Gabriel Richet rejoint le service de Louis Pasteur Valléry Radot où il rencontre Jean Hamburger qu’il suit à l’hôpital Necker pour créer en 1950 le 1er service français de néphrologie. Il reste l’adjoint de Jean Hamburger pendant 10 ans.  A Necker, il introduit le traitement de l’insuffisance rénale aiguë par le rein artificiel, transformant le pronostic des septicémies post-abortum et des syndromes d’écrasement. Il participe à tous les travaux qui font la renommée mondiale du service de néphrologie. Citons l’allogreffe rénale entre mère et fils en 1952 qui ouvre la voie aux succès ultérieurs, le démembrement des néphropathies glomérulaires par l’examen histologique des prélèvements obtenus par biopsie rénale, les premières études des reins en microscopie électronique, la démonstration que le pronostic létal de l’insuffisance rénale chronique terminale dépend des troubles hydro-électrolytiques et non de l’urémie. Dès 1955, il conceptualise avec Jean Hamburger et Jean Crosnier la notion de réanimation médicale, c’est-à-dire de correction des grandes fonctions métaboliques, vite étendue avec succès à d’autres disciplines, ouvrant ainsi le nouveau secteur des soins intensifs.
L'Ecole de néphrologie de Tenon
Après Necker, c'est Tenon où Gabriel Richet crée un centre de néphrologie clinique et de recherches. Il y reste de 1961 à sa retraite en 1985. Son premier souci est de réunir une équipe avec Claude Amiel, Raymond Ardaillou et Liliane Morel-Maroger auxquels s’adjoignent plus tard Françoise Mignon, Jean-Daniel Sraer, Pierre Ronco, Eric Rondeau et bien d’autres encore. Avec l'aide de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, qui fournit un terrain, il y construit un pavillon moderne d’hospitalisation et de laboratoires ;  l’INSERM lui attribue la direction d’une Unité de recherches ; l’Université, l’Association Claude Bernard et le CNRS contribuent à l’acquisition de matériel et aux crédits de fonctionnement. Il aura ainsi créé, selon ses objectifs,  un centre de soins performant et un foyer intellectuel dont témoigne le nombre important de néphrologues français et étrangers qui y furent formés.
 
Il est impossible d’énumérer tous les travaux et découvertes qui jalonnent cette période de 24 ans. Gabriel Richet avait sa propre équipe de recherches et fut le premier à décrire une variété de cellules « sombres » rénales impliquées dans l’excrétion des ions acides. Il laissa toujours à ses élèves une grande liberté dans leurs sujets de recherches et se réjouissait de les voir acquérir une reconnaissance internationale. A sa retraite, Gabriel Richet a laissé en  héritage deux services de néphrologie, un service d’explorations fonctionnelles, une unité INSERM, sans compter tous les services de néphrologie de Paris et de province dirigés par ses élèves. L’élan qu’il a donné fait que l’Hôpital Tenon occupe une place grandissante dans la néphrologie mondiale. L’esprit alliant clinique et recherche qui y règne, l’outil forgé et les néphrologues qui y travaillent portent la marque frappée par Gabriel Richet sur cette discipline dont il a été un des créateurs.
Un des géants de la Néphrologie mondiale
Il fut un membre fondateur de la Société Internationale de Néphrologie, secrétaire général du premier congrès mondial de néphrologie à Genève et Evian en 1960, président de la Société Internationale de Néphrologie de 1981 à 1984. Parmi d’autres nombreuses récompenses et Doctorats Honoris Causa, il fut le lauréat du prestigieux Prix Jean Hamburger de cette même société en 1993. Gabriel Richet est Grand Officier de la Légion d’Honneur.
 
 
 
Raymond Ardaillou,  Secrétaire perpétuel de l’Académie nationale de médecine
Pierre Ronco, Université Pierre et Marie Curie, Directeur de l’unité INSERM 1155 ; Hôpital Tenon ; membre de l’Académie nationale de médecine
Eric Rondeau , Professeur à l’Université Pierre et Marie Curie, Hôpital Tenon
 
 
 
 


mardi 4 février 2014

Plan cancer : quid de la prévention environnementale?

LE POINT DE VUE DE: Michèle Rivasi

Le président François Hollande vient de présenter le troisième plan cancer 2014-2018 au cours des « Rencontres de l'Institut national du cancer ». L’objectif est de lutter contre la première cause de décès en France, avec près de 150 000 morts par an.


Pour Michèle Rivasi, députée européenne EELV, "ce plan met surtout l’accent sur la lutte contre les inégalités sociales et territoriales face à la maladie, avec notamment la question des frais non remboursés entraînés par la maladie et les prix trop élevés des nouveaux traitements contre les cancers. C’est évidemment très important, tout comme la lutte contre le tabagisme (1), mais il ne faut pas s’arrêter là. Face à l’explosion des cancers hormonodépendants, il faut accentuer la prévention environnementale et cesser de nier le lien entre cancers et pollutions (chimique, atmosphérique, exposition des travailleurs, amiante etc)".


"Sur la lutte contre les inégalités, rappelons que la politique d'austérité imposée par la Troïka se traduit par une catastrophe sanitaire (2). Nos systèmes de santé sont menacés par la crise, et par conséquent, c'est la santé de toutes et tous qui en pâtit: il faut mettre un garrot sur l'hémorragie sanitaire provoquée par la crise, elle n'apporte que détresses médicale et sociale.



"Il est urgent que les responsables politiques européens, que ce soit au niveau de la Commission européenne ou des Etats membres, fassent montre d'une véritable ambition en matière de prévention des maladies liées aux comportements et à l'environnement. Et ce, quelles que soient les pressions exercées par des lobbies puissants comme les industries du tabac, de l'alcool, de la téléphonie mobile (ondes électromagnétiques), ou encore les industries chimiques et singulièrement celle de l'agro-alimentaire (pesticides) et des emballages (perturbateurs endocriniens comme le bisphénol A). C’est pourquoi nous venons d’interpeller le premier ministre sur les avancées de la Stratégie nationale perturbateurs endocriniens, qui est devrait être au coeur du plan cancer".



Pour conclure, l’eurodéputée estime que la recherche sur les causes des cancers doit être encouragée, de même que l'application du principe de précaution face à la dissémination substances toxiques dans l'environnement. "La santé de nos concitoyens ne doit jamais être sacrifiée sur l'autel des profits des grands groupes internationaux. Elle devrait être la ligne rouge des représentants européens lors des négociations traité transatlantique de libre-échange (TTIP) en cours".



(1) Selon Michèle Rivasi, le prix du tabac devrait être harmonisé dans toute l'Union Européenne, ce qui n’est malheureusement pas encore le cas

(2) Plus de 3 millions de personnes privées d'assurance maladie, pas d'accès aux médicaments pour les malades du cancer sans emploi: la débâcle sanitaire qui touche aujourd'hui la Grèce met en cause les mesures budgétaires criminelles imposées par la Troïka - passage forcé de 6 milliards à 2 milliards d'euros pour le budget de la santé - à ce pays de 11 millions d'habitants, où le chômage concerne 2 jeunes sur 3 et atteint 28% pour la population générale.

jeudi 21 novembre 2013

C'est à lire : Un guide très utile à tous....


« Guide de la fin de vie 2014 »
Accompagnement, maladies, décès, obsèques...
Edition n°3 Novembre 2013
 
 
 
Disponible sur : www.petitfute.fr
 
Retrouvez maintenant vos guides Petit Futé sur votre Smartphone et sur votre tablette

 

Le deuil est une réalité à laquelle personne ne peut échapper. Tous les ans des millions de personnes sont touchées par les 530 000 décès qui surviennent dans notre pays. La fi n de vie aujourd’hui revêt des caractères différents par rapport au passé. Les Français vivent de plus en plus vieux mais ils se retrouvent souvent de plus en plus seuls pour affronter la maladie, le handicap, les problèmes liés à l’âge. Les familles sont éclatées, les enfants pris dans la vie quotidienne, l’éloignement de plus en plus fréquent.

 

Depuis quelques années cette période ultime avant le décès commence à être prise en compte : des médecins, des psychologues, des sociologues, des hommes et femmes de loi, des associations, des sociétés de service travaillent au quotidien, soit dans des structures adaptées soit à domicile, pour l’améliorer. Ainsi, le premier Salon de la Mort s’est tenu à Paris en avril dernier, etc. L’idée :

 

Faire tomber les tabous autour de la mort, en parler pour mieux vivre.

 

Un Observatoire national de la fi n de vie vient également de voir le jour. Son rôle : dresser un état des lieux des situations et des besoins à l’approche de la mort.

 

Mais la mort ne frappe pas que les personnes âgées : des enfants, des adolescents, des jeunes adultes sont confrontés pour eux-mêmes ou pour leur entourage à ce qui est parfois inéluctable. Comment y faire face ? Comment accepter, accompagner, comprendre la fi n de vie et la mort ?

 

L’angoisse, la souffrance morale, la douleur physique sont le plus souvent difficiles à surmonter.

 

Ce guide, respectueux de la déontologie, est conçu de façon pratique pour aider celles et ceux qui un jour ou l1autre devront gérer ce « temps du départ » pour eux-mêmes ou pour des proches. Il tente d’aborder et de répondre aux questions juridique, sociale, financière ou psychologique que l’on se pose avant le décès, au moment des obsèques et après le décès. Il informe sur l’évolution des funérailles et du funéraire sans oublier l’arrivée d’internet qui a révolutionné les habitudes de communication y compris sur le deuil. L’étape de la fi n de vie est une étape à vivre en toute conscience et en toute humilité. Pour Saint-Exupéry, «ce qui donne un sens à la vie donne un sens à la mort ».

 

 

PLAN DU GUIDE :

 

Avant le décès :

 

rester à domicile ou en établissement spécialisé. L’accompagnement de la fi n de vie (la dépendance, les maladies du grand âge, les soins palliatifs, législation...). Les aides financières et la protection juridique. Transmission du patrimoine (testaments, legs, dons, assurances vie, etc.). Prévoir ses obsèques. Immortaliser. S’informer.

 

Le décès :

 Les formalités, avant les obsèques, organisation des funérailles, choix du funéraire, les obsèques.

 

Après les obsèques :

succession, l’étape du deuil, informations pratiques et complémentaires...



NDLR: MGEFI et DECES
 
Offre facultative : Plurio Obsèques                     
  • Offre facultative : Plurio Education                     
  • Offre facultative : Prémuo capital avantages                      
  • Offre statutaire renforcée - Prémuo M022                     
  • Offre statutaire de référence - Prémuo M022                     
  • SMODOM, une solution au problème de l'éloignement en cas de décès    
  • Plurio obsèques                     
  • Plurio éducation                     
  • Plurio conjoint – rente décès                     
  • Plurio capital décès                     
  • jeudi 12 septembre 2013

    Albert JACQUARD: un grand humaniste reconnu de tous ...


    Décès d’Albert JACQUARD

    Communiqué presse de Marisol TOURAINE

    C’est avec une grande émotion que Marisol TOURAINE, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, a appris la disparition d’Albert JACQUARD.

    La France perd un grand scientifique et une figure éminente de la génétique.

    Chercheur émérite, universitaire mondialement reconnu, penseur du vivant, Albert JACQUARD a consacré ses travaux à la biologie humaine. Il s’est attaché tout au long de sa vie à faire le pont entre la science et les Français, entre la génétique et les enjeux éthiques de cette discipline. Grand humaniste, il s’est engagé très tôt contre la marchandisation du vivant en menant le combat contre l’exploitation à des fins commerciales du génome humain.

    Albert JACQUARD était aussi un militant, un amoureux du débat d’idées, un citoyen engagé au service des autres. Ses combats pour le droit au logement des plus démunis, pour une autre forme de mondialisation ou encore pour le droit à mourir dans la dignité ont fait de lui une personnalité hors du commun très appréciée de nos concitoyens.

    Marisol TOURAINE adresse ses sincères condoléances à sa famille, ainsi qu’à ses proches.

    Communiqué presse de Bertrand Delanoë

    C’est avec beaucoup de tristesse que j’apprends la disparition d’Albert Jacquard, dont l’intelligence hors du commun et l’engagement intraitable au service des plus faibles ont marqué notre pays.

    Son esprit passionné, son exigence éthique comme sa lucidité incorruptible manqueront à tous ceux qui ont eu la chance de croiser sa route, des scientifiques de renom aux sans-papiers et aux mal logés, en passant par les responsables politiques de l’ensemble des forces progressistes.

    Il nous laisse un héritage à honorer en paroles mais également en actes : celui d’un humanisme armé contre toutes les atteintes portées à la dignité humaine, qu’elles soient d’ordre intellectuel, social, économique ou culturel.

    Au nom des Parisiens comme en mon nom personnel, j’adresse à sa famille, à ses proches et à ses camarades de lutte mes condoléances les plus profondes.

     

    lundi 22 juillet 2013

    Décès de Pierre Fabre


    Réaction des Laboratoires Pierre Fabre à la disparition de leur Président Fondateur

     

    C’est avec une tristesse incommensurable que les Laboratoires Pierre Fabre et leurs 10 000 collaborateurs ont appris le décès de leur Président et Fondateur, Monsieur Pierre FABRE.

     
     
     
     
     
     

    Depuis sa création en 1961 et jusqu’à ces derniers jours il a consacré toute son énergie à l’entreprise. Il en a géré, piloté, orchestré toutes les étapes du développement et bâti pierre après pierre une entreprise internationale.

    Entrepreneur visionnaire doté d’une intuition et d’une capacité de travail exceptionnelles, Monsieur Pierre FABRE a su conduire avec un talent et une persévérance inégalables son groupe sur les chemins de la réussite.

    Il l’a fait en restant attaché à ses valeurs auxquelles il ne dérogeait pas : maintenir l’indépendance de l’entreprise, rester fidèle à sa région d’origine, privilégier le moyen terme et réaliser les investissements nécessaires à la pérennité du groupe sur le plan de la recherche comme sur le plan industriel. Il l’a fait avec le souci permanent du bien être de ses collaborateurs en les associant au capital de l’entreprise et en attachant à la qualité des rapports humains une attention de tous les instants.

    Il l’a fait en restant humble, discret et désintéressé.

    Pour assurer l’avenir de l’entreprise et la mettre à l’abri de tous risques de démembrement ou de spéculation financière, il a légué ses actions à la Fondation Pierre Fabre reconnue d’utilité publique.

    L’entreprise connait le plus grand deuil de son histoire. Tous ses collaborateurs partagent l’immense peine que ressentent les proches de Monsieur Pierre FABRE et sa famille.

    L’heure est au recueillement et à l’expression par tous d’un sentiment d’immense reconnaissance et de gratitude envers celui qui a tout donné à son entreprise.

    Celle-ci, selon ses vœux les plus les chers, poursuivra l’aventure initiée par Monsieur Pierre FABRE en 1961. Elle communiquera prochainement les dispositions prises pour le faire dans les meilleures conditions possibles et dans le respect des valeurs et des volontés de son Président et Fondateur.

     

     

    A propos de Pierre Fabre

    Les Laboratoires Pierre Fabre, second groupe pharmaceutique indépendant français, ont réalisé un chiffre d'affaires de 1,98 milliard d'euros en 2012, les ventes à l’international représentant 54% du total. Pierre Fabre est présent dans 42 pays et ses produits sont distribués dans plus de 130 pays.

    A travers la société holding Pierre Fabre Participations, les Laboratoires Pierre Fabre sont détenus à 65% par la Fondation Pierre Fabre, reconnue d’utilité publique depuis 1999. Par ailleurs, grâce au programme d’actionnariat salarié mis en place depuis 2005, les collaborateurs de l’entreprise en sont collectivement actionnaires à hauteur de 7%. Cette gouvernance originale est garante de l’indépendance et de la pérennité de l’entreprise.

    Les activités de Pierre Fabre couvrent l’ensemble des segments de la santé : des médicaments éthiques aux soins dermo-cosmétiques en passant par la médication officinale (OTC). Pierre Fabre emploie 10000 collaborateurs dans le monde, dont 1400 en R&D. Chaque année, le groupe consacre près de 20 % du chiffre d’affaires réalisé dans le médicament à la R&D, autour de trois axes de recherche prioritaires : oncologie, dermatologie et neuropsychiatrie.

    Forts de marques telles qu’Avène, A-Derma, Ducray, Galénic, Klorane, Naturactive, René Furterer ou Pierre Fabre Oral Care, les Laboratoires Pierre Fabre sont N°1 du marché français des produits dermo-cosmétiques, capillaires et bucco-dentaires vendus en pharmacie et parapharmacie. Commercialisée dans plus de 100 pays, Avène est la marque leader des soins dermo-cosmétiques en Europe, au Japon et en Chine. Dans le domaine du médicament, Pierre Fabre se concentre sur 4 franchises thérapeutiques prioritaires : oncologie, dermatologie, neuropsychiatrie et santé féminine.  En oncologie, Pierre Fabre réalise près de 90% de son chiffre d’affaires à l’international.

    En 2012, la démarche de responsabilité sociale et environnementale (RSE) des Laboratoires Pierre Fabre a été évaluée AFAQ 26000 par AFNOR Certification au niveau confirmé.

    Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.pierre-fabre.com