Nora ANSELL-SALLES

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jeudi 21 septembre 2023

#ÇaBouge_Paris17👍: Interview de Naïma Hoballah, Infirmière & Pdte FCPE école élémentaire Colonel Moll

"Je recommande vivement Naïma Hoballah, de loin la meilleure des infirmières du 17e".

AVANT PROPOS
A l'instar de cet avis  posté  sur le net, les patients  de Naïma Hoballah et leurs proches la décrivent comme une personne chaleureuse, souriante, sympathique, efficace, à l'écoute, très professionnelle, qui a su s'entourer de deux collaborateurs "à son image". 

La rédaction de "Mine d'Infos" a souhaité rencontrer cette jeune femme dynamique,  a l'aise dans sa vie et ses baskettes qui sillonne les rue du 17ème en trottinette. 

        ClipTiktok🎬
Naïma HOBALLAH, maman d'un enfant de 8 ans, infirmière et Pdte FCPE de l'école  élémentaire Colonel  Moll 

👉Bonjour Naïma Hoballah, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je suis infirmière depuis 2006.

Infirmière libérale depuis novembre 2019.
Je suis mariée... et j'ai un garçon de 8 ans.

Avant d'exercer en libéral j'ai travaillé 7 ans en Ehpad à Maisons- Laffite (ma plus belle expérience).

Avant l'Ehpad j'étais à Lille, ville où je suis née et où j'ai fais toutes mes études.

J'ai travaillé en chirurgie générale (traumatologie, esthétique, urologie, cardiologie, etc.)


👉Quand avez-vous  décidé de devenir  infirmière et pourquoi ? 

Depuis toute petite je savais que j'aurais une blouse blanche... c'était une vocation...

👉Ce métier est très dur, vous ne regrettez jamais votre choix ?

Oui très dur métier...pas reconnu...je regrette souvent à cause des conditions de travail mais j'aime prendre soin de l'autre...


👉Depuis combien de  temps exercer-vous  dans le 17ème ?

J'exerce depuis novembre 2019 dans le 17ème en tant que libérale.  

👉Qu'est-ce qui a  motivé votre choix ?

La liiiiibertééééééééé...voilà ma seule motivation du libéral...


👉Depuis  combien de temps habitez-vous le 17ème  ?

J'habite le 17ème depuis mai 2014....lorsque que j'ai épousé mon mari...ou bien c'est lui qui m'a épousée? Ahahahha

👉Vous habitez à proximité de votre cabinet, n'est-ce pas compliqué parfois ? 

Habiter à proximité du cabinet est génial car je ne suis pas tributaire des transports donc un stress en moins.....

👉Qu'est-ce qui fait selon vous le charme du 17ème ?

Je trouve que le 17ème est un quartier Top pour les familles...

Nous avons des parcs...des écoles... des activités pour enfants 

Le quartier est très convivial...

S'il n'y avait pas tout ces rats ce serait parfait !


👉Êtes-vous impliquée  dans  la vie associative  de l'arrondissement ?

Non je ne suis pas impliquée dans la vie associative....je suis juste la Présidente de la FCPE association parents d'élèves de l'école Colonel Moll...

👉Votre métier vous laisse-t-il le temps d'avoir une vraie vie de famille ?

Alors oui j'ai le temps pour ma vie de famille car j'ai fait le choix, lorsque je me suis installée, de prendre 2 collaborateurs et donc de travailler 10 jours par mois en moyenne....

C'est un choix de vie car ma vie de famille passe avant tout...


👉Si vous aviez  la possibilité  de faire vous-même les  questions/ réponses...
Laquelle  vous seriez-vous  posée et qu'elle  aurait été votre réponse ?
🤔 Dans 5 ans serai-je encore infirmière libérale ?

Ma réponse : je ne pense pas si il n'y a pas de conditions meilleures et de revalorisation de nos actes :
7€ pour une injection ???
8.58€ pour une prise de sang ???
8.80€ pour un pansement ???
2.50€ pour le déplacement........???


ENCART 
Si vous aviez la possibilité  de poser une question  au maire... 

🤔Monsieur le maire, que pouvez-vous faire pour :

Les rats?

Les agressions?

Les postes d'enseignants non pourvus...avec des maîtresses qui viennent au pied levé...et qui veulent rester...et qui ne reviennent plus...on ne sait pas pourquoi.....

         Cliptiktok🎬

- Concernant les rats🐀🐀🐀🐀🐀🐀🐀🐀🐀🐀

Face au problème de surpopulation des rats et à l'inaction de la Mairie de Paris, j’ai décidé de prendre le sujet à bras le corps, alors que je dispose de très peu de moyens ! Avec 2 piliers : une application innovante et participative de signalement (signalerunrat.paris) et une brigade citoyenne bénévole, qui intervient après évaluation sur place. Le résultat : 74% de signalements en moins entre 2018 et 2021

Les agressions😱😱😱

Nous avons longtemps réclamé la création d'une police municipale à Paris, nous l'avons enfin obtenue en 2022. Mais elle a encore bien trop peu de moyens et d'effectifs. Et nous demandons qu'elle soit armée, pour une dissuasion plus efficace. 

- Les postes d'enseignants non pourvus...avec des maîtresses qui viennent au pied levé...et qui veulent rester...et qui ne reviennent plus...on ne sait pas pourquoi 👨‍🏫👩‍🏫

J'ai alerté le rectorat, lorsque j'ai appris avec stupéfaction la réaffectation d'enseignants une semaine après la rentrée, parfois dans d'autres arrondissements, avec des élèves complètement déboussolés. On a vraiment l’impression que les professeurs sont des pions qu’on déplace à droite et à gauche. La plupart de ces problèmes ont été réglés suite à cette intervention, mais je reste vigilant.


👉Votre plus beau  souvenir d'infirmière ?

Mon plus beau souvenir 
Une superbe lettre d'une famille me remerciant des soins prodigués à leur maman...superbe lettre...

Propos recueillis par  Nora  Ansell-Salles  auprès de Naïma  Hoballah 

samedi 1 janvier 2022

Découvrez les 10 articles les plus lus en 2021 sur Mine d'infos...

Belle année 2022 à tous.

Retrouvez ci-dessus les liens vers les articles les plus consultés et relayés sur les réseaux sociaux: 

1) Retour en images sur la matinée Adom / Pandat Finance du 9 juillet 2021

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L’exclusion ne prend pas de vacances La campagne d’été collaborative de l’’Armée du Salut toujours plus d’actualité !

3)
PORTRAIT DE FEMME : Fatima TRICOIRE

4)
Pourquoi la dérive des réseaux sociaux est une menace existentielle?

5)
Retraite à 64 ans...

6)
MINE D'INFOS: Optic 2ooo revisite la 2ème paire

7)
Tribune libre : Jacky Lesueur

8)
Santé dentaire en Ehpad : et si l’on investissait davantage dans la télémédecine ?

9)
ENTRETIEN AVEC : Bruno Caron

10)
Étienne CANIARD envoie un message fort aux antivax...

jeudi 4 novembre 2021

Santé dentaire en Ehpad : et si l’on investissait davantage dans la télémédecine ?

L’ensemble des disciplines médicales a vocation à être concerné par la télémédecine. Pourtant, la profession dentaire semble réservée sur l’usage de cette pratique. Or, la télémédecine en santé bucco-dentaire peut se révéler pertinente en matière de prévention, de diagnostic ou d’alerte notamment chez les résidents d’Ehpad, ces derniers présentant une santé dentaire fragile avec des conséquences potentiellement graves.

  

Durant des décennies, le système de santé français a offert à nos concitoyens une qualité et une sécurité des soins relativement remarquables. Toutefois, ce système présente aujourd’hui des limites et des fragilités : une coordination insuffisante des acteurs, un cloisonnement entre le champ sanitaire et le champ médico-social, une inégale répartition des professionnels de santé sur le territoire doublée d’une pénurie de professionnels de santé, etc. Bref, un accès aux soins parfois difficile accentué notamment dans les champs comme la santé bucco-dentaire. Il convient d’imaginer des solutions à cette situation.

La pandémie de la covid-19 notamment à la suite des confinements imposés par l’Etat est venue lever les freins en matière de télémédecine chez les professionnels et les institutionnels mais aussi chez les patients. Le premier confinement notamment a bouleversé les pratiques et les points de vue des professionnels de santé. Médecins mais aussi chirurgiens-dentistes ont réalisé des « téléconsultations », parfois il est vrai essentiellement téléphoniques, et ont délivré des diagnostics et des ordonnances à distance.

 

La télémédecine déjà intégrée par de nombreuses spécialités dans les Ehpad

On notera que la télémédecine avait déjà investi d’ores depuis plusieurs années de nombreuses spécialités médicales : dermatologie, rhumatologie, diabétologie, neurologie, gériatrie, psychiatrie.

La psychiatrie par exemple avec « la prise en charge » des situations de démence en constitue une illustration intéressante. Dans ces situations, le transport du résident d’un Ehpad par exemple sur le lieu de consultation d’un spécialiste « n’est pas facilement réalisable ni souhaitable ». Souvent, « les téléconsultations permettent de trouver des solutions (médicamenteuses ou non) pour les patients et facilitent les échanges et interactions pluridisciplinaires.

Par analogie, on peut d’ores et déjà comprendre l’intérêt qu’il y à limiter pour certains résidents un déplacement dans un cabinet dentaire ou un centre de soins dentaires notamment lorsqu’il s’agit de démarche de prévention ou d’actes de dépistage n’impliquant pas (dans un premier temps du moins) d’actes invasifs de la part du chirurgien-dentiste.

La télémédecine concerne également des disciplines comme la dermatologie ou d’ophtalmologie. On notera que tout comme la profession dentaire, il existe de nombreux territoires où la densité de dermatologues ou de dermatologues est extrêmement faible au regard des besoins des populations. Les délais d’obtention d’un rendez-vous pour une consultation excédent plusieurs semaines. Face à des difficultés d’accès à des spécialistes à « un haut niveau d’expertise », l’utilisation de la télémédecine peut offrir une réponse adaptée à des patients fragiles ou isolés.

Télémédecine en santé bucco-dentaire : une plus-value limitée mais incontestable

Toutes les études menées au niveau international ont démontré l’efficience de la télémédecine en matière de santé bucco-dentaire en assurant l’amélioration de la prévention et du dépistage précoce des maladies bucco-dentaires, l’accès aux soins, de la qualité de la prise en charge et du suivi du patient en particulier dans les milieux ruraux, la qualité de vie et en matière d’efficience. 

Des études américaines ont mis en évidence que l’exploitation de la téléconsultation constituait une réponse efficace aux problématiques d’accès aux services de santé. Les résultats ont démontré la même efficacité qu’un rendez-vous médical classique et une observance de la prise en charge bucco-dentaire augmentée dans le cas des populations rurales.

Télémédecine en santé bucco-dentaire en Ehpad : « un sillon à creuser »

75% des résidents en Ehpad présenteraient des troubles en matière de santé bucco-dentaire, 81% n’auraient pas bénéficié de consultation depuis cinq ans. Concrètement, on constate qu’un résident sur cinq en Ehpad a une alimentation molle et un résident sur deux a un problème parodontal.

En 2014, une activité de télémédecine plus précisément de téléconsultation en santé bucco-dentaire a été initiée en Languedoc-Roussillon. L’objectif était de simplifier et rendre systématique des consultations bucco-dentaires à destination des résidents. Concrètement, le dispositif s’appuyait sur des infirmiers membres de l’équipe soignante en Ehpad qui recueillaient les informations utiles au chirurgien-dentiste afin d’établir un diagnostic. Un enregistrement vidéo de la bouche des patients était réalisé par l’infirmier.  Les informations collectées étaient envoyées par le biais d’un logiciel de façon sécurisé au praticien. Ce dernier en faisait l’analyse et établissait si nécessaire un plan de traitement.

Autre exemple, L’union française pour la santé bucco-dentaire (Ufsbd) a fait le choix, elle aussi de la télémédecine dans le but d’enclencher et maintenir des programmes de prévention en matière de santé buccodentaire en Ehpad. ORALIEN, nom du programme qu’elle a lancé, est un plan d’action de santé orale à insérer dans le projet de l’établissement. Il a pour ambition de mettre en place des actions de sensibilisation auprès des résidents et de leurs familles, pour détecter le plus tôt possible si une prise en charge au cabinet dentaire s’impose. Il concerne aujourd’hui près de 36 Ehpad et des centres accueillant des personnes en situation de handicap.

 

Pour la Présidente du syndicat des femmes chirurgiens –dentistes SFCD, le Dr Nathalie Delphin nous en sommes « aux débuts pour le dentaire en matière de télémédecine ». « On se rend vite compte que c’est souvent l’antichambre pour un acte technique. Mais soyons clairs, il y a beaucoup d’avantages car cela permet d’orienter un diagnostic mais pas forcément de le poser complètement, parfois de conseiller et de sortir de l’urgence. Le premier confinement été l’occasion d’utiliser cette approche. La télémédecine a permis de rassurer et par conséquent de ne pas engorger les urgences. ». 

 Les problématiques qui demeurent non résolues restent la formation et la rémunération des actes., « Dans les Ehpad, la personne auprès du résident doit être formée par un chirurgien-dentiste pour savoir appréhender les questions dentaires de base mais aussi savoir quoi et pourquoi observer. Une simple camera n’est pas suffisante, il est nécessaire de faire preuve d’un certain professionnalisme et d’un niveau de compétence auprès du résident.  L’idéal serait des assistants dentaires mais il n’y en a pas suffisamment. Un infirmier peut être la solution en termes de ressources humaines sous réserve d’une formation complémentaire adaptée aux spécificités de l’art dentaire. Un encadrement au niveau légal, déontologique et conventionné apparait indispensable dans un délai bref ».

La télémédecine en santé bucco-dentaire en Ehpad semble présenter un potentiel de croissance important. Parmi les avantages notables, on soulignera la possibilité d’assurer un suivi régulier de nombreux patient notamment en abaissant les barrières dues au déplacement sanitaire en cabinet ou en centre dentaire (difficile à assurer en toute sécurité pour les patients fragilisés en plus d’être couteux) mais également de lever les appréhensions et phobies souvent présentes chez les patients s âgés ou en situation de handicap. Il est  temps de se lancer massivement…

mercredi 1 février 2017

Vous recherchez un job ? Dalloz recrute

Bonjour,
Dalloz Formation Métiers Publics est le service de Dalloz Formation dédié aux collectivités locales, spécialiste des formations pour les agents de la fonction publique territoriale et les élus locaux.
Dans le cadre de son développement, Dalloz Métiers Publics recherche des intervenants dans les domaines relevant de son activité :
  • Action sociale (ASE, PMI, EHPAD, insertion...)
  • Ressources humaines des services publics - Management public
  • Finances publiques locales
  • État civil
  • Urbanisme et foncier
Le profil recherché, c'est peut-être vous!
Spécialiste dans votre domaine, vous avez déjà une expérience solide de formateur, si possible dans la fonction publique. Vous êtes un très bon pédagogue, dynamique et ayant un approche "métier" de la formation.
Nos locaux sont situés à Paris, lieu où nous dispensons la plupart de nos formation. Cependant, nous nous développons également en régions !
Si vous êtes intéressés, n'hésitez pas à envoyer votre CV ainsi qu'une lettre de motivation directement à metiers-publics@dalloz.fr
Merci d'avance de partager cette information si vous connaissez des personnes susceptibles d'être intéressées!
L'équipe Dalloz Formation Métiers Publics

jeudi 28 avril 2016

Patient debout au bloc opératoire : une expérience en chirurgie ambulatoire


 l'Écho de la Fondation

« Patient debout au bloc opératoire : une expérience en chirurgie ambulatoire »
Parmi les projets soutenus par la bourse chirurgie ambulatoire, la Fondation accompagne une innovation portée par l’Institut Mutualiste Montsouris (IMM) : le transfert des patients debout entre leur chambre et la salle d’intervention.
Les patients bénéficiant de la chirurgie en ambulatoire se rendent le jour de leur intervention à pied dans la structure d’ambulatoire. Pourquoi ne le feraient-ils pas jusqu'à la table d’opération ?
Cette procédure a été expérimentée puis développée par l’IMM : dans une tenue respectant leur intimité, les patients valides sont accompagnés à pied jusqu’à la salle d’attente, puis au bloc opératoire. Ce type de prise en charge permet d’humaniser la relation entre patients et soignants. D’après le docteur Olivier Untereiner, responsable du projet et anesthésiste-réanimateur à l’IMM, «venir debout, être proactif de sa prise en charge, cela diminue clairement le stress des patients (…) l’effet anxiolytique y est bien plus important qu’une prémédication».
Plus simples à réaliser, les transferts sont moins fatigants et augmentent l’efficience du bloc opératoire. Pour les patients à mobilité réduite, un fauteuil ou un brancard peut à chaque instant être utilisé. Expérimentée pendant 5 mois sur 872 patients, cette initiative est bien accueillie par les individus pris en charge : selon l’IMM, ce type de prise en charge révèle un taux de satisfaction de plus de 98%, notamment dû à la réduction du stress préopératoire. Depuis janvier 2016, cette expérience est peu à peu généralisée à l’ensemble des services d'hospitalisation de l’IMM.
Mettre l’humain au centre des préoccupations fait partie intégrante des missions de la Fondation. Depuis 2014, la Fondation de l’Avenir soutient l’innovation dans les pratiques de soins et d'accompagnement en matière de chirurgie ambulatoire auprès de huit établissements mutualistes. L’enjeu est de proposer de nouveaux dispositifs pouvant servir de prise en charge de référence et de les valoriser au sein de l’environnement mutualiste.
Pour en savoir plus sur les dispositifs de soutien proposé par la Fondation de l’Avenir, cliquez ici.
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Agenda
Collège des partenaires de la Fondation :
L'édition 2016 se tiendra le jeudi 28 avril 2016 à Paris.
Journée de l'Avenir :
La 10e édition se tient du 1er avril au 7 mai 2016. L'intégralité des dons récoltés seront reversés à des projets de recherche sur les pathologies cardiovasculaires.
Télémédecine en EHPAD mutualiste :
Publication d'un rapport sur les initiatives mutualistes en matière de télémédecine, avec le soutien de la Mutualité Française.
Un anniversaire pour la Fondation Sandrine Castellotti :
Les 15 ans de la Fondation seront organisés le mercredi 25 mai 2016 à l'Institut Mutualiste Montsouris à Paris.
Traumatologie et dépendance :
L'appel à projets 2016 de la Fondation Paul Bennetot est ouvert jusqu'au 10 mai.

jeudi 18 février 2016

Signature d’une convention de partenariat entre la Mutualité française Ile-de-France et l’URIOPSS Ile-de-France

COUP  DE  PROJECTEUR
Paris, le 17 février 2016
COMMUNIQUÉ DE PRESSE


Signature d’une convention de partenariat entre la Mutualité française Ile-de-France et l’URIOPSS Ile-de-France
 
Frédéric GOUËDARD - président de la Mutualité française Ile-de-France - et Maryse LEPÉE - présidente de l’Union régionale interfédérale des oeuvres et organismes privés sanitaires et sociaux (URIOPSS) d’Ile-de-France ont signé le 16 février dernier une convention de partenariat dont l’objectif, pour ces deux acteurs régionaux de santé à but non lucratif, est de mieux coopérer dans les différentes instances où elles siègent au service de leurs adhérents respectifs.

Toutes deux membres de la Conférence régionale de santé et de l’autonomie (CRSA) ainsi que de la Chambre régionale de l’Economie sociale et solidaire (CRESS) et du Conseil économique social et environnemental régional (CESER), elles sont régulièrement amenées à prendre des positions identiques ou très proches.

Par ce partenariat, les deux structures se sont donc mises d’accord pour se concerter régulièrement afin de mener des actions communes permettant de maximiser leur efficacité dans l’intérêt de leurs membres respectifs et toujours au service de la santé des Franciliens.

Une première expérience partenariale a été engagée fin 2015 : l’URIOPSS a mis en relation certains de ses EHPAD adhérents avec le service santé de la Mutualité française Ile-de-France pour le déploiement d’une action de prévention sur la santé bucco-dentaire des personnes âgées. Intitulé « la vie à pleines dents, longtemps », ce programme a pour but d’améliorer la santé bucco-dentaire des personnes âgées en établissement ou accompagnées à domicile, en encourageant la toilette au quotidien et le recours aux actes de prévention et de soins. Il aide à générer une prise de conscience sur l’importance d’une bonne hygiène de la bouche et sur les conséquences d’une mauvaise santé bucco-dentaire pour ces populations.

Contacts presse :
Pour la Mutualité française Ile-de-France Pour l’URIOPSS IDF
Cécile ESPAIGNET Cécile GUILLARD
Responsable communication Responsable communication
 : 01 55 07 57 85  : 01 44 93 27 09
 : cespaignet@mutualite-idf.fr  :c.guillard@uriopss-idf.asso.fr
www.iledefrance.mutualite.fr www.uriopss-idf.asso.fr

mercredi 20 janvier 2016

A découvrir le tout nouveau magazine Mutations de la Mutualité









A l’heure où l’environnement des mutuelles connaît des évolutions majeures, où le monde de la santé et de la protection sociale se complexifie, la Mutualité Française lance Mutations, un magazine trimestriel de réflexion, de débats et de décryptage.

Mutations : un trimestriel de décryptage et de débats

Mutations est un magazine qui privilégie la confrontation des opinions et des expertises, permet de comprendre la réalité du terrain à travers des reportages, donne la parole aux acteurs et met en lumière des expériences innovantes.
Parce que la Mutualité a toujours placé l’innovation sociale au cœur de son modèle, le décryptage d’une actualité complexe était nécessaire.
L' ambition de Mutations est double : participer à la compréhension des enjeux économiques, sociaux et sociétaux liés à ces évolutions et positionner la Mutualité Française comme un « incubateur d’idées », en partenariat avec des think tanks.
Pour recevoir un exemplaire gratuit de Mutations, contactez mutations@mutualite.fr (dans la limite des stocks disponibles).

La santé numérique au sommaire du premier numéro


  • Un reportage montre comment, dans les Côtes d’Armor, la télémédecine facilite l’accès à des soins hospitaliers pour des patients résidant en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad).
  • Focus ensuite sur deux acteurs : le Dr Eric Couhet, médecin généraliste qui témoigne de l’émergence du patient 2.0 et Carlos Jaime, directeur de la division santé chez Samsung France, qui dévoile les perspectives de croissance de la santé numérique.
  • Le dossier central et le face-à face entre Etienne Caniard, président de la Mutualité Française et Jacques Attali, président de Positive economy forum, soulèvent les enjeux liés à la révolution du numérique.
  • Enfin, Nicolas Colin, associé fondateur de la société d’investissement TheFamily, explique comment l’économie numérique revitalise les valeurs mutualistes.
  • Demander un numéro gratuit dans la limite des stocks disponibles

mercredi 30 septembre 2015

Nos vieux sont heureux !




Nos vieux sont heureux !

 

 

Paris, le 30 septembre – La 3e vague de « l’Observatoire de l’âge », réalisée par Viavoice pour Harmonie Mutuelle, L’Express et France Inter fait le point sur les seniors et leur rapport au bonheur. Qu’ils vivent à domicile ou en Ehpad, quel que soit leur niveau de revenu, une très grande majorité  se déclare « heureux ».

Que veut dire « être heureux » lorsqu’on devient âgé ? Quels sont les chemins pour accéder au bonheur ? Des interrogations qui concernent les seniors de plus de 70 ans mais également les plus jeunes. Des réponses pleines d’enseignement dans ce nouvel « Observatoire de l’âge ».


Une véritable leçon de vie donnée par nos aînés

À l’heure où la vieillesse n’est évoquée que sous l’angle de la fin de vie ou de la dépendance, cette étude montre que 84 % des personnes de 70 ans et plus se déclarent « heureuses ». Elles sont 72 % à le penser lorsqu’elles résident en Ehpad.
Réservé: à 84 % des + de 70 ans se considèrent heureux, et pensent que le bonheur s’apprend tout au long de la vie. 
à 94 % des aînés pensent que la bonne manière de se préparer au bonheur est de s’entourer des bonnes personnes. 
àAu-delà de la famille (65 % des réponses), une des clés de voûte pour accéder au bonheur, selon nos aînés, est la santé (62 % des réponses).
Les seniors incluent dans leur définition du bonheur des choses très simples, mais essentielles :
 la santé (53 %), l’entourage (52 %) et l’idée de profiter de la vie (25 %).


Mais au-delà de ce chiffre, les seniors se révèlent, à travers cette étude, porteurs d’un message particulièrement encourageant : loin des déterminismes (sociaux, économiques, psychologiques) qui permettraient à certains d’être toujours heureux et condamneraient d’autres à ne pas l’être, nos aînés considèrent en effet que le bonheur n’arrive pas par hasard, à un seul instant, mais qu’il est bien quelque chose qui s’apprend tout à au long de la vie.



Les 3 chemins qui mènent au bonheur 

Cette étude permet de tracer plus généralement 3 chemins vers le bonheur :
Le premier chemin serait, pour nos aînés, celui du « bien-être » : qu’il s’agisse des seniors en général ou des résidents en Ehpad, l’entourage exerce un rôle essentiel. Ce bien-être tient à la présence du conjoint pour les résidents à leur domicile (44 %) ou bien simplement au fait de voir régulièrement des proches pour les résidents en Ehpad  de fait – plus isolés – (67 %).
Le second chemin serait celui du « bien-vieillir » : au-delà de l’importance de la famille et des proches, « avoir toujours une personne à qui parler » est essentiel pour les seniors (respectivement 36 % et 53 %), tout comme « bénéficier d’un bon suivi médical » (41 % et 51 %), ou encore « être à proximité des centres médicaux » (29 %) enfin  avoir une bonne mutuelle est également important à 92 %.
Enfin, ils sont convaincus pour eux-mêmes mais aussi pour les autres, que les « petits bonheurs du quotidien » contribuent à une vie heureuse. Ainsi, « vivre le moment présent » est, de façon spontanée, cité le plus souvent comme « ingrédient » du bonheur. À la différence des deux premiers chemins, il s’agit ici d’un hédonisme du quotidien.

Le bonheur, un art qui s’apprend

Pour nos aînés, le bonheur n’est pas tant un « état de fait » qu’un processus. En effet, les scores sont massifs : pour 84 % des seniors et 62 % des résidents en Ehpad interrogés, le bonheur est quelque chose qui peut s’apprendre tout au long de la vie, bien que l’avancée vers un âge où l’on devient plus dépendant limite cette progression.
-          Un quart des seniors (25 %) estiment que « plus on avance en âge, plus on est heureux ».
-          Un quart également (24 %) que « plus on avance en âge, plus on est heureux mais cela s’estompe arrivé à un certain âge ».
-          Et près un d’un tiers (31 %) pensent que « plus on avance en âge, moins on est heureux ».
Par ces témoignages et retours d’expériences de vie, les seniors nous envoient un message encourageant, une invitation à vieillir… vers le bonheur.
Réservé: Zoom sur : nos Ehpad

Pour la 2e année, « l’Observatoire de l’âge » interroge de façon spécifique les personnes résidant en Ehpad1 (Etablissement d’hébergement des personnes âgées dépendantes), ayant une moyenne d’âge de 88 ans. 

Malgré des situations de vie moins évidentes, leurs réponses vis-à-vis du bonheur s’inscrivent, dans une moindre mesure, mais néanmoins dans une même tendance que les personnes résidant chez elles :

Ø 72 % des résidents Ehpad sont heureux (contre 84 % des seniors non-résidents en Ehpad), et 62 % considèrent que le bonheur s’apprend tout au long de la vie (contre 84 %).
Ø « Garder son entourage proche de soi » reste un élément essentiel pour 73 %.

Retrouvez l’étude de l’Observatoire de l’âge ici


Cette nouvelle vague de « L’Observatoire de l’âge » réalisée par Viavoice pour Harmonie Mutuelle, L’Express et France Inter complète la vague 1 effectuée en 2013 à l’occasion des dix ans de la canicule de 2003 (état des lieux du « Grand âge ») et la vague 2 conduite en 2014 (intégration du « Grand âge » dans la société).









_________________________________
[1] Sondage réalisé du 6 au 22 juillet 2015 par des entretiens menés en face-à-face auprès de 100 résidents en Ehpad au sein de 14 services de soins et d’accompagnement mutualistes d’Harmonie





Zone de Texte: À propos d’Harmonie Mutuelle
1re mutuelle santé de France, Harmonie Mutuelle a pour vocation de permettre l’accès à des soins de qualité 
pour tous.
Harmonie Mutuelle propose une protection complète accessible à tous à travers une gamme de garanties (complémentaire santé, prévoyance via Mutex, assistance et accompagnement de la personne, épargne-retraite) 
et de services performants à l'intention des particuliers, des entreprises, des professionnels indépendants et TPE.
En se positionnant comme acteur global de santé, Harmonie Mutuelle a pour mission d’aller au-delà de la seule logique assurantielle.
Pour cela, elle :
• développe des actions de prévention et de promotion de la santé pour accompagner ses adhérents, tout au long de la vie, à être acteurs de leur santé ;
• propose un accès à des réseaux de professionnels conventionnés d’opticiens (Kalivia Optique), d’audioprothésistes (Kalivia Audio) et de chirurgiens-dentistes offrant des conditions tarifaires optimisées ;
• structure son réseau de services, de soins et d’accompagnement mutualistes (SSAM) ;
• apporte son aide aux adhérents confrontés à des difficultés à travers son service d’action sociale ;
• soutient des œuvres et projets humanistes et solidaires : Prix littéraire Solidarité, actions d’aide 
aux personnes présentant un handicap, projets de recherche contre la maladie d’Alzheimer…
Harmonie Mutuelle, c’est plus de 4,5 millions de personnes protégées représentées par près de 2 000 élus au sein 
des instances de la mutuelle (assemblée générale, commissions, etc.), 44 000 entreprises adhérentes, 
4 600 collaborateurs, plus de 300 agences, 2,5 milliards d’euros de cotisations santé.