lien http://we.tl/0ZML8nPY7N vers les documents composant le dossier de presse de la conférence qui s'est tenue hier sur le vaccin Gardasil.
NDLR : MGEFI et Dépistage
du cancer du col de l'utérus
EDITO
Gardasil : pourquoi tant de haine ?
Rarement un vaccin aura concentré sur lui autant de critiques. Le dernier en date était sans doute celui destiné à prévenir l'hépatite B et dont l'injection systématique à une génération de collégiens avait été stoppée net en 1998 par des rumeurs d'effets secondaires terribles et, on le sait aujourd'hui, infondées.
Aujourd'hui, 136 millions de doses de vaccin anti-HPV plus tard partout dans le monde, 8 ans après sa mise sur le marché en France, son inscription au calendrier vaccinal du Haut Conseil de la Santé Publique et son remboursement par l'Assurance Maladie, plusieurs centaines de professionnels de santé réclament… une mission parlementaire sur le vaccin.
Certes, après la manifestation d'un discrédit total du personnel politique marqué – entre autres - par l'abstention massive des Français aux dernières élections, que les praticiens de la santé en appellent à la représentation nationale est, d'un point de vue citoyen, plutôt rassérénant.
On aurait quand même préféré en l'occurrence que les demandes d'arbitrage soient faites auprès d'instances plus scientifiques que celles du Palais Bourbon, concernant un sujet de santé publique de cet acabit.
On aurait aussi été sensible au fait que l'argumentation anti-vaccin s'appuie sur une réalité et non sur le tripatouillage de résultats tendant à prouver l'inefficacité d'un vaccin alors même que les études les plus récentes démontrent exactement le contraire.
On aurait également apprécié qu'après l'injection de dizaines, bientôt de centaines de millions de doses de vaccin on tienne compte du suivi de pharmacovigilance qui met en évidence le fait que les vaccins anti-HPV n'entraînent pas d'effets adverses graves.
En France, mais aussi en Suède, en Norvège, aux Etats-Unis, toutes les études de cohortes présentent les mêmes conclusions.
On aurait encore souhaité que l'argument du rapport coût – efficacité du vaccin soit laissé aux magistrats de la Cour des Comptes pour que soit seul invoqué le rapport bénéfice – risque, que l'on pensait naïvement être le premier critère d'évaluation médicale.
On aurait enfin été rassuré que de grands spécialistes de la santé publique nous épargnent l'argument de la vaccination adversaire de la prévention.
Affirmer que l'acte vaccinal à 11 ans pourrait annihiler celui du dépistage par frottis à l'âge adulte est une telle négation de la réalité de l'éducation pour la santé qu'elle frise le mépris des femmes, l'affirmation de leur incapacité à intégrer un comportement de prévention.
On le cache bien mais on est un peu colère aujourd'hui.
Jacques DRAUSSIN
Gardasil : pourquoi tant de haine ?
Rarement un vaccin aura concentré sur lui autant de critiques. Le dernier en date était sans doute celui destiné à prévenir l'hépatite B et dont l'injection systématique à une génération de collégiens avait été stoppée net en 1998 par des rumeurs d'effets secondaires terribles et, on le sait aujourd'hui, infondées.
Aujourd'hui, 136 millions de doses de vaccin anti-HPV plus tard partout dans le monde, 8 ans après sa mise sur le marché en France, son inscription au calendrier vaccinal du Haut Conseil de la Santé Publique et son remboursement par l'Assurance Maladie, plusieurs centaines de professionnels de santé réclament… une mission parlementaire sur le vaccin.
Certes, après la manifestation d'un discrédit total du personnel politique marqué – entre autres - par l'abstention massive des Français aux dernières élections, que les praticiens de la santé en appellent à la représentation nationale est, d'un point de vue citoyen, plutôt rassérénant.
On aurait quand même préféré en l'occurrence que les demandes d'arbitrage soient faites auprès d'instances plus scientifiques que celles du Palais Bourbon, concernant un sujet de santé publique de cet acabit.
On aurait aussi été sensible au fait que l'argumentation anti-vaccin s'appuie sur une réalité et non sur le tripatouillage de résultats tendant à prouver l'inefficacité d'un vaccin alors même que les études les plus récentes démontrent exactement le contraire.
On aurait également apprécié qu'après l'injection de dizaines, bientôt de centaines de millions de doses de vaccin on tienne compte du suivi de pharmacovigilance qui met en évidence le fait que les vaccins anti-HPV n'entraînent pas d'effets adverses graves.
En France, mais aussi en Suède, en Norvège, aux Etats-Unis, toutes les études de cohortes présentent les mêmes conclusions.
On aurait encore souhaité que l'argument du rapport coût – efficacité du vaccin soit laissé aux magistrats de la Cour des Comptes pour que soit seul invoqué le rapport bénéfice – risque, que l'on pensait naïvement être le premier critère d'évaluation médicale.
On aurait enfin été rassuré que de grands spécialistes de la santé publique nous épargnent l'argument de la vaccination adversaire de la prévention.
Affirmer que l'acte vaccinal à 11 ans pourrait annihiler celui du dépistage par frottis à l'âge adulte est une telle négation de la réalité de l'éducation pour la santé qu'elle frise le mépris des femmes, l'affirmation de leur incapacité à intégrer un comportement de prévention.
On le cache bien mais on est un peu colère aujourd'hui.
Jacques DRAUSSIN
>Sur le délicat sujet des effets secondaires, le Pr Daniel Floret, pédiatre et président du Comité Technique des Vaccinations fait remarquer que la vaccination anti-HPV est réalisée sur des jeunes filles, précisément à l'âge où les maladies auto-immunes se déclarent, qu'il y ait ou non vaccination.
NDLR : MGEFI et
Jacques DRAUSSIN
Comme chaque année
désormais, Jacques DRAUSSIN animera le 28 mai prochain, la table ronde, qui
clôturera les travaux de l'AG MGEFI Paris.
En savoir plus
TABLE RONDE
Mercredi 28 mai 2014
11h30 à 13h
ESPACE CHARENTON
327, rue de Charenton 75012 Paris
Métro ligne 8 Station : Porte de Charenton - Tram T3 : Station : Porte de Charenton:
Bus : Ligne PC 2Arrêt : Porte de Charenton Ligne 87 Arrêt : Charenton jardinier Ligne 111 Arrêt : Porte de Charenton
Par la route : Périphérique sortie : Porte de Charenton Porte de Bercy
"Les recherches menées sur les liens unissant santé et exercice physique de la vie quotidienne montrent que la pratique régulière d’une activité physique ou sportive, même modérée, influe sur l’état de santé des individus, à tous les âges de la vie. Diminuant le risque de mortalité, elle permet également d’assurer une croissance harmonieuse chez l’enfant et l’adolescent et de maintenir l’autonomie des personnes âgées. Elle participe également à la prévention de certaines pathologies chroniques (cancer, maladies cardiovasculaires, diabète, etc...), au traitement de certaines autres (obésité et diabète de type 2, maladies neurologiques, rhumatismales et dégénératives, etc.), et est associée à une amélioration de la santé mentale (anxiété, dépression).
Pour la majorité des personnes, "manger mieux" est plus important que "bouger plus". Cette table ronde a pour but de sensibiliser les adhérents de la MGEFI de Paris, en leur apportant une information précise, actuellement défaillante, dans le champ de l'activité physique en leur démontrant que celle-ci a un rôle pour le moins aussi important que la nutrition pour rester en forme et, dans certains cas, éviter la prise de médicament"
Pour en débattre :
Les bienfaits de l'activité physique: retour sur l'expérience
Dr Thierry BOUILLET, Cancérologue des hôpitaux, co-fondateur et président de la Fédération Cami Sport et Cancer;
Echanges avec la salle
Un déjeuner réunira intervenants et journalistes
CONTACT PRESSE : Nora Ansell-Salles
Confirmation de présence et inscription au déjeuner presse auprès de :
nansellsalles@mgefi.fr/06 70 74 15 42 /06 60 43 58 09
nansellsalles@mgefi.fr/06 70 74 15 42 /06 60 43 58 09