Nora ANSELL-SALLES

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mercredi 12 juin 2013

Communiqué TEVA à propos du Furosémide


Communiqué

 

Furosémide Teva 40 mg :

Constats préliminaires de l’inspection conduite par l’ANSM

 

 

Les inspecteurs de l’ANSM ont réalisé, lundi 10 et mardi 11 juin 2013, à Sens (Yonne), l’inspection sur le site de conditionnement des lots de Furosémide Teva 40 mg. Les constats préliminaires de l’inspection n’ont pas identifié d’anomalie majeure de fonctionnement du site.

 

Quatre inspecteurs de l’ANSM ont procédé, depuis lundi, à l’inspection de l’établissement Teva de Sens dans lequel ont été conditionnés les différents lots de Furosémide Teva 40 mg.

 

Les premières constatations n’ont pas permis d’identifier de défaut dans l’organisation, les pratiques ou les équipements de nature à conduire les autorités sanitaires à interrompre l’activité du site. Le Parquet de Paris pôle santé sera informé des résultats de cette inspection afin qu’il examine la nécessité d’une enquête complémentaire permettant d’explorer d’autres pistes.

Une vérification systématique des boites de Furosémide Teva 40 mg des lots retirés a été imposée à Teva par l’ANSM. Conduite sous contrôle d’huissier, cette vérification se poursuivra dans les prochains jours et portera sur plusieurs milliers de boîtes, afin d’identifier l’ampleur de la non conformité.

 

L’ANSM rappelle qu’afin d’éviter toute confusion de la part des patients, en particulier les personnes âgées, l’ensemble des lots de Furosémide Teva 40 mg sont désormais retirés du marché et seront détruits.

 

Tous les patients concernés sont appelés à rapporter en pharmacie les boites de Furosémide Teva 40 mg en leur possession. Ces boîtes seront échangées gratuitement contre le Furosémide d’une autre marque.

lundi 11 février 2013

Communiqué de presse Le Ciss : Stratégie nationale de santé : pour nous, sans nous ?


A priori tout s’annonçait pour le mieux avec en ligne de mire, enfin, la programmation des travaux visant à doter notre pays d’une stratégie nationale de santé.

 

Pour le mieux, et nous aurions aimé nous réjouir complètement, car les parcours de soins et les droits individuels et collectifs des usagers du système de santé sont au cœur de la réforme.

 

Nous savions depuis longtemps que pour construire cette réforme, il avait été décidé de renoncer à une mécanique bien connue, celle des Etats généraux, pour lui préférer un comité des sages.

 

Nous n’avions pas imaginé que la société civile en serait exclue. En effet, le Premier ministre a indiqué vendredi 9 février dans son discours de Grenoble la composition de ce comité : des professeurs, des docteurs, des technos … L’expertise profane reste donc à la porte.

 

Au moment où de partout notre système craque en raison des déserts médicaux, des conditions économiques de plus en plus rudes de l’accès aux soins, de l’inadaptation des prises en charge à l’explosion des maladies chroniques et du feuilleton tragique de la sécurité sanitaire, la réforme se programme donc sans nous. Boulette ou camouflet ? Les héritiers politiques du 4 mars 2002 sont-ils sans mémoire ? Retrouvons le souffle et l’inspiration de la loi Kouchner.

 

 

 

Ce n’est pas comme cela que nous imaginions que se construirait le « nouveau modèle français » que le Premier ministre appelle de ses vœux.

 

 

ADMD - AFD - AFH - AFM - AFPric - AFVS - AIDES - Alliance du Cœur - Alliance Maladies Rares - ANDAR

APF - Autisme France - AVIAM - Epilepsie France - Familles Rurales - FFAAIR - FNAIR - FNAPSY - FNAR - FNATH - France Alzheimer

France Parkinson - FSF - La CSF - Le LIEN - Les Aînés Ruraux - Ligue Contre le Cancer - Médecins du Monde - ORGECO

SOS Hépatites - Transhépate - UAFLMV - UNAF - UNAFAM - UNAFTC - UNAPEI - UNISEP - UNRPA - Vaincre la Mucoviscidose - VMEH

mercredi 23 janvier 2013

Communiqué de presse conjoint Ministère de l'Intérieur, Ministère des Affaires Sociales et de la Santé et Ministère de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie

Le Premier Ministre a confié au ministère de l’Intérieur le soin d’activer la cellule interministérielle opérationnelle afin de coordonner l’action des différents ministères impliqués dans le suivi de la situation de la société « Lubrizol » implantée à Rouen. Sont notamment concernés, les ministères de l’Intérieur, des Affaires sociales et de la Santé et de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie.

 
Un point de situation a été fait en liaison avec l’exploitant et les services déconcentrés de l’Etat en Haute-Normandie.

 
Il est confirmé que, depuis l’arrêt de l’exploitation industrielle lundi soir, les émanations entraînent des nuisances olfactives qui ne présentent pas de risque pour la santé.

 
Conformément à ses obligations, l’exploitant a présenté aux services de l’Etat un processus technique pour rendre complètement inertes les produits industriels, et ainsi, mettre un terme aux émanations et aux désagréments qu’elles entraînent.

 
Le processus technique proposé par l’exploitant est en cours d’examen. Après cet examen et prise en compte des modalités techniques nécessaires, il sera mis en œuvre par la société, sous contrôle des services de l’Etat. Les opérations pourraient dans ce cas commencer en début de soirée.

lundi 14 janvier 2013

Garantir la sécurité de la contraception : une exigence de santé publique pour les femmes


COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE CATHERINE LEMORTON,

PRÉSIDENTE DE LA COMMISSION DES AFFAIRES SOCIALES

DÉPUTÉE DE LA HAUTE-GARONNE

 

 

Transparence, réassurance et action, ce sont les mots avec lesquels la Ministre des affaires sociales et de la santé a conclu sa conférence de presse ce matin sur les pilules de 3e et 4e génération, dont la prise a donné lieu à des effets secondaires indésirables très graves chez quelques femmes.

 

Le sujet est extrêmement important, c'est la confiance des femmes dans la contraception qui est en jeu mais aussi, une fois de plus, la confiance dans les médicaments mis sur le marché.

 

Cela nous rappelle que la prise d’un médicament quel qu’il soit n’est jamais anodine. Il y a toujours un rapport bénéfice/risque qu’il convient de pouvoir évaluer au mieux pour la sécurité des patients qui doit être optimale, ainsi que la transparence des informations. C’est ce que j’avais déjà souligné dans mon rapport parlementaire sur les médicaments en 2008.

 

Le prescripteur doit être en mesure de prescrire la bonne contraception pour la bonne personne, au bon moment et en toute indépendance.

 

Les pilules de 3e génération ne seront plus remboursées à partir du 1er mars, en raison d’un service médical rendu insuffisant, mais elles pourront continuer d’être prescrites uniquement en deuxième intention.

 

Parallèlement à cela, la Ministre a saisi l’Agence européenne du médicament (EMA) afin de réexaminer les autorisations de mise sur le marché (AMM) des pilules de 3ème et 4ème génération pour qu’elles ne soient plus prescrites aux femmes en première intention.

 

D’autre part, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) devra désormais rendre publiques les informations sur le suivi et la surveillance des effets indésirables. Ce dispositif de pharmacovigilance sera amélioré et simplifié, pour que les professionnels de santé et les patients puissent déclarer les effets indésirables plus facilement, afin de remédier à la sous-déclaration de ces dernières années.

 

L’ANSM devra aussi mener une campagne d’information auprès des professionnels de santé et procéder à une nouvelle évaluation du rapport bénéfices/risques des pilules de 3ème et 4ème génération.

 

La commission des affaires sociales restera vigilante et exercera son contrôle sur les décisions prises par l’exécutif concernant ce sujet majeur de santé publique.

 

Avec la mesure de prise en charge à 100 % des contraceptifs remboursables – et pas seulement la pilule – pour les mineures de 15 à 18 ans, les actions présentées ce matin par la Ministre montrent que notre Gouvernement prend ses responsabilités et travaille pour garantir l’accès à des moyens contraceptifs sûrs et adaptés pour toutes les femmes.

 

C’est un des moyens essentiels pour préserver le droit des femmes à disposer de leurs corps              

 

 

Vous pouvez consulter le site de l'Assemblée nationale à  l'adresse suivante : http://www.assemblee-nationale.fr