Nora ANSELL-SALLES

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mercredi 11 janvier 2017

Augmentation du numerus claussus pour accès 2e année de médecine

Marisol TOURAINE et Thierry MANDON augmentent le numerus clausus pour l’accès à la 2ème année des études de médecine

Marisol TOURAINE, ministre des Affaires sociales et de la Santé, et Thierry MANDON, secrétaire d'État chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, confirment l’augmentation du numerus clausus de 478 places, comme annoncé par la ministre en novembre 2016, soit une hausse de 6 % du nombre total d’étudiants admis à l’issue du concours de fin de première année. 8 124 places seront ainsi ouvertes en 2017. Pour les régions déficitaires, cela correspond à une augmentation du numerus clausus de 11 %. Un arrêté publié ce jour fixe la liste des établissements et formations concernés. 

Cette nouvelle augmentation concerne 26 facultés de médecine, dans des régions déficitaires : les universités de Lyon, Saint-Etienne, Besançon, Rennes, Corte, Strasbourg, Lille, Amiens, Paris (VI, VII, XI, XII, XIII, université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines), Bordeaux, Poitiers, Montpellier, Toulouse, Marseille, Nice, Angers, Nantes, des Antilles, de la Guyane, de la Nouvelle-Calédonie, mais également de Saint-Denis de la Réunion. 

Les Antilles et la Guyane, zones à la démographie médicale particulièrement faible, verront ainsi leur nombre de places progresser de 27 % au total entre 2015 et 2017.

Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la politique pragmatique et incitative menée par le Gouvernement pour que les jeunes médecins choisissent de s’installer dans des territoires en tension. Cette politique a, par ailleurs, conduit le Gouvernement dès 2012 à augmenter le nombre de postes d’internes de 42 % à Dijon et à la Réunion, de 39 % à Caen, de 37 % aux Antilles et en Guyane, de 34 % à Clermont-Ferrand. 

Cette augmentation correspond à la généralisation de la régionalisation du numerus clausus, expérimentée par le Gouvernement en 2015 avec la création de 131 places supplémentaires dans 10 territoires en tension (les Antilles-Guyane, l’Auvergne, la Basse-Normandie, la Bourgogne, le Centre-Val-de-Loire, la Haute-Normandie, le Nord-Pas-de-Calais, la Picardie, La Réunion, en Rhône-Alpes), et reprise comme 1ère mesure de la Grande conférence de santé.

« L’inégale répartition des médecins en zones rurales comme périurbaines est un véritable enjeu de santé publique. Aujourd’hui, avec la régionalisation du numerus clausus, nous renforçons l’adéquation de l’offre de formation des futurs médecins avec les besoins tels qu’évalués par les acteurs de chaque territoire. » a déclaré Marisol TOURAINE.

mercredi 23 janvier 2013

Communiqué de presse conjoint Ministère de l'Intérieur, Ministère des Affaires Sociales et de la Santé et Ministère de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie

Le Premier Ministre a confié au ministère de l’Intérieur le soin d’activer la cellule interministérielle opérationnelle afin de coordonner l’action des différents ministères impliqués dans le suivi de la situation de la société « Lubrizol » implantée à Rouen. Sont notamment concernés, les ministères de l’Intérieur, des Affaires sociales et de la Santé et de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie.

 
Un point de situation a été fait en liaison avec l’exploitant et les services déconcentrés de l’Etat en Haute-Normandie.

 
Il est confirmé que, depuis l’arrêt de l’exploitation industrielle lundi soir, les émanations entraînent des nuisances olfactives qui ne présentent pas de risque pour la santé.

 
Conformément à ses obligations, l’exploitant a présenté aux services de l’Etat un processus technique pour rendre complètement inertes les produits industriels, et ainsi, mettre un terme aux émanations et aux désagréments qu’elles entraînent.

 
Le processus technique proposé par l’exploitant est en cours d’examen. Après cet examen et prise en compte des modalités techniques nécessaires, il sera mis en œuvre par la société, sous contrôle des services de l’Etat. Les opérations pourraient dans ce cas commencer en début de soirée.