Nora ANSELL-SALLES

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vendredi 22 novembre 2024

Astrid Panosyan-Bouvet : « Il y a des tensions, mais pas de retournement du marché du travail »

👉 Accords des partenaires sociaux sur l’assurance chômage, les seniors et le dialogue social, coût du travail, aménagements de la réforme des retraites, formation, insertion professionnelle des jeunes et des seniors…

🗞 À LIRE
dans les "Échos"


✒️ « Il y a des tensions, mais pas de retournement du marché du travail » Astrid Panosyan-Bouvet 
ministre du Travail et de l'Emploi

Transposition des accords que viennent de négocier le patronat et les syndicats, situation de l'emploi, retraites, ouverture de nouveaux dossiers… La ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, déroule sa feuille de route dans une interview aux « Echos ».


Les partenaires sociaux ont réussi à boucler trois accords sur l'assurance-chômage, les seniors et les parcours syndicaux. Les soutenez-vous intégralement ?

Ces négociations sont un exemple du compromis qu'on peut réussir en faisant le pari du dialogue social sur des sujets pourtant potentiellement polarisants. C'est la méthode que nous promouvons avec le Premier ministre.

Ces accords trouvent de bons équilibres : en matière d'assurance-chômage, renforcement de la protection des primo-inscrits - principalement des jeunes dont le taux de chômage remonte -, durcissement de certaines règles notamment pour les transfrontaliers. Ils favorisent l'emploi des seniors avec un nouveau « contrat de valorisation de l'expérience » qui lève des freins à l'embauche, la meilleure accessibilité de la retraite progressive, et un entretien de mi-carrière.

Sur les parcours syndicaux, l'intention initiale était de rajeunir et renouveler. Mais si patronat et syndicats disent qu'il y a des améliorations à apporter, je veux les écouter. Il n'y a pas de dogme.

Les accords sont encore à la signature des partenaires sociaux. Mais notre intention est bien de les transposer fidèlement, sachant que certaines mesures sont d'ordre législatif.

Pensez-vous que l'élargissement de la retraite progressive va la faire décoller ?

Moins de 1 % des salariés l'utilisent, contre 50 % ailleurs en Europe. L'accord propose de l'ouvrir quatre ans avant l'âge du taux plein contre deux aujourd'hui. C'est une bonne chose : il faut arrêter de voir la fin de carrière comme binaire - plein-temps ou rien - quand on a besoin ou envie de flexibilité.

Il permettra aussi de changer le regard sur les seniors au travail. L'accord n'en fait pas un droit automatique. C'est aussi une bonne chose car j'entends le besoin des PME-TPE de pouvoir s'organiser.

Le gouvernement avait évoqué l'idée d'améliorer la réforme des retraites sur la retraite progressive mais aussi les métiers pénibles. Où en est-on ?

Sur l'usure professionnelle nous avons le Fipu (Fonds d'investissement pour la prévention de l'usure professionnelle), prévu dans la réforme des retraites de 2023 pour préserver la santé de salariés qui portent des charges lourdes, subissent des vibrations mécaniques, ont des postures pénibles… Il est doté de 1 milliard d'euros sur cinq ans et opérationnel depuis mars dernier. Mais seulement 6 branches ont finalisé le processus pour en bénéficier.

Je veux rendre son utilisation plus simple et que les branches négocient davantage sur la liste des métiers exposés.

Michel Barnier a aussi parlé des inégalités hommes et femmes en matière de retraite…

Avec le Premier ministre, nous allons proposer aux partenaires sociaux une concertation sur les aménagements justes et raisonnables que nous pourrions apporter à la réforme des retraites, sur ce sujet comme sur d'autres et dans le cadre financier contraint que nous connaissons.

La question des carrières longues va-t-elle être réouverte ?

Nous devons discuter avec les partenaires sociaux des thèmes traités précisément. Je tiens surtout à ce que soit abordée la question de l'usure professionnelle. Je souhaite aussi élargir la réflexion : pour moi, derrière les craintes sur la réforme des retraites exprimées en 2023, il y avait une demande de mieux travailler « ici et maintenant ». C'est pourquoi je vais lancer au premier trimestre 2025 une nouvelle « conférence travail », que j'aimerais récurrente.

Il y a déjà eu des Assises du Travail…

Ce sera le prolongement des assises menées par Jean-Dominique Senard et Sophie Thiéry, en centrant cette fois les travaux sur un thème précis. L'année prochaine, ce sera la santé au travail. Nous voyons, à l'occasion du débat sur la forte augmentation des arrêts de travail, à quel point ce sujet est important.

Des députés veulent empêcher les entreprises d'indemniser les jours de carence. Qu'en pensez-vous ?

Il faut s'attaquer au fond du problème. Le coût des arrêts de travail dans le privé pour la Sécurité sociale a explosé pour atteindre 17 milliards d'euros. Environ 60 % de la hausse sont liés au vieillissement de la population et à la hausse du SMIC mais 40 % sont liés à d'autres facteurs.

L'idée de la conférence travail est justement de les comprendre et trouver des solutions pour l'année prochaine, avec un juste équilibre entre responsabilité individuelle, responsabilité de l'entreprise et solidarité nationale.

Les accords signés par les partenaires sociaux laissent de côté un sujet important : celui de la reconversion…

Il est important à deux titres. D'une part, certains métiers ne sont pas tenables sur toute une vie. Il faut donc pouvoir soit aménager les postes, soit anticiper pour changer de métier. D'autre part, les restructurations en cours dans de nombreux secteurs - automobile, chimie, grande distribution - exigent elles aussi la reconversion des salariés.

Alors que faire ?

Il est indispensable de simplifier les outils existants. Aujourd'hui il y a en a pour les transitions individuelles, pour les transitions collectives, dans le même secteur, dans un autre secteur, la création de nouveaux emplois… Ce fonctionnement n'est pas optimal. C'est un constat partagé. Nous allons discuter rapidement avec les partenaires sociaux et les régions pour simplifier ces outils.

Le débat est vif sur la refonte des allègements de charges. Quelle sera la copie finale ? Pensez-vous comme Antoine Armand que le gouvernement risque « l'impôt de trop ? »

D'abord, depuis le début de la réflexion sur les allègements de cotisations, il y a un an, la réalité politique et financière a changé. Ensuite, sur les exonérations de cotisations patronales, j'ai déjà dit ma vigilance sur les emplois autour du SMIC et dans l'industrie. Je suis ouverte, depuis le début, à la discussion avec le Parlement. Elle se poursuit. Nous visons un équilibre entre trajectoire financière d'un côté, emploi et compétitivité de l'autre.

Il faut pourtant combler le déficit de la Sécurité sociale…

Oui. Passons d'abord ce budget car il n'y aurait rien de pire qu'un dérapage du déficit. Il faudra ensuite travailler posément sur le coût du travail en regardant non seulement les allègements généraux mais aussi leur articulation avec les prestations sociales. Ce sera une partie du chantier de l'allocation sociale unique proposée par le Premier ministre.

On prélève trop sur la valeur du travail, on redonne ensuite beaucoup mais en créant au passage des trappes à bas salaires ou à inactivité et en freinant la compétitivité nationale. On manque donc aujourd'hui plusieurs cibles.

La multiplication des annonces de plans de licenciement augure-t-elle selon vous d'un retournement du marché du travail ?

Non. Des tensions mais pas un retournement. Il faut être lucides et mobilisés, sans verser dans le catastrophisme. Le chômage remonte un peu - en particulier chez les jeunes - mais le nombre d'embauches reste soutenu dont plus de la moitié en CDI. En parallèle, les restructurations sont plus nombreuses aux quatre coins de la France - celles qui se voient dans les gros groupes et celles beaucoup plus discrètes dans les TPE-PME sous-traitantes.

Ma priorité est d'assurer la continuité professionnelle et salariale de tous les travailleurs concernés et l'insertion des jeunes sur le marché du travail.

Faut-il assouplir les conditions d'accès à l'activité partielle pour limiter les licenciements ?

Les conditions d'accès sont déjà larges. Et ce n'est pas toujours le bon outil. La situation est différente selon que l'entreprise est confrontée à un problème purement conjoncturel auquel cet outil peut répondre ou à une mutation profonde de son secteur. Dans ce cas, la priorité est d'anticiper notamment grâce à la formation, qui doit être davantage fléchée sur les besoins de l'économie.

Y compris en faisant le ménage dans les formations des établissements privés lucratifs ?

Oui. Une formation de qualité, c'est une bonne insertion des étudiants dans le monde du travail, à un coût juste pour les finances publiques. Il y a objectivement du tri à faire. Je conduis des groupes de travail avec l'ensemble des parties prenantes sur le sujet depuis plusieurs semaines. Nous aurons rapidement des propositions.

Sur l'apprentissage, le gouvernement veut limiter le coût des primes accordées aux entreprises, où en est-on ?

Il faut limiter les effets d'aubaine et je souhaite continuer à encourager l'apprentissage à tous les niveaux de qualification. Nous déciderons très prochainement des modalités précises. Nous reverrons ensuite le système de financement des centres de formation des apprentis, en soutenant particulièrement les formations aux métiers les plus demandés.

Il y avait urgence budgétaire. Mais pour moi, la mère des batailles est d'augmenter la quantité de travail tout au long de la vie, pas quelques heures par an, et donc d'améliorer l'insertion professionnelle des jeunes et des seniors.

Heures supplémentaires, temps partiels… tous ces sujets sont typiquement des sujets de dialogue social. Il prend peut-être plus de temps mais est un gage d'apaisement et d'efficacité, au plus près de la réalité des entreprises qui sont toutes différentes.

Source : Les Échos [publié  le 22/11/2024]
Leïla de Comarmond, Isabelle Ficek, Etienne Lefebvre et Solenn Poullennec


samedi 21 septembre 2024

🔷️ EXCLUSIF: Portrait de Astrid Panosyan-Bouvet nouvelle ministre du Travail et de l'Emploi


🔷️ PORTRAIT DE LA NOUVELLE MINISTRE DU TRAVAIL ET DE L'ENPLOI
Retrouvez ses travaux parlementaires (interventions...)

🔷️ Interview de 
Astrid Panosyan-Bouvet 
accordée à  Mine d'Infos 

Le Palais de l'Élysée a annoncé, samedi 21 septembre 2024, la nomination du gouvernement de Michel Barnier.

La composition du Gouvernement résultant du décret signé le 21 septembre 2024 sur la proposition du Premier ministre, chargé de la Planification écologique et énergétique, est la suivante :
🔹️Les ministres
M. Didier MIGAUD, garde des Sceaux, ministre de la Justice ;
Mme Catherine VAUTRIN, ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation ;
M. Bruno RETAILLEAU, ministre de l’Intérieur ;
Mme Anne GENETET, ministre de l’Education nationale ;
M. Jean-Noël BARROT, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères ;
Mme Rachida DATI, ministre de la Culture ;
M. Sébastien LECORNU, ministre des Armées et des Anciens combattants ;
Mme Agnès PANNIER-RUNACHER, ministre de la Transition écologique, de l’Energie, du Climat et de la Prévention des risques ;
M. Antoine ARMAND, ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie ;
Mme Geneviève DARRIEUSSECQ, ministre de la Santé et de l’Accès aux soins ;
M. Paul CHRISTOPHE, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Egalité entre les femmes et les hommes ;
Mme Valérie LÉTARD, ministre du Logement et de la Rénovation urbaine ;
Mme Annie GENEVARD, ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt ;
Mme Astrid PANOSYAN-BOUVET, ministre du Travail et de l’Emploi ;
M. Gil AVÉROUS, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative ;
M. Patrick HETZEL, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ;
M. Guillaume KASBARIAN, ministre de la Fonction publique, de la Simplification et de la Transformation de l’action publique ;
M. François-Noël BUFFET, ministre auprès du Premier ministre, chargé des Outre-mer ;
M. Laurent SAINT-MARTIN, ministre auprès du Premier ministre, chargé du Budget et des Comptes publics.
🔹️Les ministres délégués
Auprès du Premier ministre et du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères :
M. Benjamin HADDAD, chargé de l’Europe ;
Auprès du Premier ministre :
Mme Nathalie DELATTRE, chargée des Relations avec le Parlement ;
Mme Maud BREGEON, porte-parole du Gouvernement ;
Mme Marie-Claire CARRÈRE-GÉE, chargée de la Coordination gouvernementale ;
Auprès de la ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation :
Mme Françoise GATEL, chargée de la Ruralité, du Commerce et de l’Artisanat ;
M. François DUROVRAY, chargé des Transports ;
M. Fabrice LOHER, chargé de la Mer et de la Pêche ;
Auprès du ministre de l’Intérieur :
M. Nicolas DARAGON, chargé de la Sécurité du quotidien ;
Auprès de la ministre de l’Education nationale :
M. Alexandre PORTIER, chargé de la Réussite scolaire et de l’Enseignement professionnel ;
Auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères :
Mme Sophie PRIMAS, chargée du Commerce extérieur et des Français de l’étranger ;
Auprès de la ministre de la Transition écologique, de l’Energie, du Climat et de la Prévention des risques :
Mme Olga GIVERNET, chargée de l’Energie ;
Auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie :
M. Marc FERRACCI, chargé de l’Industrie ;
Mme Marie-Agnès POUSSIER-WINSBACK, chargée de l’Economie sociale et solidaire, de l’Intéressement et de la Participation ;
Mme Marina FERRARI, chargée de l’Economie du tourisme ;
Auprès du ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Egalité entre les femmes et les hommes :
Mme Agnès CANAYER, chargée de la Famille et de la Petite enfance.
🔹️Secrétaires d’Etat :
Auprès du ministre de l’Intérieur :
M. Othman NASROU, chargé de la Citoyenneté et de la Lutte contre les discriminations ;
Auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères :
M. Thani MOHAMED SOILIHI, chargé de la Francophonie et des Partenariats internationaux ;
Auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie :
Mme Laurence GARNIER, chargée de la Consommation ;
Auprès du ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Egalité entre les femmes et les hommes :
Mme Salima SAA, chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes ;
Auprès du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche :
Mme Clara CHAPPAZ, chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique.

🟦 Le Président de la République réunira l’ensemble des membres du Gouvernement pour un Conseil des ministres qui se tiendra le lundi 23 septembre à 15h00.


jeudi 22 août 2024

🔴 EXCLUSIF. Plus de 50 députés demandent la levée de l’immunité parlementaire de Rima Hassan



✒️Voici la liste des co signataires ⤵️
Francois Cormier-Bouligeon député du Cher
Brigitte Klinkert Députée du Haut-Rhin, Questeure
Nicolas Metzdorf député de Nouvelle Calédonie 
Charlotte Parmentier Lecocq députée du Nord 
Benjamin Haddad député de Paris 
Natalia Pouzyreff députée des Yvelines
Stéphane Vojetta député FDE
Mathieu Lefèvre député du Val de Marne
Anne GENETET députée FDE
Nicole Dubret Chirat députée du Maine et Loire 
Astrid Panosyan députée de Paris
Sandra Marsaud députée de Charente
Laure Miller députée de la Marne
Laetitia Saint Paul députée du Maine-et-Loire
Charles Rodwell député des Yvelines 
Jean-René Cazeneuve député du Gers
Pierre Cazeneuve député des Hauts de Seine 
***
Christophe Marion député Loir et Cher 
Sylvain Maillard député de Paris 
Jean Laussucq député de Paris 
Jean-Francois Rousset député de l’Aveyron
Constance Le Grip députée Hauts-de -Seine 
Stéphane Mazars député de l’Aveyron
Xavier Roseren député de Haute Savoie
Stephanie Rist députée du Loiret 
Jean-Luc Fugit député du Rhône 

***

Karl Olive député des Yvelines 
Bertrand Sorre député de la Manche 
Antoine Armand député de Haute Savoie 
Guillaume Gouffier Valente député Val de Marne
David Amiel député de Paris 
Brigitte Liso députée du Nord 
Maud Bregeon députée des Hauts-de-Seine
Stéphane BUCHOU député de Vendée 
Philippe Fait député du Pas-de -Calais
Corinne Vignon députée de Haute-Garonne
Véronique Riotton députée de Haute-Savoie
Christine Le Nabour députée Ile-et-Vilaine
Vincent Caure député des Français établis hors de France 
Sébastien Huyghe député du Nord 
Paul Midy député de l’Essonne
Liliana Tanguy députée du Finistère 
Stéphane Travert député de la Manche 
Sophie Panonacle députée de Gironde
Prisca Thevenot députée des Hauts de Seine
Céline Calvez députée des Hauts de Seine 
Violette Spillebout députée du Nord 
Annie Vidal députée de Seine Maritime 
Julie Delpech députée de Sarthe 
Jean Terlier député du Tarn 

✒️ Nous sommes 55 députés de mon groupe soit près de 70% en exercice à nous être mobilisés à ma demande pour : 
1/ Effectuer un signalement au Procureur de la Republique article 40 pour apologie du terrorisme et provocation à la haine raciale
2/ Demander à la Présidente du Parlement européen la levée de l’immunité parlementaire de Rima Hassan en cas de poursuites judiciaires ainsi que des sanctions disciplinaires.
Vous trouverez ci-joint les copies des courriers ⤵️

EXCLUSIF. Plus de 50 députés demandent la levée de l’immunité parlementaire de Rima Hassan https://www.lepoint.fr/tiny/1-2568435  via @LePoint

🔴 À  LIRE  ET FAIRE LIRE
"Depuis l'instrumentalisation de personnes malintentionnés de renverser l'abominable massacre d'enfants,de femmes enceintes,de personnes âgées en actes héroïques !
De légitimité le droit d'assassiner un être humain parce que Juif.
A dès fin stratègique.
Libération de propos, et de passage à l'acte exaltant la part l'inhumanité de personnes "nazifiez"
Aujourd'hui,stop Les mots ont du sens et les actes les mettent en valeur.
 Je pense que le terme Antisémite n'est plus. Il faut dire et écrire Actes,propos...AntiJuif. s'attaquer à une Personne identifiée Juive ou et à des biens en lien avec une personne de confession Juive.
 Sous toutes formes ou raisons idéologiques , Politique c'est être AntiJuifs !"
Paul Aïss 
Et en France un acte AntiJuif est un acte hors la loi !

jeudi 21 mars 2024

Invitation à l'Assemblée nationale - Réunion publique - Ce que les FTP-MOI et leurs descendants ont encore à nous dire aujourd'hui



🔷️ Les FTP-MOI et leurs descendants ont encore beaucoup à nous dire aujourd’hui !

Quelques semaines après l’entrée au Panthéon de Missak et Mélinée Manouchian, j’ai le plaisir de vous inviter à nous retrouver pour en parler lors d’une réunion publique, Salle Colbert, à l’Assemblée nationale, le vendredi 29 mars, de 16h00 à 18h00,

🔹️Sous le haut patronage de Yaël Braun-Pivet, Présidente de l’Assemblée nationale,

 
🔹️Autour de Robert Birenbaum, Ancien résistant et auteur du livre « 16 ans, résistant »,

 

🔹️Et des descendants de FTP-MOI :

👉Thomas Stern, petit-neveu de Thomas Elek,

👉Chantal Rino Della Negra, petite-niéce de Rino Della Negra,

👉Juana Alfonso, petite-fille de Celesto Alfonso,

👉Charlotte Lazimi, petite-fille de Raymond Kojitski.

L’entrée se fera entre 15h30 et 15h55 par le 126, rue de l’Université, 75007 Paris.

🔹️Cette réunion publique est bien entendu ouverte à tous; n’hésitez pas à faire circuler cet email.

🔺️Notez que pour permettre l’entrée dans l’Assemblée nationale, une inscription à la réunion publique est ABSOLUMENT IMPÉRATIVE - dimanche 24 mars au plus tard - de même que la présentation le jour-J d’une pièce d’identité originale, en cours de validité et en tout point comparable aux informations d’inscription.

📧 Ces informations sont à renseigner sur le formulaire d’inscription suivant :



✒️ "À la semaine prochaine j’espère"
Astrid Panosyan-Bouvet,
Députée de la 4ème circonscription de Paris

vendredi 26 janvier 2024

🟥 Interview exclusive de Astrid Panosyan-Bouvet


AVANT PROPOS
Astrid Panosyan-Bouvet est née le 13 août 1971. Diplômée de Sciences Po, HEC et Harvard, elle a d’abord fait carrière dans le secteur privé, en tant que consultante, puis cheffe d’entreprise dans le secteur des assurances et ensuite, dans l’immobilier commercial. Elle est également très engagée sur le plan associatif et a présidé bénévolement l’association d’entraide scolaire Proxité. 
Elle a été conseillère d’Emmanuel Macron lorsque celui-ci était Ministre de l’Economie, en charge de l’attractivité et des investissements internationaux. En 2016, elle a co-fondé En Marche ! à ses côtés et fait partie de la direction du parti de 2017 à 2022. En 2022, elle a été élue députée de la 4e circonscription de Paris, qui regroupe les quartiers de Monceau et Ternes (17e), Chaillot et Dauphine (16e).
Fille d’un père arménien de Turquie et d’une mère norvégienne, elle a eu 2 enfants avec le professeur de sciences politiques Laurent Bouvet, décédé en 2021.

Bonjour Astrid Panosyan-Bouvet, les lecteurs de "Mine d'Infos" férus, dans leur grande majorité, de sujets liés à la protection sociale vous connaissent bien. Certains résidents et commerçants de la 4ème circonscription suivent également votre parcours et vos actions sur X, Facebook, Instagram ou LinkedIn. La femme publique est connue malgré une certaine discrétion qui lui est parfois reprochée discrétion que nous respecterons dans cette interview. 

👉 Si vous deviez faire votre autoportrait que diriez-vous de vous ?

La meilleure façon de répondre à cette question est probablement de vous dire ce que j’ai entendu dire de moi. On me décrit, il me semble, comme sincère, engagée, courageuse et attachée à l’action : je pense que cela me correspond bien. L’engagement et la sincérité sont le fil conducteur de mon parcours personnel, professionnel et politique, et cela va de pair avec une volonté d’écoute et orientée vers l’action. C’est un tout : écouter d’abord, décider et agir ensuite, puis rendre des comptes. Cela demande un certain courage, auquel j’essaie toujours de me tenir. J’ai la conviction sincère que d’où que l’on vienne, on est d’abord ce que l’on fait et cette conviction me porte dans mon engagement depuis toujours et me donne justement ce courage d’agir. 


👉 Vous souvenez-vous de votre premier acte militant ? 

Ce n’est pas exactement mon premier acte militant, mais c’était un acte si fort, si empli de sens, que je le vois d’une certaine manière comme le premier. En 2016, aux côtés d’Emmanuel Macron et de quelques autres, nous avons fondé En Marche !, partageant cette volonté du dépassement des silos droite et gauche, cette envie de lutter contre les inégalités à la racine et cette conviction chevillée au corps que le meilleur pour la France et pour chacun est devant nous. Ce mouvement a embarqué des centaines de milliers de Français avec lui qui, pour beaucoup, s’engageaient pour la première fois en politique et a remporté à deux reprises les élections présidentielle et législatives. C’est donc un acte marquant pour mon pays et en cela je le mettrais en premier.


👉 À quelle carrière vous destiniez-vous à 20 ans?

J’hésitais entre reporter de guerre et Secrétaire générale de l’ONU ! C’est peut-être ce qui m’a amené sur les bancs de Sciences Po. À Sciences Po, j’étais surprise de voir comment l’État était présenté comme le seul détenteur de l’intérêt général. J’ai toujours été convaincue pour ma part que si l’État en est le garant, la société civile y concourt aussi. Et c’est pour cela que j’ai fait le choix du monde de l’entreprise, allié à un engagement associatif tourné vers la solidarité et le mentorat.


👉 À quelle époque la politique a-t-elle croisée votre chemin ? Quelles ont été les principales étapes de votre engagement ? 

Lorsque j’étais étudiante, je me suis engagée au sein du courant politique de Michel Rocard. Néanmoins, au bout de quelques années, j’ai quitté le PS, déçue par le renoncement français à la social-démocratie au nom du dogme, là où l’Allemagne et les pays scandinaves avaient passé le cap depuis longtemps. Les concessions de ce parti avec la République et la laïcité, qui préfiguraient l’alliance avec la NUPES, ont fini de m’en écarter définitivement. L’étape suivante, c’est la fondation d’En Marche !, qui correspondait beaucoup plus à ma vision de la société, de la valeur émancipatrice du travail, du rôle des entreprises et bien sûr de l’Europe.


👉 Qu'avez-vous ressenti lorsque vous avez appris que vous étiez pressentie pour porter les couleurs de votre parti dans la 4ème circonscription de Paris?

Une grande fierté, d’abord, de se présenter dans mon quartier, là où mes enfants sont scolarisés, où je travaillais et où j’ai vécu pendant si longtemps avec ma famille. Il y avait également une certaine responsabilité et humilité : vouloir représenter les habitants de son quartier, ça n’est pas une tâche que l’on peut prendre à la légère. Je n’ai pas pensé « nouvelle carrière », mais plutôt « comment rendre à mon pays ce qu’il m’a apporté ».


👉 Comment s'est passée votre intégration sur le 17e ? 

Je connais très bien le 17e et depuis longtemps : mon quartier de vie a longtemps été le nord du 16e, mais la frontière avec le 17e n’est pas imperméable ! Je suis une citoyenne élue et cela fait de moi un point d’attache pour les autres citoyens. Je suis confrontée à toutes les situations, toutes les histoires de vie, toutes les absurdités de l’administration mais aussi à ses merveilles parfois. Mon équipe et moi-même essayons toujours d’aider du mieux que nous pouvons, que la personne qui s’adresse à nous soit électrice ou non, sans faire de différence. Cela vaut pour les habitants qui ont des problèmes de logement, de rendez-vous à la préfecture, de scolarisation de leurs enfants en situation de handicap plus proche de chez eux mais aussi pour les commerçants qui ont besoin de soutien face aux crises successives, ou encore aux associations si essentielles à notre vie commune.



👉 Diriez-vous que le fait de ne pas être issue de la même famille politique que le maire qui est LR, alors que vous êtes Renaissance, constitue bien au contraire un plus pour les projets en cours sur le 17e ?

Je suis de ceux qui considèrent que personne n’a le monopole des bonnes idées et qu’on peut construire de manière transpartisane avec celles et ceux qui sont de bonne volonté et qui partagent un socle républicain commun. Les habitants du 16e et du 17e m’en voudraient - à juste titre - si je n’étais pas capable de dépasser les appartenances politiques pour avancer. Les Français n’en peuvent plus des élus qui se rejettent la responsabilité en permanence, en disant « c’est la faute d’untel ou d’untel ». Cela alimente la défiance par rapport au monde politique. Si le Parlement doit avancer sur la réforme du mode d’élection du Maire de Paris, il me semble évident de prendre au préalable attache avec les Maires et Conseillers de Paris de ma circonscription pour connaître leurs avis et leurs suggestions sur la question et ce quel que soit leur parti politique. C’est comme cela que j’ai toujours fonctionné et je vais continuer ainsi.


👉 Sur quels dossiers intervenez-vous sur dans votre circonscription ?

En tant que députée, je me vois d’abord comme une « facilitatrice » avec un pouvoir d’influence et d’interpellation. Autrement dit, même si ce n’est pas le rôle premier d’un député, je peux aider, donc je le fais. Nos compatriotes n’en peuvent plus du « ah mais ça n’est pas moi qui gère » : c’est à nous, responsables politiques, de faire le nécessaire, de contacter les bons interlocuteurs, pour que les choses avancent. J’apporte ainsi une aide aux citoyens sur énormément de sujets : demandes d’AESH, assistance aux professeurs, contentieux avec les bailleurs sociaux, orientation d’entreprises en difficulté, etc. auprès du Préfet de Paris, du Préfet de Police, des dirigeants et des médiateurs des bailleurs sociaux, du cabinet du recteur d’académie, des ministres concernés… Je le disais, je porte également la voix de nos commerçants, comme nos boulangers avec les prix de l’énergie, ou nos commerçants en difficulté, pour demander un meilleur accompagnement des différentes administrations et associations auprès de la Ministre en charge des PME.
J’informe également les citoyens de mon travail, en organisant régulièrement des réunions publiques et en tenant des permanences mobiles – ce sont des conversations civiques très importantes pour la santé de notre démocratie. Le fait d’organiser régulièrement des réunions publiques thématiques – fin de vie, immigration, AESH, retraites, violences faites aux femmes, etc – dans lesquelles je fais intervenir des experts – y compris des politiques d’opposition – pour permettre des échanges éclairés, c’était l’un de mes engagements de campagne, et je m’y tiens.


        🎬 Clip tiktok


🔷️ On vous dépeint comme une femme intelligente, qui raisonne vite. 
À l'écoute des autres, très dynamique, souriante, sympa.
On vous dit tenace, animée d'une la volonté farouche de faire progresser la société. 

Il est à noter que la plupart des personnes interrogées estiment que votre passé de cheffe d’entreprise constitue incontestablement un plus en politique. 



"Astrid Panosyan-Bouvet est une femme politique inspirante et courageuse, toujours soucieuse de porter la voix de ceux qui se battent pour la reconnaissance de leur place dans notre société."



Le 17 avril 2023 grâce à 
Madame la députée Panosyan-Bouvet et à Monsieur Bruno Ponticelli, nous avons eu le privilège de pouvoir bénéficier de la présence de Mr Guillaume Gomez, représentant personnel du président de la république pour la Gastronomie, l'alimentation et les arts culinaires.

L'objet de la réunion était de prendre connaissance des différents axes susceptibles d'offrir aux boulangers une
sortie des contrats "toxiques" d'électricité.

Madame Panosyan-Bouvet était 
accompagnée du conseiller départementale de sortie de crise Godefroy Jumeau. 

Le 25 mai 2023 j'ai été reçu avec deux autres membres de la boulangerie par Bruno Le Maire au ministère de l’Économie, grâce une fois encore à Madame Panosyan-Bouvet qui nous avait accompagné.  
Ce n'est pas dans mes habitudes de donner mes opinions, cependant j'ai été impressionné par son implication concernant
notre problématique.
J'aurais aimé côtoyer son équipe plus souvent mais avec tous ces évènements, je comprends qu'ils soient
occupé par ailleurs."


"J’ai rencontré Astrid Panosyan-Bouvet lors de la campagne pour les élections législatives de 2022. J’ai tout de suite été impressionnée par son empathie, son pragmatisme et sa vision. L’écoute fait partie de son ADN. Je l’ai vue appliquer sur le terrain une méthode : écoute, compréhension, diagnostic, proposition créative et concrète, sans tabou, ni dogmatisme. Ce sont pour moi des qualités essentielles pour être une députée qui fait avancer les choses.  
A titre d’exemple, en tant que commerçante, je l’ai vue à l’œuvre lorsqu’elle a soutenu des collègues boulangers face à la crise des prix de l’énergie. Elle ne craint pas d’aller au contact, sur le terrain : elle est venue nous aider le 24 décembre dans notre boutique du 17e. Elle nous a bien aidé lors de la plus grosse journée de l’année, mais en aussi tiré un bénéfice de compréhension terrain de la réalité d’un commerce un jour de Noël.  
Cet engagement ne s’arrête pas aux frontières du 17e arrondissement. Son travail à l’Assemblée est remarquable, ancré dans le réel. Elle a abordé beaucoup de sujets de manière transpartisane, ce qui est une réalité rare en politique. C’est une députée droite dans ses bottes, qui ne fait pas de compromis avec ses valeurs : elle est engagée depuis longtemps avant son élection pour nos valeurs républicaine, pour la laïcité, contre l’extrême droite, et elle porte ces combats sans faillir à l’Assemblée Nationale."

🔷️ Si vos principaux traits de caractère positifs sont reconnus de tous, on ne peut cependant  pas plaire à tout le monde...

Le reproche le plus virulent qui vous est fait est "d'avoir battu une femme exceptionnelle : Brigitte Kuster"... reproche formulé par un proche de Brigitte Kuster et repris par plusieurs des soutiens inconditionnels de votre ancienne adversaire qui reste particulièrement aimée. 

Entière, trop discrète, nombre de personnes consultées regrettent de ne pas vous connaître suffisamment... et se déclarent en difficulté, au final, pour déceler un vrai défaut...


👉Vous reconnaissez-vous dans ce portrait ?

On dit de moi que j’ai des convictions et que je n’ai pas peur de les porter ? Oui, c’est ce que je m’efforce de faire tous les jours. Que j’ai à cœur d’être ancrée dans le réel, d’aller au contact pour comprendre ? Mille fois oui, cela a toujours été ma conception de l’engagement politique : nos choix politiques changent la vie de tant de personnes, c’est une réalité que nous n’avons pas le droit d’oublier. Pour ce qui est de la discrétion, ça n’est pas vraiment le mot que j’utiliserais. La politique ce n’est pas de la communication et encore moins de la communication sur soi ; je pense que l’égotisme de certains a abimé la confiance en la politique. Je parle de mes idées, de mes combats mais je ne mobilise pas tambours et trompettes à chacun de mes gestes. Je privilégie toujours l’échange concret au coup de com, le fond à la forme. Quand je me déplace, je ne dis pas « c’est génial, je me suis déplacée » ; je dis « merci beaucoup de m’avoir reçue et voici ce que j’ai vu et appris, ce que j’en tire comme réflexions de fond et de pistes d’actions ». Et surtout, je ne me cache pas, je dis ce que j’ai à dire et si l’on veut en discuter avec moi, je suis là.



👉 Vous êtes particulièrement présente sur les réseaux sociaux : par choix ou nécessité ?

C’est un choix, bien sûr. Les réseaux sociaux ont des défauts mais ils sont un moyen formidable de rapprocher le citoyen du politique. Mon activité sur les réseaux sociaux a pour objectif qu’un citoyen qui ne me connaît pas puisse, en quelques clics, savoir ce que je pense, ce que je défends, ce que je vote. Nous ne sommes pas élus pour disparaître le jour de l’élection et ne réapparaître que tous les 5 ans : informer sur nos actions et nos idées fait partie de la transparence que l’on doit à nos électeurs. J’exprime mes idées à la fois sur les réseaux sociaux, donc, mais aussi dans la presse sur des sujets précis, sous forme de tribunes qui permettent de donner plus d’arguments que 2 minutes sur un plateau TV ou 280 caractères sur X. Je l’ai fait sur de nombreux sujets : les salaires (Le Monde), la prévoyance (Les Echos, Terra Nova), le travail et le travail des seniors (Le Figaro, Le Monde), la fin de vie (L’Express, La Croix), ou bien la lutte contre l’extrême droite (Le Monde). Tout est aussi disponible sur mon site internet* pour ceux qui souhaitent les consulter. Et après, très souvent, je me déplace ou je rencontre du monde sans communiquer du tout. C’est aussi une manière d’établir la confiance et une vraie relation de proximité. 



👉Vous vous êtes abstenue lors du vote sur le projet de loi immigration en décembre dernier. Pouvez-vous nous expliquer ce choix ?

J’aurais pu voter pour car je suis pour une fermeté accrue sur le contrôle des flux entrants et sortants. Il y va de la souveraineté de la France qui doit pouvoir décider qui rentre, qui reste et qui sort de son territoire. J’étais d’ailleurs favorable à une révision du traité France-Algérie – qui accorde aux Algériens des conditions d’entrée et de séjour qui me semblent aujourd’hui obsolètes alors que l’Algérie ne joue pas le jeu des OQTF. Mais il me semble impératif de respecter une règle essentielle : quand on est en France de manière régulière pour y travailler ou y étudier, quand on respecte la loi et les principes fondamentaux de la République comme la laïcité et l’égalité femmes-hommes, on doit avoir les mêmes droits si l’on cotise pour eux.
Prenez deux aides à domicile par exemple – l’une française et l’autre de nationalité étrangère, arrivée récemment de manière légale – qui accompagnent toutes deux l’un de vos proches dépendants, la première aura droit à certaines prestations sociales immédiatement tandis que la seconde devra attendre 30 mois à compter de son arrivée en France pour en bénéficier alors qu’elle les finance par son salaire. Cela me semble injuste.
Par ailleurs, j’aurais pu décider de voter le texte dans la perspective d’une future censure par le Conseil constitutionnel**. Mais, à titre personnel, je n’ai pas voulu déléguer la responsabilité de censurer ce que j’estime être contraire à l’esprit de la Constitution dont le préambule a été rédigé en 1946 par ceux qui ont fait des choix courageux pendant la guerre. Dans un contexte de montée des populismes dans le monde entier, nous prenons aussi le risque de donner un argument tout fait à l’extrême-droite pour changer la Constitution alors que c’est elle qui est garante de nos droits fondamentaux.



👉 Pouvez-vous nous dire deux mots de votre implication à  l'international ?

J’estime que l’international fait partie intégrante de mon mandat de députée, ne serait-ce que parce qu’il y a une forte imbrication entre national et international comme le montrent la flambée des prix alimentaires avec la guerre en Ukraine ou les répercussions sur la société française de la guerre entre Israël et le Hamas. La France a un message singulier à porter au monde autour de la liberté, de l’universel et de nos « communs ». Je l’ai vu récemment en accompagnant le ministre des Armées au Proche-Orient. 2024, année d’élections européennes sera une année décisive pour notre continent : nous devons continuer à affirmer la souveraineté européenne et notre autonomie stratégique face au risque isolationniste américain, les velléités expansionnistes russes et les ingérence étrangères.


👉 Si vous pouviez faire vous-même les questions/réponses...
🤔Quelle question vous poseriez-vous ?
Et quelle aurait été votre réponse ?


Ma réponse :
J’ai la chance, par mes déplacements, en circonscription et dans un grand nombre de départements de voir que la France est un miracle. La France, disait l’historien Braudel, « ce sont des Frances cousues ensemble ». Il avait raison. Notre pays est singulier par la diversité de ses paysages, ses cuisines, son humour, sa culture ou son impertinence. Maires ou agents publics, entrepreneurs ou salariés, bénévoles associatifs, un grand nombre de nos concitoyens se démènent pour changer les choses. Ils tiennent leur territoire et le pays. La question est comment leur donner encore plus de pouvoir et d’autonomie pour bouger les lignes. L’inflation des normes et la multiplicité des intervenants sur un même sujet diluent les responsabilités et, par conséquent, la réactivité et la rapidité à agir. Il y a trop de « barreurs » face à des « rameurs » qui s’épuisent à tenter d’avancer. Nous devons faire davantage confiance aux acteurs pour agir là où la décision doit être prise.


      🎬 Clip tiktok

 " J’ai fait connaissance avec Astrid, quand elle n’était pas encore Députée.

Je l’ai rencontré la première fois par un ami commun qui me l’a présentée, pour échanger sur les questions de protection sociale, et particulièrement la prévoyance et les conséquences pour les personnes, leur familles, en cas d’absence de couverture prévoyance quand, malheureusement, survient un aléa grave. Nous avons échangé sur les enjeux liés à l’imprévoyance.

Nous nous sommes revus avant son élection, pour échanger sur les enjeux induits par la dépendance, la transition démographique de notre pays, enjeux sur lesquels elle réfléchissait, et donc consultait des acteurs pour nourrir son analyse.

J’ai perçu chez elle une grande intelligence, une envie de comprendre, de se forger son opinion, avec rigueur, exigence sans rien s’interdire, grâce à la confrontation d’idées.

Vive intellectuellement, il faut être frais quand on la rencontre car la discussion est riche, par digression, en ayant une approche globale elle embrasse les enjeux et sujets qui l’intéressent, mais est capable de s’emparer aussi des questions périphériques, si cela lui semble utile.

Depuis qu’elle est Députée, nous avons plusieurs fois échangé, et même si nous pouvons avoir des divergences sur certains textes emblématiques, notamment budgétaires, j’ai plaisir à échanger avec elle, car c’est stimulant, et je sais qu’argument, contre argument, même si la discipline de son groupe parlementaire prévaut, les idées cheminent si elle les trouve utiles pour les communs de notre société.

Femme libre, elle a l’intérêt général en ligne de mire et est capable de prendre des chemins de traverse intellectuellement pour faire émerger des solutions, opérantes, réalistes et utiles.

Au travers nos échanges, nous avons pu nous apercevoir que nous partagions quelques valeurs communes, une foi inébranlable dans le pacte républicain, l’universalisme, l’humanisme et la laïcité comme cadre émancipateur, pour permettre à chaque femme, chaque homme de s’élever vers sa pleine citoyenneté, d’aiguiser son esprit critique, de cultiver son libre arbitre.

Femme discrète, qui gagne à être connue, et reconnue, son potentiel d’engagement trouvera probablement des voies de concrétisation utiles pour le vivre ensemble du pays tant les thématiques de la cohésion sociale lui tiennent à cœur."



Propos recueillis  par  Nora  Ansell-Salles auprès de Astrid  Panosyan-Bouvet
et  Éric Chenut 




**Décision n°2023-863 DC du 25 janvier 2024,
Loi pour contrôler l'immigration, améliorer l'intégration
[Non conformité partielle - réserve]

DERNIÈRE  MINUTE🇫🇷
Promulgation  de la loi :

lundi 20 novembre 2023

4e audition du groupe de réflexion « Travail en Commun ! »






🎬 Clip tiktok 

RDV demain pour la 4e audition du groupe de réflexion « Travail en Commun ! » avec Dominique Potier & Stéphane Viry

Avec Jean-Baptiste Barfety , Fondateur du Projet Sens sur le sens au travail.

En direct sur Facebook, posez vos questions
👉 facebook.com/profile.php?id


LE SAVIEZ-VOUS ? 

Astrid  Panosyan-Bouvet signe une tribune dans "La Grande Conversation" sur la prévoyance pour tous - un des objets de l’agenda social de l’année - et plus largement la nécessité d’approfondir la prévention de l’usure professionnelle.

https://www.lagrandeconversation.com/economie/la-prevoyance-pour-tous-cest-possible/


A LIRE  PROCHAINEMENT  SUR  MINE D'INFOS 

L'INTERVIEW/PORTRAIT