Nora ANSELL-SALLES

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mercredi 11 février 2015

Hépatite C : Médecins du Monde s’oppose au brevet sur le sofosbuvir

   



(Paris, le 10 février 2015) Médecins du Monde (MdM) dépose[1] aujourd’hui une opposition au brevet sur le sofosbuvir auprès de l’Office Européen des Brevets. 

Depuis de nombreux mois, Médecins du Monde, avec d’autres associations, alerte sur les problèmes posés par le prix des nouveaux traitements contre l’hépatite C et particulièrement du sofosbuvir[2] dont le laboratoire Gilead détient le monopole. Ce dernier commercialise 12 semaines de traitement de sofosbuvir à des prix exorbitants, qui entravent l’accès de nombreux patients à ce médicament : 41 000 euros en France et 44 000 euros au Royaume-Uni.
Une opposition au brevet est un recours juridique par lequel peut être contestée la validité d’un brevet et favoriser, en cas de succès, la mise en compétition avec des versions génériques qui ne coûteraient que 101 dollars pour le sofosbuvir[3]. Si l’utilisation du sofosbuvir pour traiter l’hépatite C est une avancée thérapeutique majeure, la molécule en elle-même, fruit de travaux de nombreux chercheurs publics et privés, n’est pas suffisamment innovante pour mériter un brevet. Puisque abuse de son brevet pour exiger des prix insoutenables pour les systèmes de santé, Médecins du Monde a décidé de le contester ; c’est la première fois en Europe qu’une ONG médicale utilise cette voie pour améliorer l’accès des patients aux médicaments.
« Nous défendons l’universalité de l’accès aux soins : la lutte contre les inégalités de santé passe par la préservation d’un système de santé solidaire » explique le Docteur Jean-François Corty, Directeur des Opérations France de MdM. « Même dans un pays « riche » comme la France, avec un budget « médicaments » annuel de 27 milliards d’euros, on a du mal à faire face et on voit déjà se propager des logiques arbitraires de rationnement qui excluent les patients des soins », poursuit-il.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime qu’entre 130 et 150 millions d’individus sont porteurs chroniques de l’hépatite C. Au sein de l’UE entre 7.3 et 8.8 millions de personnes seraient infectées par le virus. En France, 230 000 personnes seraient porteuses chroniques de l’hépatite C.
« L’opposition au brevet a déjà été utilisée par la société civile en Inde et au Brésil pour faire annuler des brevets abusivement octroyés sur des médicaments et rendre disponibles des versions génériques », explique Olivier Maguet, membre du conseil d’administration et référent hépatite C à MdM. « Cela a permis de faire nettement diminuer les prix des traitements et de soigner les patients qui n’auraient pas pu l’être autrement » conclut-il. 

vendredi 30 janvier 2015

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mercredi 30 juillet 2014

Accompagnement et éducation aux risques liés à l'injection


Accompagnement à l'injection :

Les résultats sont là, l'urgence sanitaire aussi. Pourquoi attendre ?

 

L'étude AERLI (Accompagnement et éducation aux risques liés à l'injection), menée conjointement dans 14 villes de France par délivre aujourd'hui 24 juillet ses premiers résultats. Présentés à la Conférence Internationale sur le sida de Melbourne, ces résultats plaident clairement en faveur d'une généralisation du dispositif.

 

Première mondiale, cette étude visait à évaluer la plus-value de sessions d'accompagnement délivrées par les pairs auprès d'usagers de drogue par injection. L'objectif d'un tel accompagnement était de réduire les pratiques à risque de transmission du VIH et de l'hépatite C, ainsi que les dommages et complications sur le site d'injection (abcès, infections…).

 

Des résultats sans appel. Les sessions d'accompagnement ont été réalisées sur une période de 12 mois auprès de 113 usagers de drogue par voie intraveineuse, répartis sur 8 centres en France. 127 autres usagers répartis dans 9 autres centres ont constitué le groupe témoin de l'étude.

 

On observe parmi les usagers qui ont bénéficié d'AERLI :

- une diminution de plus de 40% en 6 mois des pratiques à risque de contamination et de transmission infectieuse (VIH et VHC)[1][1]

- une diminution de plus de 40% en 12 mois des complications observées sur les points d'injection (abcès, infection…)[2][2]

 

L'étude AERLI (Accompagnement et éducation aux risques liés à l'injection), menée conjointement dans 14 villes de France par l'ANRS, AIDES, Médecins du Monde et l'INSERM Marseille, délivre aujourd'hui 24 juillet ses premiers résultats. Présentés à la Conférence Internationale sur le sida de Melbourne, ces résultats plaident clairement en faveur d'une généralisation du dispositif.

 

Première mondiale, cette étude visait à évaluer la plus-value de sessions d'accompagnement délivrées par les pairs auprès d'usagers de drogue par injection. L'objectif d'un tel accompagnement était de réduire les pratiques à risque de transmission du VIH et de l'hépatite C, ainsi que les dommages et complications sur le site d'injection (abcès, infections…).

 

Des résultats sans appel. Les sessions d'accompagnement ont été réalisées sur une période de 12 mois auprès de 113 usagers de drogue par voie intraveineuse, répartis sur 8 centres en France. 127 autres usagers répartis dans 9 autres centres ont constitué le groupe témoin de l'étude.

 

On observe parmi les usagers qui ont bénéficié d'AERLI :

- une diminution de plus de 40% en 6 mois des pratiques à risque de contamination et de transmission infectieuse (VIH et VHC)[3][1]

- une diminution de plus de 40% en 12 mois des complications observées sur les points d'injection (abcès, infection…)[4][2]

 

 

En une année, le dispositif d'accompagnement a su faire évoluer les pratiques des usagers vers une réduction remarquable des risques infectieux et des dommages.

 

Des publics particulièrement exposés. Autre constat positif observé par nos équipes sur le terrain, cet accompagnement a permis d'atteindre des publics très précarisés, donc particulièrement exposés aux risques infectieux et aux dommages liés à l'injection. Des publics difficiles à atteindre et pour lesquels l'urgence d'intervention est la plus forte. Un argument de plus en faveur de la pertinence de ce dispositif.

 

Forts de ces résultats, AIDES plaide pour sa généralisation sans délais sur l'ensemble du territoire. "Nous ne pouvons nous permettre d'attendre encore 5 ans pour rendre accessible ce dispositif aux usagers qui en ont le plus besoin. On estime aujourd'hui que plus des deux tiers des usagers de drogues par injection sont porteurs de l'hépatite C, dont une grande partie l'ignore. Le temps n'est pas à la tergiversation ou aux considérations idéologiques. Nous sommes dans un contexte d'urgence sanitaire, il faut agir, et agir vite" explique Bruno Spire, président de AIDES.

 

AIDES appelle à la mise en place rapide d'un cadre réglementaire autorisant le déploiement de l'éducation aux risques liés à l'injection. Si un tel cadre n'était pas rapidement fixé, AIDES prendra ses responsabilités et fera en sorte que ce nouvel outil de réduction des risques puisse bénéficier à ceux qui en ont le plus urgemment besoin. "Lorsqu'à la fin des années 80 l'épidémie de sida décimait les usagers de drogues par dizaines de milliers, AIDES et d'autres associations n'ont pas attendu l'approbation des pouvoirs publics pour mettre du matériel stérile à disposition des usagers" rappelle Bruno Spire. Avec les résultats spectaculaires que l'on sait[5][3].

 

 



 
 
 
 
 

vendredi 20 juin 2014

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La MGEFI en faits et chiffres
Créée le 13 septembre 2007.

En 2009, la MGEFI remporte l'appel public à la concurrence lancé par l'Administration de Bercy.

■ La MGEFI regroupe 280 000 adhérents et 350 000 personnes protégées.
■ 260 collaborateurs au service des adhérents.
 
■ Un réseau de 800 militants.
■ En 2012, la MGEFI rejoint le groupe Istya *
 
■ Certifiée ISO 9001: 2008 le 17 juillet 2013 AFNOR
 
 

 

 

Samedi  c'est la fête de la musique

 
Ce dimanche 22 juin aura lieu la 14ème Journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe. La FNAIR (Fédération nationale d'aide aux insuffisants rénaux) entend rappeler à cette occasion l'urgence qu'il y a à donner aux coordinations hospitalières des prélèvements les moyens financiers et humains d'accomplir leurs missions. Le rein est aujourd'hui l'organe le plus greffé en France, c'est aussi celui pour lequel la pénurie de greffons est la plus grande.



TRES BON WEEK-END
 
  A TOUS