Nora ANSELL-SALLES

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lundi 1 avril 2024

C'est à lire 📚 :"La diplomatie sanitaire, pour une causalité d'accès aux soins" de Véronique LEHMAN aux Éditions Édilivre

#VendrediLecture 📖
"La diplomatie sanitaire, pour une causalité d'accès aux soins"


🔹️Résumé 
En raison de la crise sanitaire de mars 2020, avec la pandémie Covid-19, certains pays ont du fermer leurs frontières terrestres, maritimes et aériennes afin de limiter la propagation du virus tout en oubliant que se sont les humains qui les transportent et nécessitent des dépistages, des prises en charge, quel que soit leur lieu de naissance. Nous passons donc de la diplomatie d’État à la diplomatie sanitaire. Cet ouvrage est le premier d’une longue série qui pose les fondements, les prémices, la prise de conscience d’une nouvelle donne dans le domaine de la santé. Bref, un véritable plaidoyer pour les enjeux multiformes de l’accès aux soins pour tous.


🔷️ À PROPOS DE L'AUTEUR :
Véronique Lehman est Chargée de mission au siège de l'assistance publique Hôpitaux de Paris. 

🔹️Suivre Véronique  Lehman  sur les réseaux  sociaux :

       👉 AGENDA 

mercredi 7 juillet 2021

Covid-19: Pour ou Contre l'obligation vaccinale pour les soignants?


🚨ALERTE INFO
Le professeur Didier Raoult vient de faire savoir hier au soir sur son compte Twitter qu'il était favorable à la vaccination des personnels soignants, qu'il engage à se rendre dans un centre de vaccination pour recevoir le vaccin indiqué en fonction de son âge.

Un impératif éthique" : l'Académie nationale de médecine préconise la vaccination obligatoire dès 12 ans | LCI
""Un impératif éthique" : l'Académie nationale de médecine préconise la vaccination obligatoire dès 12 ans | LCI"

"Mine d'infos" a posé la question aux soignants. 




Voici leurs réponses, par ordre d'arrivée.

Cette page sera réactualisée régulièrement au fur et à mesure des avis qui nous parviendront.

N'hésitez pas à poster votre avis et commentaires en bas de l'article.
Sondage en ligne sur Twitter pendant 8 jours :

👨‍⚕️Patrick Pelloux, médecin urgentiste, APHP Samu de Paris 
Je suis Pour,
car c'est notre seule arme pour arrêter ce cauchemar. 
Les 100 000 morts auraient voulu un vaccin.

👨‍⚕️Pierre Razavi,  Cardiologue, membre de SOS 92
"Je suis Pour.
Les soignants n'ont pas le droit de contaminer les patients!"

👨‍⚕️Jean Daniel Faysakier, médecin & journaliste
"Je suis Pour: il n’est pas acceptable que des patients ou des residents soient victimes de Covid-19 nosocomiale. La vaccination est une obligation morale."

👨‍⚕️Professeur François Bricaire, infectiologue français membre de l’Académie nationale de médecine et ancien chef du service maladies infectieuses et tropicales de l’Hôpital de la Salpêtrière.  Professeur à l'Université Pierre-et-Marie-Curie.
"Je suis ok pour la vaccination obligatoire.

Il est légitime que tous les personnels au contact de public se vaccinent. Donc indispensable pour le personnel de santé. Mais aussi si les gens ne comprennent pas l' importance de la vaccination il faut aller vers l'obligation. Il est anormal de constater des hospitalisations pour formes sévères actuellement chez des sujets ayant refusé la vaccination. Pour le bien de la société il est nécessaire de collaborer à l'arret de l épidémie. C'est valable pour tous ou presque ! Les anti vaccinaux sont des égoïstes."

💊François Gbamélé,
Responsable de la Mugefci
"Je suis Contre, cela devrait être volontaire."

💉Michèle Bellaïche,
Infirmière chef
"Je suis Pour la vaccination nous sommes responsables de la santé des patients qui nous sont confiés ! Des vaccins sont déjà obligés."

👩‍⚕️Michèle Delaunay, ancienne ministre, médecin, Pdte de l'Institut de santé publique de Bordeaux et du gerontople de nouvelle Aquitaine
"La vaccination est pour nous tous qui fréquentons des personnes fragiles un devoir civique. Pour les soignants s’ajoute le devoir moral qui est contenu ds le serment d’Hippocrate qui définit le lien avec la personne soignée et l’obligation de ne pas lui nier
L’obligation légale ne me gênerait pas en soi mais elle « stigmatiserait » les seuls soignants relativement à ts ceux qui sont en contact avec les personnes fragiles
Le conseil scientifique de la ville de Bordeaux a émis une Motion pour que ces soignants se fassent vacciner et y soient enjoints ds ttes leurs catégories.
📍Notre conseil scientifique de @Bordeaux a voté hier pour enjoindre soignants aidants et accompagnants de personnes fragiles de se faire vacciner."

💉Annick Touba,
Ex présidente d'un syndicat national d'infirmières
"Je suis à fond pour la vaccination obligatoire des soignants , pour la protection de tous , pour arrêter la circulation du virus. Et parce qu’ils se servent de cette opposition comme revendication pour leur manque de reconnaissance.

👨‍⚕️Professeur Guy Vallancien, chirurgien et universitaire français, membre de l'Académie nationale de médecine. et membre du Conseil Scientifique de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques. A fondé et préside la Convention on Health Analysis and Management.
"Je suis pour l’obligation à toute la population."

👨‍⚕️Vladimir Mitz, chirurgien esthétique et plasticien à Paris
"Je suis Ok
Sécurité d’abord."

💊Gilles Bonnefond, pharmacien d'officine, Pdt. de l'USPO- Union des Syndicats des Pharmacies d'officine.

" Je ne comprends pas ce débat. Je ne comprends pas pourquoi des professionnels de santé engagés, qui revendiquent leur place, ne se vaccinent pas.

Ils sont sensés apporter des soins aux patients, ils leurs apportent un risque de contamination.

Les professionnels de santé qui colportent des infos complotistes devraient être poursuivies par leur Conseil de l'Ordre.

Infirmiers, chirurgiens, médecins qui sont en contact direct ne peuvent faire courrir un risque aux patients

Je suis Pour la vaccination obligatoire des soignants.

Les  pharmaciens et médecins sont parmi les plus vaccinés mais il faut entrainer tout le monde.

On ne peut pas s'affranchir de la vaccination qui est par définition un acte collectif au seul principe de la Liberté individuelle.

On n'a pas eut ce débat s'agissant de l'hépatite ou sur la vaccination des enfants...

Les officines devraient d'ailleurs avoir le droit de faire les rappels de tous les vaccins pour les adolescents et les adultes.

La formation des professionnels de santé devrait inclure un chapitre sur la vaccination et ces mécanismes qui sont nouveaux et porteurs d’espoir."

LE REGARD DE NOTRE GRAND TEMOIN
Etienne Caniard, militant mutualiste, Ex Pdt de la Fnmf  collège de la HAS, États généraux de la santé, Droitd des malades.
"Pour, sans nuance ni hésitation! Des vies sont en jeu! Chacun préfèrerait éviter de passer par la case obligation mais l’importance du nombre de soignants non vaccinés nous y contraint. C’est une obligation morale et un devoir pour les soignants qui ne peuvent mettre en péril la santé des patients et c’est un exemple pour le reste de la population. Tout soignant non vacciné renforce la position de celles et ceux qui sont réticents à la vaccination.
📍L'obligation est plus un signal et un moyen de pression ... il serait de toutes façons extrême t difficile de prendre des sanctions vis à vis des irréductibles ... l'enjeu est qu'ils soient le moins nombreux possible!" 

Propos recueillis par Nora Ansell-Salles

🚨ALERTE INFO
La Mutualité Française favorable à l’obligation vaccinale pour les soignants

VU DANS LA PRESSE🗞
Obligation vaccinale pour les soignants : rien de très nouveau – Libération
"Obligation vaccinale pour les soignants : rien de très nouveau – Libération"

👉Bon à connaître :

Bonjour,

Le Président vient d’annoncer la vaccination obligatoire pour tous les soignants d’ici au 15 septembre.

Comment la situation est-elle vécue par les personnels aides-soignants ? Ces annonces incitent-elles à la vaccination ? Comment les réfractaires au vaccin vivent-ils la situation ?

Pour illustrer et répondre à toutes ces questions, Brice Alzon, Vice-président de la Fédération des Entreprises du Service à la Personne (FESP) et Directeur de Coviva, ainsi que son réseau présents partout en France sont à votre disposition.

Retrouvez toutes les agences Coviva en France ICI

Contacts Médiatiser.TV :

Antoine Monnier amonnier@mediatiser.tv  - 06 03 71 76 10

Elodie Mazières emazieres@mediatiser.tv - 07 68 29 77 94

 

A propos de Coviva :

Coviva est le réseau grandissant d’agences spécialisées dans les services à la personne pour Seniors depuis 2004.  Ses valeurs centrales sont l’engagement, le respect, la proximité et l’entraide.  Le réseau propose à tous les Seniors, qu’ils soient dynamiques ou dépendants, une offre complète de services d’aide destinée à leur faciliter le quotidien mais aussi à créer du lien social...

Dans toute la France, un réseau de professionnels qualifiés s’est développé dans :

  • l’aide à domicile
  • la livraison de repas
  • l’aide au ménage
  • l’accompagnement véhiculé
  • la téléassistance

Auxiliaires de vie, livreurs, aide-ménagère... tous les intervenants sont expérimentés, respectueux, et toujours prêts pour un brin de conversation.

vendredi 11 septembre 2015

Lions Alzheimer présente 2 grands projets destinés à soutenir les proches d'un patient Alzheimer

Alzheimer: une invitation presse à ne pas manquer...

Après avoir favorisé la création de plus de 200 Centres d'Accueil de Jour, Lions Alzheimer présente 2 grands projets destinés à soutenir les proches d'un patient Alzheimer face à leur tâche épuisante ou se télescopent des enjeux psychologiques, symboliques et relationnels.

Présentation du programme de formation psycho-éducatif ENTRAIDE pour les aidants des malades d'Alzheimer et de SERELA, séjour vacances destiné au couple aidant/aidé.


Partenariat entre l'association Lions Alzheimer et l'Institut de la Mémoire et de la maladie d'Alzheimer (IM2A) dirigé par le Pr. Bruno Dubois, neurologue, APHP, Paris.


Nombreux Intervenants:
Jean-Christophe Fromentin, Maire de Neuilly sur Seine,
 déléguée Agence Régionale de Santé des Hauts de Seine,
Dr Jacques Martin, Président de l'association  Lions Alzheimer,
Professeur Bruno Dubois,
Sarah Boucault, Psychologue clinicienne APHP,
Christelle Bellegarde, Psychologue Résidence DomusVi Les Adrets,
Alexandra Fourcade, médecin, Présidente de la Commission des Affaires Sociales, des Solidarités, de l'Enfance et de la famille des Hauts de Seine.
 

Contact  presse et inscription
pbcom@pbcommunication.fr et ehretsmann.anne@orange.fr

mercredi 26 février 2014

Compte rendu de la réunion entre Martin Hirsch, DG de l'APHP, et une délégation du MDHP

Compte rendu de la réunion entre Martin Hirsch (MH), DG de l'APHP, et une délégation du MDHP composée de Nathalie De Castro, Jean Paul Vernant, Bernard Granger et André Grimaldi, le 17/02/14

 
Au cours d'une réunion ayant duré plus de 2 heures, 4 points essentiels ont été abordés:


1. La dette et le déficit de l'APHP

2. La « restructuration » de l'APHP

3. L'avenir de l'Hôtel Dieu

4. Les conditions de travail des équipes soignantes


Voici les points essentiels que nous avons retenus :


1) La dette se situe à 2,4 milliards soit 32 pour cent du budget de l'APHP. Elle est dans la moyenne nationale et il est exclu de l'accroître. Cette dette à une histoire. Elle a plus que doublé ces 6 dernières années. Elle a notamment permis de financer la construction de la maternité de Port Royal et le bâtiment Laennec de Necker. Les 2 investissements lourds d'actualité concernent Lariboisière pour un peu moins de 300 millions et l'hôpital Nord (Bichat Beaujon) pour environ 700 millions, voire plus. L'APHP n’a pas les moyens de cet investissement. La mise en œuvre dépendra donc d´une décision du gouvernement. On a trop négligé les "petits investissements" nécessaires pour assurer l'entretien, le renouvellement et la modernisation des bâtiments et des plateaux techniques.


2) MH défend, en accord avec l'ARS, une vision de santé publique centrée sur les territoires. L'APHP doit à la fois nouer des partenariats avec les établissements publics hors APHP et les professionnels de ville, et mieux justifier sa spécificité et sa plus-value. Selon les normes actuelles, l'activité dite de recours ne représente que sept pour cent de l'activité de l'APHP. Elle est sous-évaluée et nécessite une révision de sa définition. Les choix d'activités et les plans de restructurations ne devraient se faire ni sur les seules critères médicaux ni sur des critères de rentabilité (T2A) mais sur des critères de Santé publique avec une évaluation médico économique globale (allant au-delà du critère de rentabilité pour l'établissement ou pour l’APHP).

Au-delà des conséquences générales de la T2A et de la loi HPST sur les rapports entre établissements et sur leur gouvernance, la concurrence entre GH, entre pôles ou entre services ne peut pas être le mode de fonctionnement interne à l'APHP qui doit procéder d'une planification interne concertée.

MH n'envisage pas de se lancer dans une nouvelle réforme de structures après celle des GHU puis celle des GH. Sur cette question il avancera, dit-il, de façon pragmatique : « le nombre de GH pourra évoluer si nécessaire ». L’essentiel est de changer le mode de fonctionnement et d'inverser la tendance actuelle au chacun pour soi au besoin au détriment des autres.


3) A notre question sur le caractère pléthorique et le manque d'efficience du siège, MH a répondu que contrairement à certains de ses prédécesseurs il n'a jamais dit que le siège était pléthorique et qu'il s'engageait à le réduire. « Sur cette question comme sur les questions de restructurations, je préfère être pragmatique et avancer au cas par cas. »

4) Par contre MH a été très clair sur la méthode qu'il souhaite promouvoir en rupture avec le passé. La concertation doit précéder la décision et non la suivre. Il faut 1) définir la question posée à partir d'une analyse documentée ; 2) fixer un calendrier pour la discussion et la décision ; 3) ouvrir la discussion sur la base de divers projets en évaluant les avantages et les inconvénients de chacun sur le plan médical comme sur le plan financier ; 4) les professionnels concernés par la décision doivent être associés depuis le début à la réflexion ; 5) la décision doit être motivée et transparente hors des enjeux de pouvoirs. Le MDHP ne peut qu'approuver et constater que ce n'est pas la méthode qui a été jusque-là appliquée, qu'il s'agisse de Trousseau, de Béclère ou de l'Hôtel Dieu. Les décisions étaient prises avant la concertation, celle-ci étant réduite au mieux à une pédagogie. Les professionnels opposés à la décision étaient systématiquement accusés de « conservatisme patrimonial ».


L'avenir de l'Hôtel Dieu servira de test à la nouvelle méthode prônée par MH. Il a convenu que le projet actuel est insuffisant sur le plan médical et inexistant sur le plan financier. La délégation du MDHP a souligné que la mise en place d'une nouvelle méthode pour l’Hôtel Dieu nécessite le changement de l’équipe de pilotage.


5) Le MDHP a insisté sur la dégradation des conditions de travail ces dernières années en raison de 3 paramètres: augmentation de l'activité, réduction des effectifs (plus de 5000 en 10 ans selon les syndicats du personnel), déstructuration des équipes et des services conséquence de la loi HPST qui a mis en place de fait un « management d'entreprise » .Nous avons déploré le hiatus entre l'hôpital réel vécu par les soignants et les tableaux des emplois de l'administration. La « gestion numérique » de l’hôpital est déconnectée de la réalité du système D que vivent au quotidien les équipes soignantes : pas de reconnaissance de la qualification des infirmières cliniciennes qui suivent des patients mais confusion des tâches faute d'aides-soignantes ou d'agents hospitaliers, pas de définition de quota de professionnels nécessaires ( c'est à dire présents) par unité de soins. Pour le MDHP ce chiffrage de quota minimal devrait être présent dans les projets d'établissement dans la mesure où plusieurs études ont montré une corrélation entre la qualité des soins et l'existence d'équipes suffisamment nombreuses, stables et cohérentes. Sur ce point MH estime que la reconnaissance statutaire d'infirmière clinicienne est une priorité absolue qui devrait être inscrite dans la loi. Sans attendre l'APHP devrait avancer dans cette voie. Plus généralement, il reconnaît l'existence de contraintes externes mais il estime qu'il existe des marges de manœuvre internes grâce à une meilleure organisation et à une meilleure écoute des critiques et des propositions des différents professionnels. Il rapporte son expérience de visite de l'équipe de nuit de gériatrie à Ste Perrine.


Conclusion

Au cours cet échange très ouvert MH a exprimé 3 volontés

1 Améliorer la cohérence médicale interne à l'APHP (par exemple en cancérologie) et parallèlement accroître sa lisibilité externe

2 Inscrire l'activité de l'APHP dans une politique de santé publique territoriale en construisant des partenariats et mieux documenter les spécificités de l'APHP

3 Réaffirmer la vocation de l'APHP de soigner de façon identique tous les patients quel que soit leur statut social


Le MDHP ne peut que partager ces objectifs mais voit mal comment ils pourront être atteints dans les conditions actuelles de financement (T2A, réduction de l'ONDAM, convergence tarifaire intersectorielle maintenue) et d’un management dominé par le concept de « business plan ».