Nora ANSELL-SALLES

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lundi 20 février 2023

Le 2ème Tournoi douanier de football SAID BELQOLA se tiendra à Genève du 6 au 8 septembre 2023


Bonjour
Le 2ème Tournoi douanier de football SAID BELQOLA qui se tiendra à Genève du 6 au 8 septembre 2023 a reçu les inscriptions suivantes :
Tournoi féminin, 5 équipes sont inscrites:
Suisse, RDC,  Cameroun, Mali et Côte d'Ivoire. 
Sauf désistement d'une équipe,  le tournoi féminin est complet. 
Tournoi masculin, 10 équipes sont inscrites :
RDC,  Bénin, RCA,  Cameroun,  Burkina Faso,  Suisse,  Tunisie,  Mali et Côte d'Ivoire, Niger.
Il reste 2 équipes à inscrire au maximum. 
Vous pouvez devenir sponsor de cette compétition douanière en écrivant à aidf@sfr.fr 
Bien cordialement 
Luc Doumont 
Président AIDF

vendredi 3 juin 2016

Atelier sur l’articulation entre mutuelles et Couverture Maladie Universelle à Abidjan du 25 au 27 mai 2016

Voir la version en ligne


 

 
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Etienne Caniard

Etienne Caniard est né le 24 juillet 1952 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de- Seine). Président de la Mutualité Française (FNMF) depuis le 14 décembre 2010, il a parrainé la naissance de la mutualité Ivoirienne le 2 février 2016 à Abidjan. ...  Lire plus

 
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Atelier sur l’articulation entre mutuelles et Couverture Maladie Universelle à Abidjan du 25 au 27 mai 2016

Du 25 au 27 mai 2016, s’est tenu à Abidjan un atelier de réflexion sur « l’articulation des mutuelles sociales avec les stratégies de mise en œuvre de la Couverture maladie universelle » ...  Lire plus

 
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Ateliers sur l’articulation entre mutuelles et Couverture Maladie Universelle au Niger, au Burkina Faso et au Mali

Les ateliers sur l’articulation des mutuelles sociales avec la CMU dans les Etats de l’UEMOA sont des ateliers initiés et financièrement soutenus par la Commission de l’UEMOA, dans le cadre du PACRM et de son Plan de travail 2016 ...  Lire plus

 
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Couverture maladie «Santé Eco» la formule des artisans

Le Pass vous propose un article du Journaliste ivoirien Jean Baptiste KOUDOU, qui a suivi les artisans de la commune de Youpougon, dans leur démarche pour se doter d’une couverture santé ...  Lire plus

 
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Fusion de trois mutuelles pour donner naissance à la mutuelle unique des retraités et des travailleurs du privé de Côte d’Ivoire

C’est en Décembre 2014, que les responsables de trois mutuelles professionnelles du secteur privé avaient décidé de conjuguer leurs efforts par la fusion de leurs portefeuilles santé au sein d’une seule mutuelle ...  Lire plus

 
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Cameroun : Vers la création d’une faîtière nationale des mutuelles

Les mutuelles du Cameroun auront bientôt leur faitière. C’est la volonté exprimée d’environ 13 mutuelles qui se sont réunies pour mettre en place le Réseau National des Mutuelles Sociales du Cameroun (RENAMUSCAM) ...  Lire plus

 
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Cameroun : « Promotion des coopératives de santé en Afrique, une stratégie pour l’atteinte du troisième objectif de l’agenda du développement durable» du 30 au 31 mai 2016

Du 30 au 31 mai, Yaoundé (Cameroun) va accueillir une rencontre organisée par la Conférence Panafricaine Coopérative (CPC) avec ses partenaires Canadien (Sommet international des Coopératives) et Suisse (Geneva Heath Forum) ...  Lire plus

 
 
 

Assemblée Générale de l’AIM le 1 er juin 2016 à la Haye (Pays-Bas)

Le 1er Juin 2016 se tiendra à la Haye (Pays-Bas), l’Assemblée générale de l’Association Internationale de la Mutualité (AIM). Cette rencontre sera l’occasion, notamment pour les acteurs de la région Afrique et Moyen-Orient de l’AIM, d’échanger sur les défis que ces continents ont déjà relevés et qui restent encore à franchir. Ces assises se tiendront à l’Hôtel Marriott (Johan de Wittlaan 30 – La Haye – Pays-Bas)

 
Niger  

Zoom sur l’agence de régulation de la mutualité sociale du Niger (2ème agence de la Zone UEMOA)

L’article 23 du règlement communautaire de l’UEMOA sur les mutuelles sociales prévoit la création d’un organe administratif de la mutualité sociale chargé de la régulation et du contrôle des mutuelles sociales, en plus de délivrer les agréments, dans chaque Etat membre de la zone ...Lire plus

Axa  

Axa « en 2015 le chiffre d’affaire des activités d’AXA en Afrique s’est élevé à 676 millions d’Euro »

C’est un signal fort pour le marché de l’assurance. Pour l’année 2015, AXA a élevé son chiffre d’affaire en Afrique à plus de 600 millions d’euro ... Lire plus

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Interview du Directeur d’Expertise France

Le Pass, programme géré par expertise France, vous propose de revenir sur l’interview du Directeur Général d’Expertise France, Sebastien Mosneron-Dupin à l’occasion de son déplacement en Afrique ... Lire plus

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Burkina Faso : A la rencontre de la Mutuelle des agents de la chambre de Commerce et d’Industrie

De passage à Abidjan (du 15 au 20 Mai 2016) pour des sessions de formation et de partage d’expérience, des membres de l’équipe dirigeante de la mutuelle des travailleurs de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso (MT/CCI-BF) ont rencontré le programme PASS ... Lire plus
 
 

  • 30 mai – 11 juin 2016, Genève (Suisse)
    105ème conférence de l’Organisation Internationale du Travail (OIT)
  • 01 Juin 2016, la Haye (Pays-Bas)
    Assemblée générale de l’Association Internationale de la Mutualité (AIM)
  • 11 - 13 Octobre 2016, Quebec (Canada)
    3e Sommet international des coopératives
  • 14 – 18 Novembre 2016, Panama
    Forum mondial de la Sécurité Sociale par l’Association Internationale de la Sécurité Sociale
    (AISS)

 
 
PASS est le programme d’appui aux stratégies mutualistes de santé. Il accompagne les acteurs mutualistes des pays de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine. L’objectif ? Renforcer le mouvement mutualiste dans la région afin qu’il prenne une place prépondérante dans les développements actuels des socles de protection sociale. Véritable assistance à maîtrise d’ouvrage, PASS permet l’établissement de partenariats techniques, économiques et financiers entre acteurs mutualistes africains et français. Il participe également à la mise en place du premier bureau de liaison de l’Union Africaine de la Mutualité.

Ce programme est initié, financé et conduit par : Fnmf, Mgen, Mgefi, Mnt, Matmut, Casden, Harmonie, Egamo, Ofi. Il est soutenu au plan international par l’AISS, l’AIM et l’ICMIF, et au plan français par la MSA.
Pour plus d’informations :
www.pass-mut.org

Immeuble « Les Arcades »
Avenue Franchet d’Esperey, le Plateau

01 BP 4080 Abidjan 01 - Abidjan – Côte d’Ivoire

Fixe : 00 225 20 25 74 96

Mail : mutualite.pass@gmail.com
 




 

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mardi 18 février 2014

RCA : les efforts internationaux déployés n'arrêtent pas les massacres





Les efforts internationaux déployés pour protéger

les Centrafricains ne suffisent pas à arrêter les massacres




Le Conseil de Sécurité des Nations Unies et les Etats africains doivent agir immédiatement
afin de faire cesser la violence et permettre un déploiement plus important de l’aide humanitaire.

Images HD Libres de droit disponibles
(Contact : 01.40.21.28.40. / François Dumaine)



Genève, le 18 février 2014 – En République centrafricaine (RCA), l’extrême violence à l’encontre des civils et les assassinats ciblés de groupes minoritaires illustrent l’échec des efforts internationaux déployés pour protéger la population, déclare l'organisation humanitaire médicale internationale Médecins Sans Frontières (MSF). Pour l’organisation, l’insuffisance de la réponse internationale actuelle est la preuve accablante de l’abandon pur et simple de la population centrafricaine.


MSF appelle les Etats membres du Conseil de sécurité de l'ONU, ainsi que les pays donateurs, à se mobiliser pour mettre immédiatement un terme aux atrocités commises à l’encontre des populations ; à œuvrer à la mise en place d’un niveau de sécurité suffisant pour que les populations puissent se déplacer, sans craindre pour leur vie ; et permettre un déploiement massif de l'aide afin de répondre aux besoins essentiels de la population. Les dirigeants locaux et nationaux doivent faire tout leur possible pour stopper la violence et renforcer la protection.


« Notre principale préoccupation concerne la protection. Alors que nous prenons en charge des milliers de blessés, nous nous sentons impuissants face à cette violence extrême. Nous voyons des centaines de milliers de personnes fuir leurs maisons, c’est en fait la seule issue qui leur reste pour ne pas être tuées », déclare le Dr Joanne Liu, Présidente Internationale de MSF, de retour de RCA. « Le manque d’engagement et de mobilisation des dirigeants politiques du Conseil de Sécurité des Nations Unies est choquant. La mobilisation trop limitée de pays africains et de l'Union Africaine, insuffisante pour lutter contre la violence, est entrain de déchirer littéralement la RCA. »


Les civils centrafricains, issus des deux principales communautés religieuses du pays, sont otages de la violence perpétrée par les groupes armés, premiers responsables de ces atrocités. Depuis le 5 décembre, les équipes MSF ont pris en charge plus de 3 600 personnes souffrant de blessures par balle, grenade, machette, couteau et autres traumatismes violents à Bangui, la capitale et dans tout le pays.


« Quand j’étais à Bozoum, nous avons trouvé 17 blessés par armes à feu, machettes, et grenade qui étaient cachés dans une petite cour » témoigne le Dr Liu. « Ils n’osaient pas se rendre à l’hôpital, de peur d’être victimes de nouvelles attaques.. Leurs blessures étaient graves, certains perdaient du sang mais ils étaient tous là, assis, silencieux, sans plus aucun espoir.».


Les équipes MSF doivent faire face à de violentes attaques qui ont lieu à proximité ou à l'intérieur même des structures de santé. Le 12 février, dans la ville de Berberati, des hommes armés de machettes et de fusils se sont introduits au sein de l'hôpital, où MSF travaille, en tirant des coups de feu et mettant les patients en danger. Craignant pour leur vie, deux patients ont alors fui l'hôpital. A d'innombrables reprises et dans diverses localités, des dirigeants locaux, des dignitaires religieux et du personnel médical MSF ont dû s’interposer alors même que des hommes armés attaquaient ou menaçaient de tuer des individus, y compris des patients. Ces derniers refusent même régulièrement d’être transportés dans des ambulances par peur d’être victimes de nouvelles violences. De plus, l'insécurité générale a rendu certains axes routiers trop dangereux et donc impraticables.


Dans les 8 localités où MSF travaille, environ 15 000 civils regroupés se retrouvent piégés dans les enceintes d’hôpitaux, d’églises et de mosquées, vivant dans la peur d'être tués par des groupes armés. Dans des villes comme Bouar, 6 000 musulmans sont ainsi prisonniers, menacés d'être tués s'ils tentent de quitter la ville. MSF a ouvert des postes de santé dans plusieurs de ces enclaves, y compris à Bangui, où les blessés et les malades n’osent pas se rendre à l’hôpital, même s’ils n’ont que quelques centaines de mètres à parcourir pour s’y rendre.


Au cours des deux dernières semaines, à Bangui, Baoro, Berbérati, Bocaranga, Bossangoa, Bouca, Bozoum et Carnot, les équipes MSF ont vu des dizaines de milliers de personnes - issues de la communauté musulmane - fuir ou être transportées par camion vers les pays voisins, escortées par des forces armées internationales dans l’incapacité de les protéger par ailleurs. D'autres ont été évacuées du nord-ouest du pays vers Bangui et sont désormais prises au piège dans des camps qui sont devenus des enclaves et où elles continuent à vivre dans la terreur. La peur des persécutions a poussé des dizaines de milliers de civils, issus de toutes les communautés, à fuir dans la brousse, où ils n’ont accès à aucune forme de protection ou d'assistance humanitaire.


Les conséquences dévastatrices de la violence ont encore été aggravées par l'absence d’un déploiement assez significatif de l'aide humanitaire pour pouvoir répondre aux besoins les plus essentiels de la population. L’assistance, jusqu’ici consternante à Bangui a pratiquement été inexistante en dehors de la capitale. La distribution d’eau, de nourriture et d’abris manquent cruellement. Par exemple, la dernière distribution de nourriture dans le camp de Don Bosco, à Bangui, où plus de 20 000 déplacés sont regroupés, a eu lieu le 2 janvier dernier. Elle était destinée à couvrir deux semaines de besoins seulement. Un des exemples les plus marquants de l’insuffisance de l’aide est le camp de Mpoko, situé à l'aéroport international de Bangui, où environ 60 000 déplacés vivent dans des conditions catastrophiques et ce, à quelques centaines de mètres seulement de la piste de l'aéroport.


« Les horribles conditions de vie dans le camp de Mpoko soulèvent la question de savoir si la lenteur de la distribution de l'aide est une forme de négligence délibérée visant à dissuader les gens de venir s’installer ici », s’interroge le Dr Liu. «Compte tenu du niveau de violence à Bangui, les populations devraient être en mesure de choisir entre rentrer chez elles ou rester là où elles se sentent protégées. L’assistance devrait être fournie partout où elles se sentent le plus en sécurité ».


Même si des incidents de sécurité entravent quotidiennement les secours, l’important déploiement de personnel MSF (plus de 2 240 travailleurs, internationaux et nationaux) et d’activités (dans 16 villes à travers le pays) montre qu'il est possible de fournir une assistance humanitaire en RCA aujourd’hui.


« La crise humanitaire à laquelle nous assistons aujourd'hui est sans précédent en RCA, un pays négligé par la communauté internationale depuis des années » déclare le Dr Liu. « Nous lançons un appel aux Etats membres de l'ONU ; ces derniers doivent arrêter les demi-mesures. Une mobilisation totale doit avoir lieu maintenant, pas dans un ou six mois. Tous les jours, nous sommes témoins d’atrocités. Une catastrophe majeure est en train de se dérouler sous le regard indifférent des dirigeants internationaux. Ne pas répondre équivaut à faire le choix, conscient et délibéré, d'abandonner le peuple centrafricain ».


***



Suite aux actes d’extrême violence commis par les forces de l’ex-Séléka - et en guise de représailles - des milices locales d'autodéfense appelées « anti-Balaka » ont lancé des attaques collectives contre les civils musulmans, considérés comme le support politique potentiel des ex-Séléka. C’est ainsi qu’ a commencé la spirale de violences et de pillages qui, si elle a particulièrement ciblé les communautés musulmanes ces dernières semaines, continuent de concerner les communautés chrétiennes.


MSF travaille en République centrafricaine depuis 1999. Actuellement MSF gère 8 projets réguliers à Batangafo, Boguila, Carnot, Kabo, Ndélé, Paoua, Bria et Zémio ; et 8 projets d'urgence à Bangui, Bouar, Bangassou, Bozoum, Bossangoa, Bria, Yaloke et Berberati. MSF compte plus de 240 travailleurs internationaux et 2 000 collaborateurs locaux dans le pays. Au Cameroun, au Tchad, en République démocratique du Congo et au Congo-Brazzaville, d'autres équipes MSF viennent en aide aux réfugiés centrafricains.