Nora ANSELL-SALLES

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mardi 5 janvier 2016

Le 1er Etablissement de santé mutualiste de la zone UEMOA à obtenir la certification ISO 9001:2008, célébré le 23 Décembre 2015 à Abidjan

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Le 1er Etablissement de santé mutualiste de la zone UEMOA à obtenir la certification ISO 9001:2008, célébré le 23 Décembre 2015 à Abidjan

C’était la fête au centre de santé de la mutuelle des agents des impôts de Côte d'ivoire, centre communément appelé Hôpital Médical des Impôts Feh Késsé d’Abidjan, le Vendredi 23 Décembre 2015.
Les responsables de la Madgi (Mutuelle des Agents de la Direction Générale des Impôts de Côte d’Ivoire) et leurs invités ont célébré à la fois le 10ème anniversaire de leur centre de santé et la certification ISO 9001-2008 obtenue pour ce centre le 23 septembre 2015.
Cette certification marque l’accroissement du niveau de qualité de l’offre de soins mutualiste dans la zone UEMOA.




A l’occasion des Journées nationales de la Mutualité en Guinée Conakry tenues à Conakry du 16 au 18 Décembre 2015, les mutuelles de santé guinéennes ont marqué leur engagement dans le processus de mise en place de la CMU

Les 16, 17 et 18 décembre 2015, la mutualité guinéenne s’est réunie à Conakry sous l’égide du Réseau des promoteurs de la protection sociale en Guinée (PPSOGUI), en étroite collaboration avec ses partenaires techniques et financiers, à savoir, Solidarité Mondiale (WSM - Belgique)...
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Le PASS a eu l’honneur de participer à la 5ème réunion du Comité Consultatif de la Mutualité sociale au sein de l’UEMOA (CCMS), du 14 au 16 décembre 2015 à Dakar

Du 14 au 16 décembre 2015, s’est tenue à Dakar, la 5ème réunion annuelle du Comité Consultatif de la Mutualité sociale au sein de l’UEMOA Rappelons que le CCMS est composé de 16 membres à raison de deux (02) experts par pays membre à savoir, un représentant du Ministère en charge de la mutualité sociale et un représentant des mutuelles sociales. Outre ces membres statutaires, ont également pris part à cette rencontre plusieurs invités dont le PASS. 
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Bientôt des formations certifiantes en gouvernance mutualiste en Côte d’Ivoire ! Voici ce qu’a annoncé la délégation de l’Université de Versailles aux mutualistes ivoiriens, à Abidjan ,le 11 décembre 2015

Le Vendredi 11 décembre 2015, sous l’égide du bureau régional de l’Union Africaine de la Mutualité Afrique de l’Ouest, une délégation française composée de Sandrine CLAVEL, doyenne de l’université de Versailles et Jean Luc PENOT, coordonnateur du Master en gouvernance mutualiste de ladite université ont rencontré les responsables mutualistes ivoiriens pour une séance d’informations. L’objectif de cette rencontre était de communiquer sur le projet de création de formations certifiantes en gouvernance mutualiste en Côte d’Ivoire.   Lire plus



Première réunion d’informations de l’Agence Ivoirienne de Régulation de la Mutualité Sociales, Abidjan le 11 décembre 2015 : 68 mutuelles sociales déjà récensées en Côte d’Ivoire

L’Agence Ivoirienne de Régulation de la Mutualité sociale (AIRMS) créée par le décret n°2012-588 du 27 juin 2012 a tenu sa première réunion d’informations, le vendredi 11 décembre 2015, à l’Hôtel TIAMA en présence des représentants et partenaires des mutuelles de Côte d’Ivoire. Dosso Moussa, Ministre d’Etat, de l’Emploi, des affaires sociales et de la formation professionnelle et patron de la cérémonie a dans son allocution d’ouverture, insisté sur l’importance des mutuelles qui jouent un rôle significatif dans le dispositif d’extension de la couverture santé en Côte d’Ivoire ... Lire plus



Niamey du 07 au 08 decembre 2015 : l’Atelier de promotion du mouvement mutualiste nigerien a permis d’enclencher le processus de création d’une faîtière mutualiste nationale

Le Bureau Régional de l’UAM AFRO dans la continuité de son processus de structuration du mouvement mutualiste dans la zone UEMOA, s’est rendu à Niamey au Niger du 07 au 08 décembre 2015 dans le cadre d’un atelier de promotion du mouvement mutualiste.Cet atelier organisé en partenariat avec la Coordination Nationale de la Plateforme des organisations de la société civile sur la Protection sociale au Niger (PROTECSO-NIGER), a enregistré la participation de plusieurs représentants mutualistes nigériens et de deux structures d’appui aux mutuelles (l’ONDPH, Organisation Nationale pour le Développement à la base du Potentiel Humain et le PASS, Programme d’Appui aux Stratégies mutualistes de Santé)... Lire plus



Les dirigeants de la Mutuelle des agents de l’administration des douanes du Burkina Faso ont été reçus au siège du PASS, le 02 Décembre 2015

Le PASS a reçu le Mardi 02 décembre 2015, à son siège à Abidjan, Emile SOMMA et Charles DEMBELE, respectivement Directeur et 1er Vice-président de la Mutuelle des agents de l'administration des douanes (MAADO) du Burkina Faso. La MAADO, vieille de 53 ans compte près de 2000 cotisants pour environ 5000 bénéficiaires... Lire plus



Avant dernière étape avant la création de la faitière unique des mutuelles de Côte d’Ivoire : la conférence des mutuelles tenue le 03 décembre 2015 à Abidjan

Dans la perspective de création d’une faîtière nationale regroupant toutes les mutuelles de Côte d’Ivoire, les débats avec l’AMS-CI (Alliance des mutuelles sociales de Côte d’Ivoire), la FEMECI (Fédération des mutuelles d’entreprises de Côte d’Ivoire) dans cette nouvelle structure était fondamentale et les autres mutuelles ont été passionnants. ... Lire plus



Journées nationales de la mutualité au Togo du 30 Novembre au 1er Décembre 2015, le secteur informel en ligne de mire

Le Cadre National de Concertation de la Mutualité au Togo (CNCMUT) a organisé les 30 novembre et 1er décembre à Lomé, une nouvelle édition (la 3ème)) des Journées Nationales de la Mutualité au Togo. Ce fut l’occasion de renouveler l’engagement du CNCMUT à promouvoir l’accès des populations essentiellement les plus vulnérables du secteur informel à des soins de santé de qualité et à moindre coût.... Lire plus



Mamadou SORO, Président de l’UAM AFRO et Laciné TOURE Directeur Général de la Mugef-Ci ont reçu leurs diplômes de Masters en Gouvernance mutualiste le 30 novembre 2015, au siège de la MGEN à Paris

A l’issue d’une formation en gouvernance mutualiste organisée  par le centre de formation de la MGEN en France en partenariat avec l’Université de Versailles, SORO Mamadou, Président de l’UAM AFRO et TOURE Laciné, Directeur général de la mutuelle générale des fonctionnaires de Côte d’Ivoire (MUGEFCI) ont obtenu leurs diplômes de fin d’études à Paris, le 30 novembre 2015 au siège de la MGEN.
Il est bon de souligner que le Centre de formation avait accueilli pour l’année académique écoulée, des étudiants venus de la France, de la Belgique, du Maroc et de la Côte d’Ivoire... Lire plus





C’est décidé : A l’initiative de L’Association Internationale de la Mutualité (AIM) se tiendra une réunion internationale pour la promotion du mouvement mutualiste africain, à Abidjan des 02 au 04 mars 2016

Retenez dans vos agendas que du 02 au 04 mars 2016, les mutualistes venus des pays d’Afrique seront réunis à Abidjan pour échanger sur les perspectives du mouvement mutualiste africain face au processus de mise en place des couvertures santé universelles dans plusieurs pays du continent.... Lire plus





La microassurance mobile : une croissance spectaculaire en Afrique

Au cours des dernières années, le nombre de produits de micro-assurance mobiles a connu une augmentation très rapide dans le monde. Cette croissance s’explique par la volonté des différents acteurs de la micro-assurance de se développer en touchant de nouveaux marchés à la base de la pyramide et en privilégiant l’innovation technologique. La micro-assurance désigne des formules d’assurance dont les cotisations sont moins élevées que pour des contrats classiques afin de permettre aux populations les plus fragiles d’y avoir accès. Les plateformes mobiles, et notamment celles d’argent mobile, offrent la possibilité de réduire les coûts de la micro-assurance et d’en favoriser le développement. Lire plus



  • 02 Février 2016, Côte d’Ivoire
    Assemblée générale constitutive de la faîtière des mutuelles de Côte d’Ivoire
  • 15 - 18 février 2016, Côte d’Ivoire
    40ème Assemblée Générale de la FANAF (Fédération des Sociétés d'Assurances de Droit National Africaines)
  • 16 au 19 Février 2016, Mali
    21e Session du Conseil des Ministres de la CIPRES (Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale) 
  • 02 – 04 Mars 2016, Côte d’Ivoire 
    Réunion AIM « promotion du mouvement mutualiste africain à Abidjan »
  • 14 – 18 Novembre 2016, Panama
    Forum mondial de la Sécurité Sociale 


PASS est le programme d’appui aux stratégies mutualistes de santé. Il accompagne les acteurs mutualistes des pays de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine. L’objectif ? Renforcer le mouvement mutualiste dans la région afin qu’il prenne une place prépondérante dans les développements actuels des socles de protection sociale. Véritable assistance à maîtrise d’ouvrage, PASS permet l’établissement de partenariats techniques, économiques et financiers entre acteurs mutualistes africains et français. Il participe également à la mise en place du premier bureau de liaison de l’Union Africaine de la Mutualité.

Ce programme est initié, conduit et financé par : Fnmf, Mgen, Mgefi, Mnt, Matmut, Casden. Harmonie Mutuelle, Egamo et Ofi.
Il est soutenu au plan international par l’AISS, l’AIM et l’ICMIF, et au plan français par la MSA.
Pour plus d’informations :
www.pass-mut.org
Immeuble « Les Arcades » 
Avenue Franchet d’Esperey, le Plateau
01 BP 4080 Abidjan 01 - Abidjan – Côte d’Ivoire
Fixe : 00 225 20 25 74 96
Mail : mutualite.pass@gmail.com/ info@pass-mut.org








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lundi 16 février 2015

La Mutualité française de Guadeloupe évoque l'avenir des mutuelles et leur rôle dans le système de santé

 
Lu pour vous


A l'occasion de son assemblée générale, la Mutualité française de Guadeloupe a évoqué l'avenir des mutuelles et leur rôle dans le système de santé. Roland Berthilier et Philippe Braghini, directeur des entreprises et organismes mutualistes de la FNMF, étaient présents. La Française mutuelle de Guadeloupe présidée par Nestor Bajot fédère 27 mutuelles et protège 250 000 personnes.

En quoi consistait cette rencontre ?
Nous organisons onze rencontres interrégionales sur le territoire pour préparer le congrès du mois de juin. Il a lieu tous les trois ans en présence de 3 000 mutualistes. C'est l'occasion d'accueillir le président de la République et le ministre de la Santé. On trace les grandes lignes de la mutualité et de la protection sociale. C'est un pré-rapport qui sert de base de discussions.
Que trouve-t-on dans ce rapport ?
On a fait un constat : depuis la création de la Sécurité sociale, on a laissé une place à la mutualité mais jamais un rôle. Les décisions se prennent sans nous. Nous aimerions faire partie des acteurs qui construisent les réponses. Par exemple en dentaire, la Sécu ne rembourse pas assez les couronnes. Les mutuelles compensent. Pour les lunettes ou la médecine de ville, c'est pareil. Je ne parle pas des dépassements d'honoraires. Au coeur des débats, le sujet est de rendre possible l'accès aux soins pour tous.
 
Est-ce que tout le monde possède une complémentaire ?
Il faudrait. Ce n'est pas le cas aujourd'hui. Beaucoup de gens renoncent à contracter une mutuelle pour des raisons financières ou prennent le plus petit forfait pour payer moins cher. C'est dangereux. Pour les mutuelles d'entreprise, ça va, mais le constat est fait parmi les jeunes ou les retraités. Il manque cet aspect de solidarité. Les réseaux de soins mutualistes permettent de diminuer les coûts (dentaire, radiologie, etc.) et appliquent le tiers payant. Mais ils ne fleurissent pas partout. Ils font défaut dans les zones peu peuplées.
 
Qu'en est-il des dépassements d'honoraires ?
Là aussi, nous aimerions participer aux discussions sur les tarifs. Les médecins disent qu'ils exercent une profession libérale. Ils ne veulent pas être contrôlés par des entreprises privées. L'ensemble des complémentaires a décidé d'une réponse commune qui devrait prendre effet à partir de janvier 2017. Un système avec une carte spéciale contenant les informations d'assuré et d'adhérent de mutuelle du patient. Une solution pour tendre vers un accès aux soins pour tous.
 
Comment se porte une mutuelle ?
C'est forcément une entreprise équilibrée. L'État l'impose. Mais actuellement, elle a de moins en moins de marge de manœuvre.
Heureusement, les mutuelles ont eu une gestion saine à leur création et existent pour la plupart depuis de nombreuses années. La population est vieillissante et la mutuelle doit faire face à des dépenses nouvelles. Grâce aux produits financiers, elle s'en sort. Si elle a des bénéfices, elle réinvestit pour les adhérents.
 
Qu'en est-il des taxes ?
Elles sont passées de 1,75% à 13,27% pour financer la  (couverture médicale universelle). La cotisation de l'adhérent perçue du 1er janvier au 15 février part en taxes. Aucun secteur n'a connu une telle augmentation.
Les mutuelles sont les seules financeurs. Il faudrait que cette taxe soit répartie sur l'ensemble des revenus.
 
La loi de santé va bientôt être en discussion...
Elle est indispensable mais elle ne s'attaque pas à l'organisation des soins. On a trop recourt aux urgences. Il faut créer des maisons pluridisciplinaires de santé. La tradition du médecin de famille ne va plus exister, trop cher! Le gouvernement doit favoriser l'installation de réseaux. La mutualité est prête à aider, à réfléchir avec les autres acteurs qui prennent les décisions. Il faut des incitations.

mardi 21 octobre 2014

Observatoire CISS droits des malades

7ème édition de l’Observatoire du CISS sur les droits des malades

Rapport annuel de notre ligne Santé Info Droits

 




 

Avec des sollicitations en hausse de plus de 10% pour atteindre près de 8.500 appels et courriels traités en 2013, Santé Info Droits confirme sa position de plateforme associative de référence pour informer et orienter les usagers confrontés à des questionnements d’ordre juridique ou social liées à la santé.

 

Cela vient aussi illustrer les interrogations nombreuses que posent le fonctionnement de notre système de santé, les modalités de prise en charge des soins, les répercussions de la maladie dans la vie sociale et professionnelle.

 


 


Le rapport d’observation sur les droits des malades, que constitue l’analyse de ces 8.375 sollicitations, croise présentation statistique de la répartition des thématiques d’appel avec recueil de témoignages pour apporter une lecture à la fois qualitative et quantitative des situations dans lesquelles nos concitoyens font face à des difficultés en raison de leur état de santé ou de celui de leur entourage.

 

 

5 principales thématiques réunissent plus de 80% des sollicitations :


1/ droits des usagers du système de santé (consentement aux soins, accès aux informations médicales, refus de soins, fin de vie, accidents médicaux, démographie médicale, secret professionnel,…) ;

2/ accès et prise en charge des soins (affiliation aux régimes de sécurité sociale, carte vitale, frais de transports médicaux, CMU, forfait hospitalier, ALD…) ;

3/ accès à l’emprunt et assurance ;

4/ revenus de remplacement (arrêt de travail et invalidité) ;

5/ santé et droit du travail.

 
 

vendredi 23 mai 2014

L'arrêté CMU est paru : pour les 2 oreilles, 700€ par appareil, appareils de classe C minimum, garantie 4 ans, renouvellement tous les 4 ans.


L'arrêté CMU est paru au Journal Officiel d'aujourd'hui
 
 

La révision du panier de soins pour l’audioprothèse était urgente. En effet, les tarifs CMU pour l'audioprothèse avaient été fixés par
l’arrêté du 31 décembre 1999 et il n’y a pas eu de modification depuis.

Pour l’audioprothèse, le changement consiste à intégrer, en adéquation
avec la LPP, la prise en charge d’un équipement stéréophonique complet
(les enfants et les personnes atteintes de cécité étant prises en charge
sur la base du tarif de remboursement de la sécurité sociale).

Les principales propositions de l'Unsaf ont été retenues : pour les 2
oreilles, prise en charge totale à 700 € par appareil (AMO, CMU-C et
forfait CMU-C), pour des appareils de catégorie C minimum, avec une
garantie de 4 ans assurée par les distributeurs, et un renouvellement
autorisé tous les 4 ans.


Contact
Luis Godinho Président
Syndicat National des Audioprothésistes -
19 rue d'Odessa
75014 PARIS
Tél. : 01.43.22.38.40
Mail :l.godinho@unsaf.org
Twitter : @Luis__Godinho



jeudi 14 novembre 2013

Libres propos : Audioprothèse : le problème est le reste à charge pour les patients


L’audioprothèse : un reste à charge plus élevé pour les patients

Si le coût moyen d’une audioprothèse est de 1535€ selon la CNAMTS, celui-ci comprend l’appareil lui-même, la prestation initiale (analyse, adaptation de l’appareil et réglages) et le suivi prothétique étalé sur 4 à 6 ans. L’audioprothésiste est en effet un professionnel de santé prescrit, dont les prestations s'appuient sur le matériel qu'il choisit, adapte et délivre1. Le véritable problème réside davantage dans le reste à charge, bien trop élevé, que dans les prix des audioprothèses, les tarifs deremboursement n’ayant pas évolué depuis les années 1970. Sur les 822 millions que représente le marché de l’audioprothèse, 114 M€ (14%) sont pris en charge par l’Assurance Maladie Obligatoire(AMO), 246 M€ (30%) par l’Assurance Maladie Complémentaire (AMC) et 462 M€ (56%) par les ménages. A titre de comparaison, les remboursements publics dans les pays limitrophes (Allemagne, Suisse, Italie) sont supérieurs à la somme moyenne de l’AMO et l’AMC en France pour les adultes.Enfin, les prix des audioprothèses ont moins évolué que l'inflation pendant les 17 dernières années2.

 

L’UNSAF et le CNA : pour un partenariat pérenne avec les pouvoirs publics

Conscients de l’enjeu en termes de santé publique de l’accès à une audioprothèse de qualité, l’UNSAF et le CNA proposent aux pouvoirs publics de mettre en place des tarifs négociés accessibles au plus grand nombre. Ce projet fait d’ailleurs écho aux recommandations de l’IGAS3. Force de proposition, l’UNSAF et le CNA promeuvent un tarif « social » pour les bénéficiaires de la CMU-C, qui comprendrait une revalorisation à 850€ par appareil (pour les deux oreilles) et une augmentation du délai entre deux prises en charge, de 2 à 4 ans. Partenaire de longue date avec les pouvoirs publics, l’UNSAF propose également que les bénéficiaires de l’ACS puissent prétendre à ces tarifs.

 

Actuellement en cours de négociation, ce tarif CMU, s’il est déterminé avec la profession, pourrait être immédiatement opposable pour les ACS. Il pourrait également devenir le prix plancher pour les contrats responsables.

 

La perte de l’audition : une priorité de santé publique

Reconnue comme une priorité de santé publique par la Cour des Comptes4, la perte de l’audition ne peut que s’accentuer avec le vieillissement annoncée de la population. Aujourd’hui, environ 10% de la population française est atteinte d’une déficience auditive et 5 à 6% devrait être équipée (2,5%

 

1 D’après le Code de Santé Publique (Article L 4361-1), l’audioprothésiste procède à l’appareillage des déficients de l’ouïe, ce qui comprend le choix, l’adaptation, la délivrance, le contrôle

d’efficacité immédiat et permanent et également l’éducation prothétique.

2 Le Monde du 16 mai 1996, “Douze mille francs l'unité”

3 IGAS, rapport « Evaluation de la prise en charge des aides techniques pour les personnes âgées dépendantes et les personnes handicapées » établi par Philippe Blanchard, Hélène Strohl

- Maffesoli, Bruno Vincent- Avril 2013 ; recommandation n° 49 (Fixer un tarif de responsabilité pour la prise en charge à 100% des audioprothèses des titulaires de la CMU équivalent au

prix d’entrée de gamme de deux prothèses après négociation avec la profession, et augmenter la périodicité de renouvellement à 5-6 ans sauf dégradation exceptionnelle de l’audition )

4 Rapport sur l’Application des Lois de Financement de la Sécurité Sociale de la Cour des Comptes, Septembre 2013, p 594

 

l’est effectivement). D’après le Professeur Bruno Frachet, Hôpital Rothschild, le maintien des capacités auditives permet pourtant de limiter le déclin cognitif et les risques de dépendance, qui coûtent beaucoup plus cher à la Sécurité sociale que l'appareillage5. Toutefois, malgré le fort reste à charge le taux d’appareillage n’est inférieur que de 20% à celui de l’Allemagne et de 50% à celui du Royaume-Uni (plus de 500 000 appareils délivrés chaque année en France, contre un million par le NHS, avec un reste à charge nul). Les enquêtes internationales montrent d’ailleurs que le taux de satisfaction des malentendants français est bien supérieur qu’en Allemagne ou au Royaume-Uni6, ce que l’IGAS a noté7.

 

Les assistants d’écoute : la législation doit être respectée

Vendu par la société Sonalto sans prescription médicale préalable au prix de 299€ l’unité, l’assistant d’écoute Octave® est présenté comme (sic) « conçu par un médecin ORL », « prêt à l’emploi », préréglé avec deux niveaux d’amplification de 11 et 20 décibels, amplifiant « intelligemment les sons », « pour les gênes auditives légères » et est distribué en pharmacie et par des opticiens.

 

Toutefois, Octave® est un dispositif médical implantable actif et doit à ce titre être délivré exclusivement par un audioprothésiste.

 

Dans son point d’information du 29 Janvier 2013, intitulé « déficit auditif : statut des appareils correctifs »8 l’ANSM rappelle d’ailleurs que « la correction d’une déficience auditive est une finalité médicale. Les appareils ayant ce type de finalité (…) sont donc classés dans la catégorie des dispositifs médicaux et nécessitent par conséquent d’être marqués CE (…). En France, leur délivrance est réglementée ». En février 2013, l’Académie Nationale de Médecine9 rappelle les risques médicaux attachés à l’utilisation des « assistants d’écoute » encore appelés « assistants auditifs pré-réglés ».

 

En 2011, l’Unsaf et le Syndicat National des Entreprises de l'Audition (SYNEA) ont lancé une procédure en justice contre Sonalto afin de contraindre cette société à vendre son produit conformément aux dispositions du Code de la Santé Publique, à savoir une prescription médicale préalable et une délivrance par un audioprothésiste. Les pouvoirs publics doivent faire respecter la législation applicable.

 

 

Le CNA et l’UNSAF : des acteurs au service des malentendants

Le Collège National d’Audioprothèse veille à la qualité technique, scientifique et pédagogique de l'enseignement de la profession d'audioprothésiste et assure la représentation et la défense des intérêts déontologiques et moraux des audioprothésistes. Dans ses formations, le CNA organise un enseignement post-universitaire auquel participent plus de 900 professionnels.

 

 

L’UNSAF représente la profession auprès des instances nationales en charge de la santé et siège notamment au sein de l’Union nationale des professionnels de santé (UNPS) et du Haut conseil des professions paramédicales (HCPP). Il est présidé depuis Juin 2012 par Luis Godinho.

 

Contacts : Eric Bizaguet, Président du CNA / College.Nat.Audio@orange.fr
Luis Godinho, Président de l’UNSAF / l.godinho@unsaf.org

 

vendredi 3 mai 2013

En primeur le sommaire du N° 12 de MAI 2013 de Couleurs MGEFI



Cette information est la  

2 000èmemise en ligne sur le Blog MINE D’INFOS ouvert en septembre dernier. MERCI aux lecteurs réguliers du blog !

 


 

MUTUELLE GÉNÉRALE DE L’ÉCONOMIE DES FINANCES ET DE L’INDUSTRIE | MAI 2013
Dans la boîte aux lettres des adhérents MGEFI dernière semaine de mai

PROTECTION SOCIALE

> Santé et environnement

> 7 % d’augmentation du plafond de la CMU

9

 

S’INFORMER, SE PROTÉGER

> Gros plan sur la pilule contraceptive à savoir 16

4

MIEUX VIVRE VOTRE QUOTIDIEN

> Vous reprendrez bien un peu de fibres ?

> Taï chi : gymnastique du corps et de l’esprit

18

14

OBJECTIF SANTÉ

> L’anxiété pour la santé : ça se soigne

> Tremblements : une maladie à part entière

4

18

DOSSIER9

MA MUTUELLE EN PRATIQUE

> Un nouveau site pour faciliter vos démarches santé

> Vos remboursements

> Questions fréquentes

> Changement de situation

> Votre réseau de conseillers mutualistes

23

Votre Mutuelle agit pour la gestion des ressources forestières en imprimant cette revue

sur du papier certifié é PEFC, fabriqué à partir de fibres issues de forêts gérées durablement

et de sources contrôlées.

 

Sommaire

Un encart “Couleurs MGEFI – Spécial AG “ folioté de 1 à 6 est jeté au dos de cette brochure.