Nora ANSELL-SALLES

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mardi 2 juin 2015

Burn-out : over dose... Le coup de griffe de Jacques Draussin

  
Bien Sûr Santé Le magazine gratuit de la prévention. Tous les deux mois sur papier
dans les salles d'attente des cabinets médicaux et tous les jours sur le Net.

Rédaction: Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-sante.com
Publicité : Laurence LANSAC laurence@biensur-sante.com
 

EDITO
Burn-out : over dose
Dans Les Tontons flingueurs, l'inoubliable Jean Lefebvre évoquait déjà en 1963 le drame des « nervousse-break-dônes » en environnement hostile. Entre le scénario 2015 du projet de loi Rebsamen, amendé par Benoit Hamon, et le film de Georges Lautner, dialogué par Michel Audiard, un esprit peu au fait des réalités du dialogue social pourrait tenter d'établir un parallèle hardi.
Certes, le nom de la pathologie a plusieurs fois changé et il s'agit désormais, non seulement de parler de « burn-out » mais de faire reconnaître cette forme de dépression comme maladie professionnelle à part entière.
Il n'est évidemment pas question de nier que la pression, voire le harcèlement, subis au bureau ou à l'usine peuvent conduire à des situations de grave détresse psychologique et on est tenté d'adhérer sans réserve à une initiative qui permettrait de lutter contre les conséquences d'abus que chacun, dans sa propre vie ou son proche entourage, a pu constater.
Alors, faut-il légiférer ? Sans doute, à condition de s'appuyer sur d'autres études qu'un sondage réalisé en ligne sur 1 000 personnes et rendu public en janvier dernier qui prétend que « un salarié sur deux est confronté au burn-out ».
La Dares, le département études et statistiques du ministère du Travail, reconnaît volontiers qu'aucun chiffre n'est disponible sur le sujet, ne serait-ce que parce qu'il n'existe pour l'instant aucune définition scientifique du burn-out...
Pour y remédier, une vaste enquête sur les risques psychosociaux professionnels doit être lancée en 2016 avec l'Insee. Peut-être serait-il opportun d'attendre que les 25 000 entretiens prévus en face à face soient réalisés et analysés avant de faire supporter aux entreprises le coût de nervousse-break-dônes dont elles ne sont pas obligatoirement responsables.
« C'est dur d'être aimé par des cons » regrettait Mahomet du temps de Charlie Hebdo. Ce n'est pas toujours facile d'être défendu par la gauche quand on est salarié. Et ce n'est pas toujours facile d'être socialiste quand on est de gauche.
Jacques DRAUSSIN

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Rédaction: Jacques DRAUSSIN jacques.draussin@biensur-sante.com
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vendredi 21 juin 2013

22 juin 2013 : Journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe, et de reconnaissance aux donneurs

Pour une reconnaissance par la société française des personnes donnant de leur vivant un organe
 


Depuis deux ans, la Journée nationale du don d’organes du 22 juin est

devenue « la Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe, et de reconnaissance aux donneurs ». Cet accent mis sur ces personnes est fortement soutenu par la FNAIR afin de rappeler que ces citoyens prennent un risque - qui peut s’avérer dissuasif - au niveau de leurs revenus. Une indemnisation véritable et une reconnaissance officielle faite par l’Etat serait une action simple et décisive pour encourager le don du vivant, lutter contre la  pénurie de greffons et diminuer le nombre de personnes dialysées en attente de greffes.
Grâce aux progrès de la médecine, le don d’organes de son vivant est devenu un acte peu dangereux pour le donneur. Plusieurs études ont même montré que les personnes qui ont donné leur rein avaient, 20 ans après l’opération, un meilleur état de santé que la population générale. Aujourd’hui, s’il existe un risque pour un donneur, il est essentiellement financier en lien avec le risque de perdre son travail en raison du temps des soins que le don d’organe implique. Mais le sujet est tabou. Lorsque les associations de patients parlent d’« indemnisation », les décideurs politiques entendent « rémunération », et agitent le spectre d’un possible trafic d’organes. La nuance entre les deux termes est pourtant de taille.
 

L'article 16-1 du Code civil stipule que « le corps humain, ses éléments et ses produits ne peuvent faire l'objet d'un droit patrimonial », en somme que l’on ne peut pas en faire commerce. Mais cela n’interdit pas l’indemnisation. Cette indemnisation est même prévue de longue date par la loi. L’article 34 de la loi n° 84-16

du 11 janvier 1984 prévoit en effet des dispositions pour les fonctionnaires qui ont subi un prélèvement d’organes au bénéfice d’une tierce personne : ils relèvent, en effet, de l’une des clauses prévues à l’article 27 du code de pensions civiles, à savoir le fait d’exposer « ses jours pour sauver la vie d’une ou plusieurs personnes ». Aussi, les fonctionnaires conservent dans ce cas l’intégralité de leur salaire jusqu’à ce qu’ils
 

soient en mesure de reprendre leur service et jusqu’à leur mise à la retraite.
 

La fonction publique dépend aujourd’hui d’un régime spécifique qui préserve pour les titulaires, et pour les contractuels sous conditions, une rémunération pleine pour une durée variable selon le type de congés (Congés maladie ordinaire, Congés longue maladie et Congés longue durée). Dans un souci d’équité envers l’ensemble de la population désirant accomplir un don de son vivant, la FNAIR demande à l’Etat de prendre des dispositions identiques pour l’ensemble des régimes de l’assurance maladie.
 

 
Cette égalité de traitement, inscrite dans le droit, témoignerait de la reconnaissance de la société envers toutes celles et ceux qui, font le geste du don de vie, du don de soi.

Aujourd’hui, l'établissement de santé qui réalise le prélèvement, prend en charge les frais de santé occasionnés et rembourse tous les frais engagés par le donneur d'organe, sur présentation des justificatifs de dépenses. Mais ces indemnités ne suffisent pas à rendre l’acte de don financièrement neutre pour le patrimoine et les revenus du donneur. Certes, le risque assurantiel a été prévu par la loi de bioéthique de juillet 2011 (« toute discrimination directe ou indirecte fondée sur la prise en compte d'un don d'organes comme facteur de refus de contrat d'assurances ou dans le calcul des primes et des prestations au donneur

ayant pour effet des différences en matière de primes et de prestations est interdite »). Mais quid de l’effectivité de cette loi ? Quid également du risque de perte de salaires pris par le donneur en cas de complications médicales ? Prévoir des situations difficiles qui dissuadent encore beaucoup de personnes de franchir le cap du don du vivant ne ressemble en rien à une rémunération.
 
Ce que demande la FNAIR à l’Etat est simplement de ne pas pénaliser les citoyens et leurs familles qui accomplissent un geste motivé par la générosité, en leur accordant une reconnaissance légitime et une promesse de sécurité économique.
 


 


 
 
 

 
 
 
 




 

 

 

 

 

 
 

 

 

 



 

 
 
 

 




 

 

 
 
 
 
 
 

 

 

 




 
  

 



 

 
 

 




 

 

 

 
 
 

jeudi 21 mars 2013

Journée mondiale des donneurs de sang 2013


10e édition : la générosité des donneurs de sang plus que jamais à l’honneur
 
L’Etablissement français du sang organise le 14 juin prochain la 10 e édition de la Journée mondiale des donneurs de sang.
 
Cette journée, qui a pour objectif de remercier les donneurs de sang bénévoles, permet également d’en recruter de nouveaux et de constituer des réserves en produits sanguins conséquentes avant la période estivale, période traditionnellement sensible.
 
En 2013, l’Organisation mondiale de la santé a choisi la France comme pays hôte de l’événement, après l’Argentine en 2011 et la Corée du Sud en 2012. La Journée mondiale des donneurs de sang est célébrée dans plus de 190 pays.
 
A cette occasion, l’EFS vous donne rendez-vous le 14 juin à l’UNESCO pour un colloque international sur les enjeux de la transfusion sanguine dans le monde :
Ethique et autosuffisance
. (Voir encadré).
 
La Fédération française pour le don de sang bénévole (FFDSB), partenaire au quotidien de l’EFS, mobilise comme chaque année ses 750 000 bénévoles pour accueillir les donneurs et mène de nombreuses actions de sensibilisation au don de sang sur l’ensemble du territoire.
 
Plus de 350 lieux de collecte accueillent les donneurs de sang dans toute la France. Pour connaître le lieu de collecte le plus proche, rendez-vous sur  www.dondusang.net
A savoir
 
- 3 104 295 dons de sang en 2012
 
- 1 708 541 donneurs de sang en 2012.
 
- 10 000 dons sont nécessaires chaque jour pour répondre aux besoins des malades.
 
- 1 million de malades soignés chaque année grâce au don de sang.
 
- Les femmes peuvent faire jusqu’à 4 dons de sang total par an, les hommes 6.

- Se présenter avec sa carte d’identité si c’est un premier don et ne pas venir à jeun