Nora ANSELL-SALLES

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lundi 11 octobre 2021

Maladie coeliaque : se faire diagnostiquer EN PHARMACIE



En France, 500 000 patients non diagnostiqués

Avant de commencer un régime restrictif, contraignant et coûteux, mieux vaut donc établir avec certitude un diagnostic précis de MC.

Mais, attention surtout à ne pas s’auto-diagnostiquer « intotérant au gluten » à tort, sur la foi de symptômes divers et/ou de troubles digestifs prolongés, voire par simple effet de « mode », et à se mettre 

au régime sans gluten sans la moindre justification ! Or, il est possible de détecter les anticorps spécifiques de la maladie, les IgA anti-transglutaminase …  A la condition expresse, justement, de ne 

pas se faire tester après avoir supprimé le gluten de son alimentation, ce qui rend, en effet, les résultats faussement négatifs, au risque de passer à côté d’une MC. 

DES TESTS EN PHARMACIE simples et fiables

il existe aujourd’hui en pharmacie des autotests multiplex, fondés sur  deux marqueurs ((IgA anti-transglutaminase et IgA totales pour éliminer un éventuel déficit immunitaire (de classe IgA),, dont le 

résultats’il est positif, permet de détecter en quelques minutes s’il s’agit bien d’une maladie coeliaque.




Contact presse:
Nicole PRIOLLAUD
Chargée de la communication
Académie nationale de Pharmacie
06 09 48 50 38


INTOLERANCE AU GLUTEN

Vrai / faux ?

En collaboration avec l’Association Française des Intolérants au Gluten (AFDIAG)


Pathologies de l’adulte et de l’enfant Dépistage et diagnostic
Le conseil pharmaceutique /
les attentes des patients 


2ème Grand débat avec le public de l’Académie nationale de Pharmacie

Mercredi 13 octobre 2021 / 14 h  à 17 h  

Salle Quinine, Faculté de Pharmacie de Paris, Université Paris Descartes 4 avenue de l’Observatoire Paris 75006  

Entrée libre sur simple réservation http://pharmacie.clebis.odns.fr/ Pass sanitaire obligatoire

https://www.acadpharm.org/dos_public/GRAND_DEBAT_2021_V4.PDF


vendredi 7 décembre 2012

3 millions de personnes en France : des maladies « rares » ?


A l'initiative de la SFN, les représentants des organismes en charge des maladies rares (ORPHANET, Fondation Maladies rares, Comité de Pilotage du Plan Maladies rares), et les médecins responsables des centres de référence en Neurologie, implantés dans les CHU,  se sont réunis, le 30 novembre dernier, au Ministère de la santé, pour faire un bilan d'étape à mi-parcours du 2e Plan « maladies rares », les maladies neurologiques en particulier.

 

Les résultats, depuis 2004, sont encourageants car la prise en charge de ces 7 000 maladies a effectivement radicalement changé, en permettant, pour la première fois, de les faire entrer dans la modernité d’une recherche clinique et fondamentale avec des centres de référence qui se sont imposés progressivement comme les interlocuteurs des médecins et des patients, grâce au soutien des Associations de patients, en particulier de l’AFM.  

·         Les maladies sont rares mais les patients nombreux : 3 millions en France

·         Une « double peine » : une maladie rare, souvent grave, méconnue à la fois par les médecins et les proches

·         30 centres de référence en neurologie sur les 132 implantés dans les CHU partout en France

Mais, ces maladies ne bénéficient toujours pas de la même attention que les maladies considérées comme plus « fréquentes », et les objectifs du 2e Plan « maladies rares » risquent de ne pas être atteints, au détriment des patients, en particulier :

·         Il manque des registres nationaux dans la plupart de ces maladies, indispensables pour développer la recherche sur le diagnostic et des protocoles thérapeutiques harmonisés ;

·         Les patients mettent souvent plusieurs mois avant de trouver le bon centre de référence qui pourra mettre un terme à leur errance diagnostique ;

·         L'information existe, notamment sur internet, mais ces sites ne sont-ils par trop réservés aux professionnels et insuffisamment connus du public ?  Ne faudrait-il pas prévoir une information plus institutionnelle, comme c'est le cas dans d'autres domaines prioritaires de santé publique ?