Une première étape
Le gouvernement vient de présenter le premier
volet de service public de l’information en santé annoncé dans la stratégie
nationale de santé. Ce service devrait répondre aux attentes d’information sur
le médicament. C’est donc une bonne nouvelle.
Des attentes encore très fortes
Cependant,
nos concitoyens témoignent que leurs attentes dépassent largement la question
très ponctuelle du médicament. Ainsi, les recommandations vaccinales, notamment
le calendrier des vaccins, sont insuffisamment connus des familles et
conduisent aujourd’hui à de faibles couvertures vaccinales préjudiciables à la
santé publique.
Au-delà
du médicament, les malades attendent aussi des informations sur la maladie et
les modes de prise en charge. En outre, alors que les maladies chroniques
explosent, les patients et leur entourage peinent à accéder à des informations
fiables sur les parcours de santé, notamment dans leurs aspects médico-sociaux
et sociaux (séjour en établissement, prise en charge des coûts d'hébergement et
d'accompagnement par les familles, revenus de remplacement, actions d’accompagnement,
aide aux aidants…).
Enfin,
alors que nos concitoyens connaissent des difficultés économiques majeures, une
véritable information en santé ne peut pas éluder la question des prix et de la
qualité des biens et services objets de cette information.
Autant
de défis pour un véritable service public de l’information en santé.
Une clarification attendue avant de poursuivre
Cela
fait plus de dix années maintenant que tous nos responsables politiques admettent
que les patients sont proprement victimes d’une asymétrie d’information dans
leur usage du système de santé par rapport à ceux qui sont les fournisseurs de
biens et services en santé. Pour autant, la stratégie nationale de santé qui
vient d’être annoncée ne consacre que quelques lignes confuses au futur service
public de l’information en santé, donnant même le sentiment qu’il se réduirait à
un annuaire des services de santé mis à jour deux fois par an par les agences régionales
de santé.
Il
faut aller vers un portail global fournissant des réponses de référence adaptées
aux attentes de nos concitoyens.
Le service public de l’information en santé doit être
accessible par un portail unique, contenir des informations lisibles et compréhensibles
par tous, être animé en lien avec les personnes concernées et leurs représentants
et contenir une réponse globale couvrant les domaines de la prévention, du soin
et de l’accompagnement médico-social.
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