Nora ANSELL-SALLES

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jeudi 20 avril 2023

Chirurgie esthétique et miroir aux alouettes

samedi 1 avril 2023

Chirurgie esthétique sauvage: attention danger ⚠️

Le regard du Dr Mitz. Chirurgien esthétique  parisien

Les dangers de la chirurgie esthétique sauvage sont actuellement dénoncés par des émissions télévisées, des reportages, et des articles de plus en plus nombreux. Il s'agit d'un phénomène mondial, les injections de fillers et de botox étant pratiquées parfois par des individus plus avides de gagner de l'argent que de réellement améliorer l'état physique et psychologique de patients crédules, mais aussi de patients qui souhaitent payer le moins cher possible, des prestations qui paraissent sans danger.

 

Or il existe de réels dangers quand l'injection est mal faite :

 

1) le premier danger est de piquer dans un vaisseau sanguin ce qui crée un embol qui peut venir boucher le vaisseau et entraîner des nécroses, c'est-à-dire la mort des tissus irrigués par ce vaisseau ; ces nécroses sont irrémédiables.

2) le deuxième danger est de pratiquer dans des conditions septiques ou mal protégées contre les contaminations microbiennes. Le risque alors est le développement d'une infection virulente, avec abcès, suppuration, mauvais résultats et parfois même des séquelles dramatiques comme on l'a observé au cours d'injections multifocales au niveau des fesses.

3) le troisième danger est que ces injections se pratiquent d'une façon désordonnée et non professionnelle, ce qui entraîne non seulement une absence de résultats, mais parfois aussi des anomalies à type de gonflement permanent par l'utilisation d'acide et hyaluronique qui se répartit mal, ou bien de paralysies à la suite d'injection de botox à des mauvais endroits, ou en quantité exagérée.

 

De ce fait, et bien alerté des risques de ces injections sauvages, le Syndicat national des chirurgiens plasticiens esthétiques et réparateur mène une action juridique continue mais complexe auprès des pouvoirs publics, pour criminaliser cette pratique qui s'effectue au détriment des patients trop crédules.Une pétition récente a été lancée via les organismes de presse par notre syndicat, action avec laquelle je suis totalement en accord.

 

Mais cette action n'est pas facile, car les intérêts financiers sont énormes : Pour les très nombreux fabricants, soumis à une impitoyable concurrence, il convient d'augmenter le nombre de boîtes vendues plutôt que de protéger les patients d'une façon rigoureuse ; il n'est pas très compliqué de se procurer des flacons de botox ou des seringues d'acide hyaluronique via certaines pharmacies ou par Internet interposé.

Pour les patients, payer moins cher est un argument majeur envers la pratique d'injection souterraine, car elle permet d'espérer un bon résultat pour un coût moindre ; d'ailleurs certaines infirmières ou certains praticiens non formés ont un goût réel pour la médecine esthétique et se retranchent derrière leurs bons résultats, en omettant de mentionner à leur patient les risques encourus, et leurs propres complications qu'ils ne veulent pas reconnaître.

 

Comment prévenir ces dangers ?

 

1) la première précaution est de réguler les prescripteurs et utilisateurs des fillers, des botox et de leurs dérivés.

Ces traitements doivent être réservés aux médecins qui ont suivi la formation des certificats complémentaires en médecine esthétique, aux dermatologues intéressés par cette pratique, et aux chirurgiens qui ont le goût pour cette action complémentaire du bistouri ; la pratique de la médecine esthétique est hautement valorisante pour parfaire des résultats que le seul bistouri n'obtient pas.

La contravention constatée par des enquêtes policières doit être sanctionnée par des amendes conséquentes pour ceux qui outrepasseront à des lois -mais qui ne sont pas encore votées.

 

2) la seconde règle est de demander aux laboratoires qui fabriquent les produits d'injection de faire un maximum d'information, en transparence, après avoir fait un maximum de recueil des complications que le corps médical aura fait remonter vers eux, afin d'avoir une idée statistique de la nocivité éventuelle des substances employées, à court moyen et long terme.

 

3) la troisième règle est d'exiger des laboratoires qu'ils vérifient la destination de ceux qui commandent leurs produits pour s'assurer d'une façon indiscutable qu'il s'agit bien d'un médecin habilité qui réceptionne le produit et s'engage à faire lui-même les injections, sans revendre les seringues ni laisser un auxiliaire (même soi-disant formé) pratiquer des injections dans une insouciance généralisée, et avec un sens des responsabilités élastique.

 

Que faire en cas de problème local ?

 

1) les principales complications du Botox injecté dans des zones autorisées par les autorités sanitaires consiste en des asymétries de mouvement, ou des paralysies gênantes fonctionnellement et esthétiquement.

S'il y a par exemple une asymétrie au niveau de la position des sourcils après une injection de Botox dans le front, il est possible techniquement de moduler l'action localement par une petite retouche d'injection de symétrisation.

Si par contre on constate une paralysie, comme cela arrive parfois au niveau des lèvres inférieures après injection dans le muscle 'abaisseur de la lèvre inférieure (au cours d'un traitement destiné à lutter contre le rictus vers le bas de la lèvre inférieure), il ne reste qu'à attendre que l'injection se dilue progressivement et qu'il se produise une récupération spontanée des mouvements ; cela se produit en général en 30 à 45 jours après l'injection

2) les principales complications après injection de fillers consistent en des nécroses, pour lesquelles il est recommandé d'injecter le plus vite possible de la hyaluronidase, ou d'appliquer localement de la topilase qui ont le pouvoir de dissoudre le gel qui a été injecté, parfois en trop grande quantité (lèvres surgonflées dites lèvres à la russe!), ou de lutter contre un spasme ou un embol intravasculaire, ce qui permet dans certains cas de récupérer une vue compromise par injection mal faite au niveau de la paupière, ou une nécrose localisée du nez au cours d'une rhinoplastie médicale.

 

En conclusion, les dangers de la médecine esthétique sont réels; ils ne sont pas seulement l'apanage des pratiquants sauvages des injections, qui eux doivent être poursuivis et condamnés; mais il existe aussi des complications entre les mains des praticiens les plus chevronnés, ce qui permet de souligner encore la nécessité de lutter contre des injections pratiquées par des non médecins: Au moins les médecins habilités ont-ils souscrit une assurance professionnelle ; ils ont aussi la possibilité de traiter la complication en évitant la panique et de laisser un patient injecté partir avec complication, sans ressources autre que de se précipiter vers un autre médecin qui voudra bien les prendre en charge.

 

 Les dangers de la chirurgie esthétique sauvage
 
Les dangers de la chirurgie esthétique sauvage sont actuellement dénoncés par des émissions télévisées, des reportages, et des articles de plus en plus nombreux. Il s'agit d'un phénomène mondial, les injections de fillers et de botox étant pratiquées parfois par des individus plus avides de gagner de l'argent que de réellement améliorer l'état physique et psychologique de patients crédules, mais aussi de patients qui souhaitent payer le moins cher possible, des prestations qui paraissent sans danger.
 
Or il existe de réels dangers quand l'injection est mal faite :
 
1) le premier danger est de piquer dans un vaisseau sanguin ce qui crée un embol qui peut venir boucher le vaisseau et entraîner des nécroses, c'est-à-dire la mort des tissus irrigués par ce vaisseau ; ces nécroses sont irrémédiables.
2) le deuxième danger est de pratiquer dans des conditions septiques ou mal protégées contre les contaminations microbiennes. Le risque alors est le développement d'une infection virulente, avec abcès, suppuration, mauvais résultats et parfois même des séquelles dramatiques comme on l'a observé au cours d'injections multifocales au niveau des fesses.
3) le troisième danger est que ces injections se pratiquent d'une façon désordonnée et non professionnelle, ce qui entraîne non seulement une absence de résultats, mais parfois aussi des anomalies à type de gonflement permanent par l'utilisation d'acide et hyaluronique qui se répartit mal, ou bien de paralysies à la suite d'injection de botox à des mauvais endroits, ou en quantité exagérée.
 
De ce fait, et bien alerté des risques de ces injections sauvages, le Syndicat national des chirurgiens plasticiens esthétiques et réparateur mène une action juridique continue mais complexe auprès des pouvoirs publics, pour criminaliser cette pratique qui s'effectue au détriment des patients trop crédules.Une pétition récente a été lancée via les organismes de presse par notre syndicat, action avec laquelle je suis totalement en accord.
 
Mais cette action n'est pas facile, car les intérêts financiers sont énormes : Pour les très nombreux fabricants, soumis à une impitoyable concurrence, il convient d'augmenter le nombre de boîtes vendues plutôt que de protéger les patients d'une façon rigoureuse ; il n'est pas très compliqué de se procurer des flacons de botox ou des seringues d'acide hyaluronique via certaines pharmacies ou par Internet interposé.
Pour les patients, payer moins cher est un argument majeur envers la pratique d'injection souterraine, car elle permet d'espérer un bon résultat pour un coût moindre ; d'ailleurs certaines infirmières ou certains praticiens non formés ont un goût réel pour la médecine esthétique et se retranchent derrière leurs bons résultats, en omettant de mentionner à leur patient les risques encourus, et leurs propres complications qu'ils ne veulent pas reconnaître.
 
Comment prévenir ces dangers ?
 
1) la première précaution est de réguler les prescripteurs et utilisateurs des fillers, des botox et de leurs dérivés.
Ces traitements doivent être réservés aux médecins qui ont suivi la formation des certificats complémentaires en médecine esthétique, aux dermatologues intéressés par cette pratique, et aux chirurgiens qui ont le goût pour cette action complémentaire du bistouri ; la pratique de la médecine esthétique est hautement valorisante pour parfaire des résultats que le seul bistouri n'obtient pas.
La contravention constatée par des enquêtes policières doit être sanctionnée par des amendes conséquentes pour ceux qui outrepasseront à des lois -mais qui ne sont pas encore votées.
 
2) la seconde règle est de demander aux laboratoires qui fabriquent les produits d'injection de faire un maximum d'information, en transparence, après avoir fait un maximum de recueil des complications que le corps médical aura fait remonter vers eux, afin d'avoir une idée statistique de la nocivité éventuelle des substances employées, à court moyen et long terme.
 
3) la troisième règle est d'exiger des laboratoires qu'ils vérifient la destination de ceux qui commandent leurs produits pour s'assurer d'une façon indiscutable qu'il s'agit bien d'un médecin habilité qui réceptionne le produit et s'engage à faire lui-même les injections, sans revendre les seringues ni laisser un auxiliaire (même soi-disant formé) pratiquer des injections dans une insouciance généralisée, et avec un sens des responsabilités élastique.
 
Que faire en cas de problème local ?
 
1) les principales complications du Botox injecté dans des zones autorisées par les autorités sanitaires consiste en des asymétries de mouvement, ou des paralysies gênantes fonctionnellement et esthétiquement.
S'il y a par exemple une asymétrie au niveau de la position des sourcils après une injection de Botox dans le front, il est possible techniquement de moduler l'action localement par une petite retouche d'injection de symétrisation.
Si par contre on constate une paralysie, comme cela arrive parfois au niveau des lèvres inférieures après injection dans le muscle 'abaisseur de la lèvre inférieure (au cours d'un traitement destiné à lutter contre le rictus vers le bas de la lèvre inférieure), il ne reste qu'à attendre que l'injection se dilue progressivement et qu'il se produise une récupération spontanée des mouvements ; cela se produit en général en 30 à 45 jours après l'injection
2) les principales complications après injection de fillers consistent en des nécroses, pour lesquelles il est recommandé d'injecter le plus vite possible de la hyaluronidase, ou d'appliquer localement de la topilase qui ont le pouvoir de dissoudre le gel qui a été injecté, parfois en trop grande quantité (lèvres surgonflées dites lèvres à la russe!), ou de lutter contre un spasme ou un embol intravasculaire, ce qui permet dans certains cas de récupérer une vue compromise par injection mal faite au niveau de la paupière, ou une nécrose localisée du nez au cours d'une rhinoplastie médicale.
 
En conclusion, les dangers de la médecine esthétique sont réels; ils ne sont pas seulement l'apanage des pratiquants sauvages des injections, qui eux doivent être poursuivis et condamnés; mais il existe aussi des complications entre les mains des praticiens les plus chevronnés, ce qui permet de souligner encore la nécessité de lutter contre des injections pratiquées par des non médecins: Au moins les médecins habilités ont-ils souscrit une assurance professionnelle ; ils ont aussi la possibilité de traiter la complication en évitant la panique et de laisser un patient injecté partir avec complication, sans ressources autre que de se précipiter vers un autre médecin qui voudra bien les prendre en charge.

Propos recueillis  par  Nora  Ansell-Salles 
 

dimanche 26 février 2023

Demande de chirurgie esthétique des adolescents: y accéder ou pas ?


   🎬 Clip 
Une récente enquête de Elsa Mari & Ariane Riou  
sur les ravages de la chirurgie esthétique chez les jeunes
("Génération bistouri" publiée aux Éditions Jean-Claude Lattès) fait apparaître un réel danger... Qu'en est-il  vraiment ? Faut-il  accéder  à  la demande de chirurgie esthétique formulée par de plus par les adolescents ? 
Mine d'Infos a posé la question  au Dr Vladimir MITZ chirurgien esthétique  parisien.

Contrairement à une idée souvent reçue, la chirurgie esthétique chez les adolescents a des racines très anciennes; entre les années 1990 et 2010,  il existait d'ailleurs des services de chirurgie plastique infantile particulièrement bien développé dans le traitement des malformations crânio-faciales,  des séquelles de fente labio palatines, et aussi dans les séquelles de brûlures,  pour le traitement des oreilles décollées,  et pour des pathologies plus rares telles les lymphœdèmes congénitaux ou les malformations congénitales des membres.
j’'ai moi-même été interne dans le service du professeur Pellerin, Où j'ai vu notamment se poser les problèmes des malformations urogénitales de la naissance, avec cette extraordinaire décision difficile de décider de  décider devant une ambiguïté sexuelle  s'il fallait faire une opération pour faire de l'enfant un garçon ou une fille,  sous la pression des parents et sans que les enfants de  cet âge ne puissent réellement s'exprimer.
À notre époque cette attitude est devenue non éthique, mais on imagine les tours marocaines ses enfants et leurs familles sont confrontés, de la pénibilité de certaines opérations De modification du sexe, rendues parfois nécessaires par le choix personnel de l'enfant donc c'est le droit absolu de choisir en connaissance de cause.

Ainsi, la demande de chirurgie esthétique chez les adolescents ne date pas d'hier ; mais il y a une recrudescence qui s'explique pour deux raisons :
1)L'extension du domaine des réseaux sociaux qui pénètre les esprits dès la possession de son premier smartphone ; c’est la cause actuelle d'une demande de corrections de ce qui est considéré comme enlaidissant, pas à la mode des icônes qui subjuguent la jeunesse, avec une recherche permanente de la mise en valeur de sa propre image dans un tourbillon narcissique que les parents ont bien du mal à endiguer. Instagram, Snapchat, Tik Tok sont les vecteurs qui n'ont pas l'intelligence ni artificielle ni régulée par des modérateurs astucieux et humains pour tempérer les désirs improbables et fantaisistes, ou tout du moins rassurer les adolescents qui sont harcelés par d'autres enfants ou sur les réseaux sociaux. Il est vrai que c'est surtout le regard des parents qui peut renforcer l'estime de soi, et éviter l’inflation des moqueries et des critiques destructrices pour !’ego d’enfants fragilisés. Mais cette place dévolue aux parents sonnet vide, il y a comme un déficit d'éducation dans le noyau familial, qui devient vite un déficit de manifestation d'un amour parental rassurant ; parfois de l'adolescent va s'opposer à cette preuve d'amour que les parents manifestent, ce qui fracture encore plus les relations déjà difficiles dans la fratrie, ou du fait de conditions de vie familiale difficile.

2)la publicité des succès de la chirurgie esthétique et de la science en général

La deuxième cause est que les jeunes savent mieux ce qui est possible par le biais de la médecine et de la chirurgie esthétique, du fait de la propagation des images avant/après sur Instagram, tiktok, et autres Snapchat. Cette prise de conscience (qui date des années 1980), a considérablement augmenté le nombre de demandes en rhinoplasties, en augmentations mammaires, en remodelage de la silhouette par la technique d'Illouz, notamment pour éliminer une culotte de cheval ou augmenter des fesses trop plates- (dans ce cas il faut procéder à un lipofilling plus ou moins addition d’un  implant siliconé dans les fesses, ce qui n'est pas une opération simple ni dénuée de conséquences défavorables,  telle une asymétrie, une infection,  une complication qui peut être grave parfois mortelle…..)

3)Le coût de ces interventions doit être pris en considération

Le problème de l'argent se pose évidemment dans le cadre des opérations purement esthétiques où il n'y a pas de remboursement par la Sécurité sociale,  sauf dans les rares cas de malformation avérée:  le chirurgien doit alors faire une demande d'entente préalable près de la caisse de sécurité sociale;  cette demande doit être validée par des photographies et un rapport médical,  mais c'est le médecin expert de la caisse qui sera  le seul juge  pour déterminer si l'opération sera prise en charge ou pas.
À l'évidence un adolescent n'a pas les moyens de s'offrir une opération de chirurgie esthétique. Il faut donc Recourir à la Bourse des parents : c'est pourquoi nous avons recours à une concertation avec les parents au cours d'une ou deux consultations préalables ;
Nous établissons 3 règles :
1) vérifier la réalité de la déformation et les possibilités de la réparation
2) établir un consensus familial pour budgéter l'opération et surtout expliquer aux parents que l'opération envisagée n'est pas seulement pour répondre à un complexe passager mais va changer toute une vie de façon positive.
3) faire prendre conscience à l'adolescent que l'opération n'est pas un cadeau offert par les parents mais un investissement sur son avenir: il faudra qu'un jour il rembourse totalement en signe d'épanouissement personnel.
En conclusion,  oui la demande de chirurgie esthétique chez les adolescents est en net augmentation,  mais il nous semble que ce sont des adolescents qui sont devenus presque des adultes avancés; ils veulent ce qui est possible techniquement, Ils veulent en profiter au plus vite et le plus longtemps possible;  si au départ le résultat final est plutôt du domaine du rêve,  l'expérience nous a montré que si les suites opératoires valident le projet initial, grâce aux informations que nous pouvons actuellement donner à l'aide de l'imagerie informatique préalable,  des logiciels 3D,  et des exemples avant après que l'on trouve sur les sites des professionnels concernés , Alors le complexe s'efface,  le recours au psychologue ou psychanalyste devient moins prégnant,  et l'adolescent se prépare pour son avenir  avec joie et détermination. 

Propos recueillis par Nora Ansell-Salles auprès  du Dr Vladimir  MITZ