Nora ANSELL-SALLES

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mercredi 5 février 2014

BAROMÈTRE D’OPINION DREES 2013


Les Français s’inquiètent des inégalités,
mais réaffirment leur soutien au système public de protection sociale

 

Les Français perçoivent de plus en plus la montée des inégalités sociales. Dans ce contexte, ils restent très attachés au système public de protection sociale et d’assurance maladie. C’est ce que révèlent le baromètre d’opinion de la DREES réalisé par BVA et l’étude « Qualité et accessibilité des soins de santé : qu’en pensent les Français ? »

 

En 2013, marqués par la crise, les Français sont critiques. Neuf sur dix estiment que les inégalités ont plutôt augmenté au cours des cinq dernières années. Seuls sept Français sur dix partageaient ce constat dans les années 2000. S’ils considèrent, à 42 %, les inégalités de revenus comme les plus répandues, ils jugent les inégalités d’accès aux soins comme les moins acceptables (22% des réponses), devant les inégalités de revenus (19%) et de logement (16%).

 

Ils se disent satisfaits de leur situation personnelle, mais près de la moitié d’entre eux craignent une situation de chômage dans les mois à venir, pour eux ou leurs proches. Ils sont aussi plus pessimistes pour les générations futures.

 

S’estimant en bonne santé, une perception stable depuis 2007, ils sont pour la première fois plus nombreux à penser que la santé de leurs compatriotes se dégrade. Si 68% d’entre eux s’estiment satisfaits de la qualité des soins à l’hôpital, une part croissante pense que celle-ci s’y est détériorée ces dernières années. Par ailleurs, pour six Français sur dix, la qualité des soins diffère selon les revenus et le lieu où l’on habite. La satisfaction quant à l’accès aux dentistes et aux médecins a baissé entre 2007 et 2013.

 

Face à ces constats, les Français continuent d’en appeler au soutien de l’État et au monopole de la Sécurité sociale. Une large majorité (64%) juge normal que la France consacre un tiers du revenu national au financement de la protection sociale. Néanmoins, les Français sont plus nombreux qu’en 2000 à considérer cette part comme excessive. Mais pour 61% d’entre eux, l’État reste l’acteur majeur de la solidarité contre une minorité à penser que ce rôle doit revenir aux familles (8%), aux associations (5%) ou aux compagnies d’assurances (2%).

 

NDLR : MGEGI et Baromètre (santé des fonctionnaires)

Une évolution notable cependant : en 2013, 60% des Français jugent que les entreprises ne doivent cotiser ni plus ni moins qu’actuellement pour la protection sociale, contre 48% en 2010. Et ils ne sont plus que 32% à penser qu’elles doivent cotiser davantage contre 45% en 2010.


 

Outil de référence depuis 2000, le Baromètre d’opinion de la DREES analyse l’opinion des Français sur la santé, la protection sociale (assurance-maladie, retraite, famille, handicap-dépendance, pauvreté-exclusion) ainsi que sur les inégalités sociales. Les données de la vague 2013 ont été collectées du 14 octobre au 26 novembre, auprès d’un échantillon de 4 000 personnes, représentatif de la population âgée de 18 ans ou plus en France métropolitaine. Ce Baromètre apporte un éclairage complémentaire aux travaux menés habituellement par la Drees, puisqu’il met en parallèle les évolutions perçues et réelles des politiques sanitaires et sociales.

 

 

 
Recevoir  les documents ci-dessous part mail : nansellsalles@mgefi.fr
:
·         
La synthèse des résultats du Baromètre d’opinion DREES en 2013.
·         
« Qualité et accessibilité des soins de santé : qu’en pensent les Français ? », Études et Résultats, DREES, n°866, février 2014.

lundi 2 décembre 2013

Enquête flash 2013 - Les réseaux de soins


État des lieux sur les réseaux des organismes de complémentaire santé

Optimind Winter, en partenariat avec OpinionWay, publie les résultats de son enquête exclusive sur les réseaux de soins, réalisée entre septembre et octobre 2013. Ce sondage représentatif de tous les acteurs concernés du monde de l'assurance, présente un état des lieux des réseaux de soins auxquels ont adhéré les organismes assureur.

A l'heure où certains peuvent s'interroger sur l'intérêt d'adhérer à un réseau de soins, Optimind Winter a souhaité avoir le retour d'expérience des organismes assureurs, notamment pour analyser les principales raisons de leur adhésion à ce réseau, les taux de fréquentation et l'effet observé sur la consommation de leur portefeuille.

Le rapport complet de cette enquête est disponible en téléchargement sur sur site internet, rubrique Actualités/Enquêtes.

Les éléments clés 2013 :

·         25% des acteurs interrogés ont prévu d'adhérer dans les 2 ans à un réseau de soins.

·         La baisse de la dérive des prestations a été supérieure à 10% pour 40% des organismes l'ayant constatée.

·         Pour les actes de santé non remboursés ou mal pris en charge par le régime obligatoire comme les audioprothèses, les réseaux de soins ont encore des atouts à mettre en avant.

Ensemble des événements, formations et publications est disponible sur le site internet.

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lundi 21 octobre 2013

Mémento du Médicament édition 2013 pour tout savoir sur le marché du médicament


La Mutualité Française publie aujourd’hui l’édition 2013 du "Mémento Médicament". Celui-ci fournit une analyse des principales données de ce marché et de son financement en direction des décideurs mutualistes et des acteurs de la politique du médicament. Cette nouvelle édition se penche plus particulièrement sur les prescriptions et les médicaments génériques comme levier d’amélioration de la qualité des soins.

 

Le paracétamol et les antiasthmatiques, premières molécules remboursées par les mutuelles, mais non génériquées !

 

Le paracétamol est, en France, la molécule la plus remboursée par les mutuelles. En 2012, elles ont consacré 117 millions d’euros aux remboursements de cet antalgique, en progression de +17,5% par rapport à 2011. Le paracétamol, mais aussi l’acide acétylsalicylique(1), sont toujours exclus du champ du répertoire des génériques en France, alors qu’une disposition législative de 2007 ouvre la possibilité réglementaire de créer des groupes génériques sans spécialité de référence.

 

Les antiasthmatiques administrés par voie respiratoire arrivent en deuxième position des remboursements des médicaments par les mutuelles. Or contrairement aux autres pays européens, les formes pharmaceutiques administrées par voie respiratoire ne peuvent pas être inscrites au répertoire des génériques.

 

La Mutualité Française demande donc l’élargissement du champ du répertoire des génériques aux molécules comme le paracétamol et l’acide acétylsalicylique, mais aussi aux antiasthmatiques, ainsi qu’une meilleure cohérence dans la politique de prix de ces molécules.

 

961 millions d’euros d’économies auraient pu être réalisées en 2012 si l’acceptation des médicaments génériques avait été totale, sans compter les gisements d’économies qui pourraient être réalisées avec l’élargissement du répertoire, de l’ordre de 400 millions d’euros.

 

 

Les prescriptions d’origine hospitalière comme frein au  développement des génériques

 

En 2012, les prescriptions d’origine hospitalière exécutées en ville ont représenté
5,8 milliards d’euros, soit 22,3% des remboursements de médicaments. En augmentation depuis plusieurs années, la majorité de ces prescriptions rédigées à l’hôpital concernent des médicaments sous brevet, notamment du fait d’un processus de référencement, avec pour conséquence la limitation du développement des génériques.

 

A ce sujet, la Mutualité Française demande le développement des mécanismes de régulation des dépenses hospitalières exécutées en ville, avec la mise en place de logiciels hospitaliers d’aide à la prescription permettant l’usage plus important des médicaments génériques.

 

La prescription en dénomination commune internationale (DCI): encore un trop faible recours

 

 Malgré les obligations réglementaires(2) et alors que l’usage de la DCI est un facteur clé de la sécurité sanitaire pour les patients, en France, seulement 12,3% des prescriptions des médecins sont libellés en DCI. C’est également une voie d’amélioration des pratiques des prescripteurs. Les marges de progression sont importantes notamment pour les médecins spécialistes qui réalisent en moyenne 6,9% de prescriptions en DCI contre 13,5% pour les généralistes.

 

Pour la Mutualité Française, prescrire en DCI permet d’améliorer la qualité des soins et leur efficience dans l’intérêt des patients, de diminuer les risques de surdosages, d’interactions médicamenteuses et d’allergies aux médicaments. Et comme l’a récemment souligné le sénateur Yves Daudigny dans son rapport parlementaire(3) rendu public le 17 octobre dernier, le développement de la prescription en DCI favorisera également la délivrance de médicaments génériques, aussi efficaces que les médicaments de marque et dont le coût est moins élevé pour la collectivité. La Mutualité Française préconise le renforcement de l’enseignement universitaire de la DCI et de ses nombreux avantages en matière de santé publique auprès des futurs médecins.

 

 

Vous trouverez, ci-joint, l’édition 2013 du « Mémento Médicament ».
Ce dépliant, accompagné de son commentaire détaillé est également disponible sur www.mutualite.fr, espace presse ou auprès du service de presse.

 

(1) Dénomination commune internationale (DCI) du nom de marque d'origine aspirine. La DCI mise en place par l’Organisation mondiale de la santé, désigne la substance active ou molécule contenue dans le médicament. C’est le vrai nom du médicament, contrairement à son nom de marque.

 

(2)Article 19 de la loi relative au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament adoptée, le 19 décembre 2011 qui prévoit que les prescriptions des médecins devront la mentionner d’ici le 1er janvier 2015.

 

(3) « Les médicaments génériques : des médicaments comme les autres », rapport déposé le 26 septembre 2013.

 

 

 

A propos de la Mutualité Française

 
Présidée par Etienne Caniard, la Mutualité Française fédère la quasi-totalité des mutuelles santé en France, soit près de 500. Six Français sur dix sont protégés par une mutuelle de la Mutualité Française, soit près de 38 millions de personnes et quelque 18 millions d’adhérents.

 

Les mutuelles interviennent comme premier financeur des dépenses de santé après la Sécurité sociale. Ce sont des organismes à but non lucratif, des sociétés de personnes : elles ne versent pas de dividende. Régies par le code la Mutualité, elles ne pratiquent pas la sélection des risques.

 

Les mutuelles disposent également d’un réel savoir-faire médical et exercent une action de régulation des dépenses de santé et d’innovation sociale à travers près de 2 500 services de soins et d’accompagnement mutualistes : établissements hospitaliers, centres de santé médicaux, centres dentaires et d’optique, établissements pour la petite enfance, services aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap, etc. Pour accompagner leurs adhérents tout au long de leur vie pour tous leurs problèmes de santé, elles mettent à leur disposition Priorité Santé Mutualiste, le service d’information, d’aide à l’orientation et de soutien sur des questions de santé.

 

La Mutualité Française contribue aussi à la prévention et à la promotion de la santé à travers son réseau d’unions régionales et ses services de soins et d’accompagnement.    
                         

NDLR : MGEFI et Mutualité Française

La MGEFI et son environnement                     
 

lundi 24 juin 2013

Liste des administrateurs, élus ou réélus, lors de l' Assemblée génrale MGEFI - REIMS 2013

Pierre ALIXANT
 
Alain ARNAUD
 
Nathalie ARNOUX
 
Valérie AUDRY ADARDOUR
 
Nestor BAJOT
 
Patrick BOSC
 
Elisabeth CHAMBARETAUD
 
Dominique COMBE
Thierry FARDEAU
Dominique JOSEPH
Pascal MAGINOT
Michel MEDIONI
Nadine MORINEAU
Jean-Luc NODENOT
Pierre TABUTEAU

mardi 11 juin 2013

Observatoire de la Régionalisation du système de santé 2013

L’Observatoire de la Régionalisation du système de santé souhaite cette année construire une plateforme de propositions, enrichie par les réflexions de groupes de travail. Le 16 mai dernier, le Groupe de Travail « Coordination des parcours de soins et de santé » se réunissait autour du thème « Financement du système de santé : vers un financement par parcours ? »


Gilbert Caranhac, Président d’HoxCom Analytiques, expert du financement hospitalier et de l’analyse du PMSI, nous a présenté à cette occasion sa vision prospective sur ce sujet.


Ce Groupe de Travail, qui réunissait une vingtaine de décideurs et d’acteurs de santé, a donné lieu à des débats et des échanges constructifs. Ces discussions permettent dès à présent à l’Observatoire de la Régionalisation de formuler 5 propositions pour favoriser le développement d’un financement des parcours de soins :
 

§ Proposition 1 : Diffuser et multiplier les guides de parcours de soins

§ Proposition 2 : Identifier des « Groupes Homogènes de Parcours » (GHP)

§ Proposition 3 : Rendre publiques les données du SNIIRAM

§ Proposition 4 : Développer un accès à la base SNIIRAM via la carte vitale

§ Proposition 5 : Faire remonter les expériences régionales sur les parcours



La note attachée développe succinctement ces propositions. Elles entendent participer à la réflexion sur l’évolution du système de santé et sa régionalisation, et veulent offrir de nouvelles perspectives à chacun des acteurs, dans une logique ascendante (bottom up).


Vous souhaitez participer à cette dynamique ? N’hésitez pas à  faire part de vos avis, contributions ou réactions sur la Régionalisation, sujet capital pour notre système de santé, en rejoignant dès à présent l’Observatoire de la Régionalisation. Le compte-rendu exhaustif de des débats est disponible mais réservé aux seuls adhérents.


 Pour toute information complémentaire, par mail ou sur le site http://observatoire-regionalisation.fr

lundi 3 juin 2013

Ordre du jour de l'AG MGEFI - REIMS 2013


ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

Ordre du jour

 

Mardi 18 juin

 

Matin : Ouverture de l’AG

Travaux statutaires

– Rapport moral

– Rapport de gestion

– Modifications statutaires

 

Après-midi : Point sur l’activité des services

Table ronde

Élections pour le renouvellement du CA

 

Mercredi 19 juin

 

Matin : Résultat des élections

Travaux en sous-groupe : le système contributif de la MGEFI : quelles évolutions possibles ?

 

Après-midi : intervention du représentant du Secrétariat général du ministère Interventions des invités : président FNMF, président MFP, président MFPS

Résolution générale

Clôture de l’AG

 

 
Relations presse :
Nora ANSELL-SALLES
nansellsalles@mgefi.fr
06 70 74 15 42 / 06 60 43 58 09
 

 

jeudi 23 mai 2013

Assemblée générale de la MGEFI 2013 à REIMS : 2 séances ouvertes à la presse


10 ème Assemblée Générale de la MGEFI

 

Centre des congrès de Reims 12 Boulevard du Général Leclerc, 51100 Reims

Les travaux débuteront le 18 juin à 9 h00 et se termineront le 19 juin vers 18 heures.

 

 

 

La Mutuelle Générale de l’Economie, des Finances et de l’Industrie – MGEFI , mutuelle référencée au sein des ministères du budget et de l’économie, réunit une fois par an ses 300 délégués élus par ses adhérents, à l’occasion de son assemblée générale annuelle.

 

La MGEFI organisme de référence en matière de santé comme de prévoyance pour l’ensemble des personnels des finances.

 

Cette légitimité est en partie liée au fait que la MGEFI est un acteur de poids avec 280 000 adhérents et 360 000 personnes protégées, la MGEFI est la 11ème mutuelle Française. Un atout de taille pour répondre aux exigences et aux contraintes imposées par les évolutions du contexte législatif et réglementaire, pérenniser l’esprit mutualiste, garantir la solidarité et offrir à chacun les prestations dont il a besoin, au meilleur coût et tout au long de sa vie.

 

Séances ouvertes à la presse

 

18 juin 2013 - 15h /17h

 

 

LA PROTECTION SOCIALE MALADIE EN VOIE DE RÉORGANISATION

 

Quel avenir pour le mouvement mutualiste ?

 

Malgré l’absence de vraies réformes structurelles, la protection sociale maladie est en voie de réorganisation, de façon plus ou moins insidieuse, avec pour corollaire les conséquences sur l’accès aux soins.

 

Dans un tel contexte, où l’ANI est venue amplifier les problématiques, on peut s’interroger sur le devenir des réformes obligatoires et complémentaires, leur articulation et les stratégies des différentes familles de la Mutualité.

 

Regards croisés de responsables mutualistes et d’un expert de l’économie de la Santé.



Pour en débattre :

 



Introduction au débat:

Serge BRICHET, Président de la MGEFI



Animateur:

Pascal LELIEVRE , Responsable du département Information multimédia de la Mutualité Française

 
Intervenants:

Thierry BEAUDET, Président de la MGEN et d’ISTYA

Maurice RONAT, Président de la FNMI

Joseph DENIAUD, Vice-président de Harmonie mutuelle

Claude LE PEN, Professeur de Sciences Economiques
Directeur du Master 210 en formation initiale "Économie et gestion de la santé"


 

Débat avec la salle

* Rendez-vous dès 13 H sur place pour un déjeuner presse

 Confirmation de présence et inscription au déjeuner : Nora ANSELL-SALLES  06 70 74 15 42/ 06 60 43 58 09




 

 

19 juin 2013 - 15H


Intervention:

Etienne CANIARD, Président de la Mutualité Française

 

Echanges avec la salle

 

 

* Rendez-vous dès 13 H sur place pour un déjeuner presse

 Confirmation de présence et inscription au déjeuner : Nora ANSELL-SALLES  06 70 74 15 42/ 06 60 43 58 09







 

vendredi 19 avril 2013

Baromètre 2013 du CISS sur les droits des malades[1] :

 







Satisfaction de principe, attentes pratiques…






L’information sur les soins à parfaire




Si les usagers du système de santé sont globalement satisfaits de leur niveau d’information sur les situations courantes concernant leur santé, leur sentiment d’être bien informé est toutefois notoirement moins élevé lorsqu’on s’intéresse aux aspects pratiques de la démarche de soins :

- le coût de ses soins et médicaments et leur prise en charge (près de 3/10 se sentent mal informés),

- les modalités d’accès à son dossier médical (35% se sentent mal informés),

- les recours et les démarches en cas de problème grave lié aux soins (39% se sentent mal informés), d’ailleurs seuls 37% des usagers du système de santé disent avoir déjà entendu parler de l’un des deux dispositifs de recours que sont les Commissions d’indemnisation des accidents médicaux (CRCI) ou des Commissions des relations avec les usagers dans les établissements de santé (CRUQPC).



On comprend ainsi que leur satisfaction de prime abord repose sur la confiance accordée aux professionnels de santé et au premier rang desquels le médecin traitant (94% lui font confiance, et même 97% chez les personnes en affection longue durée -ALD-), mais qu’elle s’estompe naturellement lorsqu’il s’agit de thématiques sur lesquelles les médecins ne sont pas les plus à même de se faire les relais de l’information.





Focus Internet : un outil perçu comme utile, mais souffrant d’un gros défaut de confiance




Dans ce contexte, si les services de santé disponibles via Internet peuvent être perçus comme utiles par près de la moitié des usagers du système de santé (48%), ils n’inspirent confiance qu’à 33% d’entre eux en tant que source d’information, et même seulement 24% concernant les services de santé qu’on peut y trouver (comme par exemple la consultation de médecins en ligne ou les carnets de santé électroniques).



Pourtant, en termes d’accès à l’information, notamment pour celle dont on voit qu’elle est plus difficilement relayée par les professionnels de santé, Internet devrait pouvoir être un relais important auprès du public. Il apparaît donc urgent de pouvoir certifier, de façon lisible pour le grand public, l’information en santé disponible sur Internet.





Certains droits mal connus, mais surtout encore trop souvent mal appliqués concernant l’information sur le coût des soins ou l’accès au dossier médical




Comme en matière d’information, les droits des malades dans leur acception la plus générale, tel que celui d’accéder aux soins ou de voir sa douleur soulagée, sont ressentis comme assez bien connus et appliqués. Toutefois, certains droits souffrent encore d’une méconnaissance par près du ¼ des usagers du système de santé quant à leur existence même, en particulier ceux correspondant aux situations où l’avis et la volonté personnels de la personne malade sont particulièrement déterminants :

- 24% disent ne pas avoir connaissance du droit à refuser ou interrompre un traitement,

- 25% ne pas savoir qu’il est possible d’engager un recours en cas de problème grave lié aux soins,

- respectivement 28% et 31% ne pas connaître leur droit à désigner une personne de confiance pour être accompagné tout au long d’une prise en charge, ou à rédiger des souhaits pour sa fin de vie dans le cas où on ne serait plus en mesure de les exprimer.

Bien entendu, ces droits moins bien connus ne pourront être que moins bien appliqués.



Par ailleurs, deux autres droits très concrets et dont il est ainsi plus aisé d’estimer la mise en œuvre, sont jugés moins bien appliqués que les autres : celui d’être informé sur les coûts des soins et celui d’accéder à son dossier médical, respectivement considérés comme mal appliqués par encore 39% et 34% des usagers.





Focus sur AERAS : des difficultés d’accès à l’assurance dont 1/3 des Français ont pu être victimes ou témoins, sans que le dispositif AERAS bénéficie d’une pleine notoriété auprès d’eux




Au total près du 1/3 des Français et même 49% des personnes en ALD disent avoir déjà été confrontés, en direct ou via un proche, à au moins une des difficultés suivantes en lien avec l’état de santé au moment de réaliser un emprunt : refus d’assurance du prêt (20%, et 32% pour les personnes en ALD) ; et/ou proposition d’assurance avec exclusion de garanties (19%, et 35% chez les personnes en ALD) ; et/ou proposition d’assurance avec surprime (18%, et 28% chez les personnes en ALD).

Et, parmi ces personnes qui disent avoir été confrontées à ces situations, 46% déclarent ne pas connaître le dispositif de la convention AERAS (s’assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé).





18 avril, journée européenne des droits des patients : focus sur la nouvelle directive communautaire concernant les soins transfrontaliers




Assez technique, cette directive bénéficie malgré tout d’une notoriété chez près de 4 Français sur 10. Elle est naturellement plus connue par les personnes plus directement concernées par les questions de santé, en particulier celles atteintes d’une ALD qui sont 55% à déclarer en avoir entendu parler.

Surtout, les Français accueillent très positivement cette nouvelle possibilité offerte à tous les patients de l’UE d’accéder aux soins dans un autre pays de l’Union tout en étant remboursé dans leur pays d’origine :

- 79% y voient bien sûr une avancée dans l’accès aux soins pour certains patients en particulier, et notamment pour ceux atteints d’une maladie rare ;

- mais ils sont aussi respectivement 77% et 70% à y voir une avancée dans l’accès aux soins pour les patients en général et pour eux-mêmes en particulier.



Un rappel très opportun du fait que la construction européenne n’est pas portée par la seule logique économique et financière, et que nos concitoyens sont très sensibles aux mesures prises par les instances européennes dans d’autres domaines tels que ceux de la santé et du social.









Dans un environnement dont on voit qu’il requiert une démarche volontariste pour l’information des malades et la pleine application de leurs droits, ce baromètre consacre la place de nos associations comme organisations de référence pour représenter et défendre les intérêts des malades et de l’ensemble des usagers du système de santé : elles occupent la première place du palmarès 2013 en étant attendues dans ce rôle par 52% des Français (+12 points par rapport à 2012), et même par 62% des personnes atteintes d’une ALD. Une légitimité que la puissance publique doit reconnaître et valoriser, notamment comme moyen d’action complémentaire auprès des usagers du système de santé, par rapport aux lacunes identifiées en termes d’information et d’application de leurs droits.








Accéder au rapport d’enquête du baromètre en vous rendant sur cette page du site du CISS : http://www.leciss.org/sites/default/files/130419_BarometreCissDroitsMalades-2013_2.pdf






[1] Sondage LH2 pour le CISS, réalisé les 22 et 23 mars 2013 par téléphone auprès d’un échantillon de 1003 personnes, représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus. Accédez au rapport d’enquête en cliquant ici.



Contact presse :

Marc Paris – Responsable communication – Tél. : 01 40 56 94 42 / 06 18 13 66 95




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ADMD - AFD - AFH - AFM - AFPric - AFVS - AIDES - Alliance du Cœur - Alliance Maladies Rares - ANDAR

APF - Autisme France - AVIAM - Epilepsie France - Familles Rurales - FFAAIR - FNAIR - FNAPSY - FNAR - FNATH - France Alzheimer

France Parkinson - FSF - La CSF - Le LIEN - Les Aînés Ruraux - Ligue Contre le Cancer - Médecins du Monde - ORGECO

SOS Hépatites - Transhépate - UAFLMV - UNAF - UNAFAM - UNAFTC - UNAPEI - UNISEP - UNRPA - Vaincre la Mucoviscidose - VMEH




NDLR : MGEFI ET BAROMETRE SANTE

Baromètre santé des fonctionnaires:

 

L’analyse des réponses des adhérents de la MGEFI

 

Dans le but de prévenir et de gérer de manière globale les risques de santé, et, à terme, de créer un guichet de santé unique, la Mutualité Fonction Publique Services* (MFP Services) a mené en 2011 une étude auprès de 15 700 (2) agents de la fonction publique pour cerner la perception qu’ils ont de leur santé et d’identifier leurs attentes.

 

Cette étude est la 1ère pierre d’un projet plus ambitieux encore : « Prévention Horizon 2013 » qui va permettre dès 2013, de mettre en œuvre un ensemble de mesures destinées à anticiper et donc gérer le risque santé : la prévention comme démarche de santé publique.

 

 

Le succès du baromètre auprès des adhérents de la MGEFI

Sur un échantillon de 2 600 adhérents mutualistes MGEFI, sollicités de façon aléatoire, 1 199 personnes ont répondu, soit de plus de 45%. L’examen des questionnaires montre que la démarche de MFP Services répond à une véritable attente.

 

Une bonne attitude vis-à-vis de la santé

Les répondants MGEFI sont, à 87,2%, satisfaits de leur état de santé et neuf sur dix évaluent leur qualité de vie de manière positive, une perception sur ces 2 points meilleure que celle de la population française.

 

Plusieurs facteurs peuvent l’expliquer : Les adhérents ont une bonne attitude générale vis-à-vis de leur santé. Ils se déclarent  majoritairement à jour de leurs vaccins et disent accorder une confiance élevée aux professionnels (médecins et pharmaciens). Ils sont deux fois moins nombreux à prendre des médicaments non prescrits.

 

Des comportements favorables au maintien d’une bonne santé : une grande majorité des répondants jugent leur alimentation équilibrée et ils s’inscriraient dans des comportements à risque de manière moins prononcée vis-à-vis du tabac, du jeu et des drogues. Ainsi, 42,9% n'ont jamais fumé de leur vie et 11,2% sont des fumeurs habituels. En France, ce pourcentage est généralement supérieur à 30%. En revanche, s'agissant de la dépendance à l'alcool, 10% semblent présenter une addiction (deux fois plus d'hommes que de femmes), soit autant que parmi la population française.

 

Des disparités importantes

Ce bon bilan d'ensemble, ne doit cependant pas occulter d'importantes disparités ainsi la perception de la maladie chronique (notamment cardiaque et métabolique) est beaucoup plus marquée chez les adhérents MGEFI que dans la population française. Le Baromètre Santé laisse aussi apparaître un nombre important de répondants concernés par la perte d'autonomie : 10,3% sont « aidés » et 12,9% sont « aidants ».

 

Par ailleurs, plus d'un tiers se sent fréquemment stressé (les femmes se révélant plus sujettes au stress), moins satisfait de son sommeil et de son travail que la moyenne nationale, et estime  que son travail a un impact sur sa santé.

 

 

Un besoin d'information et de prévention

Tout au long du questionnaire, les adhérents ont pu exprimer des attentes en matière d'informations et d'actions, parfois relatives à leur environnement professionnel. Parmi les personnes ayant déclaré avoir une maladie chronique, 49,8% souhaitent obtenir des informations précises sur leur problème de santé et leur médicament.

 

63,6% des actifs MGEFI sont également intéressés par la mise en place d'ateliers de prévention et de promotion de la santé sur leur lieu de travail, ce qui laisse penser que les fonctionnaires gérés par la MGEFI sont bien plus demandeurs que l'ensemble des actifs français.

 

Ce sont les thématiques du stress, du travail sur écran et des troubles musculo-squelettiques qui sont le plus souvent évoqués. Plus du tiers des personnes interrogées souhaitent, par ailleurs, obtenir des informations sur l'alimentation. Quant à la prévention, 87,8% souhaitent de l'information sur les dépistages, 61% sur la maladie d'Alzheimer, et 48,5% sur les risques cardiaques.

 

En conclusion

Ce premier Baromètre Santé – qui sera renouvelé tous les trois ans - a permis de recueillir des informations riches, diverses et de cerner une partie des attentes des adhérents.

 

En ce sens, la MGEFI, qui initie déjà un certain nombre d'actions de santé publique à destination de l'ensemble de ses adhérents, actifs et retraités, mettra en place courant 2013, un plan d'action enrichi par les conclusions de cette enquête.

 

                                                                                                             

 

* MFP Services est délégataire de la gestion du régime obligatoire d'assurance maladie obligatoire pour 21 mutuelles de la Fonction publique, dont la MGEFI.

 

2)    5 populations distinctes : MFP Services comprenant les agents des différents ministères (hors Education Nationale), les adhérents de la MGEFI, de la MMJ de la MCDEF et de la MGAS.

 

 

LA RETRAITE

Près de 8 actifs sur 10 pensent à leur retraite, principalement préoccupés par ses aspects financiers (80%) et l'organisation de nouvelles activités, culturelles ou associatives (69,4%). Un quart des retraités ont préparé leur retraite. Mais plus de 45% d'entre eux n'ont pas d'activité extérieure.

 

LE PROFIL DES RÉPONDANTS MGEFI

59,2% de femmes et 40,8% d'hommes. 

51,5% ont plus de 60 ans.

48,2% sont des actifs et 51,8% sont des retraités.

41% sont titulaires de catégorie B, 33,2% sont titulaires de catégorie C et 25,8% sont titulaires de catégorie A et A+.

73,1% déclarent avoir un accès facile à Internet.

 

 

 

Liens vers les supports de présentation des résultats de ce 1er Baromètre Santé des Fonctionnaires.

·         Le communiqué de presse

·         Le dossier de presse