Nora ANSELL-SALLES

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samedi 25 mars 2023

23e Rencontres Mutualistes


Chers collègues,
Nous vous prions de trouver, ci-joint, le programmes des prochaines Rencontres Mutualistes organisées par SCOR, partenaire de l’ADOM, avec le soutien de la FNMF.

 

Ces 23e Rencontres se dérouleront les 23 et 24 mars à Rouen sur le thème du vieillissement de la population et de ses conséquences pour les métiers des mutuelles, elles sont destinées en priorité aux dirigeants et élus des mutuelles.

 

Pour tout renseignement ou pour s’inscrire, il suffit d’envoyer un mail à rencontresmutualistes@scor.com .

 

Bien cordialement.

 

Bruno HUSS

Président

Association des Directeurs des Organismes de Mutualité francophone, inter-Livres et inter-Codes

Siège social : 255 rue de Vaugirard - 75015 Paris

Bureau : Maison de la Mutualité - 1 rue François Moisson - 13002 Marseille

Port. : 06 76 10 07 66 - Tél. : 04 91 23 41 63

www.asso-adom.fr - president@asso-adom.fr

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jeudi 8 septembre 2022

Découvrez la raison d'être de la Mutualité Française

La Mutualité Française tient son 43ème congrès à Marseille jusqu'au 9 septembre.

Suivez en direct  les échanges & commentaires sur Twitter 
👉 #mutcongres2022

Vendredi lecture:
Sortie le 9 septembre
aux éditions de la Martinière à l'occasion des 120 ans de la FNMF de
📖 "Chroniques mutualistes"
Innovations & Engagements sont deux mots qui caractérisent à merveille l'Histoire du Mouvement.
La sortie du livre le jour même de la clôture du 43ème congrès de la Mutualité Française tombe à pic, pour donner l'envie de se plonger, grâce à l'historienne Charlotte Siney-Lange, sur les grandes étapes du mouvement mutualiste.

En savoir plus sur l’ouvrage
Cet ouvrage compile 30 articles sur les moments clés de l’histoire de la mutualité, entre innovations et engagements ; un recueil qui témoigne de l’évolution du plus ancien mouvement social français et démontrant la modernité et la capacité d’adaptation dans les problématiques de la vie.

Les pères fondateurs de la Mutualité peuvent être fiers des étapes franchies avec succès par les présidents et élus qui se sont succédés aux commandes de ce super vaisseau amiral qu'est la Mutualité.

✒A titre personnel, pour avoir parcouru en avant première  l'ouvrage très bien illustré. Je peux vous dire que l'on apprend beaucoup...
Oui "la raison d'être de la Mutualité" a de très belles et fortes racines... 

Longue vie à la Mutualité Française.

C'est à lire
Offrir


lundi 28 février 2022

Attaquer la solidarité mutualiste, c’est attaquer la solidarité nationale


Dans le cadre des débats d'actualité, la Fédération des mutuelles de France (FMF) nous a autorisés à reprendre l'importante contribution qu'elle a apporté à Place de la Santé*, plate-forme initiée par la Mutualité Française et qui accueille de nombreuses  réflexions et points de vue en matière de santé et de protection sociale.

 

La FMF souligne que :

  • les gouvernements successifs suivent l'agenda libéral, depuis une trentaine d’années. En matière de protection sociale, ils rognent sur la Sécurité sociale en l’asphyxiant financièrement alors que les besoins vont croissant (c’est le rôle dévolu au trop fameux « trou de la Sécu », artificiellement créé par une limitation des recettes pour justifier l’austérité) ;
  • cette solidarité nationale dégradée est le contexte dans lequel d’autres solidarités s’organisent quotidiennement dans les mutuelles, sociétés de personnes (et non de capitaux) et entreprises à but non lucratif (et non commerciales).


Mais pour les mutuelles, la solidarité est à la fois un objectif et un moyen.

 

Sécurité sociale et mutuelles, partenaires pour la solidarité nationale
 

Ensemble, Sécurité sociale et mutuelles travaillent à rendre le droit inaliénable de chacun à la santé effectif. Elles conjuguent leurs actions pour faire en sorte que le coût de santé qui reste à la charge du patient soit le plus limité possible. Ainsi, la France est le pays de l’OCDE où le reste à charge en matière de santé est le plus bas. En moyenne, il représente moins de 10 % des dépenses. À titre de comparaison, il est moitié moindre qu’au Royaume-Uni et représente le tiers de celui constaté en Hongrie.


Quoi qu’on en dise et malgré des failles qu’il faut résorber, le « couple Sécu/mutuelles » protège efficacement la population.
Le rôle de la mutualité au service de la solidarité nationale ne s’est historiquement jamais limité au remboursement de frais de santé. Dans le couple protecteur qu’elles forment avec la Sécurité sociale, les mutuelles assument aussi un rôle d’innovation pour améliorer le système de protection sociale, répondre aux nouveaux besoins ou aux besoins non encore couverts.

  • À travers leurs centres de santé pratiquant les « tarifs conventionnés », les mutuelles ont aidé à développer la régulation des tarifs de consultations et de soins dans les années 1950 et 1960. Cette régulation agit encore aujourd’hui.
  • Le tiers-payant a été inventé par la mutualité pour faire disparaître tout obstacle financier à l’accès aux soins. Le patient n’a pas à avancer d’argent. Cet efficace dispositif a ensuite été repris par la Sécurité sociale (notamment dans le domaine des médicaments) mais reste trop parcellaire pour les actes médicaux de ville.
  • Au cœur de la pandémie, les mutuelles ont pris les consultations psychologiques en charge. C’est cette démarche que la Sécurité sociale a prolongé dans un second temps, en annonçant couvrir cette dépense de santé jusque-là non prise en compte.


L’innovation mutualiste se poursuit aujourd’hui. Ainsi, par exemple, les Mutuelles de France mettent à profit leurs savoir-faire de prise en charge de ce besoin vital qu’est la santé en les sollicitant pour de nouvelles modalités d’exercice de la solidarité (une réflexion est en cours sur les tiers-lieux) ou à d’autres besoins également vitaux, comme l’alimentation. C’est le sens de l’expérimentation d’une « mutuelle alimentaire » qui permet l’accès à des denrées alimentaires de qualité pour une alimentation équilibrée à un coût maîtrisé.


La mutualité ne conditionne pas ses réponses aux besoins aux bénéfices financiers escomptées. Elle cherche des solutions solidaires et durables partout où les populations en ont besoin.

 

La solidarité mutualiste, un objectif exigeant
 

Depuis l’autorisation des sociétés d’assurance privées et lucratives dans le champ de la santé au début des années 1990, on constate qu’en matière de solidarité, la mauvaise monnaie chasse la bonne. Les pratiques libérales ont tendance à contaminer le secteur de la protection sociale. Pourtant, dans le cadre extrêmement contraint imposé par la vision libérale qui domine la société, la solidarité mutualiste demeure. C’est notre identité et le sens de notre action pour que le plus grand nombre puisse accéder à une santé de qualité.

  • Les mutuelles ne pratiquent pas de sélection en fonction de l’état de santé des gens ou des revenus dont chacun dispose.
  • Elles accueillent les titulaires de la complémentaire de santé solidaire, alors que l’État ne donne pas les moyens suffisants pour le faire correctement et assurent le suivi qui permet l’effectivité de ce droit.
  • Les fonds mutualistes contribuent au développement des services de soins et d’accompagnement mutualistes où l’on est pris en charge sans avances de frais, sans dépassement d’honoraires, souvent là où l’offre médicale libérale fait défaut.
  • Les mutuelles réalisent chaque année des milliers d’actions de solidarité directe en lien avec des structures d’aide aux plus démunis : aide à l’accès aux soins, accompagnements vers le recours aux droits etc.
  • La mutualité est aussi une puissante actrice de prévention, dans un système de santé qui peine à sortir du « tout curatif ». Elle sait proposer des ateliers de prévention et de bien-être développant une utile culture générale sanitaire aux millions d’adhérents mutualistes et à l’ensemble de la population.

Mais la solidarité n’est pas seulement un objectif en mutualité ; c’est aussi un moyen.

 

La solidarité, un outil efficace
 

La logique assurantielle en santé d’individualisation des risques mène à une démarche du chacun pour soi : « je paye pour me protéger moi ». Elle ne s’appuie pas sur un droit commun mais sur une vision segmentée de population qui serait éclatée en archipels qu’elle traite comme tels : les actifs contre les retraités ; les titulaires de l’AME contre les bénéficiaires de la CSS contre la population générale ; les salariés du privé contre les fonctionnaires ; les salariés contre les non-salariés etc.
 

La dynamique mutualiste consiste précisément en l’inverse : organiser une solidarité réciproque entre égaux, indépendamment de la situation de chacun qui, de toute façon, varie dans le temps. Le système qui permet la solidarité entre malades et bien portants, entre riches et pauvres et entre jeunes et vieux trouve son équilibre dans la diversité des situations prises en charge.
 

C’est bien cette logique qui a présidé à la création de la Sécurité sociale à laquelle, au départ, chacun contribuait selon ses moyens et de laquelle chacun recevait selon ses besoins. Logique vertueuse qui a largement transformé la société et a permis de nombreux progrès. Prenons un exemple : si la mortalité infantile a été divisée par plus de 13 depuis 1950, ce n’est pas seulement grâce aux progrès médicaux. Ces derniers ne nous seraient que d’un faible secours s’ils n’étaient pas accessibles à tous. C’est bien la Sécurité sociale et la mutualité qui les rendent accessibles.

 

La solidarité, un outil menace
 

C’est ni plus ni moins ce formidable outil de progrès pour tous que les libéraux cassent en cherchant à marchander des droits individuels différents et en dégradant le droit commun à tous. La solidarité nationale voit ses moyens rognés à force d’exonérations de cotisations sociales, trop souvent improprement désignées en tant que « charges sociales ». La solidarité mutualiste, elle, est entravée par la logique assurantielle et son bras armé, l’assimilation règlementaire qu’opèrent les directives européennes avec l’assentiment des gouvernements.
 

Nous le savons, les attaques libérales visent à transformer le pot commun mutualiste en une source de profits juteux. Ce mouvement ne constitue qu’une étape avant la libéralisation de la Sécurité sociale : ceux qui attaquent le principe de solidarité mutualiste fragilisent le principe de solidarité inhérent à la Sécurité Sociale, la solidarité nationale.
 

Face aux remises en cause du système actuel de santé et au « mutuelle bashing », la mutualité doit s’exprimer d’une seule voix et porter un discours offensif pour défendre le couple Sécu-mutuelles.
 

La pandémie en a fait l’éclatante démonstration : en matière de santé et de protection sociale, solidarité et universalité sont mères de sûreté. Le virus ne s’intéresse ni à la couleur de peau, ni à l’épaisseur du portefeuille, ni au statut : aucun bunker ne sera jamais assez épais pour protéger qui que ce soit de la maladie.
 

Dès lors, le consentement à la solidarité n’est pas une position morale mais un choix rationnel et efficace. La voie solitaire est une impasse. C'est l’horizon nécessaire et indispensable. Non seulement parce qu’une société en sécurité sociale est une société en meilleure santé mais aussi, plus globalement, parce qu’une société bien protégée des aléas de la vie est une société de gens plus libres.

(*) La santé, parlons-en !  Accueil - Place de la santé (placedelasante.fr) 

Place de la Santé accueille des réflexions et des points de vue en matière de santé et de protection sociale. Ils sont le fruit de travaux portés par la Mutualité Française, avec des think-tanks, des experts et des Français. Cette démarche vise à imaginer la protection sociale de demain et à nourrir le débat public.

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jeudi 20 janvier 2022

Il n'y a pas qu'une vie dans la vie : Yannick Barbançon lève le voile sur son violon d'Ingres...



 "Solus sine alter"
toile réalisée en 2011 sur commande de la MAI (Serge Brichet et Bernard Le Gallo) pour un débat à l'AG de St Malo.

 
🎙Interview
Yannick Barbançon lève le voile pour les lecteurs de "Mine d'Infos" sur son violon d'ingres:  la peinture !


Bonjour Yannick Barbançon, les militants mutualistes de la MAI & de la MGEFI, et plus largement le monde de la Mutualité Française vous connaissent , mais pour les autres lecteurs, pourriez-vous nous brosser en quelques lignes votre portrait et votre parcours professionnel ?
Après ma nomination comme Inspecteur des Impôts à St Brieuc j'ai commencé à m'intéresser à la vie de ma Mutuelle professionnelle en...1978. Et les évènements se sont rapidement enchainés : entrée au CA de la MGI en 1980, au Bureau National en 1981, administrateur de la FNMF (Mutualité Française) en 1985, président de la Mutualité Française Côtes d'Armor en 1986. En fait je me suis passionné pour la prévention et la santé publique à partir de 1982 et suis devenu président de ce département à la FNMF (présidée par René Teulade) de 1990 jusqu'en 1997. Je me suis à cette date recentré sur ma Bretagne natale pour entrer au bureau de la Conférence régionale de Santé Bretagne,  produire en 1998 un rapport sur la politique de santé en Bretagne dans le cadre du CESR, être chargé par la DRASS de diriger la recherche multidisciplinaire sur la sursuicidité en Bretagne de 1999 à novembre 2002, date de la publication de mes travaux qui ont servi de base à l'élaboration du programme régional de santé Bretagne 2004-2009. Cela m'a valu d'être appelé à donner quelques cours (DU, M1 et M2) à la Faculté de médecine de Brest et dans diverses unités universitaires de sciences humaines à Lorient et Rennes de 2003 à fin 2010, date de mon départ en retraite. Toutes expériences enrichissantes s'il en fut ! Tout comme le fut la présidence du CNCRESS (Conseil national des CRESS) de 2006 à 2010 au cours de laquelle j'ai pu enfin rassembler au sein du Conseil toutes les Chambres régionales de l'Économie Sociale puis mettre en place les Observatoires régionaux et National de l'ESS puis créer le "Mois de l'ESS" en 2007 qui depuis, chaque année en novembre, donne à voir les réalisations de l'ESS.
Et en juillet 2010, ayant comme disait Jacques Brel, "des rêves plein la tête et la furieuse envie d'en réaliser quelques uns", j'ai profité de l'opportunité de la conjonction du renouvellement de tous mes mandats et de l'âge de la retraite pour tout arrêter, me mettre véritablement à peindre et parcourir le monde...

- Comment est née cette passion  de la peinture ? 
La passion de la peinture date de ma jeunesse : de 12 à 18 ans, pendant mes études secondaires, j'ai fréquenté l'école municipale des Beaux Arts de St Brieuc avant d'être prié par mes parents de faire de "vraies études"... Ce n'est qu'en 1995 que je renouerai avec la peinture en cherchant une activité qui puisse me permettre de "décompresser" pendant le peu de temps libre que me laissaient mes activités mutualistes et de santé publique. Quelques années aux cours adultes des Beaux Arts et des travaux avec quelques artistes professionnels m'ont permis de me remettre à niveau. Ainsi depuis ma retraite en 2011, la peinture est l'une de mes principales activités.

Quelle place tient-elle dans votre vie ?
Une place importante qui me permet de m'exprimer, encore plus que ne me le permet la photo que je pratique aussi depuis mon plus jeune âge.

Quels artistes vous ont inspirés ?
Ils sont à la fois nombreux et divers : Turner, les impressionnistes, principalement Claude Monet, et surtout les peintres XXè siècle, Kandinsky, Matisse, Miro, Mathieu, Debré, Soulages,  Malevitch, Klein, Nicolas de Staël, Zao Wu Ki pour n'en citer que quelques uns. Ce n'est pas un hasard si ma dernière toile, "2021-12-26", actuellement exposée à la Biennale régionale "Peintres et sculpteurs de Bretagne" porte comme sous titre "la substantifique moelle" !

Quelles sont vos principales sources d'inspiration ?
Ma peinture ressortit du courant de l'abstraction lyrique. L'inspiration, à partir d'une émotion, peut y être très diverse : un paysage, un évènement, une situation de la vie, un sentiment etc. J'ai beaucoup été inspiré par la mer, les paysages notamment désertiques.

Est-vous un collectionneur ?
Non. Mais au cours de ma vie j'ai bien évidemment cédé à plusieurs coups de coeur pour quelques toiles et sculptures

- Que deviennent vos oeuvres une fois achevées ?
Soit je les garde pour moi, soit je les offre, soit je les vends dans les expositions auxquelles je participe. Sur la centaine de toiles que j'ai produites j'en ai vendu 24 et offert 42, la dernière en cadeau de départ en retraite d'un ancien collaborateur devenu un ami.

Quel tableau de vous préférez-vous ? Et d'un autre peintre ?
J'ai envie de dire le prochain.. Plus sérieusement il y en a plusieurs, disons "2019-11-3" pour ce qui concerne mes toiles. 
Et comme autre peintre, Miro et son triptyque "Bleu" notamment "Bleu II" qui est un chef d'oeuvre absolu pour moi, exposé en permanence au Centre Pompidou à Paris.

Qu'est-ce que la peinture a changé dans votre vie ?
Peu de chose en fait car elle a trouvé naturellement sa place en me permettant de continuer à créer, à innover même après ma cessation d'activité professionnelle. Elle a permis une continuité de ma créativité qui a toujours été l'une de mes "marques de fabrique".

Pouvez-vous nous dire deux mots de vos projets ?
Avant 2020, j'aurais répondu continuer de parcourir le monde pour y découvrir les merveilles qui m'inspirent. Aujourd'hui du fait de la pandémie, c'est plutôt trouver en soi les sources d'inspiration de nouvelles toiles pour maintenir un lien indispensable au cours des expositions tant avec les collègues artistes qu'avec le public rencontré.

- La peinture est-elle votre seule passion ?
J'ai quelques autres passions, à commencer par la cuisine que je fais pour la venue d'amis, mais aussi tous les jours. Et aussi la montagne, été comme hiver. Cependant, l'âge avançant oblige, cela ne sera bientôt plus qu'un souvenir car il n'est physiquement plus question que je retourne comme en 2015 au Tibet vers le camp de base de l'Everest à 5200 m d'altitude..!


🖌Liste des toiles de l'artiste : NB : toutes mes toiles sont des huiles sur toile de lin

- 2011-6 Solus sine alter

- 2012 Gwin zegal (port naturel breton près de Plouha)

- 2014 Impact

- 2016 de l'ombre à la lumière


- 2018-10-31 N&B
- 2019-11-3
- 2021-12-26 la substantifique moelle









😏Vous avez vous aussi envie de partager votre expérience avec les lecteurs de Mine d'Infos... Rien de plus simple :

✒Envoyez votre témoignage, accompagné d'une brève présentation, et  à la rédaction de "Mine d'Infos". 
📧 
Nora Ansell-Salles
Pressentinelle2@gmail.com
🤗Lancez-vous!


mercredi 13 octobre 2021

Interview exclusive d' Étienne Caniard

Retour sur un parcours particulièrement riche.

Ex... Pdt de la FNMF, collège de la HAS, États Généraux de la santé, Droits des malades...
Les lecteurs de "Mine d'infos" connaissent et suivent  le parcours d'Etienne Caniard depuis de nombreuses années...
Surnommé amicalement le "docteur Caniard" rappelons qu'il fût également entre autre : président de la MAI- Mutuelle des Agents des Impôts et de la Fondation de l'Avenir.

Cet amblématique
adhérent de la MGEFI- Mutuelle Générale de l'Économie des Finances et de l'Industrie... reste un passionné de santé, protection sociale, justice...


Bonjour Étienne Caniard, quel a été le fil  conducteur de votre parcours professionnel ?

 

Avant tout la chance et les rencontres. Je n’ai jamais « programmé » un parcours, des opportunités se sont présentées et j’ai pu les saisir. Les rencontres ont joué un rôle important, beaucoup de ceux qui m’ont fait confiance sont devenus des complices, des amis. La qualité des relations humaines est essentielle. La déception est rarement au rendez-vous lorsque l’on fait confiance aux autres, c’est un « investissement » presque toujours gagnant! Derrière ces rencontres, ces opportunités, il existe bien sûr un fil rouge, la santé et  l’envie d’apporter des solutions pour « corriger » les inégalités et les injustices. Je ne sais pas d’où vient cette attirance pour le domaine sanitaire et social mais j’ai toujours pensé que l’éducation et la santé étaient  des enjeux importants parce que ce sont deux domaines cruciaux pour éviter que les inégalités se transmettent de génération en génération. J’aurai pu m’investir dans l’éducation, cela a été la santé. j’ai eu la chance de l’aborder sous des aspects très différents, la santé publique, le financement, l’organisation de l’offre, la qualité des soins, l’hôpital, les droits des malades, la recherche… mais toujours la santé et la solidarité,  avec des points de vue différents et complémentaires qui m’ont permis de mieux appréhender la complexité et de bien connaître les différents acteurs.  Et bien sûr la mutualité, toujours présente dans mon parcours, du début  à la fin.

 


Quand est née la fibre militante chez le jeune Etienne Caniard ?

 

Je ne sais pas vraiment ce qu’est la fibre militante, j’ai simplement toujours voulu être utile et j’ai vite compris que l’on est toujours plus efficace collectivement qu’individuellement. Mon premier engagement a été à La Croix rouge, sur l’autoroute de l’ouest, comme secouriste, puis à l’école des impots à Clermont-Ferrand où j’ai découvert la mutualité … ensuite tout s’est enchaîné. J’ai des convictions et naturellement l’envie de les partager, de convaincre … 

 


Vous avez exercé de multiples fonctions, de laquelle êtes vous le plus fier ?

 

C’est très difficile de choisir parce que j’ai eu la chance d’avoir des responsabilités passionnantes. J’ai envie d’en citer trois: les Etats généraux de la santé et la loi sur les droits des malades avec B Kouchner, une aventure extraordinaire, la Haute Autorité de Santé, la période pendant laquelle j’ai découvert et appris le plus de choses et bien sûr la présidence de la mutualité française, comment ne pas être fier et heureux d’animer un tel mouvement!

 


Quelle est votre plus beau souvenir à :


👉la Fondation de l'Avenir

Les contacts avec les médecins et les chercheurs et particulièrement le moment privilégié des « trophées », occasion de rencontres entre tous les acteurs de la fondation et de prise de conscience de l’utilité de ce que nous avons crée en 1986


👉 La Mutualité 

Les visites des réalisation de terrain et particulièrement celles qui touchent au handicap.  Je pense notamment à Kerpape et à l’émotion que l’on ressent en découvrant un monde d’optimisme, d’innovation, de solidarité malgré la lourdeur des handicaps et des accidents de la vie.


👉 L' HAS 

Les premières réunions du collège sous la présidence de Laurent Degos, nous avions vraiment le sentiment que nous allions pouvoir faire bouger les lignes. Nous nous sentions investis d’une telle mission d’intérêt général que nos réflexes professionnels, nos préoccupations de boutiques disparaissaient derrière l’envie d’avancer, rien n’est plus enthousiasmant que la création d’une structure  ambitieuse et transversale.

 

👉Au CESE 

Les rapports que j’ai pu porter, parce que c’est une expérience extraordinaire que la recherche d’un accord le plus large possible sans tomber dans le consensus mou. Notamment le rapport sur tabac et alcool, sujet qui avait déja été traité sans pouvoir dégager des orientations structurantes. Nous avons eu la chance de pouvoir rallier l’ensemble des composantes, malgré un lobbying très fort des industriel de l’alcool, derrière une approche de réduction des risques qui était admise pour les drogues illicites, pas pour les drogues légales!

 


Avez-vous des regrets sur des dossiers qui n'ont pu aboutir ou voir le jour ?

 

Bien sûr sinon cela voudrait dire que tout ce que je souhaitais faire a été réalisé … personne ne peut se vanter d’un tel bilan, loin de là! Les regrets sont l’occasion de réfléchir et de tirer des enseignements de ses échecs. Si je devais en citer un je retiendrais mon incapacité à convaincre les mutuelles de mettre en place des indicateurs de « service social rendu » sur le modèle du « service médical rendu » des médicaments. C’était à mes yeux un formidable outil d’amélioration des pratiques des mutuelles … et aussi l’occasion de démontrer notre contribution à l’intérêt général. Malheureusement une majorité de mutuelles a craint que cela ne mette en évidence nos faiblesses plus que nos forces, et cette idée ne s’est jamais concrétisé.

 


Quel regard portez-vous sur la gestion de la crise sanitaire ?

 

Il faut prendre du recul et arrêter de faire des comparaisons ponctuelles vraies à un moment donné, démenties quelques semaines plus tard. Le meilleur exemple est la politique zéro Covid suivie par l’Australie et la Nouvelle-Zélande, considérée comme exemplaire il y a encore quelques mois et aujourd’hui mise à mal par le variant delta. Finalement il semble que le facteur le plus discriminant pour évaluer les différences entre nations soit moins les politiques suivies que le degré de confiance ou de défiance envers les autorités et donc d’adhésion ou d’acceptation des contraintes. De ce point de vue malheureusement la France n’est pas la mieux placée. Par contre la crise a fait apparaître la capacité des acteurs de terrain à s’adapter, à innover dès lors qu’ils disposent de marges de manœuvre. La crise a obligé à desserrer l’étau d’une règlementation parfois pesante, tatillonne, à faire confiance aux acteurs. Il ne faudrait pas que le retour à la normale nous conduise à l’oublier. L’Etat doit faire confiance aux acteurs, alléger la règlementation en amont et développer une évaluation ex post fondée sur les résultats.

 


Si le futur président de la république sollicitait vos conseils en matière de politique de santé et de protection sociale, que lui suggeriez-vous ?

 

Surtout de se placer dans le long terme pour essayer de se poser les bonnes questions. Il faut comprendre que les évolutions épidémiologiques entraînent de nouveaux besoins, notamment d’accompagnement et que les enjeux de la protection sociale sont désormais autant dans l’organisation de l’offre et des parcours que dans la solvabilisation. Mais c’est aux candidats de proposer un programme puis, et, surtout  de le mettre en oeuvre. Il est tellement  facile de dire ce qu’il faudrait faire sans être en position de responsabilité. Prendre des décisions est l’exercice le plus difficile qui soit, conseiller le plus facile parce qu’il n’est pas necessaire d’en assumer les conséquences. C’est aux décideurs, que nous avons la chance de pouvoir choisir, ne l’oublions pas, de prendre les décisions. 

 


Et si c'était à refaire...

 

C’est un exercice qui n’a pas de sens, nous n’agissons pas de la même façon à 20 ou 30 ans qu’à 60 ou 70 et rien n’est pire que de penser que l’on peut transmettre son expérience ou recommencer sa vie ce qui revient au même. Je pense plus aujourd'hui.


🎙Propos recueillis par Nora Ansell-Salles


📚C' EST À LIRE :
📖 Mieux soignés demain
Étienne Caniard

📖 La construction d'une Europe dotée d'un socle des droits sociaux
Étienne Caniard

📖 Santé : je veux qu'on m'écoute ! Patients, soignants, citoyens, ouvrons le débat
Gaby Bonnand et Étienne Caniard





vendredi 1 octobre 2021

L’impact de la covid-19 sur les mutuelles : témoignages de participants

REGARDS CROISÉS D' INTERVENANTS ET PARTICIPANTS  
👀REGARDS
 D' INTERVENANTS...

👉 Bruno HUSS président de l'ADOM
🎬 Ouverture de la Journée: https://youtu.be/h5m-OEw3_vI

Un thème qui s'imposait...

La crise sanitaire que nous vivons a profondément impacté le fonctionnement des mutuelles, aussi bien au niveau de l’organisation du travail des collaborateurs, avec, entre-autres, la généralisation du télétravail, qu’au niveau la gestion des adhérents avec le renforcement des relations à distance. La digitalisation des activités a été accélérée avec les conséquences induites sur l’ensemble des activités. La gestion de cette crise méritait de confronter les approches et de rechercher les meilleures pratiques, tant techniques, organisationnelles, qu’humaines, en particulier pour des acteurs de santé comme les mutuelles.

Un grand pas vers un retour à la normale...

Après le report, puis l’annulation de notre Journée Annuelle 2020, le passage de nos évènements en distancié depuis février 2020, il était important de se retrouver pour cette Journée Annuelle 2021 en présentiel. L’ADOM, le réseau des directeurs inter-livres et inter-codes, repose sur des contacts, des partages, des échanges, des rencontres et il était primordial de permettre à nos membres de se retrouver physiquement sur une journée entière dans un cadre convivial et de pouvoir renouer avec des relations directes et de se retrouver entre pairs. Permettre également à nos partenaires de reprendre contact directement avec nos membres après les webinaires de ces derniers mois.
3 objectifs s'imposaient...

D’abord de pouvoir organiser cette Journée Annuelle après la non tenue de celle de 2020 et les incertitudes qui pouvaient peser sur sa tenue.

Et surtout de permettre à nos membres de se retrouver dans le strict respect des conditions sanitaires et de pouvoir partager avec nos intervenants les impacts et les modalités de gestion de cette crise sanitaire, en conservant la convivialité et le relationnel chers aux évènements ADOM. De pouvoir réfléchir sur les bonnes pratiques. 

Une édition qui restera dans les annales...

Nous tirons un bilan très positif de cette Journée Annuelle 2021. Des intervenants de hauts niveaux, des débats de qualité, une très forte participation, même si nous avons le regret d’avoir dû refuser des inscriptions, une ambiance studieuse et détendue, un déjeuner très convivial et tout cela dans le respect des contraintes sanitaires. Cette édition restera dans les annales comme un 1er évènement mutualiste en présentiel réussi après des mois de relations distanciées.

Un grand merci aux intervenants pour leurs apports, aux participants pour leur présence, aux équipes de l’ADOM et de la FNMF pour leurs implications.

👉 Emmanuelle CAILLE Présidente Mutualité Française Pays-de- Loire - Animatrice de la journée
J’ai connu l’ADOM lors d’une présentation effectuée en 2016 pendant une réunion des directeurs et directrices des Unions Régionales Mutualistes.

Membre depuis 2015, je suis actuellement vice-présidente de l’ADOM à la suite de Marion LELOUVIER qui occupait cette fonction avant moi. A ce titre je participe à l’ensemble des Conseils d’Administration et essai d’apporter ma contribution aux réflexions et actions de l’ADOM. Je suis avec plus d’attention les actions à l’international et j’ai notamment représenté l’ADOM à la IXème Conférences des Organisations Internationales non gouvernementales d’Erevan en 2018, puisque que l’ADOM fait partie des organisations accréditées depuis cette année. Ces actions participent pleinement au souhait de l’ADOM d’étendre son réseau auprès des dirigeants mutualistes francophones.

1ère participation en tant qu'animatrice...

Et oui première participation en tant qu’animatrice et j’en profite pour remercier Bruno HUSS, le président, pour sa confiance. J’ai trouvé cette journée très riche avec des rencontres intéressantes et des intervenants passionnants. Une édition 2021 en présentiel qui a permis de renouer avec la dimension relationnelle, essentielle pour l’ADOM dans la constitution de son réseau, et qui est au cœur de la mission de l’ADOM.

Et si l’on décentralisait certaines rencontres de l’ADOM...

En tant que provinciale (je suis nantaise), les participations aux rencontres ADOM qui sont souvent parisiennes ne sont pas toujours facilitées mais je ne doute pas que la période que nous venons de traverser nous permettra d’expérimenter des modèles et des formats nouveaux et pourquoi pas de décentraliser certaines rencontres à l’occasion.


👉 Nicolas GOMART directeur général du Groupe MATMUT
Bruno HUSS m’a présenté cette association en 2016 et j’y ai volontiers adhéré.

Mon agenda ne me permet malheureusement pas d’assister à ces matinées, toutefois mon Directeur de cabinet, membre du CA de l’association, y participe assez régulièrement.

J’ai eu le plaisir d’intervenir lors de la journée 2017.

Confronté à la crise sanitaire du Covid le Groupe Matmut a su réagir et  s’adapter...

Après avoir témoigné quant à la façon dont le groupe Matmut a traversé les différents phases de la  crise sanitaire tant sur le plan des enjeux opérationnel, économique, social, et solidaire, 3 enseignements de cette expérience majeure ont été proposés :

- Nous sommes passées d’une situation où la recherche de la performance est moins importante que la résilience et l’adaptabilité, avec nécessité de réviser le schéma décisionnel centralisé pour laisser davantage de place à la co-construction permanente

- La crise a tout à la fois induit un accélération foudroyante de la digitalisation  et mis en évidence l’importance des liens  humains au sein de l’entreprise et avec ses sociétaires

- Même si sa contribution à la solidarité nationale a été très importante, l’image de la profession a pour partie été dégradée pendant la crise, du fait d’ambiguïtés dans la rédaction des garanties. Des efforts doivent être faits sur la lisibilité de nos contrats, afin de faire cesser la suspicion permanente à l’égard des assureurs.

Je souhaite longue vie à l’association et pleins succès dans la conduite de ses activités, dont la réussite de cette journée annuelle constitue un beau témoignage.

 

👉 Marion LELOUVIER présidente du directoir de la FONDATION DE L’AVENIR 

J’ai découvert l’ADOM par ses événements, et son partenariat avec la Mutualité Française, comme salariée de la fédération.

Je participe à certaines matinées ADOM mais manque de disponibilité et les sujets intrinsèques à la mécanique ou à la réglementation d’assurance me concernent moins désormais.

J’étais déjà intervenue à une matinée ou à une journée ADOM, en tant que Directrice du Réseau national des centres de santé mutualistes (entre 2015 

La crise du Covid a accéléré l'innovation médicale...

L’innovation médicale a été en grande partie accélérée par la crise du COVID-19, tant par l’émergence de nouvelles collaborations entre acteurs, que dans des domaines qui étaient restés inexplorés. Le prisme ayant été largement orienté sur la pandémie elle-même ces derniers 18 mois, il est maintenant fondamental que l’ensemble des domaines de santé bénéficie de nouveau des soutiens, que ce soient les autres maladies infectieuses ou l’ensemble des autres champs, maladies chroniques, santé mentale, dépendance, interventions chirurgicales...

C’est le cœur même de l’engagement de la Fondation de l’Avenir pour la Recherche médicale appliquée, née de la Mutualité il y a près de 35 ans et construite comme son prolongement.

Ce type d’investissement est attendu par les Français, les médecins et l’ensemble des soignants qui classent continument la santé parmi les tout premiers sujets de préoccupation dans les enquêtes d’opinion. Pour l’éthique, la pertinence et la diffusion de la recherche, les partenariats public-privé sont plébiscités.

Quelles suggestions pour les prochaines éditions...

Cette édition 2021 était très réussie, merci.

Pour faciliter la venue, la variation des formats et des horaires des événements reste importante.

Pour ceux qui n’ont pas pu y participer, la restitution / le résumé sur le site Internet (et en push mail) aussi.

Et, enfin, il pourrait être utile (au moins pour les intervenants, mais peut-être pour tous, sous réserve d’acceptation) de partager la liste des participants (pour adapter son intervention et préparer des rdv).

  

👉 Séverine SALGADO directrice générale de la FNMF

Je pense avoir été intégrée dans la mailing list de l’ADOM à mon arrivée à la FNMF et je rencontre régulièrement son Président, au moins lors des instances de la FNMF.

J'ai assisté à quelles matinées, mais c'était ma 1ère intervention à l'une de leurs manifestations.

J’ai clôturé la matinée de la journée annuelle en abordant tous sujets d’actualité des mutuelles.


👉Serge BIZOUERNE président de DOMPLUS GROUPE

J’ai connu l’ADOM par le réseau des directeurs mutualistes.

Cette journée n'est ma pas ma 1ère participation à un évènement de l'ADOM: le 12 juin 2019,  je suis intervenu sur « La détection des fragilités au service de la prévention et de la santé globale » sujet porté par DOMPLUS avec Fil social et K&L GATES.

J’ai représenté le Président de l’ADOM au Maroc et suis intervenu sur la thématique des datas au service de la détection des fragilités dans une approche éthique au bénéfice de l’amélioration de la situation d’une personne (adhérents, clients etc).

 "Accompagner" les bénéficiaires fragilisés... 

Je suis intervenue sur la manière dont la crise COVID a mis en exergue l’impérieuse nécessité d’accompagner les personnes de manière globale dans leur parcours de vie.

En effet, chaque parcours de vie est ponctué de fragilités, de ruptures. Pour y remédier, y pallier et permettre d’en anticiper les conséquences en amont, Domplus Groupe utilise, sa méthode d’accompagnement qu’est l’intermédiation : un savoir-faire et une technicité qui repose sur un diagnostic complet des situations de vie de chacune des personnes qui nous sollicitent. Ainsi, pendant la crise COVID nous avons pu « apaiser » nos bénéficiaires en leur permettant de continuer à avoir accès à leurs droits et à nos solutions sans rupture malgré la fermeture des services publics et sociaux. 

Création du Tableau de Bord des « Galères » et difficultés des Français... 

Cette période a également connu la création du Tableau de Bord des « Galères » et difficultés des Français, outil d’innovation qui nous a permis d’être au plus près de l’évolution des besoins de nos publics. Enfin, cette séquence inédite a permis à Domplus Groupe de porter son ambition de pouvoir donner accès à l’intermédiation au plus grand nombre en créant son Fonds de Dotation « Priorité à la Personne ».


🎬 L'accompagnement de terrain Fatima Tricoire, Fondatrice de Rns Coaching Marie-Noëlle Tinas-Canin, Dirigeante fondatrice Rés'Alliances Cathy Picot, Coach professionnel

https://youtu.be/m8NmBIr5EiM

👉Fatima TRICOIRE fondatrice de Rns coaching
J’ai connu l’ADOM lors du premier confinement. J’avais le temps de lire et je regardais presque tous les sujets relayés par LinkedIn en lien avec la Covid et les mesures prises pour accompagner les Français dans cette situation de crise inédite. J’ai alors trouvé que les articles et posts diffusés par l’ADOM étaient très pertinents sur le sujet de la santé et plus précisément, sur celui de la santé globale. Notre partenariat est né avant tout de valeurs partagées et d’une vocation commune. Nous sommes mus par le besoin impérieux de faire vivre les valeurs mutualistes et nous avons la conviction que c’est en tissant des liens entre tous les acteurs que nous aurons une société plus résiliente. Cela nécessite donc la collaboration d’équipes pluridisciplinaires pour une protection sociale durable et responsable en réponse aux ruptures de nos grands équilibres.
Une première fois, qui pourrait bien se reproduire...
C’était la 1ère  fois que je participais à la journée annuelle de l'ADOM en tant qu'intervenante, mais si l’occasion se représente, et qu’à mon petit niveau, je peux faire évoluer la vision de notre société sur ces sujets de société je suis partante...
Des lieux de rencontres, d’échanges et de partages
J’assiste aux matinées de l’ADOM, en fonction des thématiques abordées. Il faut se le dire, ça reste des moments agréables, des lieux de rencontre, d'échange et de partage. Et cela me permet de mieux appréhender les problématiques mutualistes et de pouvoir contribuer à y apporter des réponses pragmatiques.
L’ accompagnement de terrain
Nous avons tous compris que les mécanismes sociétaux ont été bouleversés, que la crise sanitaire a accéléré les mutations des modes de vie et a modifié notre façon de voir notre monde. Pour une protection sociale durable et responsable, il fallait ouvrir les champs des possibles pour trouver des solutions en réponse aux ruptures de nos grands équilibres.
Le sujet que nous avons choisi d’aborder est celui du « Retour au travail en presentiel ou en distanciel ? »
Il est aujourd’hui devenu difficile de s’adapter aux injonctions paradoxales relatives au travail. Tantôt il est demandé de télétravailler, tantôt l'ordre est donné de revenir et de privilégier le présentiel. 
L’ADOM a souhaité savoir en quoi le coaching peut être une solution et/ou une nécessité pour accompagner les adhérents, les collaborateurs, managers...à sortir du télétravail confiné subi et aller vers un modèle construit et choisi qui permettra de pérenniser leurs emplois et surtout de préserver leur santé mentale.
Il nous a semblé intéressant de rappeler dans quelle mesure le coaching peut agir comme vecteur facilitateur de la résilience et de la réappropriation de soi.
Nous avons fait le choix d’analyser et présenter de manière spécifique une demande récurrente formulée par nos clients afin de démontrer un processus de coaching et les outils à utiliser. Cette étude de cas a permis de traduire les bénéfices qui découlent d’un coaching bien mené. Cette démonstration, qui a parlé à tous, a permis de voir que l’accompagnement par le coaching et la psychologie peuvent être tout à fait complémentaires.


👉 Marion Noëlle TINAS - CANIN dirigeante fondatrice Rés' Alliance
J'ai connu l'ADOM par l'intermédiaire de Fatima Tricoire, coach professionnelle avec laquelle je travaille au sein de l'association "La Maison du Second Souffle". J'ai également rencontré Bruno Huss il y a quelques semaines alors que j'intervenais comme coach professionnelle lors de l'inauguration de cette dernière. C'était donc la première fois que j'assistais à la journée annuelle de l'ADOM.

Fatima Tricoire, Caty Picot et moi-même avons voulu lever une partie du voile sur ce qu'est le coaching, pour ce groupe de Dirigeants. 
Le sujet était le retour au travail post-covid, et nous sommes parties d'un exemple très concret de demande de nos clients à l'heure actuelle. 
Même si le terme de coaching est maintenant bien connu du grand public, peu savent véritablement que c'est un processus très cadré, avec un contrat dès le début, ce qui est très différent d'une thérapie. En effet, un coaching dure de 8 à 12 séances, étalés sur 6 mois généralement. 
Le fil rouge de notre intervention était donc une étude de cas pratique, en particulier la demande d'un client, et nous avons partagé un résumé de 8 sessions de coaching avec celui-ci.
Il nous paraissait indispensable de dévoiler aux dirigeants le plus clairement possible ce qu'était un coaching, quels étaient les sujets abordés et travaillés en séance, quels outils nous étions susceptibles d'utiliser, quelles étaient les différentes étapes de la découverte de soi, nos freins, nos talents, nos peurs, nos valeurs, nos besoins, nos croyances etc. Saviez-vous que le coach demande généralement du "travail" à faire à la maison, entre chaque séance? 
Nous avions à cœur de partager notre expérience de transformation de notre clientèle, tant sur le plan professionnel que personnel. Nous avons toutes les 3 assisté à l'éclosion et à la mise en œuvre de très beaux projets, qui sont devenus réalité grâce au coaching et à la volonté et l'acceptation de remise en question du coaché.
J'ai été touchée de réaliser combien certains de nos grands dirigeants avaient l'être humain au centre de leurs pensées. Mr Gomart, Directeur général du groupe MATMUT a mentionné l'exigence d'adaptabilité et la transformation profonde de notre modèle de travail. Il n'est pas donné à tout le monde de pouvoir évoluer dans ce parcours de changement, en restant seul, sans un accompagnement professionnel. J'ai aussi noté l'importance du lien et le besoin que ce lien soit incarné. C'est l'essence même du coaching, avec une alliance de travail entre un coach et son client, établir un lien fort qui permet au coaché de découvrir des forces et des ressources qu'il ne soupçonnait pas posséder.
Quel belle reconnaissance que la conclusion de Bruno Huss reprenant une de nos idées fortes, c'est à dire de se focaliser à travailler sur nos forces plutôt que de s'épuiser à combler nos faiblesses...
Merci à l'ADOM pour cette journée de qualité, et l'espoir que cela procure de constater que l'évolution de nos comportements passe par la sauvegarde, la protection et la sécurisation du lien.


👉 Caty PICOT coach professionnel
J’ai connu l’ADOM par le biais de Bruno Huss et parce que je travaillais en mutuelle auparavant. C'était ma première participation  à une manifestation de l'ADOM.
Mon intervention, conjointe avec Fatima et Marie-Noëlle, concernait le retour au travail post Covid.
L’objectif était de présenter le coaching comme  méthode d’accompagnement au retour au travail, et plus globalement "comment le coaching peut-être une solution d’accompagnement des entreprises et de leurs collaborateurs à (re)trouver un environnement équilibré, entre vie professionnelle et vie personnelle et à (re)donner du sens et de la motivation au travail".
Mon coup de coeur...
L'intervention marquante de Serge Bizouerne Domplus (et le retour sur le tableau de bord des émotions).
Si j'avais une suggestion à faire à Bruno HUSS...
Ce serait de poursuivre cette journée avec toujours autant de bienveillance et de sujets d’actualité basé sur la santé des hommes ! Je recommande vivement la participation aux matinées ADOM toujours très enrichissantes.

🎬 CLÔTURE DE LA JOURNÉE 


👀REGARDS
 DE PARTICIPANTS...

La rédaction de "Mine d'Infos" a contacté quelques participants pour recueillir leurs réactions et commentaires.
📍D'autres témoignages seront mis en ligne sur cette page prochainement.

🎙Bonjour Erick Maville,
comment avez-vous connu l'ADOM ?
J'avais  entendu parler de l'ADOM pour la première fois par le blog Mines Infos. Nora Ansel-Salles qui est engagée de manière bénévole auprès de notre association depuis 2017 et a contribué à l'animation de nos réseaux sociaux, a accompagné notre entrée dans le  monde des mutuelles. Elle  m'a souvent conseillé de participer aux journées de l'ADOM.  A SEE, nous suivons assez régulièrement les activités du réseau mais je n'avais réussi jusqu'ici à organiser mon agenda pour participer à la Journée Annuelle.

A quel titre avez-vous participé à cette journée ?
C'est  la première fois que j'y participe en tant qu'invité. Je représentais Santé En Entreprise (SEE) en ma qualité de Directeur Général de l'association.

Que vous apporte les manifestations de l'ADOM dans votre pratique professionnelle ?
Nous voyons L'ADOM comme un centre de ressources unique en termes d'expertise dans le domaine de la gestion d'organisations mutualistes ouvert sur l'international, qui dispose par ailleurs d'un réseau impressionnant de partenaires. L'accueil est convivial. Les interventions sont de qualité et d'un haut niveau.  On ressort de ces réunions avec des exemples d'actions inspirantes, des contacts  intéressants et l'envie de revenir à  la prochaine éditions.

Quelle intervention vous a le plus apporté au regard de votre pratique?
Ayant assisté aux sessions de la matinée uniquement, je retiens deux interventions :
Bruno Huss m'a éclairé sur les activités  et le périmètre d'intervention de l'ADOM qui couvre la France métropolitaine, l'Outre-Mer et l'Afrique Francophone, Je vois des synergies et opportunités de collaboration avec l'ADOM pour promouvoir auprès des mutuelles les journées de prévention et les  Caravane santé que SEE déploie dans les mêmes territoires 
Séverine Salgado a souligné dans son intervention l'urgence d'investir, dans la lutte contre le diabète et les maladies cardiovasculaires, notamment après la crise sanitaire du COVID qui a aggravé la sédentarité, Elle a mentionné des projets portés par la Fédération Nationale de la Mutualité Française (FNMF) en matière de  dépistage précoce du diabète et de suivi des personnes prédiabétiques. C'est un enjeu majeur de santé publique sur lequel notre association est mobilisée depuis sa creation en 2011. SEE a dans ce sens organisé le premier colloque sur le thème "diabète en milieu de travail" et lancé une charte d'engagement en 2017. Déployant de nombreux programmes avec MFP Services dans les Administrations, mais également des institutions de prévoyance, des assurances, entreprises et collectivités  dans ce domaine en  Métropole, dans les DROM et en Afrique de l'Ouest, nous sommes très intéressés pour échanger nos expériences avec la FNMF et l'ADOM à ce sujet. Nous avons besoin à ce niveau à la fois  de capitaliser et de mutualiser en poussant des projets collaboratifs et innovants à fort impact.

Une suggestion ou remarque au  président de l'ADOM pour une prochaine édition?
Un format  avec une session sous forme de table-ronde  thématique serait intéressant pour présenter réalisations et favoriser l'échange d'expériences. 

Recommanderiez-vous  les manifestations de l'ADOM?
Définitivement oui. SEE envisage d'ailleurs de se rapprocher très prochainement de l'ADOM pour étudier les possibilités de rejoindre son réseau de partenaires.


🎙Bonjour Stéphane GAUDU, comment avez-vous connu l'ADOM ?
A  ma prise de fonction d
en 2011, j'ai constaté que mon prédécesseur avait adhéré à l'ADOM mais ne s'y rendait pas.
J'ai décidé de m'y rendre , le conseil d'administration étant renouvelé sous la présidence d'Anne Marie Cozien, j'ai postulé et ma candidature a été retenue.
J’assiste aux rencontres
en tant que Directeur général d’IDENTITÉS MUTUELLE et
d'administrateur de l'ADOM mais aussi parce que les thèmes m'intéressent.

Que vous apporte les manifestations de l'ADOM dans votre pratique professionnelle ?
Indépendamment des thèmes traités c'est un lieu de rencontre privilégié entre directeurs.

Quelle intervention vous a le plus apporté au regard de votre pratique ?
J'apprécie toujours les interventions de dirigeants d'entités significatives comme la MATMUT, ils ont en général une vision intéressante et complémentaire à la nôtre.

Une suggestion ou remarque au  président de l'ADOM pour une prochaine édition?
Il serait intéressant de faire davantage participer la salle, peut-être en préparant lors d'un conseil d'administration de l'ADOM des interventions pour nourrir les échanges avec l'intervenant. Les administrateurs de l'ADOM interrogeraient aussi leurs relations quelques semaines avant pour alimenter le débat.
Il serait également possible de proposer systématiquement à un membre de l'ADOM (hors conseil d'administration) d'intervenir dans les débats pour leur permettre de s'exprimer et valoriser leur adhésion.

Recommanderiez-vous  les manifestations de l'ADOM?
Bien sûr, c'est toujours intéressant et enrichissant. 

Prochaines manifestations ADOM 


A lire sur le même thème 
L'impact de la Covid sur les mutuelles | Miroir Social
https://www.miroirsocial.com/participatif/limpact-de-la-covid-sur-les-mutuelles

dimanche 12 septembre 2021

Journée annuelle ADOM sur "L'impact de la Covid sur les mutuelles" le 22 septembre 2021 au Palais de la Mutualité


RAPPEL: 

 La Journée Annuelle ADOM se tiendra en présentiel le mercredi 22 septembre, avec un accueil café à partir de 9h, au Palais de la Mutualité, 24 rue Saint Victor – 75005 Paris.

 

👉Thématique 

 L’impact de la Covid sur les mutuelles

 PROGRAMME :


😷Au regard des mesures de précaution sanitaire, les participants sont limités et les inscriptions obligatoires.

 🚨Les participants devront présenter un Pass sanitaire valable pour pouvoir rentrer, conformément à la réglementation en vigueur.

 

Ne tardez pas à vous inscrire: 

communication@asso-adom.fr

CONTACT PRESSE📰 

Bruno HUSS

Président

Association des Directeurs des Organismes de Mutualité francophone, inter-Livres et inter-Codes

Siège social : 255 rue de Vaugirard - 75015 Paris

Bureau : Maison de la Mutualité - 1 rue François Moisson - CS 30555 - 13236 Marseille cedex 2

Port. : 06 76 10 07 66 - Tél. : 04 91 23 41 63

www.asso-adom.fr - president@asso-adom.fr

  Description : Description : Description : Description : http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQhdR3udOeJv50lTX6wabuKbXs_NTi9NWwQsVNLgMIqVYNsIwAks60wrSrE @AdomMutualite - https://www.linkedin.com/groups/8567164 - www.viadeo.com/p/002o79d7dzvqcjw - https://www.instagram.com/adom_mutualite/ - https://www.facebook.com/ADOM_Mutualité-1869207099961313/

 

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