Nora ANSELL-SALLES

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jeudi 20 février 2025

Campagne dépistage cancer colorectal Mars Bleu 2025

🔷️ MARS BLEU 2025

La SFED mobilisée pour le dépistage 
du cancer colorectal !
48 000 nouveaux cas de cancer colorectal chaque année en France
 
18 000 décès annuels dus à ce cancer

🔹️A l’occasion de Mars Bleu, mois de sensibilisation au dépistage du cancer colorectal, la Société Française d’Endoscopie Digestive (SFED) intensifie ses actions pour rappeler l’importance de la prévention et du dépistage précoce. 
A cette occasion, elle lance une campagne de dépistage du cancer colorectal. 

Alors que ce cancer touche plus de 48 000 Français chaque année et demeure l’une des principales causes de mortalité par cancer, un dépistage régulier pourrait permettre de sauver des milliers de vies. 

🟦 Un cancer colorectal détecté tôt se guérit dans 9 cas sur 10.

Le cancer colorectal : un enjeu majeur de santé publique
Deuxième cancer le plus meurtrier en France, le cancer colorectal est pourtant évitable dans la grande majorité des cas grâce au dépistage.

Lorsqu’il est détecté précocement, il se guérit dans 9 cas sur 10.

Pourtant, encore trop peu de personnes réalisent les tests de dépistage pourtant simples et efficaces, comme le test immunologique de recherche de sang dans les selles ou la coloscopie.

 

👉 La SFED rappelle que le dépistage est recommandé dès 50 ans pour l’ensemble de la population et dès 45 ans pour les personnes présentant des antécédents familiaux ou des facteurs de risque. 

La coloscopie joue un rôle clé en permettant d’identifier et de retirer les lésions précancéreuses avant qu’elles n’évoluent en cancer. 


Grâce aux techniques d’endoscopie avancée, votre gastro-entérologue peut retirer des lésions pré-cancéreuses et même cancéreuses superficielles, diminuant ainsi le recours à la enjeu majeur est celui de leur dépistage précoce !

 

Une campagne de sensibilisation impactante :
 « Ne lui tournez pas le dos »
Dans le cadre de Mars Bleu, la SFED lance une campagne de communication percutante, conçue en collaboration avec l’agence Horizon Bleu. À travers un visuel illustratif rappelant l’univers enfantin, le côlon y est personnifié avec un air triste, appelant à ne pas être négligé après 50 ans. Ce message fort vise à interpeller le grand public et à encourager la prise de rendez-vous pour un dépistage.


Ce visuel met en scène le colon sous forme d’illustration type « Kawai » (dessin japonisant qui rappelle un univers créatif et des couleurs de l’enfance) et donne vie au colon, qui a un air triste car il se sent délaissé à 50 ans...

Il souhaite attirer notre attention « Ne plus lui tourner le dos ». 
Avec en second niveau la mise en avant du dépistage colorectal. 
Les couleurs retenus privilégient des tons pastel, qui se veulent rassurants. 

La SFED : un acteur clé de la prévention 
du cancer colorectal en France
Engagée dans la formation des professionnels de santé et l’évolution des pratiques endoscopiques, la SFED souhaite sensibiliser autant les médecins que les patients à l’importance du dépistage. 

👉 Son objectif : favoriser l’accès à l’information et augmenter le taux de participation au programme national de dépistage.

 

Mars Bleu est l’occasion idéale pour rappeler que chacun peut agir face au cancer colorectal. 

Mars Bleu 2025 

La SFED invite les médias, professionnels de santé et citoyens à relayer ce message crucial et à s’engager pour une meilleure prévention.

 👉 A propos de la SFED (Société Française d’Endoscopie Digestive)

Créée le 28 avril 1970, la Société Française d’Endoscopie Digestive est forte, aujourd’hui, de près de 1 500 membres.

Elle a pour principaux objectifs :
🔹️d’encourager l’étude endoscopique des maladies de l’appareil digestif, sur le plan de la clinique et de la recherche scientifique 🔹️de développer l’Endoscopie Digestive et les autres techniques d’imagerie digestive ;
🔹️de promouvoir toutes les possibilités thérapeutiques de l’Endoscopie ;
🔹️de promouvoir et d’organiser l’enseignement pratique et théorique de l’Endoscopie Digestive et des autres techniques d’imagerie digestive ;
🔹️de promouvoir et d’organiser la formation et l’évaluation des médecins spécialistes de l’appareil digestif.

Une société scientifique:  
🔹️Elle organise chaque année une réunion nationale de formation, Vidéo-Digest réunissant plus de 2000 participants, et participe à l’organisation scientifique des JFHOD (Journées Francophones d’Hépato-gastroentérologie et d’Oncologie Digestive). 🔹️Elle est chargée d’éditer des recommandations pour la bonne pratique de l’Endoscopie, d’organiser des réunions régionales de formation, de participer à l’enseignement et à la formation des jeunes endoscopistes, de réfléchir sur l’évolution future des techniques d’imagerie appliquées à l’Endoscopie et sur les nouvelles possibilités thérapeutiques de l’Endoscopie. 
🔹️Elle contribue à l’évolution du matériel et des conditions d’exercice de l’Endoscopie. 
🔹️Elle apporte les preuves et la caution scientifique à la pratique de l’Endoscopie…

Une société démocratique : 
Son Conseil d’Administration est élu par l’ensemble des membres de la SFED. 
Le Conseil d’Administration est renouvelé par tiers tous les 2 ans. 
Un membre du Conseil d’Administration peut se présenter à nouveau au moins une fois après un mandat de 4 ans.

Une société représentative : 
Parmi les 18 membres du Conseil d’Administration figurent des membres hospitaliers et des membres libéraux. 
La présidence est alternativement hospitalière et libérale avec un Secrétaire Général libéral lorsque le Président est hospitalier et un Secrétaire hospitalier lorsque le Président est libéral.


lundi 22 octobre 2012

Endoscopie chez un patient coronarien


Evaluer au mieux les risques liés aux antiagrégants plaquettaires

 

Faire une endoscopie à un patient coronarien traité par antiagrégants plaquettaires induit des risques d'hémorragie et de thrombose importants. Pour aider les professionnels de santé à choisir la prise en charge la plus sûre et permettre une meilleure information du patient, la Société Française d'Endoscopie Digestive (SFED) et la Haute Autorité de Santé (HAS) ont élaboré en partenariat des recommandations professionnelles. Quatre fiches de synthèse spécifiques sont également publiées : une en gastro-entérologie, une en proctologie, une en urologie, une en pneumologie.

 

Tout acte d'endoscopie comporte des risques hémorragiques, risques qui sont augmentés chez les patients coronariens traités par antiagrégant plaquettaire (AAP). Or, l'arrêt ou la modification du traitement par AAP expose le patient à un risque de thrombose, même s'il convient de rappeler que ce risque est moindre chez une majorité de patients. Dans la mesure où les risques sont antagonistes, il s'agit pour le professionnel de santé d'évaluer la balance entre :

- le risque de thrombose lié à une éventuelle modification du traitement par AAP,

- le risque d'hémorragie lié à l'acte envisagé et sa faisabilité sous AAP.

 

Evaluer le terrain du patient et le faire participer à sa prise en charge

Pour évaluer le risque hémorragique avant une endoscopie ou tout autre geste invasif, la HAS et la SFED recommandent de mener un entretien ciblé avec le patient. Celui-ci pourra notamment fournir au médecin des éléments sur sa pathologie coronaire, le type de stents utilisés et les traitements prescrits. De son côté, le médecin doit informer son patient des risques liés à sa situation, l'éclairer sur la stratégie de soins envisagée et le sensibiliser sur l'importance du respect de sa prescription, essentiel pour éviter l'accident cardiaque.

En cas de choix d'arrêt du traitement par AAP, le patient doit être informé des modalités de la reprise du traitement et en recevoir une trace écrite.

 

Des outils pour évaluer la meilleure prise en charge et une décision pluridisciplinaire

A travers des tableaux synthétiques, les recommandations précisent la stratégie de soins selon les spécificités de chaque AAP et chaque type de coronaropathie.

Dans la majorité des cas, l'AAP est maintenu durant l'endoscopie car un arrêt, même bref, expose à des accidents cardiovasculaires graves. En cas d'arrêt, la reprise du traitement doit être aussi précoce que possible, au mieux le jour même, en fonction du risque de saignement post-opératoire. La décision doit être partagée entre le praticien qui réalise l'acte et les professionnels qui suivent le traitement de la coronaropathie. Le médecin généraliste peut être impliqué dans la décision finale.

Un deuxième volet de ce travail portant sur les risques liés à la réalisation de gestes percutanés est en cours d'élaboration avec la Société Française de Rhumatologie et sera publié début 2013.