Nora ANSELL-SALLES

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lundi 4 août 2014

C'est à lire : Urgences la moitié des patients restent moins de 2H

 
 
de Bénédicte Boisguérin  et Hélène Valdelièvre - Editions DREES

 

La prise en charge aux urgences dure moins de deux heures pour la moitié des patients, hormis ceux ayant séjourné en unité d’hospitalisation de courte durée (UHCD) dont le passage est plus long. Ces résultats sont issus de l’enquête nationale menée auprès des 52 000 patients qui se sont présentés dans les 736 points d’accueils des urgences de la France métropolitaine et des DOM, le 11 juin 2013.

 

Dans six cas sur dix, la venue dans un service d’urgences résulte de l’initiative du patient ou du conseil d’un proche. Les patients arrivent pour les deux tiers de leur domicile et se rendent majoritairement aux urgences par leurs propres moyens. Ils sont moins souvent transportés par les sapeurs-pompiers ou par une ambulance.

 

Le recours aux urgences est plus élevé pour les nourrissons et les personnes âgées de 75 ans ou plus, avec des motifs de recours plus variés que pour les autres classes d’âges. Les lésions traumatiques constituent toujours la principale cause de venue aux urgences (36 % des patients) et sont à l’origine de sept passages sur dix pour les 10-14 ans. Après un passage aux urgences, les trois quarts des patients rentrent chez eux et 20 % sont hospitalisés.

 

En savoir plus : Pour accéder à l'ensemble de nos publications sur Internet : http://www.drees.sante.gouv.fr.

lundi 28 juillet 2014

C'est à lire: Trente ans d'évolution des dépenses de logement des locataires du parc social et du parc privé



Dossiers Solidarité et Santé, 55, juillet 2014

En 1984, les locataires du parc social comme du parc privé consacraient en moyenne 17 % de leurs revenus à leur logement (loyer et charges, après déduction des allocations logement). Depuis cette date, les loyers ont fortement progressé : en conséquence, en 2006 (dernières données disponibles), les locataires consacrent en moyenne 24 % de leurs revenus à leur logement, ce que l’on appelle leur taux d’effort.

L’augmentation a été particulièrement marquée dans le secteur privé. En effet, entre 1984 et 2006, les loyers dans le parc privé ont crû nettement plus rapidement que dans le parc social : +1,8 % par an en euros constants dans le parc privé, contre +1,4 % par an dans le parc social. L’écart de taux d’effort entre parc privé (26 % en 2006) et parc social (22 % en 2006), s’est accru depuis 1984 mais de manière limitée : il est de 4 points en 2006, contre 2 points en 1984. En effet, la hausse plus rapide des loyers dans le parc privé a été en partie compensée par un creusement des écarts de revenus entre locataires des parcs privé et social : selon la décomposition proposée dans ce dossier, l’écart de taux d’effort entre parc privé et parc social serait de 8 points en 2006 si les locataires du social avaient les mêmes revenus moyens que ceux du privé, contre 4 points en 1984.

Depuis 30 ans, les caractéristiques des locataires du parc social se sont ainsi modifiées : 40 % d’entre eux appartiennent aux 25 % des ménages les plus modestes en 2006, alors qu’ils n’étaient que 16 % en 1973. Ce recentrage du parc social sur des ménages moins aisés s’explique par une modification des dispositions légales et réglementaires régissant l’accès et le maintien dans le parc social, mais également par des évolutions sociales et économiques, notamment la hausse du chômage et du nombre de familles monoparentales.

 

vendredi 28 février 2014

C'est à lire : Vivre avec des difficultés d'audition

 
Répercussion sur les activités quotidiennes, l’insertion et la participation sociale
 de Laurence Haeusler, Bénédicte Mordier - Editions DREES

D’après l’enquête Handicap-Santé, 10 millions de personnes rencontrent des problèmes d’audition en 2008 en France. Pour 5,4 millions de personnes, ces limitations auditives, considérées comme allant de moyennes à totales, sont susceptibles d’avoir des répercussions sur leur vie quotidienne. Parmi elles, 360 000 ont des limitations très graves à totales puisqu’elles sont dans l’incapacité de suivre une conversation à plusieurs.


Les difficultés auditives sont plus fréquentes en vieillissant. Après 50 ans, une personne sur trois en déclare et plus d’une sur deux après 80 ans.


46% des personnes ayant des difficultés auditives moyennes à totales sont atteintes d’autres limitations (motrices, visuelles, intellectuelles, psychiques ou cognitives) contre 20% de l’ensemble de la population. Elles sont ainsi davantage exposées à des restrictions dans les activités de la vie quotidienne. Près du tiers des personnes ayant des problèmes auditifs se font aider par leur entourage ou des professionnels pour des actes de la vie courante. Seules un cinquième des personnes ayant des difficultés moyennes à totales portent un appareil auditif.


La participation à la vie sociale n’est affectée que pour les personnes ayant les limitations auditives les plus importantes. Les personnes ayant des limitations très graves ou totales vivent moins souvent en couple et sont moins souvent en emploi. Les rencontres avec la famille et les amis restent néanmoins aussi fréquentes que dans l’ensemble de la population.


C'est à lire : Le compte de la dépendance en 2011 et à l'horizon 2060

Axel Renoux, Romain Roussel, Catherine Zaidman - Editions DREES
 
 
En 2011, les dépenses publiques de prise en charge de la perte d’autonomie ont atteint 21,1 milliards d’euros, soit 1,05 point de PIB. Évaluée dans une optique ciblée sur le surcoût de la dépendance, cette somme recouvre les dépenses au titre des dépenses de santé (pour 11,0 milliards d’euros), de prise en charge médico-sociale (8,0 milliards d’euros) et de l’hébergement (2,1 milliards). En incluant les sommes à la charge des ménages, la dépense totale atteindrait 28,3 milliards en 2011, soit 1,41 % du PIB.
 
 
À l’horizon 2060, la prise en charge publique de la perte d’autonomie s’élèverait dans le scénario intermédiaire étudié à 35 milliards d’euros en valeur équivalente de 2011, soit 1,77 point de PIB. Cet accroissement, continu sur la période de projection, serait plus marqué entre 2025-2040 du fait de la démographie. Pour estimer la sensibilité des résultats à différentes hypothèses macro-économiques, démographiques ou d’indexation, plusieurs scénarios ont été simulés. Si les résultats ne sont pas sensibles en part de PIB aux hypothèses macro-économiques retenues, ils le sont en revanche aux hypothèses démographiques et législatives. Les hypothèses d’indexation des différentes aides sociales et fiscales dont bénéficient les personnes âgées dépendantes ont en effet une influence marquée, non sur le montant global, mais sur la répartition de la dépense entre financeurs publics et ménages.